[Printemps arabe] Syrie
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Re: [Printemps arabe] Syrie
par contre ils ont voulu un moment donner developper leur capacite nucleair au point davoir la capacite du nucleare militaire, sans forcement en constuire
une mais pour assoeir leur puissance en tant que etat
faire de la recherche pour savoir faire une bombe nucléaire, mais juste pour le fun quoi << on est capable de le faire chouette... mais on fera rien
on est pas comme ça nous >> sans compter leur installation enfoui, ... moi je vois depuis le début un projet pas très catholiques, mais peut-être que je me trompe, en tout cas permettez moi d'avoir des doutes.
En tout cas l'AIEA à montré depuis longtemps que l'iran faisait des recherches pour savoir faire la bombe, il me semble que Netanyahu dernièrement parlait seulement de preuve sur la recherche d'avoir la bombe ; peut-être que les services israëlien ont des infos en plus, ou bien rien du tout et c'est juste pour mettre la pression à l'iran, j'en sais rien du tout.comme quoi encore une "fake newz" des media!
Je suis en trian de me demander : est ce uqe jy vais ou pas ?... il y a 2 jour je me posais pas la question
Ca fait 15 ans que certains nous disent la grande guerre contre l'iran "imminente"
On est incapable de prédire quoi que ce soit, même les "experts" n'en savent rien, seul une poignée d'homme savent vue que ça dépend d'eux (Trump déjà...)
Mais j'ai du mal à croire qu'ils envoient des hommes au sol, par-contre des bombardement sur certaines cible oui ça me parait pas impossible.
Nicolas- Messages : 1701
Date d'inscription : 06/11/2012
Re: [Printemps arabe] Syrie
Avec les dirigeants Européens qui ne sont pas du tout sur la ligne de Trump et Israel semble-il concernant l'Iran ces dernier jours, c'est déjà un bon point,
et il n'y a pas que l'Europe, il y a évidement la Russie et la Chine...
et il n'y a pas que l'Europe, il y a évidement la Russie et la Chine...
Nicolas- Messages : 1701
Réputation : 6
Date d'inscription : 06/11/2012
Age : 38
Re: [Printemps arabe] Syrie
Les exemples irakien et lybien ont enseigné au monde entier que posséder la bombe nucléaire était peut-être la seule garantie en ce XXIe siècle de ne pas être détruit par les Etats-Unis...Nicolasticot a écrit: faire de la recherche pour savoir faire une bombe nucléaire, mais juste pour le fun quoi
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Re: [Printemps arabe] Syrie
une des raisons pour laquelle je ne crois pas qu'ils aient fait ça pour le fun..
Nicolas- Messages : 1701
Réputation : 6
Date d'inscription : 06/11/2012
Age : 38
Re: [Printemps arabe] Syrie
i j'étais à votre place, je n'hésiterais pas à y aller.
La peur n'est jamais un bon conseiller, ni Donald d'ailleurs.
Espérant que vous saurez prendre le temps et le soin de rencontrer tous (le plus possible) les êtres humains de bonne foi qui se trouvent en Iran.
Ticket acheté !! (avec option de cancelation juste au cas ou une guerre eclate lol mais bon faudrait vraiment que jai pas de chance pour que ca eclate pile qd jy vais alors que cest un pays relativement stable depuis une bonne 30 aine dannée, - sauf 2008)
Musashi974- Messages : 475
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Date d'inscription : 19/02/2013
Re: [Printemps arabe] Syrie
Musashi974 a écrit:
Ticket acheté !! (avec option de cancelation juste au cas ou une guerre eclate lol mais bon faudrait vraiment que jai pas de chance pour que ca eclate pile qd jy vais alors que cest un pays relativement stable depuis une bonne 30 aine dannée, - sauf 2008)
Bon voyage à vous.
Si vous en avez la chance, merci d'admirer les montagnes et les gens.... un peu... pour moi.
indian- Messages : 2844
Réputation : 1
Date d'inscription : 10/10/2014
Re: [Printemps arabe] Syrie
selon moi je dirai quils ont du lenvisager mais sans plus : si ils voulait vraiment une bombe il laurait deja... et il nauriat pas accepter de signer un traité leur interdisant dans avoir une, et avec des controles drastiques pour le verifierfaire de la recherche pour savoir faire une bombe nucléaire, mais juste pour le fun quoi << on est capable de le faire chouette... mais on fera rien
on est pas comme ça nous >> sans compter leur installation enfoui, ... moi je vois depuis le début un projet pas très catholiques, mais peut-être que je me trompe, en tout cas permettez moi d'avoir des doutes.
Jamais vu une declaration de l'AEIA allant dans se sens, cest plutot linverse l'AEIA a demontrer que liran ne montrait pas de volonter de creer une bombe...n tout cas l'AIEA à montré depuis longtemps que l'iran faisait des recherches pour savoir faire la bombe
Voila un article qui resume la situation :
- Spoiler:
- Israël : 200 armes nucléaires pointées sur l’Iran
par Manlio Dinucci
Le vacarme qui entoure le retrait US de l’accord nucléaire iranien masque les vrais enjeux. Le plus important reste cette donnée fondamentale : Israël est une puissance nucléaire alors que l’Iran n’en est pas une.
Le 30 avril 2018, Benjamin Netanyahu révélait des archives volées à l’Iran attestant qu’un programme militaire secret de recherche nucléaire avait persisté dans ce pays jusqu’en 2003, malgré l’interdiction des ayatollahs Khomeiny et Khamenei.
La décision des États-Unis de sortir de l’accord sur le nucléaire iranien —stipulé en 2015 par Téhéran avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu plus l’Allemagne— provoque une situation d’extrême dangerosité, pas seulement pour le Moyen-Orient.
Pour comprendre les implications d’une telle décision, prise sous la pression d’Israël qui qualifie l’accord de « reddition de l’Occident à l’Axe du Mal conduit par l’Iran », on doit partir d’un fait bien précis : c’est Israël qui a la bombe, pas l’Iran.
Il y a plus de cinquante ans qu’Israël produit des armes nucléaires dans le site de Dimona, construit avec l’aide surtout de la France et des États-Unis. Ce site n’est pas soumis à des inspections parce qu’Israël, la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient, n’adhère pas au Traité de non-prolifération des armes nucléaires, que l’Iran par contre a signé il y a cinquante ans. Les preuves qu’Israël produit des armes nucléaires ont été apportées il y a plus de trente ans par Mordechai Vanunu, qui avait travaillé dans le site de Dimona : après avoir été passées au crible par les plus grands experts en armes nucléaires, elles furent publiées par le journal The Sunday Times le 5 octobre 1986. Vanunu, enlevé à Rome par le Mossad et transporté en Israël, fut condamné à 18 années de prison en quartier disciplinaire et, relâché en 2004, soumis à de graves restrictions [1].
Israël possède aujourd’hui (bien que sans l’admettre) un arsenal estimé à entre 100 et 400 armes nucléaires, dont des bombes tactiques et des bombes à neutrons de nouvelle génération ; il produit du plutonium et du tritium en quantité suffisante pour en construire des centaines d’autres. Les têtes nucléaires israéliennes sont prêtes au lancement aussi bien sur des missiles balistiques, comme le Jericho 3, et avec des chasseurs-bombardiers F-15 et F-16 fournis par les USA, auxquels s’ajoutent maintenant les F-35.
Comme le confirment les nombreuses inspections de l’AIEA, l’Iran n’a pas d’armes nucléaires et s’engage à ne pas en produire en se soumettant, sur la base de l’accord, à un étroit contrôle international. Cependant —écrit l’ex-secrétaire d’État Colin Powell, le 3 mars 2015, dans un email qui a été dévoilé— « À Téhéran on sait bien qu’Israël a 200 armes nucléaires, toutes pointées sur Téhéran, et que nous en avons des milliers ».
Les alliés européens des USA, qui formellement continuent à soutenir l’accord avec l’Iran, sont substantiellement rangés aux côtés d’Israël. L’Allemagne lui a fourni quatre sous-marins Dolphin, modifiés pour pouvoir lancer des missiles de croisière à tête nucléaire. L’Allemagne, la France, l’Italie, la Grèce et la Pologne ont participé, avec les USA, au plus grand exercice international de guerre aérienne de l’histoire d’Israël, le Blue Flag 2017 [2].
L’Italie, liée à Israël par un accord de coopération militaire (Loi n° 94, 2005), y a participé avec des chasseurs Tornado du 6° Stormo de Ghedi (Brescia), affecté au transport des bombes nucléaires états-uniennes B-61 (qui sous peu seront remplacées par les B61-12). Les USA, avec des F-16 du 31st Fighter Wing d’Aviano (Frioul), affectés à la même fonction.
Les forces nucléaires israéliennes sont intégrées dans le système électronique de l’Otan, dans le cadre du « Programme de coopération individuel » avec Israël, pays qui, bien que n’étant pas membre de l’Alliance, a un bureau permanent au quartier général de l’Otan à Bruxelles.
Selon le plan testé dans l’exercice USA-Israël Juniper Cobra 2018, des forces états-uniennes et l’Otan arriveraient d’Europe (surtout des bases en Italie) pour soutenir Israël dans une guerre contre l’Iran [3]. Celle-ci pourrait commencer par une attaque israélienne contre les sites nucléaires iraniens, comme celle effectuée en 1981 à Osiraq en Irak. En cas de représailles iraniennes, Israël pourrait employer une arme nucléaire mettant en marche une réaction en chaîne aux issues imprévisibles.
Manlio Dinucci
Traduction
Marie-Ange Patrizio
Source
[1] Voir notre dossier : Vanunu, Mordechai.
[2] « Italie-Israël : la "diplomatie des chasseurs" », par Manlio Dinucci, Traduction Marie-Ange Patrizio, Il Manifesto (Italie) , Réseau Voltaire, 14 décembre 2017.
[3] « Sous l’emprise des USA et de l’Otan », par Manlio Dinucci, Traduction Marie-Ange Patrizio, Il Manifesto (Italie) , Réseau Voltaire, 13 mars 2018. Et « Droit de réponse de l’Otan, réplique de Manlio Dinucci et commentaire du Réseau Voltaire », 17 mars 2018.
Manlio Dinucci
Musashi974- Messages : 475
Réputation : 5
Date d'inscription : 19/02/2013
Re: [Printemps arabe] Syrie
Musashi a écrit:Jamais vu une declaration de l'AEIA allant dans se sens
https://www.latribune.fr/economie/international/l-iran-n-a-pas-cherche-a-se-doter-de-l-arme-nucleaire-apres-2009-533003.html
Nicolas- Messages : 1701
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Date d'inscription : 06/11/2012
Age : 38
Re: [Printemps arabe] Syrie
Le titre est racoleur mais le contenu est explicite :
Cest resté a letat de potentialité, cest a dire faire comme des pays comme la suede qui sont au "seuil nucleaire" (ont les competence et les moyen de le faire) mais ne franchisse pas le pas"L'Agence estime qu'une série d'activités liées au développement d'un engin explosif nucléaire ont été menées avant fin 2003 dans le cadre d'efforts coordonnés".
Toutefois, "ces activités n'ont pas dépassé le stade d'études de faisabilité et scientifiques, et l'acquisition de certaines compétences et capacités techniques", notent les experts de l'AIEA.
Musashi974- Messages : 475
Réputation : 5
Date d'inscription : 19/02/2013
Re: [Printemps arabe] Syrie
Je fais remonter ce fil car c'est ici qu'étaient discutées les pseudo "Attaques Chimiques du Boucher de Damas"
...tout en n'ayant jamais eu la moindre sympathie pour le chef d'état syrien, un suivi attentif de la question montrait déjà qu'on avait affaire à des manipulations djihadistes. C'est confirmé :
...tout en n'ayant jamais eu la moindre sympathie pour le chef d'état syrien, un suivi attentif de la question montrait déjà qu'on avait affaire à des manipulations djihadistes. C'est confirmé :
https://www.dedefensa.org/article/specialite-civilisationnelle-lattaque-chimique-bidonOn débat avec grand entrain des genres et transgenres, des voiles, des retraites de nos démocraties, des attaques terroristes qui mettent en péril nos très-nombreuses valeurs, et fort peu par conséquent des documents WikiLeaks transmis par un “lanceur d’alerte” sur la façon dont les organes officiels fabriquent ce qu’on a coutume de désigner comme des falseflags. Une des grandes spécialités du domaine, pratiquée essentiellement par le MI6, la CIA et les Saoudiens avec quelques supplétifs, est l’attaque chimique-bidon attribuée à l’armée syrienne, et ouvrant la voie à une attaque devant liquider “le boucher de Damas”, – attaque que ces brillants complotistes ne sont même pas capables de mener à terme.
Les documents sur lesquels Federico Pieraccini a construit son texte du 29 octobre montrent comment l'Organisation pour l'Interdiction des Armes Chimiques (OIAC) a fabriqué l’enquête-bidon sur l’attaque-bidon de Douma, en Syrie en 2018. On peut être sûr que toutes les autres “attaques” sont du même genre et du même type, y compris et surtout celle d’août 2013 qui nous mena très près d’une offensive aérienne massive (...)
Il n’y a donc rien de nouveau dans ces documents sinon la confirmation officielle de ce que tout observateur sensé devrait déduire de l’appréciation de ces événements. Il est remarquable et sans surprise que ces documents WikiLeaks n’aient pas soulevé l’ombre d’une ride d’analyse dans la presseSystème qui poursuit imperturbablement sa narrative sur “le boucher de Damas”. Il est également remarquable que tous ces montages minutieux où domine l’esprit-Pied Nickelés n’ait effectivement jamais abouti à ce que l’Occident humanitariste des Lumières brûle de faire depuis quasiment une décennie : taper sur Damas. Pour paraphraser en toute inversion les formule à-la-Churchill de la bataille d’Angleterre, “jamais autant de comploteurs travaillèrent avec autant de facilités à fabriquer des montages dont aucun d’eux [les comploteurs] ne sut profiter pour effectuer cette attaque dont ils rêvent tant et tous” (...)
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Re: [Printemps arabe] Syrie
Intéressant, à suivre...
Nicolas- Messages : 1701
Réputation : 6
Date d'inscription : 06/11/2012
Age : 38
Re: [Printemps arabe] Syrie
Suite :
https://lesakerfrancophone.fr/jjarmes-chimiques-en-syrie-autopsie-dune-magouille-encore-uneLe 7 avril 2018, les «rebelles» syriens affirmait que le gouvernement avait utilisé du chlore gazeux et du gaz sarin pour attaquer la banlieue assiégée de Douma, près de la capitale syrienne, Damas. Ils ont publié une série de vidéos montrant les cadavres de femmes et d’enfants.
Avant l’incident, Jaish al-Islam, le principal groupe «rebelle» de Douma, avait déjà accepté de partir pour le gouvernorat d’Idleb. Dans ces circonstances, de telles revendications n’avaient plus aucun sens. De plus, divers détails visibles dans les vidéos et les images produites étaient incompatibles avec un incident chimique.
L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a enquêté sur cet incident et a produit en juillet 2018 un rapport intérimaire indiquant que le sarin n’avait pas été utilisé dans la Douma. Les inspecteurs de l’OIAC n’avaient trouvé que divers produits chimiques organiques chlorés – COC : eau de javel – qui sont courants dans tous les ménages (...)
Le rapport intérimaire ne montrait aucune utilisation d’armes chimiques, mais il comportait, comme nous l’avons noté, de curieuses anomalies :
Le rapport préliminaire de l'OIAC ne dit rien sur la concentration des substances trouvées (...) Le rapport ne contient aucune des déclarations de témoins relevées par la mission d’enquête (...)
Le rapport final, publié en mars 2019, ne dit pas la même chose. Il affirme en particulier que les bouteilles de gaz découvertes à deux endroits de l’incident devaient avoir été larguées (...)
En mai 2019, un inspecteur de l’OIAC s’est avancé et a déclaré que la direction de l’OIAC avait supprimé une évaluation technique interne contredisant l’affirmation selon laquelle la bouteille de gaz serait tombée du ciel (...)
À présent, un deuxième lanceur d’alerte de l’OIAC a présenté des affirmations supplémentaires selon lesquelles la direction de l’OIAC avait manipulé les conclusions de ses propres inspecteurs après avoir subi les pressions de responsables américains (...)
L'inspecteur a rendu ses allégations publiques lors d'une récente séance d'information à Bruxelles (...)
L’inspecteur de l’OIAC avait rédigé le rapport intermédiaire original et, sur la base de ses propres conclusions et celles de ses collègues, avait conclu que l’incident était « un événement non lié à des produits chimiques ». Mais la direction de l’OIAC a réécrit le rapport en laissant de côté cette conclusion (...)
Le lanceur d’alerte a également expliqué l’absence de valeurs pour la concentration de COC dans le rapport intermédiaire (...) Il a eu connaissance des résultats qui indiquaient que les niveaux de COC étaient bien inférieurs à ceux attendus dans les échantillons environnementaux. Ils étaient comparables et même inférieurs à ceux donnés dans les directives de l’Organisation mondiale de la santé sur les niveaux autorisés recommandés de trichlorophénol et d’autres COC dans l’eau de boisson. La version expurgée du rapport ne faisait aucune mention des résultats (...)
L'inspecteur qui avait rédigé le rapport original était furieux lorsqu'il a compris qu'il devait être remplacé par une version falsifiée par la direction. Il a envoyé un courrier électronique de plainte au directeur général de l’OIAC (...)
Sous la pression des États-Unis, la direction de l’OIAC a ignoré les conclusions de ses propres inspecteurs et a publié au moins deux rapports manipulés qui accusaient à tort le gouvernement syrien d’une attaque chimique.
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Re: [Printemps arabe] Syrie
https://lesakerfrancophone.fr/le-point-sur-les-attaques-chimiques-bidon-en-syrieUn journaliste explique pourquoi il a démissionné lorsque son média a supprimé ses reportages sur les manipulations au sein de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).
Pendant ce temps, Wikileaks a publié des preuves supplémentaires que l’OIAC a fabriqué un prétexte pour la guerre en ignorant les recherches de ses propres scientifiques (...) Les nouveaux documents publiés par Wikileaks comprennent le rapport intérimaire original rédigé par des membres de la mission d’établissement des faits de l’OIAC qui se trouvaient sur le terrain de Douma pour enquêter sur cette affaire. Le rapport intérimaire original a été supprimé par la direction de l’OIAC et un rapport intérimaire réécrit et un rapport final manipulé ont été publiés pour faire croire que le gouvernement syrien était coupable d’une attaque chimique. Au moins deux dénonciateurs ont alerté le public et une vingtaine d’inspecteurs de l’OIAC ont protesté en interne contre leur direction (...)
Le chroniqueur très respecté du Mail of Sunday Peter Hitchens rapporte des détails supplémentaires sur l’affaire :Le Mail on Sunday peut révéler qu'un haut fonctionnaire de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a exigé la "suppression de toutes les traces" d'un document qui démolissait les allégations selon lesquelles des bouteilles de gaz avaient été larguées par hélicoptère - un élément clé de la «preuve» que le régime syrien était responsable.
(...) Hitchens rapporte également davantage de manigances à l’OIAC. L’analyse d’impact du cylindre par l’ingénieur du FFM, Ian Henderson, publiée par Wikileaks, a non seulement été supprimée par la direction de l’OIAC, mais supprimée des archives (...)
À côté du Mail on Sunday, le journal italien La Repubblica est le seul autre média grand public «occidental» à avoir rendu compte des rapports manipulés de l’OIAC (...)
Un journaliste de Newsweek, Tareq Haddad, a écrit et tenté de publier un article sur les manipulations de l’OIAC. Celui-ci a été supprimée par les rédacteurs de Newsweek. Haddad, qui a démissionné pour protester, a maintenant publié un long texte méritoire qui explique ce qui s’est passé (...)
L’article est remarquable en ce qu’il dénonce des processus de travail dans les médias d’aujourd’hui (...)
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Re: [Printemps arabe] Syrie
Les bombardements djihadistes sur Alep vont enfin pouvoir cesser :
https://lesakerfrancophone.fr/syrie-alep-est-entierement-liberee-mais-la-guerre-va-continuer(...) L’autoroute M5 est sous le contrôle total de l’armée syrienne. Les djihadistes, par peur d’être encerclé, ont fui la zone située à l’ouest de la ville d’Alep. Les banlieues et les villages à l’ouest d’Alep ont tous été libérés. La nuit dernière, les habitants d’Alep ont célébré l’évènement. Près de huit ans après l’invasion des quartiers Est d’Alep par les djihadistes, en 2012, ils n’auront plus à subir des attaques aléatoires au mortier et aux missiles. L’aéroport international d’Alep va maintenant être réouvert. Les premiers vols sont prévus pour mercredi.
A l’ouest d’Alep, l’armée syrienne n’est qu’à 10 kilomètres de Darat Izzah. Cette ville se trouve sur la principale route nord-sud entre le gouvernorat d’Idlib et les zones kurdes du nord, occupées par les Turcs. C’est une ligne de ravitaillement pour les djihadistes ainsi que pour les 5 000 soldats turcs qui ont envahi Idlib (...)
Une deuxième campagne pour libérer l’autoroute M4 entre Lattaquié et Alep, ainsi que toutes les zones au sud de celle-ci, est en préparation. Son lancement dépendra de l’issue des négociations en cours (...)
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Re: [Printemps arabe] Syrie
http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2020/02/je-te-tiens-tu-me-tiens.htmlVases communicants à Idlib. Le sultan sauve légèrement la face en reprenant, par l'intermédiaire de ses proxies barbus, Saraqib, coupant de nouveau la M5. Ce succès de prestige, très certainement temporaire, cache mal la débandade par ailleurs. Si Saraqib a été reperdue par les loyalistes, c'est que le gros de leurs forces est parti plus au sud reconquérir les plaines d'Al Ghab.
Mais c'est surtout sur le plan stratégique que la chose est d'importance. La réduction de ce saillant djihadiste, épine dans le pied loyaliste depuis longtemps, fait plus que compenser la perte de Saraqib. Elle permet de :
- sécuriser la ligne Lattaquié-Hama
- réduire grandement la ligne de front qui immobilisait de gros effectifs
- créer une plateforme pour avancer sur la M4.
De fait, plusieurs positions barbues le long de cette autre artère vitale ont commencé à être bombardées, ainsi que les environs de Jisr al-Chougour, ville symbole de la rébellion. L'ouverture de ce nouveau front est tout sauf une bonne nouvelle pour les Turcs, qui ont encore perdu trois soldats, tués dans un bombardement syrien ou russe.
Il semble d'ailleurs que, malgré le Turk Stream, il y ait, cette fois, réellement de l'eau dans le gaz entre l'ours et le sultan (...)
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Re: [Printemps arabe] Syrie
J'ai enfin trouvé un bilan intéressant des derniers événements :
https://www.dedefensa.org/article/notes-sur-idlib-consequencesCela restera un point d’histoire, de savoir laquelle des versions irano-syrienne d’une part, russe d’autre part, est la bonne. Comme on le lisait le 2 mars 2020 sous la plume de E.J. Magnier, dont les sources sont dans ce cas essentiellement syriennes et iraniennes, à propos de ce vendredi 28 février où les Turcs s’impliquèrent massivement (artillerie, attaques air-sol, forces spéciales sur le terrain) dans une offensive djihadiste et infligèrent de lourdes pertes aux Syriens, aux Iraniens et au Hezbollah, « Moscou a ordonné à son centre opérationnel militaire en Syrie d’arrêter l’offensive militaire et d’interrompre l’attaque dans la région rurale d’Idlib. S’engager dans une guerre contre la Turquie n’entre pas dans les plans du président Poutine en Syrie. La Russie croyait le moment propice à une accalmie sur le front pour permettre à Erdogan de lécher ses plaies. [...] Damas et ses alliés trouvent que la Russie a commis une erreur en n’empêchant pas les drones turcs d’attaquer le territoire sous contrôle syrien à Idlib. La Russie a en outre commis une autre erreur grave en n’avertissant pas ses alliés que la direction politique à Moscou avait décrété un cessez-le-feu unilatéral » (...)
Du côté (officieux) russe, on a clairement tendance à rejeter cette version. On trouve la chose clairement exprimée dans un article comme d’habitude pétaradant, plein de sous-entendus, de révélations intéressantes glissées entre les lignes, de John Helmer, sur son site Dances with Bears. (Helmer est citoyen américain mais il vit à Moscou depuis des décennies, homme d’affaires mais esprit indépendant) (...) « Selon des sources russes, ces affirmations sont fausses. Il n’y a pas eu de cessez-le-feu russe, mais les Syriens ont dépassé la couverture aérienne et électronique, disent les sources, et n'ont pas pu riposter aux tirs de l'artillerie turque depuis le territoire turc (...) Dans le même temps, les Turcs eux-mêmes utilisaient activement la guerre électronique, ce qui compliquait encore les communications de l'armée syrienne. L'effet de surprise fut également efficace, – personne ne s'attendait à une telle chose de la part des Turcs » (...)
Quoi qu’il en soit, cet épisode marque également un moment crucial dans cet épisode crucial du désordre de guerre de la Syrie : celui où tous les masques sont tombés, et notamment, et surtout celui d’Erdogan. Très rapidement, ses adversaires ont repris le dessus, et c’est un Erdogan diminué par ses manquements à l’accord de Sotchi indépendamment de l’épisode du 28 février mais aggravés par lui, avec également son front intérieur qui se craquelle sérieusement, ses aventures syriennes ne faisant pas l’unanimité de la classe politique, – bref, un Erdogan quasiment en déroute qui s’est rendu à Moscou (...)
« Le cessez-le-feu a été accordé, mais pas sans compensations sérieuses. Comme l'initiative du champ de bataille est restée (quoique assez légèrement) du côté syro-russe, c’est Erdogan qui a dû renoncer à quelque chose pour éviter l’humiliation supplémentaire de se voir refusé le cessez-le-feu. En plus d'un cessez-le-feu immédiat, Erdogan et Poutine ont convenu d'une “zone de sécurité” de 6 kilomètres de chaque côté de l'autoroute M4 qui traverse le territoire encore aux mains des rebelles de l'ouest à l'est. Les deux hommes ont également convenu de patrouilles conjointes russo-turques sur toute la longueur de l'autoroute. Cela signifie que la Turquie devra garantir la sécurité des patrouilles des troupes russes par rapport aux djihadistes ; si la Turquie ne remplit pas cet engagement, Moscou sera une fois de plus justifié d’accorder à Damas un nouveau feu vert pour une nouvelle offensive » (...)
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Re: [Printemps arabe] Syrie
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/syrie-les-forces-kurdes-liberent-plus-de-600-prisonniers-lies-a-l-ei-20201015Les forces kurdes du nord de la Syrie ont libéré jeudi 15 octobre plus de 600 prisonniers syriens détenus pour leurs liens avec le groupe djihadiste Etat islamique (EI), a annoncé une responsable de l'administration autonome kurde.
Cette libération a eu lieu dans le cadre d'une première amnistie générale décrétée il y a quelques jours par les autorités kurdes du nord-est syrien, et en vertu de laquelle 631 prisonniers condamnés pour terrorisme et ayant purgé la moitié de leur peine seraient libérés jeudi.
Des dizaines milliers de détenus soupçonnés d'appartenir à l'EI, dont des centaines d'étrangers de diverses nationalités, se trouvent dans les prisons des Forces démocratiques syriennes (FDS), liées à l'administration autonome kurde dans cette région de Syrie. Amina Omar, coprésidente du Conseil démocratique syrien - vitrine politique des FDS -, a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse à Qamichli (nord-est) que «tous ceux qui ont été libérés sont des Syriens» ayant collaboré avec l'EI, mais «n'ayant pas commis d'actes criminels».
La libération des prisonniers a été obtenue par l'intermédiaire «et à la demande des chefs des tribus arabes» qui constituent la majorité de la population dans plusieurs zones contrôlées par les Kurdes, en particulier dans l'est de la Syrie (...)
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Re: [Printemps arabe] Syrie
Réaction :
https://histoireetsociete.com/2020/10/20/les-etats-unis-cherchent-a-prolonger-le-terrorisme-en-syrie-pas-a-le-vaincre/Les récentes attaques contre les positions syriennes des terroristes de l'”Etat islamique » autoproclamé (EI) et la libération de milliers de prisonniers dans l’est de la Syrie occupé par les États-Unis illustrent comment Washington prolonge de manière claire l’instabilité en Syrie dans le cadre de sa promesse de transformer la nation en un « bourbier » pour la Russie et l’Iran. Newsweek lui-même (...) avait admis plus tôt cette année que « le représentant spécial américain pour la Syrie a exhorté à poursuivre le déploiement américain dans ce pays déchiré par la guerre afin de maintenir la pression sur les ennemis américains et de faire du conflit un 'bourbier' pour la Russie » (...)
À cette fin – les efforts déployés dans l’est de la Syrie occupé par les États-Unis pour traiter correctement les prisonniers de l’Etat islamique et les membres de leur famille ont été négligés – créant des conditions visant à développer l’extrémisme plutôt que de le désamorcer (...)
La « libération » est décrite par les médias occidentaux comme manquant de planification ; cependant, si l’objectif des Etats-Unis est d’aggraver la crise syrienne plutôt que d’aider à la résoudre, libérer des milliers de prisonniers – dont beaucoup sont probablement que plus radicalisés – est le plan.
Les médias américains ont également fait état d’un affrontement majeur et récent entre les forces syriennes et les militants de l’Etat islamique imposant l’utilisation de la puissance aérienne russe pour les repousser (...)
La combinaison de l’administration délibérément destructrice du territoire occupé par les États-Unis dans l’est de la Syrie et de l’approvisionnement et de l’armement continus des militants – y compris ceux affiliés à l’Etat islamique – sont des éléments clairs de la stratégie de Washington (...)
Alors que les experts occidentaux ont fait valoir qu’un retrait américain conduirait à une résurgence de l’Etat islamique – il est clair que l’Etat islamique prospère partout où les forces syriennes ont été empêchés de reprendre en raison de la présence illégale de l’Amérique à l’intérieur du pays. Un retrait américain serait la première véritable étape vers l’élimination de l’Etat islamique de la Syrie et de la région.
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Re: [Printemps arabe] Syrie
http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2020/10/turquie-l-ours-hausse-le-ton.html(...) L'activisme néo-ottoman multi-directionnel d'Ankara commence sérieusement à déranger Moscou, ce n'est un secret pour personne. Mais plutôt que de se perdre en circonlocutions inutiles ou en plaintes futiles, l'ours trace ses lignes rouges sur le terrain. A grands coups de bombes ou de bases, seul langage compréhensible par le sultan.
Le transfert des barbus à destination du Karabagh n'est évidemment pas du goût des Russes. Les Turcs ne veulent pas nous écouter ? Très bien... En l'espace de deux jours, deux bombardements mammouth ont eu lieu dans le nord syrien. Le 24, plusieurs missiles ont pulvérisé des sites de contrebande pétrolière à destination de la Turquie, provoquant des dégâts très importants et nombre de victimes chez les modérément modérés.
Rebelotte le 26 avec ce qui peut être vu comme un tournant : un camp d'entraînement de Faylaq Al-Sham a été atomisé, causant des pertes extrêmement lourdes parmi les petits protégés d'Ankara, de l'ordre d'une centaine de morts et autant de blessés. D'habitude fort jacassier, Erdogan en est resté muet de stupeur et son prestige a dû en prendre un coup parmi les "rebelles".
Tout aussi intéressant est le message. Un analyste proche du Kremlin a dit tout haut ce que tout le monde pensait tout bas : le camp a été bombardé pour la bonne et simple raison que les mercenaires de Faylaq Al-Sham se préparaient à partir pour l'Azerbaïdjan (...)
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Re: [Printemps arabe] Syrie
https://lesakerfrancophone.fr/de-nouveaux-documents-montrent-comment-le-gouvernement-britannique-a-secretement-cree-des-manifestations-pour-changer-de-regime-au-libanl y a trois mois, nous avions parlé de documents obtenus du « gouvernement de Sa Majesté » en Grande-Bretagne qui révélaient l’implication intense du gouvernement britannique dans l’organisation, le financement et la propagande des « rebelles syriens » depuis le début de la guerre contre la Syrie. Ces programmes étaient coordonnés avec l’armement des différents djihadistes par la CIA et les pays du Golfe :Pour toute personne informée qui a suivi l’évolution de la guerre contre la Syrie, il n’est pas surprenant que de tels programmes existent. C’est l’immense étendue de ces programmes qui est vraiment étonnante (...)La plupart des documents sont les réponses détaillées de sociétés à plusieurs sollicitations du ministère des affaires étrangères pour des campagnes mondiales et locales de soutien aux "rebelles modérés" qui luttent contre le gouvernement et le peuple syriens.
Les documents décrivent des campagnes à grande échelle qui comportent des éléments sur le terrain en Syrie, des efforts de formation et d'armement dans les pays voisins, des éléments de commandement et de contrôle en Jordanie, en Turquie et en Irak, ainsi que des efforts de propagande à l'échelle mondiale. Ces opérations ont été largement diffusées. ...
La plupart des documents datent de 2016 à 2019. Ils détaillent l'organisation de ces opérations et présentent également les personnes qui y sont impliquées. Ils font souvent référence à des campagnes précédentes qui ont été menées à partir de 2011/2012. C'est là que les documents sont probablement les plus intéressants. Ils révèlent l'immense effort qui a été, et est fait, pour remplir l'espace d'information avec de la propagande pro-rébellion/islamiste.
De nouveaux documents obtenus auprès du gouvernement britannique et publiés ici et ici (téléchargement complet ici) révèlent un programme britannique intense de « communications stratégiques » dirigé contre le gouvernement libanais (...)
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Re: [Printemps arabe] Syrie
Autre région du monde où la guerre menace de s'enflammer à nouveau depuis l'élection de Biden :
https://lesakerfrancophone.fr/syrie-la-guerre-reprend-sur-plusieurs-frontsLa semaine dernière, Bloomberg publiait une tribune du président turc Erdogan dans laquelle il implorait l’aide « occidentale » : (...) « Les zones de sécurité, que la Turquie a créées en coopération avec ses partenaires locaux, sont la preuve de notre engagement envers l'avenir de la Syrie. Ces zones sont devenues des îlots de paix et de stabilité » (...)
Ces « îlots de paix », situés dans la région d’Idleb occupée par la Turquie et le long de la frontière turque, sont le théâtre de nombreuses luttes intestines entre Hayat Tahrir al Sham (HTS), aligné sur Al-Qaïda, et les « rebelles modérés » de diverses obédiences islamistes. HTS a en grande partie remporté la victoire et dirige la région en coopération avec les troupes d’occupation turques. Mais pour contrôler la zone, il faut beaucoup d’argent et la Turquie en manque actuellement (...). Ainsi, Erdogan demande plus d’argent tout en menaçant de pousser davantage de réfugiés vers l’Europe (...)
Plusieurs escarmouches ont eu lieu entre les troupes turques, les rebelles qu’elles soutiennent et les unités kurdes des FDS qui règnent sur le nord-est de la Syrie avec le soutien de l’occupation américaine.
Malgré les hostilités entre eux, les Kurdes soutenus par les États-Unis font des affaires avec les djihadistes soutenus par la Turquie. Le pétrole que les Kurdes pompent dans les puits syriens est vendu aux « rebelles » d’Idleb qui l’exportent vers la Turquie.
Cette exportation de pétrole est récemment devenue une cible des forces russes. Le 7 mars, un missile a frappé près d’al-Bab et détruit 180 camions de pétrole. Le 14 mars, une autre attaque a détruit l’infrastructure pétrolière contrôlée par les HTS à Idleb. En réponse, les « rebelles » ont tiré des missiles sur la ville d’Alep, tenue par le gouvernement, après quoi une autre frappe a touché des installations gazières près de la frontière turque (...)
Selon les services de renseignement occidentaux, la Russie est à l'origine de tirs de missiles balistiques effectués au début du mois, qui ont mis le feu à des dizaines de raffineries de pétrole locales près des villes d'al-Bab et de Jarablus, plus à l'est, dans une zone tenue par les rebelles et où la Turquie exerce une influence et dispose d'une importante présence militaire.
Dans le nord-est, les SDF kurdes, alliés des États-Unis, détiennent toujours plusieurs milliers d’anciens combattants d’ISIS. Quelquefois, quelques dizaines d’entre eux sont libérés. Ils sont déplacés dans le désert du sud-est, où les forces américaines basées à al-Tanf, dans le triangle frontalier Syrie-Irak-Jordanie [en vert sur la carte du haut], sont censées les former et les équiper. Ils attaquent ensuite les forces gouvernementales syriennes. Comme le rude désert rend difficile tout combat au sol, la Russie a renouvelé une campagne aérienne contre ces restes d’ISIS (...)
La zone autour d'Ain Issa est instable depuis un certain temps déjà, la Turquie et ses proxy attaquant fréquemment la périphérie de la ville. On s’attend depuis des mois à ce qu’Ankara capture la ville.
Probablement en réponse à cela, deux roquettes ont été lancées depuis la Syrie vers la ville de Kilis, dans le sud de la Turquie. Selon des sources syriennes, les deux roquettes ont été lancées depuis les environs de la ville de Tell Rifaat, dans le nord de la campagne d'Alep. Ces positions appartiennent aux Unités de protection du peuple (YPG), qu'Ankara considère comme terroristes. Les YPG constituent également le noyau des SDF.
L'armée turque a bombardé une douzaine de villes et de villages en réponse à cette attaque. De lourds affrontements ont également été signalés entre les combattants kurdes et les militants de l'Armée nationale syrienne soutenue par la Turquie, à l'ouest de la ville d'al-Bab, occupée par la Turquie.
Pendant ce temps, l’économie syrienne, entravée par les sanctions, le manque de revenus pétroliers et le crash des banques libanaises, s’est encore détériorée. Une guerre par la faim a remplacé la guerre par les armes (...)
Il est tout à fait possible que l’administration Biden ait des plans pour réinitialiser l’impasse actuelle en Syrie en s’alliant avec la Turquie pour une nouvelle attaque contre Damas.
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Re: [Printemps arabe] Syrie
Rétrospective avec le point de vue du sénateur US Richard Black (ancien colonel des Marines, ayant servi au Vietnam) :
https://www.legrandsoir.info/document-les-russes-ne-peuvent-pas-se-permettre-de-ne-pas-gagner-cette-guerre-prenez-le-temps-de-lire-ceci-ce-week-end.html(...) J’ai été dans la ville d’Alep. La ville d’Alep est la plus grande ville de Syrie, du moins avant le début de la guerre. Et il y a eu une bataille formidable. Certains l’appellent le « Stalingrad de la guerre syrienne », ce qui n’est pas une mauvaise comparaison. Ce fut une bataille terriblement amère qui s’est déroulée de 2012 à 2016. Au cours d’un combat urbain, toutes les forces qui se battent sont obligées de détruire des bâtiments. Les bâtiments sont abattus à grande échelle (...)
La guerre a commencé en 2011, lorsque les États-Unis ont débarqué des agents du renseignement central pour commencer à se coordonner avec Al-Qaïda et d’autres groupes terroristes. Et nous avions été des partisans indéfectibles d’Al-Qaïda, bien avant le début officiel de la guerre. Nous sommes des partisans d’Al-Qaïda aujourd’hui, où ils sont embouteillés dans la province d’Idlib. La CIA les a équipés dans le cadre de l’opération secrète Timber Sycamore. Nous leur avons donné toutes leurs armes antichars, tous leurs missiles anti-aériens. Et Al-Qaïda a toujours été notre force par procuration sur le terrain. Avec ISIS, ils ont mené à bien la mission des États-Unis, avec un grand nombre d’affiliés qui sont en quelque sorte interchangeables. Vous avez les soldats de l’Armée syrienne libre qui passent de l’Etat islamique à Al-Qaïda puis à l’Armée syrienne libre, de manière plutôt fluide. Et donc nous avons commencé cette guerre.
Mais les États-Unis ont une politique stratégique consistant à utiliser des mandataires pour s’engager dans la guerre. Et notre objectif était de renverser le gouvernement légitime de la Syrie, et pour ce faire, nous avons employé des soldats par procuration qui étaient les plus vils de tous les terroristes. Quelque chose de très similaire se produit actuellement en Ukraine.
Mais pour revenir à Alep, l’armée syrienne, avec le Hezbollah, qui a été très efficace ; il y avait aussi des troupes qui étaient organisées par l’Iran, mais c’était plutôt un spectacle syrien, certainement dirigé par des généraux syriens. Et ils avaient mené cet âpre combat urbain, très brutal, très meurtrier. Et ils l’avaient combattu pendant quatre ans, avant que la Russie ne rejoigne la bataille. Ainsi, après quatre ans, la ville d’Alep a subi d’énormes destructions. Et à ce moment-là, les Russes, à l’invitation du gouvernement légitime de la Syrie, sont entrés en guerre. Mais contrairement à de nombreux reportages dans les médias, ils ne sont pas entrés en guerre en tant que force terrestre.Mais blâmer les Russes pour la destruction massive qui a eu lieu à Alep, c’est bizarre : parce qu’ils n’étaient pas là, ils n’étaient même pas présents quand cela s’est produit. Il s’agit donc simplement d’une autre partie du récit de propagande (...)
- Spoiler:
Maintenant, ils avaient quelques petites forces terrestres. Ils avaient la police militaire, ils avaient quelques unités d’artillerie, quelques agents d’opérations spéciales, et pas mal de conseillers et ce genre de choses mais ce n’était pas significatif.
D’autre part, ils constituaient une force aérienne importante et très efficace, qui complétait l’armée de l’air syrienne. Mais ce n’est vraiment que la dernière année de la guerre, la bataille d’Alep, juste la dernière année, qu’ils sont entrés en force et leur puissance aérienne a été très efficace. Et à ce moment-là, les Syriens avaient assez bien épuisé les forces terroristes. Et l’aide russe a pu faire pencher la balance, et Alep a été la grande victoire de toute la guerre syrienne.
La guerre des États-Unis contre la Syrie est une guerre d’agression. Nous avons mis en place un centre d’activités spéciales de la CIA très secret – ce sont des types de James Bond de la Central Intelligence Agency, totalement machiavéliques ; ils feront n’importe quoi, il n’y a pas de limite avec ces gars. Nous les avons envoyés et nous avons déclenché la guerre en Syrie. La guerre n’existait pas jusqu’à ce que nous envoyions la CIA pour se coordonner avec les éléments d’Al-Qaïda. Nous avons donc commencé la guerre et nous n’avons pas été invités en Syrie.
En fait, les États-Unis se sont emparés de deux parties importantes de la Syrie.Maintenant, nous sommes devenus frustrés à un certain point que d’une manière ou d’une autre ces Syriens, ces maudits Syriens – c’est un tout petit pays, et pourquoi ces gens sont-ils résilients ? Ils se battent contre les deux tiers de toute la force militaire et industrielle du monde. Comment une nation de 23 millions d’habitants peut-elle résister à cela pendant plus d’une décennie ? Et donc nous avons décidé que nous devions agir ou nous allions perdre totalement la Syrie. Et c’est ainsi que le Congrès américain a imposé les sanctions de César. Les sanctions de César étaient les sanctions les plus brutales jamais imposées à une nation. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les sanctions n’étaient pas aussi strictes qu’elles l’étaient contre la Syrie.
- Spoiler:
L’une est une partie très importante, le fleuve Euphrate, qui découpe environ un tiers de la partie nord de la Syrie : les États-Unis ont envahi cette partie. Nous avons en fait mis des troupes sur le terrain, illégalement – contre toute loi internationale standard de la guerre – c’était juste une saisie. Et c’est quelque chose auquel John Kerry, qui était alors secrétaire d’État, a fait référence, et il était frustré par la formidable victoire des forces armées syriennes contre Al-Qaïda et ISIS. Et il a dit, eh bien, nous devons probablement passer au plan B.
Il n’a pas annoncé ce qu’était le plan B, mais il l’avait déployé au fil du temps : le plan B était la saisie américaine de cette partie nord de la Syrie. L’importance de prendre cette partie de la Syrie est que c’est le grenier à blé de tout le peuple syrien. La Syrie avait en fait un excédent de blé important et les gens étaient très bien nourris en Syrie, avant la guerre. Nous voulions enlever le blé, provoquer la famine parmi le peuple syrien.
L’autre chose que nous avons pu faire, c’est de nous emparer de la majeure partie des gisements de pétrole et de gaz naturel. Ceux-ci ont également été produits dans cette partie nord au-delà de l’Euphrate. Et l’idée était qu’en volant le pétrole puis le gaz, on pourrait fermer le système de transport, et en même temps, pendant les hivers syriens, on pourrait geler à mort la population civile syrienne, qui dans de nombreux des cas vivaient dans des décombres, où ces armées terroristes, avec des divisions mécanisées, avaient attaqué et totalement détruit ces villes, et laissé les gens vivre dans de petites poches de décombres.
Nous voulions affamer et nous voulions geler à mort le peuple syrien, et c’était le plan B.
Nous n’étions pas en guerre avec la Syrie ! Et pourtant, nous avions un blocus naval autour du pays. Nous avons dévalué leur monnaie par le biais du système SWIFT pour les paiements internationaux, les empêchant d’acheter des médicaments. Il y avait donc des femmes syriennes qui contractaient un cancer du sein, tout comme nous en avons ici dans ce pays. Mais au lieu de cela, là où dans ce pays où le cancer du sein est devenu relativement traitable, nous avons coupé les fournitures médicales afin que les femmes en Syrie meurent du cancer du sein parce qu’elles ne pouvaient pas obtenir les médicaments, parce que nous claquons leurs dollars via le système SWIFT.
L’une des dernières choses que nous avons faites et les preuves sont vagues à ce sujet, mais il y a eu une mystérieuse explosion dans le port au Liban, et c’était une explosion massive d’un chargement d’engrais au nitrate d’ammonium. Il a tué des centaines de Libanais. Il a blessé des milliers et des milliers, détruit l’économie du Liban. Et, plus important encore, il a détruit le système bancaire du Liban, qui était l’une des rares bouées de sauvetage restantes pour la Syrie. Je ne pense pas que cette explosion était accidentelle. Je pense que cela a été orchestré, et je soupçonne que la Central Intelligence Agency était au courant de la nation qui a mené cette action pour détruire le port de Beyrouth.
Mais partout, vous voyez cette approche machiavélique, où nous utilisons une force et une violence illimitées. Et en même temps, nous contrôlons les médias mondiaux, où nous effaçons toutes les discussions sur ce qui se passe vraiment. Donc, à l’homme ou à la femme dans la rue, ils pensent que tout va bien. Tout est fait pour des raisons altruistes, mais ce n’est pas le cas (...)
L’une des choses que nous avons faites lorsque nous nous sommes alliés à Al-Qaïda, et par intermittence avec ISIS ; je veux dire, nous avons combattu ISIS de manière très sérieuse, mais en même temps, nous les avons souvent employés pour les utiliser contre le gouvernement syrien. C’est donc une sorte d’amour-haine. Mais nous avons toujours travaillé avec les terroristes. Ils étaient le noyau (...) Nous avons facilité le mouvement des terroristes islamiques de 100 pays, et ils sont venus et ils ont rejoint ISIS, ils ont rejoint Al-Qaïda, ils ont rejoint l’Armée syrienne libre (...) Lorsque nous menons ces guerres, nous n’avons aucune limite à la cruauté et à l’inhumanité que nous sommes prêts à imposer à la population, à la faire souffrir, de sorte que cela se traduira d’une manière ou d’une autre par le renversement du gouvernement, et peut-être la prise de son pétrole, la prise de ses Ressources.
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Re: [Printemps arabe] Syrie
https://histoireetsociete.com/2023/04/28/la-syrie-sort-du-tunnel-par-scott-ritter/Alors que le monde n’a pas encore totalement intégré la réalité -et les conséquences- du rapprochement entre l’Arabie Saoudite et l’Iran orchestré par la Chine, un autre bouleversement est en préparation dans la région. Cette fois, ce sont les Russes qui sont à la manœuvre. Le ministre des affaires étrangères Saoudien, Faisal Bin Farhan a atterri à Damas la semaine dernière pour y rencontrer le président syrien Bashar al-Assad. Sa visite faisait suite à celle du ministre syrien des affaires étrangères Faisal Mikdad, qui s’est rendu le mois dernier à Riyad.
Les deux pays avaient coupé leurs relations diplomatiques depuis 2012, au début de la guerre civile en Syrie, alors que l’Arabie Saoudite avait mis son poids dans la balance en finançant les insurgés dans l’espoir de renverser Assad. Le volte-face diplomatique de l’Arabie Saoudite est à comprendre dans le contexte d’une nouvelle définition de sa politique étrangère, qui s’est traduite dans l’accord historique signé avec l’Iran. Cette nouvelle approche cherche la stabilité régionale en résolvant les conflits plutôt que par des stratégies militaires d’endiguement (...)
Cette avancée diplomatique gigantesque entre Riyad et Damas est la conséquence de l’influence grandissante de la Russie dans les affaires du Moyen Orient et constitue le dernier des signaux les plus visibles de la perte d’ascendance des Etats-Unis dans la région, où son empreinte militaire et diplomatique a décliné régulièrement au cours des dernières années (...)
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Re: [Printemps arabe] Syrie
Dans cette actualité guerrière, ne pas perdre de vue la Syrie...
https://t.me/actualiteFR/22191A Idleb, la SAA aidée par l'aviation russe, attaque les terroristes HTS et leurs alliés. En réponse, ceux-ci contre-attaquent la SAA.
Dans la zone occupée par la Turquie, HTS se renforce en vue de conquérir des territoires appartenant à des groupes terroristes rivaux. La ville d'al-Bab est une éventualité.
La Turquie attaque les « Kurdes » SDF entre Manbij et Qamishli, et ceux-ci contre-attaquent en prenant les turco-terroristes SNA pour cibles.
A Deir Ez Zor, les milices arabes tribales ont cessé d'attaquer les « Kurdes » et arabes SDF, ces derniers se renforcent, provoquant la colère des premières.
A Suwayda dans le sud-ouest, la population est mécontente de la situation économique, un jeu dangereux s'installe, qui menace de relancer la guerre au moins au niveau régional.
Sur fond de conflit Israël-Gaza, les forces pro-iraniennes ont « ouvert un second front » en menant des attaques beaucoup plus actives contre l'armée US qui occupe la Syrie, principalement avec des drones. En réponse, les USA ont mené des frappes aériennes vers Deir Ez Zor, mais ils n'ont pas mené de frappes en Irak (...)
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