C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
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Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
pollux a écrit:
"Dieu" aimerait-il tant les souffrances pour avoir créé l'homme dépendant d'elles au point de l'en faire mourir...?!
En voilà une question interessante, mon ami
As-tu une réponse sage à apporter, inshaAllah ?
Invité- Invité
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
musulman79 a écrit:pollux a écrit:
"Dieu" aimerait-il tant les souffrances pour avoir créé l'homme dépendant d'elles au point de l'en faire mourir...?!
En voilà une question interessante, mon ami
As-tu une réponse sage à apporter, inshaAllah ?
De réponse je n'en pas trop à apporter, désolé... je constate l'énorme scandale que suppose l'idée qu'un "Dieu" bon et aimant d'avoir, selon les textes monothéistes sacrés, pu créer et mettre l'homme dans une pareille galère pour le laisser se dépêtrer seul...
Un temps l'idée d'un "Dieu Archonte" m'a séduit pour trouver une logique "religieuse" à la souffrance et la mort...
Mais ce sont des croyances ancrés dans de très vieux textes et rien que des croyances.
Et aussi de vielles légendes qui semblent corroborer l'idée d'un homme "divin" de plus en plus éloigné de sa source et en proie à une lente et morbide décadence physico-psychique.
Tout un programme
pollux- Messages : 222
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Date d'inscription : 10/11/2017
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
L'Islam est une religion englobant le bien comme le mal de l'etre humain et non en niant un aspect de l'homme et en idéalisant un autre aspect.
Ca tombe bien le bouddhisme n'est ni dans l'idéalisation ni dans la négation, au contraire, je dirais, dans compréhension, la compassion, le discipline et la transformation.
Es-ce que l'Islam est superieur ou meilleur que le christianisme et le boudhisme, d'après ta remarque insinuante ?
Ce n'est pas insinuant, c'est l'impression que vous vous donnez puisque c'est vous qui mettez en parallèle ces 3 courants et considérez que le 2 premiers ont échoué, ce que sous entend que l'Islam in fine au travers de Muhammad est plus efficace, plus lucide. Ce n'est donc pas moi qui insinue. Je mets en lumière la conclusion claire que l'on peut tirer de vos propos. Vous faites une discrimination :
Jésus : échec.
Bouddha : échec.
Muhammad : réussite.
La réponse appartient à Dieu et non aux hommes.
Excellent . Rendez à César ce que est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.
Donc tu auras beau souhaité faire disparaitre l'Islam de ce monde, sache que tu te fatiguera pour rien car Dieu protège sa religion, mon ami.
Ça c'est du procès d'intention
Comme pour l’athéisme vous placez ma personne (et le bouddhisme à travers moi ?) au rang des ennemis de l'Islam, ce qui donne un excellent prétexte pour les combattre.
Quand on veut tuer son chien on l'accuse de la rage.
Selon vous l'homme est l'ennemi de l'homme donc il est logique que vous voyez en moi un ennemi.
Comme je vous l'ai dis, et j'ai posté un texte pour l'appuyer, pour un bouddhiste l'homme n'est pas l'ennemi. Les ennemis se sont : l'ignorance, les désirs égoïstes et les émotions négatives comme la peur, la colère, la haine... C'est cela qu'il faut combattre ou mieux transformer, en soi, et non chez les autres. D'abord on résous le problème en soi. Car le problème vient en premier de soi. Après quand on est "saint" en soi on peut éventuellement aider les autres efficacement. Donc ni moi ni le bouddhisme ne sont vos ennemis. Il est dommage que vous les considériez comme tel.
Mohammed était un homme comme Jesus avec le bien comme le mal, les faiblesses comme les forces.
Bien.
Toi même, tu évites de trop parler de la partie guerrière du Bouddhha pour n'appuyer que la compassion du Bouddhha.
Je serais curieux de la connaître cette partie guerrière, je vous en pris éclairez moi
J'attends cela avec beaucoup d’intérêt. Mais attention je veux des références précises : dates, lieux, faits, sutra du canon pali référencés etc...
As-tu peur d'afftonter la réalité de ta foi ?
Peur, de moins en moi, la seule personne qui m'inquiète c'est moi. Mon seul et unique ennemi c'est moi. J'ai justement choisi la pratique bouddhique pour gagner en sérénité et je constate depuis 3 ans un mieux être on ne peut plus sensible, alors je persévère
Oui, je trouve les réponses dans l'Islam concernant la nature profonde et réelle de l'homme en bien comme en mal et non je n'ai pas besoin d'une religion qui idéalise l'homme pour ne voir que le bon coté des choses.
Tant mieux. C'est le plus important, avoir trouvé chaussure à son pied.
C'est cela la sagesse : accepter la réalité du bien et du mal sans se mentir à soi-même et sans mentir à Dieu
C'est aussi un point de divergence entre les monothéïsme et le bouddhisme puisque dans le second le "bien" et le "mal" sont des concepts relatif qui doivent un jour être dépassés. Alors que les religions abrahamique sont plutôt des dualisme avec des définition relativement claires du "bien" et du "mal" et une incitation à suivre l'un et combattre l'autre.
Ca tombe bien le bouddhisme n'est ni dans l'idéalisation ni dans la négation, au contraire, je dirais, dans compréhension, la compassion, le discipline et la transformation.
Es-ce que l'Islam est superieur ou meilleur que le christianisme et le boudhisme, d'après ta remarque insinuante ?
Ce n'est pas insinuant, c'est l'impression que vous vous donnez puisque c'est vous qui mettez en parallèle ces 3 courants et considérez que le 2 premiers ont échoué, ce que sous entend que l'Islam in fine au travers de Muhammad est plus efficace, plus lucide. Ce n'est donc pas moi qui insinue. Je mets en lumière la conclusion claire que l'on peut tirer de vos propos. Vous faites une discrimination :
Jésus : échec.
Bouddha : échec.
Muhammad : réussite.
La réponse appartient à Dieu et non aux hommes.
Excellent . Rendez à César ce que est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.
Donc tu auras beau souhaité faire disparaitre l'Islam de ce monde, sache que tu te fatiguera pour rien car Dieu protège sa religion, mon ami.
Ça c'est du procès d'intention
Comme pour l’athéisme vous placez ma personne (et le bouddhisme à travers moi ?) au rang des ennemis de l'Islam, ce qui donne un excellent prétexte pour les combattre.
Quand on veut tuer son chien on l'accuse de la rage.
Selon vous l'homme est l'ennemi de l'homme donc il est logique que vous voyez en moi un ennemi.
Comme je vous l'ai dis, et j'ai posté un texte pour l'appuyer, pour un bouddhiste l'homme n'est pas l'ennemi. Les ennemis se sont : l'ignorance, les désirs égoïstes et les émotions négatives comme la peur, la colère, la haine... C'est cela qu'il faut combattre ou mieux transformer, en soi, et non chez les autres. D'abord on résous le problème en soi. Car le problème vient en premier de soi. Après quand on est "saint" en soi on peut éventuellement aider les autres efficacement. Donc ni moi ni le bouddhisme ne sont vos ennemis. Il est dommage que vous les considériez comme tel.
Mohammed était un homme comme Jesus avec le bien comme le mal, les faiblesses comme les forces.
Bien.
Toi même, tu évites de trop parler de la partie guerrière du Bouddhha pour n'appuyer que la compassion du Bouddhha.
Je serais curieux de la connaître cette partie guerrière, je vous en pris éclairez moi
J'attends cela avec beaucoup d’intérêt. Mais attention je veux des références précises : dates, lieux, faits, sutra du canon pali référencés etc...
As-tu peur d'afftonter la réalité de ta foi ?
Peur, de moins en moi, la seule personne qui m'inquiète c'est moi. Mon seul et unique ennemi c'est moi. J'ai justement choisi la pratique bouddhique pour gagner en sérénité et je constate depuis 3 ans un mieux être on ne peut plus sensible, alors je persévère
Oui, je trouve les réponses dans l'Islam concernant la nature profonde et réelle de l'homme en bien comme en mal et non je n'ai pas besoin d'une religion qui idéalise l'homme pour ne voir que le bon coté des choses.
Tant mieux. C'est le plus important, avoir trouvé chaussure à son pied.
C'est cela la sagesse : accepter la réalité du bien et du mal sans se mentir à soi-même et sans mentir à Dieu
C'est aussi un point de divergence entre les monothéïsme et le bouddhisme puisque dans le second le "bien" et le "mal" sont des concepts relatif qui doivent un jour être dépassés. Alors que les religions abrahamique sont plutôt des dualisme avec des définition relativement claires du "bien" et du "mal" et une incitation à suivre l'un et combattre l'autre.
Invité- Invité
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
Madhyamaka a écrit:Alors que les religions abrahamique sont plutôt des dualisme avec des définition relativement claires du "bien" et du "mal" et une incitation à suivre l'un et combattre l'autre.
Permettez...
Il semblerait que la voie du Christ en les paroles et l'enseignement du Jésus de l'évangile aille dans le sens d'un dépassement des valeurs de bien et de mal lorsque nous lisons "Et il lui dit: Pourquoi m'interroges-tu touchant ce qui est bon? Un seul est bon. Mais si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements." (Matth 19/17)
Comme quoi le NT ne s'éloigne pas trop du bouddhisme...
pollux- Messages : 222
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Date d'inscription : 10/11/2017
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
@Madhyamaka :
Tu changes mes propos pour leur donner le sens que tu veux et pouvoir justifier ton aversion pour l'Islam.
A quel moment j'ai dit clairement que Jesus a échoué ainsi que Bouddhha et que Mohammed a réussit ??
Tu retournes le sens des phrases pour ISINUER que moi le musulman je suis le méchant et que toi le boudhiste, tu es le gentil....
Elle est où la sagesse dans tout ça, mon ami ?
Tu changes mes propos pour leur donner le sens que tu veux et pouvoir justifier ton aversion pour l'Islam.
A quel moment j'ai dit clairement que Jesus a échoué ainsi que Bouddhha et que Mohammed a réussit ??
Tu retournes le sens des phrases pour ISINUER que moi le musulman je suis le méchant et que toi le boudhiste, tu es le gentil....
Elle est où la sagesse dans tout ça, mon ami ?
Invité- Invité
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
@Pollux : on va dire que les religions abrahamiques ont plutôt une forte tendance au dualisme non ? Elles sont propagées par des hommes, le mental humain est dualiste à la base, même si les paroles initiales des maîtres n'étaient pas trop dualistes, leur disciples eux ont invariablement déformé les paroles dans le sens de la tendance lourde de leur mental. Inévitablement. Le Royaume d’Israël s'est divisé ce qui a précipité sa chute, les disciples du Christ se sont divisés sitôt après sont départ sur l'évangélisation ou non des "gentils", les successeurs de Muhammad se sont disputé sa succession et le problème fut le même pour le Bouddha aussi bien durant sa vie qu’après sa mort. Une forte tendance aux querelles internes.
Tu changes mes propos pour leur donner le sens que tu veux et pouvoir justifier ton aversion pour l'Islam.
L'autre à toujours tort. C'est ce que chacun croit en général. Le problème vient toujours de l'autre.
Tu retournes le sens des phrases pour ISINUER que moi le musulman je suis le méchant et que toi le boudhiste, tu es le gentil....
Elle est où la sagesse dans tout ça, mon ami ?
La sagesse est peut être de ce dire : pourquoi l'autre dit ce qu'il dit et réagit comme il réagit ? Qu'ai je pu dire pour qu'il réagisse comme il le fait ? Il ne le fait pas gratuitement donc il y a forcément une raison. Il n'y a pas d'effet sans cause. Donc regardons les causes. Il réagit a mes paroles. Donc qu'y a t-il dans mes paroles qui peuvent susciter une telle réaction ?
Est ce l'autre qui est vraiment malveillant ou stupide ou plein de mauvaises intentions et de défauts divers et variés ou peut être ai je mal exprimé ma pensée, ou dit des mots qui ne correspondaient pas à ma pensée. Et si je portais un regard critique sur mes propres paroles ? Et si je me disais : moi je pense ceci, mais comment cela peut-il être compris et reçu par l'autre ?
Voila ce que citait Bernard Werber a propos de la communication dans un de ses livres :
La communication se résume par cette phrase que j'ai affichée chez moi:
"Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins neuf possibilités de ne pas se comprendre."
La communication est très difficile parce que nous sommes remplis de préjugés, parce qu'on comprend de travers, parce qu'on a des difficultés à s'exprimer et parce qu'on a des difficultés à écouter. Reste un énorme travail à faire; nous sommes à l'aube de la communication.
Quand vous me prêtez tout un tas d'intentions, êtes vous sûre que vous parlez de moi ? Et si ce n'est pas de moi, de qui est-ce alors ?
Posez vous la question. Là il y a peut être de la sagesse là dedans
Tu changes mes propos pour leur donner le sens que tu veux et pouvoir justifier ton aversion pour l'Islam.
L'autre à toujours tort. C'est ce que chacun croit en général. Le problème vient toujours de l'autre.
Tu retournes le sens des phrases pour ISINUER que moi le musulman je suis le méchant et que toi le boudhiste, tu es le gentil....
Elle est où la sagesse dans tout ça, mon ami ?
La sagesse est peut être de ce dire : pourquoi l'autre dit ce qu'il dit et réagit comme il réagit ? Qu'ai je pu dire pour qu'il réagisse comme il le fait ? Il ne le fait pas gratuitement donc il y a forcément une raison. Il n'y a pas d'effet sans cause. Donc regardons les causes. Il réagit a mes paroles. Donc qu'y a t-il dans mes paroles qui peuvent susciter une telle réaction ?
Est ce l'autre qui est vraiment malveillant ou stupide ou plein de mauvaises intentions et de défauts divers et variés ou peut être ai je mal exprimé ma pensée, ou dit des mots qui ne correspondaient pas à ma pensée. Et si je portais un regard critique sur mes propres paroles ? Et si je me disais : moi je pense ceci, mais comment cela peut-il être compris et reçu par l'autre ?
Voila ce que citait Bernard Werber a propos de la communication dans un de ses livres :
La communication se résume par cette phrase que j'ai affichée chez moi:
"Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins neuf possibilités de ne pas se comprendre."
La communication est très difficile parce que nous sommes remplis de préjugés, parce qu'on comprend de travers, parce qu'on a des difficultés à s'exprimer et parce qu'on a des difficultés à écouter. Reste un énorme travail à faire; nous sommes à l'aube de la communication.
Quand vous me prêtez tout un tas d'intentions, êtes vous sûre que vous parlez de moi ? Et si ce n'est pas de moi, de qui est-ce alors ?
Posez vous la question. Là il y a peut être de la sagesse là dedans
Assez parlé pour moi aujourd'hui, je m'astreint au silence. Peut être à demain.
Invité- Invité
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
Ainsi soit-il
Le sage sait quand il doit faire silence
Le sage sait quand il doit faire silence
Invité- Invité
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
musulman79 a écrit:Ainsi soit-il
Le sage sait quand il doit faire silence
Paix à vous deux
pollux- Messages : 222
Réputation : 0
Date d'inscription : 10/11/2017
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
pollux a écrit:musulman79 a écrit:Ainsi soit-il
Le sage sait quand il doit faire silence
Paix à vous deux
Ainsi que sur toi, mon ami en Dieu
Le sage doit savoir taire son ego pour préserver la pureté de son esprit.....
Ahhhh le chemin est long pour atteindre le sommet de la sage plénitude
Invité- Invité
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
musulman79 a écrit:pollux a écrit:musulman79 a écrit:Ainsi soit-il
Le sage sait quand il doit faire silence
Paix à vous deux
Ainsi que sur toi, mon ami en Dieu
Le sage doit savoir taire son ego pour préserver la pureté de son esprit.....
Ahhhh le chemin est long pour atteindre le sommet de la sage plénitude
Merci !
L'égo peut être aussi un outil d'introspection pour nous projeter dans ce monde et acquérir des informations sur le soi.
Le soi en a besoin pour se comprendre car la vacuité qui l'entoure n'est pas une fin...en soi
Dans l'absolu aucun chemin spirituel n'est pas non plus une fin...en soi re
Donc s'arc-bouter sur une manifestation collective de l'égo ( l'institution ecclésiale, philosophique, spirituelle ou... l'association idolâtre ) c'est en refuser les limites pour laisser la peur du vide nous envahir.
Nous devrions être capable de lâcher prise sur tout.
Sauter dans le vide, marcher sur l'eau, plonger dans le brasier...
Souvent le Jésus de la bible prend des êtres déclassés, sans égo agissant et sans égo institutionnel ( une prostituée, un collecteur d'impôts..) pour montrer combien il est vain de s'accrocher aux formes plutôt qu'aux vérités qu'elles dissimulent parfois, sous un verni de piété, l'illusion d'être.
Juste un avis, le mien...et c'est déjà trop
pollux- Messages : 222
Réputation : 0
Date d'inscription : 10/11/2017
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
pollux a écrit:
Merci !
L'égo peut être aussi un outil d'introspection pour nous projeter dans ce monde et acquérir des informations sur le soi.
Le soi en a besoin pour se comprendre car la vacuité qui l'entoure n'est pas une fin...en soi
Dans l'absolu aucun chemin spirituel n'est pas non plus une fin...en soi re
Donc s'arc-bouter sur une manifestation collective de l'égo ( l'institution ecclésiale, philosophique, spirituelle ou... l'association idolâtre ) c'est en refuser les limites pour laisser la peur du vide nous envahir.
Nous devrions être capable de lâcher prise sur tout.
Sauter dans le vide, marcher sur l'eau, plonger dans le brasier...
Souvent le Jésus de la bible prend des êtres déclassés, sans égo agissant et sans égo institutionnel ( une prostituée, un collecteur d'impôts..) pour montrer combien il est vain de s'accrocher aux formes plutôt qu'aux vérités qu'elles dissimulent parfois, sous un verni de piété, l'illusion d'être.
Juste un avis, le mien...et c'est déjà trop
Ton avis est important et tes commentaires sont bien ciblé, ce qui dénote bcp de connaissances, d'analyse et d'intelligence de ta part.
Je sens que tu n'adhères pas à l'Islam mais tu ne te précipites pas à assouvir tes préjugés et en cela, tu m'impressionnes, mashaAllah
Aurais-tu dompté ton égo pourqu'il se soumette à ta volonté et atteind un état proche de la sagesse ?
Invité- Invité
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
musulman79 a écrit:pollux a écrit:
Merci !
L'égo peut être aussi un outil d'introspection pour nous projeter dans ce monde et acquérir des informations sur le soi.
Le soi en a besoin pour se comprendre car la vacuité qui l'entoure n'est pas une fin...en soi
Dans l'absolu aucun chemin spirituel n'est pas non plus une fin...en soi re
Donc s'arc-bouter sur une manifestation collective de l'égo ( l'institution ecclésiale, philosophique, spirituelle ou... l'association idolâtre ) c'est en refuser les limites pour laisser la peur du vide nous envahir.
Nous devrions être capable de lâcher prise sur tout.
Sauter dans le vide, marcher sur l'eau, plonger dans le brasier...
Souvent le Jésus de la bible prend des êtres déclassés, sans égo agissant et sans égo institutionnel ( une prostituée, un collecteur d'impôts..) pour montrer combien il est vain de s'accrocher aux formes plutôt qu'aux vérités qu'elles dissimulent parfois, sous un verni de piété, l'illusion d'être.
Juste un avis, le mien...et c'est déjà trop
Ton avis est important et tes commentaires sont bien ciblé, ce qui dénote bcp de connaissances, d'analyse et d'intelligence de ta part.
Je sens que tu n'adhères pas à l'Islam mais tu ne te précipites pas à assouvir tes préjugés et en cela, tu m'impressionnes, mashaAllah
Aurais-tu dompté ton égo pourqu'il se soumette à ta volonté et atteind un état proche de la sagesse ?
Musulman79, tu me fais trop d'honneur, je n'ai que le bénéfice intellectuel que procure l'âge ainsi que l'expérience qui va avec.
J'apprécie moi même tes précaution oratoires et je vois dans cette élégance la marque authentique d'un Islam maîtrisé.
Je ne sais pas ce que celà signifie mais mashaAllah à toi aussi .
pollux- Messages : 222
Réputation : 0
Date d'inscription : 10/11/2017
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
pollux a écrit:
Musulman79, tu me fais trop d'honneur, je n'ai que le bénéfice intellectuel que procure l'âge ainsi que l'expérience qui va avec.
J'apprécie moi même tes précaution oratoires et je vois dans cette élégance la marque authentique d'un Islam maîtrisé.
Je ne sais pas ce que celà signifie mais mashaAllah à toi aussi .
"mashaAllah" est une formule de bénédiction divine quand on constate une chose ou une personne qui réjouit la vue ou l'ouie, ou pour complimenter une personne
J'essaie toujours de trouver les mots justes et j'y suis bien obligé étant donné qu'en tant que musulman, je pars déjà avec un handicap sérieux : la mauvaise opinion qu'ont les gens sur l'Islam.
Je ne jette la pierre à personne et même si on me balance à la face des monstruosités sur l'Islam, j'essaie d'accepter la réalité de notre époque et je me demande souvent comment je réagirais si j'étais à la place de ceux qui critiquent négativement l'Islam.
Je ne prétend pas avoir toutes les réponses ou suffisamment de sagesse et de sincérité pour parler de l'Islam mais j'essaie de trouver le bien dans les critiques et la justesse dans mes réponses.
Dans le Coran, la sagesse est décrit comme un don de Dieu et que celui qui la possède est un bienheureux
Invité- Invité
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
Un sage doit savoir lacher prise sans chercher à avoir le dernier mot pour faire taire son égo
Sagesse du Coran dans la sourate 31 "Luqman" versets 12 à 19
<<
12. Nous avons effectivement donné à Luqman la sagesse : "Sois reconnaissant à Allah, car quiconque est reconnaissant, n'est reconnaissant que pour soi-même; quant à celui qui est ingrat..., En vérité, Allah se dispense de tout, et Il est digne de louange".
13. Et lorsque Luqman dit à son fils tout en l'exhortant : "Ô mon fils, ne donne pas d'associé à Allah, car l'association à [Allah] est vraiment une injustice énorme".
14. Nous avons commandé à l'homme [la bienfaisance envers] ses père et mère; sa mère l'a porté [subissant pour lui] peine sur peine : son sevrage a lieu à deux ans." Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents. Vers Moi est la destination.
15. Et si tous deux te forcent a M'associer ce dont tu n'as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable. Et suis le sentier de celui qui se tourne vers Moi. Vers Moi, ensuite, est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez".
16. "Ô mon enfant, fût-ce le poids d'un grain de moutarde, au fond d'un rocher, ou dans les cieux ou dans la terre, Allah le fera venir . Allah est infiniment Doux et Parfaitement Connaisseur.
17. Ô mon enfant, accomplis la Salat, commande le convenable, interdis le blâmable et endure ce qui t'arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise!
18. Et ne détourne pas ton visage des hommes, et ne foule pas la terre avec arrogance : car Allah n'aime pas le présomptueux plein de gloriole.
19. Sois modeste dans ta démarche, et baisse ta voix, car la plus détestée des voix, c'est bien la voix des ânes". >>
La vérité vient de Dieu
Sagesse du Coran dans la sourate 31 "Luqman" versets 12 à 19
<<
12. Nous avons effectivement donné à Luqman la sagesse : "Sois reconnaissant à Allah, car quiconque est reconnaissant, n'est reconnaissant que pour soi-même; quant à celui qui est ingrat..., En vérité, Allah se dispense de tout, et Il est digne de louange".
13. Et lorsque Luqman dit à son fils tout en l'exhortant : "Ô mon fils, ne donne pas d'associé à Allah, car l'association à [Allah] est vraiment une injustice énorme".
14. Nous avons commandé à l'homme [la bienfaisance envers] ses père et mère; sa mère l'a porté [subissant pour lui] peine sur peine : son sevrage a lieu à deux ans." Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents. Vers Moi est la destination.
15. Et si tous deux te forcent a M'associer ce dont tu n'as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable. Et suis le sentier de celui qui se tourne vers Moi. Vers Moi, ensuite, est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez".
16. "Ô mon enfant, fût-ce le poids d'un grain de moutarde, au fond d'un rocher, ou dans les cieux ou dans la terre, Allah le fera venir . Allah est infiniment Doux et Parfaitement Connaisseur.
17. Ô mon enfant, accomplis la Salat, commande le convenable, interdis le blâmable et endure ce qui t'arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise!
18. Et ne détourne pas ton visage des hommes, et ne foule pas la terre avec arrogance : car Allah n'aime pas le présomptueux plein de gloriole.
19. Sois modeste dans ta démarche, et baisse ta voix, car la plus détestée des voix, c'est bien la voix des ânes". >>
La vérité vient de Dieu
Invité- Invité
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
A propos de sagesse humaine j'avais oublier ce conseil du stratège Sun Tsu : le bon général sait quand il ne doit pas se battre.
Ce que l'on peut étendre à l'homme sage en général : il sait choisir avec justesse quand laisser filer et quand se battre.
L'ego, l'amour propre, n'est pas forcément une "juste cause", et par "se battre" il faut aussi le comprendre au sens large, pas nécessairement par un usage de la violence vis à vis de l'extérieur. Il y a des combats que l'on mène en soi, certains diraient en son âme, d'autre dans son mental, qui sont d'une grande violence, qui occasionnent de grand tourments. Je parle d'expérience.
Un sage peut aussi se demander : est ce que cela vaut vraiment la peine de se battre ? Et surtout pourquoi doit-on se battre ?
Si c'est un combat avec un autre ou des autres en dehors de soi, en fonction des circonstances :
Si c'est moi qui ressent le désir de me battre avec l'autre : d'ou vient ce désir ? Qu'a dit ou fait l'autre pour que je ressente ce désir ? Et ce que je sais pourquoi l'autre à agit en telle sorte que moi je ressens le besoin de l'attaquer ? Avant de le frapper, si possible, ne vaut-il pas mieux lui dire : tu as dis ou fait quelque chose qui me met très en colère, j'ai envie de t'attaquer, je ne peux tolérer ce que tu as dis ou fait. Mais avant, je te demande : pourquoi as tu fais ou dit cela, ce qui m'a fait du mal ? Que t'ai je fais pour mérité cela ?
Parfois la réponse surprend car elle n'est pas forcément celle qu'on suppose. Et le casus belli disparaît.
Inversement quand c'est l'autre qui nous attaque, sans que l'on comprenne nécessairement pourquoi, si possible, avant de riposter dire : attend, tu me frappes, mais pourquoi ? Que t'ai je fait ? Je ne t'ai selon moi donné aucun motif d'agression mais tu le fais quand même et j'ignore pourquoi ? Parlons d'abord. Peut être n'est ce qu'un malentendu.
Autre chose :
Cette histoire de ne rien "associé" à Allah, cela me fait penser au concept de vacuité bouddhique. Je m'explique. On pourrait être tenté et même fortement tenté, de dire que Dieu chez les religions du Livre et la vacuité chez les bouddhistes c'est la même chose. C'es très séduisant comme idée. J'en conviens. Personnellement elle me tente mais... je reste prudent car je préfère ne pas m'enfermer dans des certitudes.
Toutefois, dans le bouddhisme, la vacuité est un concept, le bouddhisme énonce une certaine idée de la vacuité, donne une description conceptuelle, intellectuelle, verbale, faute de mieux, au niveau de la réalité relative du samsara.
Mais il est aussi dit que justement la bouddhéïté s'atteint en dépassant tous les concepts, toutes les notions, les idées, les conceptions, les dogmes. Atteindre une liberté totale d'observation du réel hors de tout jugement, toute catégorisation. Ainsi le mental se manifeste tel qu'il est, pure, non troublé. Et il appréhende la réalité telle qu'elle est.
Il est dit dans la pratique bouddhique que tant que nous sommes des êtres "ordinaires" (non-eveillé) nous fonctionnons automatiquement (et à tort) sur le mode de la dualité.
Donc le concept même de vacuité sous entend la non-vacuité. Et nous sommes encore dans un dualisme. Un piège.
Un texte très important du bouddhisme mahayana (le Véhicule des Bodhisattvas autrefois appelé Grand Véhicule), le Sutra du Coeur de la Perfection de la Sagesse justement (il est donc bien question de l'ultime sagesse selon le bouddhisme du courant mahayana) dit qu'il faut dépasser toutes nos conceptions, même celle de la vacuité. Car l'expérience intime personnelle de la vacuité est au delà des mots, des concepts.
Donc on associe plus rien à la vacuité, il n'y a plus ni vacuité ni non-vacuité.
Il est même dit que ceux qui restent prisonniers du concept de vacuité sont "incurables".
Peut être y a t'il cette même sagesse dans le dharma ( : enseignement) d'Allah et celui du Bouddha. Dans le sens ou dans l'Islam il ne faut pas associer Allah à quoi que ce soit, donc il ne faut pas chercher à le comparer à quoi que ce soit, il est incomparable, aucun concept, aucune idée, aucun mot humain n'est susceptible de le décrire, rien n'est semblable ou comparable à Lui.
Hors précisément le bouddhisme dit exactement la même chose du nirvana, c'est une expérience au delà de tout ce que l'on peut concevoir. Ce n'est pas une "fusion" avec un Dieu, car même cela est une conception humaine, ce n'est pas l'accès a un "paradis" quelconque, cela aussi est une construction de notre intellect, bref tout ce que l'on peut "penser" sur nirvana est faux.
Quand Allah dit de ne pas lui associé quoi que ce soit, ne dit-il pas : n'essayez pas de m'associer vos concepts, vos idées, vos étiquettes et speculation théologiques car je suis au delà de tout ce que vous pouvez concevoir et tout ce que vous pouvez imaginer sur moi ne peut que :
- ne pas me rendre justice.
- vous induire en erreur sur moi et semer le trouble entre vous car vous aurez tous des idées différentes sur moi, ce que ne peut que vous pousser à vous quereller, hors je n'aime pas que vous vous battiez entre vous, je n'aime pas les fauteurs de troubles.
Hors qu'est ce que l'on constate justement c'est que depuis plusieurs millénaires, les religions monothéistes au fur et a mesure (et pas qu'elles) se battent entre elles pour savoir laquelle à la parole la plus "vrai" sur Dieu.
Et bien sûre chacun a une époque ou a une autre à dit à son voisin : non, toi tu n'as pas la vision correcte de Dieu, tu n'es pas un vrai croyant. Exemple : pour l'Islam les chrétiens sont dans l'erreur car ils voient en Dieu 3 personnes et en Jésus le Fils de Dieu, donc l'Islam dit : vous associez des choses à Allah, c'est un crime, vous vous trompez. Et Allah ne veut pas de se crime.
Hors est ce que justement les musulmans qui ont penser et pensent encore que les chrétiens par exemple sont dans l'erreur, ne font pas la même erreur que celle dénoncée par Allah ?
Notez de plus que, même si le Coran est sensé être la parole parfaite d'Allah, elle est quand même passé par au moins 3 filtres qui n'ont pu que la déformer : l'esprit de Muhammad lui même qui essayait avec ses mots de retranscrire ce qu'il entendait, le mode de communication qu'Allah a du employé pour se faire comprendre de Muhammad hors Muhammad n'était pas Allah, Allah a du forcément employé un moyen de se faire comprendre "à minima" vis à vis d'un être (un être humain), considérablement plus limité que lui, enfin il y a eu le passage à l'écrit, les mots écrits déforment aussi. Donc même si la parole D'Allah était pure initialement, elle fut forcément déformée.
Je pose la question, y a t-il eu au sein de l'Islam un travail autocritique interne sur le thème : est ce que nous nous n'associons pas aussi des choses à Allah comme ceux que nous condamnons ? Ne faisons nous pas aussi la même erreur que dénonce Allah ?
Ce problème de "se faire comprendre", le Bouddha le rencontra aussi, il se questionna un moment, se demandant si il y aura des gens suffisamment aptes à comprendre son Dharma en vérité tant il était subtile, profond, et contraire à la mécanique malsaine habituelle du mental des êtres.
Ce que l'on peut étendre à l'homme sage en général : il sait choisir avec justesse quand laisser filer et quand se battre.
L'ego, l'amour propre, n'est pas forcément une "juste cause", et par "se battre" il faut aussi le comprendre au sens large, pas nécessairement par un usage de la violence vis à vis de l'extérieur. Il y a des combats que l'on mène en soi, certains diraient en son âme, d'autre dans son mental, qui sont d'une grande violence, qui occasionnent de grand tourments. Je parle d'expérience.
Un sage peut aussi se demander : est ce que cela vaut vraiment la peine de se battre ? Et surtout pourquoi doit-on se battre ?
Si c'est un combat avec un autre ou des autres en dehors de soi, en fonction des circonstances :
Si c'est moi qui ressent le désir de me battre avec l'autre : d'ou vient ce désir ? Qu'a dit ou fait l'autre pour que je ressente ce désir ? Et ce que je sais pourquoi l'autre à agit en telle sorte que moi je ressens le besoin de l'attaquer ? Avant de le frapper, si possible, ne vaut-il pas mieux lui dire : tu as dis ou fait quelque chose qui me met très en colère, j'ai envie de t'attaquer, je ne peux tolérer ce que tu as dis ou fait. Mais avant, je te demande : pourquoi as tu fais ou dit cela, ce qui m'a fait du mal ? Que t'ai je fais pour mérité cela ?
Parfois la réponse surprend car elle n'est pas forcément celle qu'on suppose. Et le casus belli disparaît.
Inversement quand c'est l'autre qui nous attaque, sans que l'on comprenne nécessairement pourquoi, si possible, avant de riposter dire : attend, tu me frappes, mais pourquoi ? Que t'ai je fait ? Je ne t'ai selon moi donné aucun motif d'agression mais tu le fais quand même et j'ignore pourquoi ? Parlons d'abord. Peut être n'est ce qu'un malentendu.
Autre chose :
Cette histoire de ne rien "associé" à Allah, cela me fait penser au concept de vacuité bouddhique. Je m'explique. On pourrait être tenté et même fortement tenté, de dire que Dieu chez les religions du Livre et la vacuité chez les bouddhistes c'est la même chose. C'es très séduisant comme idée. J'en conviens. Personnellement elle me tente mais... je reste prudent car je préfère ne pas m'enfermer dans des certitudes.
Toutefois, dans le bouddhisme, la vacuité est un concept, le bouddhisme énonce une certaine idée de la vacuité, donne une description conceptuelle, intellectuelle, verbale, faute de mieux, au niveau de la réalité relative du samsara.
Mais il est aussi dit que justement la bouddhéïté s'atteint en dépassant tous les concepts, toutes les notions, les idées, les conceptions, les dogmes. Atteindre une liberté totale d'observation du réel hors de tout jugement, toute catégorisation. Ainsi le mental se manifeste tel qu'il est, pure, non troublé. Et il appréhende la réalité telle qu'elle est.
Il est dit dans la pratique bouddhique que tant que nous sommes des êtres "ordinaires" (non-eveillé) nous fonctionnons automatiquement (et à tort) sur le mode de la dualité.
Donc le concept même de vacuité sous entend la non-vacuité. Et nous sommes encore dans un dualisme. Un piège.
Un texte très important du bouddhisme mahayana (le Véhicule des Bodhisattvas autrefois appelé Grand Véhicule), le Sutra du Coeur de la Perfection de la Sagesse justement (il est donc bien question de l'ultime sagesse selon le bouddhisme du courant mahayana) dit qu'il faut dépasser toutes nos conceptions, même celle de la vacuité. Car l'expérience intime personnelle de la vacuité est au delà des mots, des concepts.
Donc on associe plus rien à la vacuité, il n'y a plus ni vacuité ni non-vacuité.
Il est même dit que ceux qui restent prisonniers du concept de vacuité sont "incurables".
Peut être y a t'il cette même sagesse dans le dharma ( : enseignement) d'Allah et celui du Bouddha. Dans le sens ou dans l'Islam il ne faut pas associer Allah à quoi que ce soit, donc il ne faut pas chercher à le comparer à quoi que ce soit, il est incomparable, aucun concept, aucune idée, aucun mot humain n'est susceptible de le décrire, rien n'est semblable ou comparable à Lui.
Hors précisément le bouddhisme dit exactement la même chose du nirvana, c'est une expérience au delà de tout ce que l'on peut concevoir. Ce n'est pas une "fusion" avec un Dieu, car même cela est une conception humaine, ce n'est pas l'accès a un "paradis" quelconque, cela aussi est une construction de notre intellect, bref tout ce que l'on peut "penser" sur nirvana est faux.
Quand Allah dit de ne pas lui associé quoi que ce soit, ne dit-il pas : n'essayez pas de m'associer vos concepts, vos idées, vos étiquettes et speculation théologiques car je suis au delà de tout ce que vous pouvez concevoir et tout ce que vous pouvez imaginer sur moi ne peut que :
- ne pas me rendre justice.
- vous induire en erreur sur moi et semer le trouble entre vous car vous aurez tous des idées différentes sur moi, ce que ne peut que vous pousser à vous quereller, hors je n'aime pas que vous vous battiez entre vous, je n'aime pas les fauteurs de troubles.
Hors qu'est ce que l'on constate justement c'est que depuis plusieurs millénaires, les religions monothéistes au fur et a mesure (et pas qu'elles) se battent entre elles pour savoir laquelle à la parole la plus "vrai" sur Dieu.
Et bien sûre chacun a une époque ou a une autre à dit à son voisin : non, toi tu n'as pas la vision correcte de Dieu, tu n'es pas un vrai croyant. Exemple : pour l'Islam les chrétiens sont dans l'erreur car ils voient en Dieu 3 personnes et en Jésus le Fils de Dieu, donc l'Islam dit : vous associez des choses à Allah, c'est un crime, vous vous trompez. Et Allah ne veut pas de se crime.
Hors est ce que justement les musulmans qui ont penser et pensent encore que les chrétiens par exemple sont dans l'erreur, ne font pas la même erreur que celle dénoncée par Allah ?
Notez de plus que, même si le Coran est sensé être la parole parfaite d'Allah, elle est quand même passé par au moins 3 filtres qui n'ont pu que la déformer : l'esprit de Muhammad lui même qui essayait avec ses mots de retranscrire ce qu'il entendait, le mode de communication qu'Allah a du employé pour se faire comprendre de Muhammad hors Muhammad n'était pas Allah, Allah a du forcément employé un moyen de se faire comprendre "à minima" vis à vis d'un être (un être humain), considérablement plus limité que lui, enfin il y a eu le passage à l'écrit, les mots écrits déforment aussi. Donc même si la parole D'Allah était pure initialement, elle fut forcément déformée.
Je pose la question, y a t-il eu au sein de l'Islam un travail autocritique interne sur le thème : est ce que nous nous n'associons pas aussi des choses à Allah comme ceux que nous condamnons ? Ne faisons nous pas aussi la même erreur que dénonce Allah ?
Ce problème de "se faire comprendre", le Bouddha le rencontra aussi, il se questionna un moment, se demandant si il y aura des gens suffisamment aptes à comprendre son Dharma en vérité tant il était subtile, profond, et contraire à la mécanique malsaine habituelle du mental des êtres.
Invité- Invité
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
L'important ce n'est pas moi mais vous. Que vous soyez "bien" dans vos baskettes.
Pour changer de la sagesse bouddhiste ou musulmane :
Pour changer de la sagesse bouddhiste ou musulmane :
- Les 4 accords toltèques ::
- http://www.lifestyle-conseil.com/quatre-accords-tolteques/Les quatre accords Toltèques sont en quelque sorte un « code de conduite » qui permet d’appréhender le monde sereinement, et de façon plus saine. Ce sont des mantras pleins de bon sens, mais surtout d’une très grande puissance.
1. Le premier accord toltèque est : « Que votre parole soit impeccable »
2. Le deuxième accord toltèque est : « N’en faites pas une affaire personnelle »
3. Le troisième accord est : « Ne faites pas de suppositions »
4. Le quatrième accord toltèque est : « Faites toujours de votre mieux »
1. Le premier accord toltèque est : « Que votre parole soit impeccable »
La parole est omniprésente dans la vie de chacun de nous. Dès que nous sommes en communauté nous nous sentons obligé de parler, sans cela le silence s’installe et laisse place à un certain malaise. D’ailleurs que nous soyons en compagnie de quelqu’un ou non, la parole est constamment présente avec nous. Comme vu précédemment dans l’article « Carpe Diem » la plupart des gens n’arrêtent jamais de penser. Or la pensé s’exprime sous la forme d’un dialogue interne.
Étant sans arrêt en train d’utiliser cette arme à double tranchant qu’est la parole, on voit bien l’importance d’apprendre à en faire bonne usage. Malheureusement la plupart du temps nous ne maîtrisons pas nos pensées, et par conséquent les mots qui sortent de notre esprit et passent le seuil de notre bouche.
C’est très dommageable et cela a pour conséquence d’empoisonner notre environnement mental et social.
En effet si une parole réussit à capter notre attention, elle peut changer nos croyances et notre façon de percevoir le monde. Or, au cours de notre socialisation nous avons émis des tas opinions sur les autres et les autres aussi en ont émis sur nous. Ainsi, si un jour un professeur de mathématiques dit à un enfant
« Tu es bête, tu ne comprends rien ! »
L’enfant va peut-être croire ces paroles et grandir avec le sentiment d’être mauvais en mathématiques, voir même en milieu scolaire, indépendamment du fait qu’il le soit ou non.
Il perdra confiance en lui et ainsi rentrera dans un cercle vicieux qui ne fera que reproduire ce que l’on attend de lui, à savoir « être mauvais », et ainsi il y croira de plus en plus.
Si vous avez peur de chanter devant des gens par exemple, c’est probablement parce que quelqu’un vous a dit que vous chantiez mal, ou quelque chose s’en rapprochant, et que vous y avez cru. Vous avez donc cessé de chanter même si c’est une chose que vous aimiez beaucoup faire, pour préserver votre estime personnelle et votre sentiment de compétence. Alors qu’en vous entraînant un minimum vous auriez pu être très doué, et prendre du plaisir à cela.
Prendre conscience que votre parole a une importance capitale aura donc des effets surpuissants, surtout si vous l’utilisez de la bonne façon.
Faites attention aux interactions que les gens ont entre eux. Elles sont remplies de jugements, qui sont le plus souvent négatifs. La médisance est partout, nous avons appris à l’utiliser et en sommes devenue esclave. Sans y faire attention nous jugeons constamment les autres , sans même parfois les connaître, par envie, jalousie, haine… C’est commun, c’est simple, on aime médire des autres, comme ça on a l’impression de se sentir nous-mêmes un peu mieux.
Nous médisons même sur les personnes qui nous sont les plus chère. Mais finalement, médire sur quelqu’un n’est pas seulement néfaste pour la personne qui reçoit ce jugement, cela l’est aussi pour la personne qui l’émet. En effet, en jugeant et en comparant sans cesse, c’est finalement notre propre mental qui est sous le joug de la négativité et du poison émotionnel.
J’en arrive donc à un autre point très important, c’est la parole que vous entretenez avec vous-même. Car si l’on peut être horrible avec les autres, c’est souvent envers nous-mêmes que nous sommes les pires juges. « Je me trouve trop gros », « je suis trop petit », « je suis un imbécile »… sont autant de paroles que l’on peut facilement avoir envers soi, et qui ont un effet dévastateur.
Essayez donc pendant une journée entière de vous concentrer sur ce que vous vous dites à vous-même. Vous allez probablement vous rendre compte que durant cette journée vous vous serez auto-jugé des dizaines de fois, et que vous aurez ressassé un nombre considérable d’idées négatives ne vous apportant rien de constructif.
Après avoir conscientisé ce fait il devient évident de faire attention à notre dialogue interne et aux idées qu’il en ressort. Pourquoi vouloir continuer à mal utiliser son mental après en avoir pris conscience et que changer cela ne demande qu’un simple effort de volonté ? Apprenez à ne plus juger à tout va pour n’importe quoi, à être plus indulgent envers vous-même et envers les autres ! Juger c’est en quelque sorte agir contre soi-même, c’est stupide, arrêtez donc.
Pour conclure ce premier accord toltèque je vous laisse sur une citation de don Miguel Ruiz, auteur des quatre accords Toltèque, qui vous permettra d’évaluer facilement la qualité de votre parole :
« Vous pouvez évaluer le degré auquel votre parole est impeccable à l’aulne de l’amour que vous avez pour vous-même. L’intensité de votre amour-propre et les sentiments que vous nourrissez envers vous sont directement proportionnels à la qualité et à l’intégrité de votre parole. Lorsque celle-ci est impeccable, vous vous sentez bien ; vous êtes heureux et en paix. »
2. Le deuxième accord toltèque est : « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle »
Si vous respectez le premier accord toltèque, vous aurez déjà fait la moitié du chemin. Les trois autres accords sont en quelque sorte des précisions du premier, ils en découlent. Ainsi, avec le premier accord vous avez compris que vous deviez faire attention à votre parole, afin qu’elle devienne impeccable. Pour faire simple, vous avez appris à freiner vos jugements personnels.
Nous allons maintenant voir en quoi consiste le deuxième accord Toltèque, et comment il est possible de le mettre en œuvre.
Le deuxième accord toltèque est : « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle ». Pour prendre un exemple simple, si quelqu’un vous insulte il ne faut pas prendre ce que cette personne vous dit de façon personnelle. Une personne qui vous insulte vous envoie du poison. En ne prenant pas personnellement ce qu’elle vous dit, vous vous immunisez contre ce poison.
Nous avons tous des représentations mentales différentes, nous percevons le monde de différentes manières. Cela vient de notre éducation, de nos expériences, de nos croyances… Si bien que quand une personne vous dit quelque chose de mal, elle vous transmet ses propres croyances, ses propres insécurités.
Lorsque l’on vous insulte, vous n’êtes finalement pas tellement concerné. Si je vous dis que vous êtes incompétent, je vous transmets ma vision du monde. Cela n’a donc aucun intérêt pour vous puisque ce n’est pas la vérité dans l’absolu. Ce n’est que ma vérité, ou ce que j’ai envie de vous dire pour vous faire du mal.
Cependant, d’après Don Miguel Ruiz nous avons besoin de prendre tout ce qui nous arrive de façon personnelle. Ainsi, on renforce notre sentiment « d’importance personnelle », autrement dit l’importance que l’on s’accorde à soi-même. On aime se sentir important, se prendre au sérieux, cela flatte notre orgueil, et on finit par se dire que tout ce qui arrive nous concerne. Malheureusement, cela a pour conséquence de nous apporter de la souffrance.
Cet accord vous apprend à vous détacher de votre sentiment d’importance personnelle. Et grâce à cela, tous les événements qui vous arrivent au quotidien n’auront plus d’emprise sur vous. On gagne énormément en liberté quand le regard extérieur nous importe peu. Si l’on a conscience que chacun a ses propres filtres pour percevoir le monde, et que quoique que l’on fasse les autres nous jugerons, alors on comprend que prendre personnellement tous ce qui nous arrive est une grave erreur. Dans l’absolu, même si la Terre entière médisait de vous cela ne devrait pas vous atteindre.
Quand le jugement des autres ne vous atteint plus, vous pouvez prendre vos propres décisions sans avoir peur d’être ridicule, ou de ne pas être accepté. Vous pouvez aborder qui vous voulez sans aucune crainte. Chacun est responsable de ses décisions, mais pas de celles des autres. Il faut donc prendre confiance en soi et en ses décisions, pour ne plus être dépendant des autres.
Concrètement, pour mettre en œuvre cet accord il faut d’abord prendre conscience du fait que nous avons souvent tendance à prendre les choses qui nous arrivent, ou ce que les gens nous disent, de façon personnelle. Ensuite, et ce sera la même chose pour tous les accords, vous devrez vous exercez à changer la perception que vous avez de votre environnement en vous référant à ces mantras.
Prenez par exemple un jour par semaine pour chaque accord toltèque, disons le lundi pour le premier, le mardi pour le deuxième, etc… et lors de ce jour vous devrez faire très attention à appliquer le plus possible cet accord. Avec le temps et la répétition vous changerez votre façon de percevoir le monde et ces accords deviendront une seconde nature.
Pour résumer et conclure le deuxième accord toltèque, je vous propose une citation de Don Miguel Ruiz, qui reflète la manière de penser vers laquelle vous devriez essayer de tendre :
« Ce que vous pensez, ce que vous ressentez, c’est votre problème, pas le mien. C’est votre façon de voir le monde. Cela ne me touche pas personnellement, parce que vous n’êtes confronté qu’à vous-mêmes, pas à moi. D’autres auront une opinion différente, selon leur système de croyances.»
3. Le troisième accord est : « Ne faites pas de suppositions »
Le troisième accord toltèque porte sur une forte tendance que chacun de nous, à savoir : faire des suppositions. Les suppositions sont du même ordre que la médisance. On pourrait même dire que dans la plupart des cas la médisance prend racine dans nos suppositions. Nous en faisons sans arrêt, sans y faire attention tant l’habitude d’en faire est ancrée en nous, et pourtant elles sont à l’origine de beaucoup de peine :
« Cette femme a dix ans de moins que lui, elle n’est intéressée que par son argent »
«Il a oublié mon anniversaire, il n’en a rien à faire de moi »
« Cette fille est trop bien pour moi, je n’ai aucune chance ! »
Le problème c’est qu’à force faire des suppositions nous finissons par les croire.
En faisant des suppositions nous interprétons des évènements en leur donnant le sens que nous pensons qu’ils ont. Ensuite, nous nous convainquons que ces interprétations sont le reflet de la réalité. Au final, nous prêtons des intentions aux autres sur la seule base de suppositions, souvent erronées, auxquels nous nous sommes convaincu de croire.
Une des suppositions les plus communes est de croire que les autres pensent de la même manière que nous. Nous oublions souvent que chacun à sa propre perception du monde, que chacun réagit différemment à des situations semblables. Nous en arrivons à croire que tout le monde juge, pense et agit de la même façon que nous. Et c’est souvent à partir de cela que nous créons des scénarios factices à propos des gens qui nous entourent.
Les personnes sur lesquelles nous faisons le plus de suppositions sont les personnes avec qui nous sommes les plus proche. En effet, lorsque nous sommes avec un(e) ami(e) proche, voir avec notre partenaire, nous nous disons que cette personne nous connaît vraiment bien. Elle sait quels sont nos besoins si bien que nous ne sentons plus la nécessité de les exprimer parfois. On se dit que l’autre sait ce que l’on veut, il n’est donc pas utile de le rappeler. Ainsi, quand cette personne ne fait pas ce que nous attendions d’elle nous nous sentons blessé : « Tu aurais dû le savoir ».
Prenons un exemple concret : lorsque l’on veut séduire une fille qui nous plaît. C’est probablement un des moments où l’on fait le plus de suppositions. On croit trouver des sous-entendus dans tous les sms que l’on échange avec elle. Si elle ne répond pas directement à notre appel c’est qu’elle n’est pas intéressée. Si on persévère quand même et que l’on arrive à obtenir une date, on va continuer d’interpréter tous ses faits et gestes.
Un jour elle nous fait une réflexion négative, c’est qu’elle ne nous apprécie pas. Le jour d’après elle nous complimente, c’est donc qu’elle veut se marier, avoir trois enfants et emménager avec nous dans le petit village dont on avait parlé avec elle.
Bien sûr je pousse le trait ici, mais l’impact de cette mauvaise habitude reste très important sur notre quotidien. C’est une perte de temps et d’énergie. Cela peut même vous amenez à laisser passer des occasions qui auraient finalement pu se concrétiser.
Le paradoxe avec les suppositions c’est que souvent on en veut aux autres pour des choses qu’ils n’ont pas faites. C’est assez stupide quand on y réfléchit. Au lieu de cela, osez poser des questions. Vous vous éviterez ainsi de nombreux problèmes inutiles.
Je vous laisse comme à l’habitude avec une citation de l’auteur :
« Voilà donc quel est le troisième accord toltèque : ne faites aucune supposition. Formulé ainsi, cela semble facile, mais je suis conscient combien c’est difficile à mettre en œuvre. La difficulté provient de ce qu’on fait généralement l’inverse. On a tous des habitudes dont on n’est même pas conscient. Les amener à la conscience et comprendre l’importance de cet accord est donc le premier pas à franchir.
Mais la compréhension n’est pas suffisante. Une information ou une idée ne sont que des graines dans notre esprit. Ce qui va vraiment faire la différence, c’est l’action. Le fait de mettre une chose en pratique, jour après jour, renforce votre volonté, nourrit la graine et établit des fondements solides pour que se développe une nouvelle habitude. »
4. Le quatrième accord toltèque est : « Faites toujours de votre mieux ».
Nous en sommes aujourd’hui au quatrième et dernier accord toltèque. Il est le pilier de votre changement. C’est celui qui vous permettra d’agir de façon durable en respectant les trois autres accords, d’en faire des habitudes de chaque instant.
Le quatrième accord est : « Faites toujours de votre mieux ». Comme vous avez pu le voir, les quatre accords Toltèques sont des mantras très simples à comprendre. Malgré cela, pour que vous puissiez en tirer de réels bénéfices il est nécessaire que vous suiviez le quatrième accord et que vous fassiez toujours de votre mieux.
Faire de son mieux c’est quoi ? C’est faire que chaque tâche que vous réalisez, vous la réalisiez en donnant le meilleur de vous-même. C’est être concentré sur le présent, être totalement absorbé par ce que vous faîtes, et le faire bien. Attention, votre « mieux » est variable d’un jour à l’autre, d’une minute à l’autre.
Si vous êtes malade vous ne serez pas capable de faire les mêmes choses que si vous êtes au top de votre forme. De même, si vous êtes fatigué, si vous apprenez une mauvaise nouvelle, etc… Votre mieux fluctue constamment.
Il faut donc faire de son mieux, ni plus ni moins. Si vous vous acharnez à vouloir faire toujours mieux que ce que vous pouvez, vous vous épuiserez et prendrez finalement plus de temps à atteindre vos objectifs. Si vous faites moins que ce dont vous êtes capable vous ne progresserez pas, ou peu. La progression devient optimale lorsque vous faites de votre mieux, ni plus ni moins. Il faut cependant être attentif à ne pas émettre de jugement envers soi-même.
Vous l’avez compris vous ne serez pas toujours au top. Même les athlètes de très haut niveau ont des baisses de performance. La progression passe toujours par des phases de récession, il est important d’être indulgent envers cela et envers vous-même, surtout dans les phases de moins bien.
Concrètement, pour faire de votre mieux il vous faudra agir. L’action est primordiale. L’inertie est votre grande ennemie sur la voie du développement personnel. Albert Einstein disait
« Le savoir passe par l’expérience, le reste ne sont que des connaissances ».
Dans le cadre des quatre accords Toltèques, si vous vous contentez de les lires et de vous dire « Oui, c’est vrai que ça à l’air bien tout ça ! », pour ensuite les laisser aux oubliettes le jour qui suit, je vous conseille de cliquer dès maintenant sur la petite croix rouge en haut à droite de votre écran.
Passer à l’action peut parfois être difficile, mais c’est le seul moyen pour progresser, et accomplir les choses qui sont importantes à vos yeux.
Un autre point important est que chaque action que vous entreprenez est à entreprendre pour le plaisir. Le plaisir d’agir sans attendre quelque chose en retour vous fera apprécier chacune de vos expériences. Et si vous passez à l’action, et que chaque action entreprise l’est dans le plaisir, alors il vous sera bien plus simple de faire de votre mieux. Cette attitude vous permet de profiter pleinement de la vie, sans aucun regret.
Pour prendre un autre exemple que les quatre accords Toltèque, si vous effectuez un travail qui vous ennuis il est très difficile de donner de son mieux. En revanche lorsque vous travaillez sur un projet qui vous tiens à cœur et qui vous procure un certain plaisir à réaliser, là vous donnez le meilleur de ce que vous avez, et ce sans aucune difficulté.
Je laisse pour la dernière fois le mot de la fin à Don Miguel Ruiz :
« Ne vous attendez pas à vous exprimer toujours avec une parole impeccable. Vos habitudes sont trop fortes et trop bien ancrées dans votre esprit. Mais vous pouvez faire de votre mieux. […] En faisant de votre mieux, l’habitude de mal utiliser votre parole, celle de faire une affaire personnelle de tout ce qui vous arrive et celle de faire des suppositions vont s’affaiblir et se manifester de moins en moins souvent.
Vous n’avez pas à vous juger, à vous sentir coupable ou à vous punir, si vous n’arrivez pas à respecter ces quatre accords toltèques. Si vous faites de votre mieux, vous vous sentirez bien même en faisant encore des suppositions, même s’il vous arrive encore de réagir de façon personnelle, même si votre parole n’est pas tout le temps impeccable. »
Invité- Invité
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
Pour vous personnellement (que cela soit ou non influencé par vos conceptions religieuses).
Un Sage avec un grand S ? Qu'est ce qui le distingue des autres ? Qu'a t-il de plus ?
Un sage au sens le plus large du terme possible.
Sans forcément donner des exemples de personnes ayant existé ou existant.
Votre Sage à vous si vous le rencontriez à quoi ressemblerait-il ? Son attitude.
"J’appelle sage celui qui, tout innocent qu’il est, supporte les injures et les coups avec une patience égale à sa force." Bouddha
C'est plus d'actualité ?
Hakim- Messages : 206
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Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
L'innocent agneau suit de prés le lion patient ...
Salam Hakim
Bon retour parmi nous en ce début d'année...
Idriss- Messages : 7137
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Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
Ah oui au fait....bonne année à tous et que la paix soit dans nos coeurs.Salam Hakim
Bon retour parmi nous en ce début d'année...
Fraternellement.
Hakim- Messages : 206
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Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
Bonsoir
Un sage c'est en rapport avec la connaissance, le savoir et la science.
Plus on connaît des vérités plus on est sage, cela se reflète en comportements.
Cordialement
Un sage c'est en rapport avec la connaissance, le savoir et la science.
Plus on connaît des vérités plus on est sage, cela se reflète en comportements.
Cordialement
ketabd- Messages : 715
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Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
Salam,
Selon la définition donnée par Bouddha pour identifier un sage, Jésus-Christ en était un fameux !
Et selon vous ?
Selon la définition donnée par Bouddha pour identifier un sage, Jésus-Christ en était un fameux !
Et selon vous ?
Hakim- Messages : 206
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Date d'inscription : 03/08/2014
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
Paix et bonjour à tous,
Peut-être que d'autres personnes ont des points de vue différents.
Ce serait bien qu'ils les partagent ici avec compassion afin d'en discuter librement et sans animosité.
Paix
Jésus-Christ est un exemple archétypal en la matière, à.m.h.a.Hakim a écrit:Salam,
Selon la définition donnée par Bouddha pour identifier un sage, Jésus-Christ en était un fameux !
Et selon vous ?
Peut-être que d'autres personnes ont des points de vue différents.
Ce serait bien qu'ils les partagent ici avec compassion afin d'en discuter librement et sans animosité.
Paix
Delamour- Messages : 586
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Date d'inscription : 03/09/2012
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
@Hakim : en effet il est tout à fait sensé de dire que pour le Bouddha Jésus était un "fameux" sage. D'ailleurs j'ai lu il y a peu une parabole zen ou un maître zen dit tout le bien qu'il pense des paroles dites dans l'Evangile de Matthieu. Pour ce maître zen on est proche de la "bouddhéïté". Si cela intéresse je la posterait quelque part cette parabole. J'en ai une autre aussi ou on demande à un maître zen comment "rencontrer Dieu". Ça réponse est... intéressante. Et pas du tout irrespectueuse.
Certains bouddhistes considèrent Jésus comme un "boddhisatva" donc un être humain très avancé dans la pratique, éminemment respectable, mais n'ayant pas encore atteint l'état de bouddha. Toujours selon ces mêmes bouddhistes, en raison de ses actes excessivement vertueux Jésus a sans doute atteint l'état de divinité dans sa renaissance suivante, ce qui lui donne accès a des capacités très très au dessus de l'état d'être humain, et une longévité qui dépasse de loin celle d'un humain, mais les dieux sont toujours prisonniers du cycle des renaissances donc cet statut de divinité n'est que temporaire, a moins que la dite divinité transcende sa propre nature et devienne un bouddha. Certains disent que tous les êtres le peuvent, donc les dieux le peuvent (mais sont très handicapés par leur puissance justement qui renforce leur "moi") d'autres pensent que seuls les humains peuvent devenir bouddhas, donc qu'il faut renaître sous forme humaine (intermédiaire ni trop faible ni trop forte) pour s'y essayer.
Mais évidemment ce sont des principes spirituels "bouddhistes" qui n'ont pas grand sens pour les monothéismes pour des raisons évidentes.
Et ce ne sont que des "opinions". Seul un bouddha peut savoir si c'est "vrai" ou pas.
Certains bouddhistes considèrent Jésus comme un "boddhisatva" donc un être humain très avancé dans la pratique, éminemment respectable, mais n'ayant pas encore atteint l'état de bouddha. Toujours selon ces mêmes bouddhistes, en raison de ses actes excessivement vertueux Jésus a sans doute atteint l'état de divinité dans sa renaissance suivante, ce qui lui donne accès a des capacités très très au dessus de l'état d'être humain, et une longévité qui dépasse de loin celle d'un humain, mais les dieux sont toujours prisonniers du cycle des renaissances donc cet statut de divinité n'est que temporaire, a moins que la dite divinité transcende sa propre nature et devienne un bouddha. Certains disent que tous les êtres le peuvent, donc les dieux le peuvent (mais sont très handicapés par leur puissance justement qui renforce leur "moi") d'autres pensent que seuls les humains peuvent devenir bouddhas, donc qu'il faut renaître sous forme humaine (intermédiaire ni trop faible ni trop forte) pour s'y essayer.
Mais évidemment ce sont des principes spirituels "bouddhistes" qui n'ont pas grand sens pour les monothéismes pour des raisons évidentes.
Et ce ne sont que des "opinions". Seul un bouddha peut savoir si c'est "vrai" ou pas.
Invité- Invité
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
Oui je veux bien voir cette parabole si cela ne te dérange pas.Madhyamaka a écrit:@Hakim : en effet il est tout à fait sensé de dire que pour le Bouddha Jésus était un "fameux" sage. D'ailleurs j'ai lu il y a peu une parabole zen ou un maître zen dit tout le bien qu'il pense des paroles dites dans l'Evangile de Matthieu. Pour ce maître zen on est proche de la "bouddhéïté". Si cela intéresse je la posterait quelque part cette parabole.
En fait dans l'Evangile Jésus revient vers ses apôtres après sa mort et est doté de capacités extraordinaires :Certains bouddhistes considèrent Jésus comme un "boddhisatva" donc un être humain très avancé dans la pratique, éminemment respectable, mais n'ayant pas encore atteint l'état de bouddha. Toujours selon ces mêmes bouddhistes, en raison de ses actes excessivement vertueux Jésus a sans doute atteint l'état de divinité dans sa renaissance suivante, ce qui lui donne accès a des capacités très très au dessus de l'état d'être humain, et une longévité qui dépasse de loin celle d'un humain...
-possibilité d'apparaître où bon lui semble sans qu'on puisse l'en empêcher. Jean 20:19
-possibilité de changer d'aspect à sa guise (personne ne peut le reconnaître tant qu'il ne le souhaite pas)Luc 24:31.
-possibilité de se manifester sous forme d'une puissante Lumière (rencontre avec Saint Paul) Actes 9:3.
Et il n' a pas eu besoin de renaître pour obtenir ces pouvoirs !
Alors cet état est-il celui d'un Bouddha ou pas ?
Fraternellement.
Hakim- Messages : 206
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Date d'inscription : 03/08/2014
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
Pour la parabole je la placerais dans un fil adéquat.
Concernant les "pouvoirs", plusieurs choses :
- Comme dans d'autres récits "mythologiques" on prête au Bouddha (le bouddha historique) des "pouvoirs" extraordinaires. Ceux-ci ne sont pas originaux en soi pour la plupart, ils sont typiques de certains yogis ou gourou de l'Inde. Cela inclue : télépathie, affranchissement complet vis à vis des distances et du temps, ubiquité, passage au travers de la matière, prédiction de l'avenir, jeux de lumière etc...
Toutefois il faut être conscient qu'en 2500 ans le récit de la vie du Bouddha et ce qui se dit dans ses enseignements a eu largement le temps de s'emplir d'une dose non négligeable d'hyperbole dans le "merveilleux". Il y a quand même des sutras ou le Bouddha a dans son assistance des demi-dieux ou des dieux qui viennent l'écouter ! Il lutte avec Mara le démon de la mort en personne ! et le Grand Brahma intervient en personne auprès du Bouddha pour l'inciter à prêcher ! Ça fait beaucoup. Tout cela il faut le prendre comme de la légende, un conte merveilleux mais qui n'est que du folklore sympathique qui n'est pas l'essentiel de la pratique.
- Ensuite, l'apparition de ces "capacités" extra-ordinaires pour nous, êtres "ordinaires", n'est qu'un effet secondaire non désiré et non recherché quand on approche de l'état de bouddha. Et un bouddha, qui plus est Le Bouddha, n'est pas un amuseur de cirque, il n'en use en principe qu'avec une extrême parcimonie et uniquement si c'est le moyen le plus habile possible dans une situation précise pour apporter la libération à un être. Autant dire qu'il y a foule de moyens autrement plus prosaïques pour y arriver. L'usage et l'abus massif de ces capacités est néfaste. Indigne d'un bouddha.
- De plus, avant d'atteindre l'état de bouddha on peut déjà manifester des capacités qui font penser à celles de dieux. Dans le courant Mahayana ou vous avec les êtres particuliers que sont les bodhisattvas, ceux-ci ont des capacités qui n'ont rien à envier à celle des dieux, mais ce ne sont pas (encore) des bouddhas.
- Enfin, tout ceci n'est que théorique. Personne ne peut savoir si c'est vrai ou pas tant qu'il ne l'a pas expérimenté par lui même, c'est ce que dit le Bouddha : ne croyez comme vrai que ce que vous avez vous même validé par votre expérience personnelle.Faites comme Saint Thomas !
Donc Jésus "peut" parfaitement avoir manifesté des capacités surnaturelles "divines" (il le fait d'ailleurs déjà avant sa crucifixion : guérison, exorcisme, rappel à la vie de Lazare, marche sur le eau, apaisement d'une tempête...) après sa "mort" sans être un bouddha.
Choses qu'il est TRES important de noter :
On trouve des ressemblances frappantes en terme de "surnaturel" si l'on compare bouddhisme et christianisme. Y compris dans des phénomènes mystérieux "post-mortem" chez des personnes considérées comme "saintes" par les 2 traditions. Ainsi il y a par exemples la non-putréfaction du corps, l'émission d'odeur agréable, des rayonnement lumineux, aussi bien chez des personnalités chrétiennes après la mort de leur corps que chez des moines bouddhistes révérés. Et pourtant l'une est une tradition théïste l'autre non-théïste.
Enfin, tout ce que nous disons vous et moi de tout ceci, n'est que points de vues borgnes, impressions, classification et tentatives de "verbalisation" et d'intellectualisation de phénomènes dont la réalité ultime nous échappe pour le moment car nous n'avons pas encore un niveau de perception et de compréhension suffisant. Il font donc rester raisonnablement sceptique et humble vis à vis de tous ce que nous pouvons croire et dire sur nos propres pratiques respectives. Il y a d'un coté ce que nous croyons ou pensons comprendre ou voir et de l'autre... la réalité/vérité.
Prudence donc, éviter de tout mélanger et de semer la confusion dans les esprits.
Concernant les "pouvoirs", plusieurs choses :
- Comme dans d'autres récits "mythologiques" on prête au Bouddha (le bouddha historique) des "pouvoirs" extraordinaires. Ceux-ci ne sont pas originaux en soi pour la plupart, ils sont typiques de certains yogis ou gourou de l'Inde. Cela inclue : télépathie, affranchissement complet vis à vis des distances et du temps, ubiquité, passage au travers de la matière, prédiction de l'avenir, jeux de lumière etc...
Toutefois il faut être conscient qu'en 2500 ans le récit de la vie du Bouddha et ce qui se dit dans ses enseignements a eu largement le temps de s'emplir d'une dose non négligeable d'hyperbole dans le "merveilleux". Il y a quand même des sutras ou le Bouddha a dans son assistance des demi-dieux ou des dieux qui viennent l'écouter ! Il lutte avec Mara le démon de la mort en personne ! et le Grand Brahma intervient en personne auprès du Bouddha pour l'inciter à prêcher ! Ça fait beaucoup. Tout cela il faut le prendre comme de la légende, un conte merveilleux mais qui n'est que du folklore sympathique qui n'est pas l'essentiel de la pratique.
- Ensuite, l'apparition de ces "capacités" extra-ordinaires pour nous, êtres "ordinaires", n'est qu'un effet secondaire non désiré et non recherché quand on approche de l'état de bouddha. Et un bouddha, qui plus est Le Bouddha, n'est pas un amuseur de cirque, il n'en use en principe qu'avec une extrême parcimonie et uniquement si c'est le moyen le plus habile possible dans une situation précise pour apporter la libération à un être. Autant dire qu'il y a foule de moyens autrement plus prosaïques pour y arriver. L'usage et l'abus massif de ces capacités est néfaste. Indigne d'un bouddha.
- De plus, avant d'atteindre l'état de bouddha on peut déjà manifester des capacités qui font penser à celles de dieux. Dans le courant Mahayana ou vous avec les êtres particuliers que sont les bodhisattvas, ceux-ci ont des capacités qui n'ont rien à envier à celle des dieux, mais ce ne sont pas (encore) des bouddhas.
- Enfin, tout ceci n'est que théorique. Personne ne peut savoir si c'est vrai ou pas tant qu'il ne l'a pas expérimenté par lui même, c'est ce que dit le Bouddha : ne croyez comme vrai que ce que vous avez vous même validé par votre expérience personnelle.Faites comme Saint Thomas !
Donc Jésus "peut" parfaitement avoir manifesté des capacités surnaturelles "divines" (il le fait d'ailleurs déjà avant sa crucifixion : guérison, exorcisme, rappel à la vie de Lazare, marche sur le eau, apaisement d'une tempête...) après sa "mort" sans être un bouddha.
Choses qu'il est TRES important de noter :
On trouve des ressemblances frappantes en terme de "surnaturel" si l'on compare bouddhisme et christianisme. Y compris dans des phénomènes mystérieux "post-mortem" chez des personnes considérées comme "saintes" par les 2 traditions. Ainsi il y a par exemples la non-putréfaction du corps, l'émission d'odeur agréable, des rayonnement lumineux, aussi bien chez des personnalités chrétiennes après la mort de leur corps que chez des moines bouddhistes révérés. Et pourtant l'une est une tradition théïste l'autre non-théïste.
Enfin, tout ce que nous disons vous et moi de tout ceci, n'est que points de vues borgnes, impressions, classification et tentatives de "verbalisation" et d'intellectualisation de phénomènes dont la réalité ultime nous échappe pour le moment car nous n'avons pas encore un niveau de perception et de compréhension suffisant. Il font donc rester raisonnablement sceptique et humble vis à vis de tous ce que nous pouvons croire et dire sur nos propres pratiques respectives. Il y a d'un coté ce que nous croyons ou pensons comprendre ou voir et de l'autre... la réalité/vérité.
Prudence donc, éviter de tout mélanger et de semer la confusion dans les esprits.
Invité- Invité
Re: C'est quoi pour vous un Sage (un homme Sage) ?
Paix,
@Madhyamaka : Merci pour Vos apports.
Vis à vis des enseignements du Bouddha au sujet du parcours idéal d'un sage (ou d'un bodhisattva), quels écarts de conduite (/théoriques) autres que celui que Vous avez présenté (usage de capacités extraordinaires) peut-on trouver chez Jésus, selon Vous, SVP ?
Exemple : Le Bouddha prescrit de ne pas boire d'alcool, mais il semblerait que Jésus ait bu du vin.
Paix
@Madhyamaka : Merci pour Vos apports.
Vis à vis des enseignements du Bouddha au sujet du parcours idéal d'un sage (ou d'un bodhisattva), quels écarts de conduite (/théoriques) autres que celui que Vous avez présenté (usage de capacités extraordinaires) peut-on trouver chez Jésus, selon Vous, SVP ?
Exemple : Le Bouddha prescrit de ne pas boire d'alcool, mais il semblerait que Jésus ait bu du vin.
Paix
Delamour- Messages : 586
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