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Message  -Ren- Jeu 22 Mar - 15:22

Les discussion sur Jésus Parole de Dieu sont désormais sur https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t1259-jesus-logos-de-dieu-ou-kalimat-allah

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Message  -Ren- Sam 14 Juil - 10:42

Notre ami Pneumatis vient de me faire remarquer un autre rapprochement biblique :

οὐ μὴ παρακληθῇς ἐν χείλεσιν αὐτῶν (Ez XXIV, 17)
Rendu en latin par nec amictu ora velabis

Bon, il y a un θ et non un τ mais la ressemblance est grande...

Pour l'hébreux, quelqu'un peut m'expliquer ‏הֵאָנֵ֣ק׀ דֹּ֗ם מֵתִים֙ אֵ֣בֶל לֹֽא־תַֽעֲשֶׂ֔ה פְאֵֽרְךָ֙ חֲב֣וֹשׁ עָלֶ֔יךָ וּנְעָלֶ֖יךָ תָּשִׂ֣ים בְּרַגְלֶ֑יךָ וְלֹ֤א תַעְטֶה֙ עַל־שָׂפָ֔ם וְלֶ֥חֶם אֲנָשִׁ֖ים לֹ֥א תֹאכֵֽל׃ ?

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Message  Invité Lun 16 Juil - 20:09

Une vidéo intéressante sur le sujet => à partir de 22 minutes :

:arrow: http://www.alislam.org/v/1735.html

Voici ce qu'en dit Hadhrat Mirza Tahir Ahmad :

La Bible a utilisé un mot grec pour définir cette personne dont le nom sera Ahmad, et ce mot grec peut être prononcé de différentes façons : Pariklutos, Périklutos, Paraklutos, et il y a aussi Paraklétos. Et il existe deux mots qui se ressemblent : pariklytos et paraklétos. Un des sens présenté est exactement celui d'Ahmad. On doit se demander quel est le terme qui a été utilisé. Premièrement, on ne trouve pas de référence quant à cette discussion à l'époque du Saint Prophète (psl), à savoir quel est le mot original et quels sont les mots qui lui ressemblent, ainsi que les mots qui ont été utilisés ici. On n'a pas fait de tels discussions à ce sujet à l'époque du Saint Prophète. Les arabes n'avaient aucune indication à ce sujet, à savoir qu'un tel mot existe ; ils ne connaissaient rien à ce sujet à l'époque. Il y a un manuscrit de la Bible qui était caché dans un monastère ; les érudits de l'époque n'avaient pas entre leurs mains ce manuscrit. On a découvert ce manuscrit récemment et ce manuscrit prouve que la déclaration du Saint Coran est exacte ; la langue grec présente un autre mot qui a le même sens qu'Ahmad qui est Pariklutos. Pariklutos et Ahmad signifient la même chose. Jack Finegan, un grand théologien chrétien a évoqué cela dans son ouvrage : "l'archéologie des religions du monde". Il déclare que Paraklytos signifie en grec "celui que confirme" et ce mot est similaire à Pariklutos "celui qui est loué", et dont la traduction est Ahmad. Les autres érudits acceptent cela. Ce dernier mot a le même sens que le nom Ahmad : Paraklytos s'applique à Ahmad selon ces érudits chrétiens, et cela s'applique aussi à Muhammad. On va maintenant parler à propos de ce manuscrit de Damas, un manuscrit que l'on a découvert récemment. Ce manuscrit a été découvert vers la fin du 19ième siècle à Hazra dans une synagogue, c'est-à-dire bien longtemps après les déclarations du Saint Prophète et du Saint Coran. A la page 2 de ce manuscrit, il est dit que Jésus-Christ a annoncé l'avènement d'un Esprit-Saint dont le nom sera Ahmed. Il n'est plus question de Paryclytos ici, mais du mot Ahmed. Eux (les chrétiens) étaient en train de chercher ce terme et son sens, alors que c'était un nom propre. Jésus-Christ a utilisé le nom propre Ahmad (son nom sera Ahmad) : Ahmed et Ahmad sont très proches et comme on le sait, le "son" (prononciation) change de pays en pays : il y a des changements dans la prononciation, mais le concept est le même, et cela signifie Ahmed. Et par son esprit messianique, Jésus leur a fait connaître l'Esprit-Saint : c'est lui Ahmad, c'est lui le Véridique. Ahmad ou ahmed en hébreu signifie "le véridique". Ahmad signifie le véridique et la vérité. Et jésus-Christ a dit que son nom sera Ahmad. Les érudits ont traduit cela comme voulant dire : "le prince de la vérité" et le véridique. Mais le sens a été détourné par les chrétiens en toute connaissance de cause ; les chrétiens ont vu le nom Ahmad dans leurs écritures, mais ces écritures ont été enfouies avant même l'avènement du Saint Prophète Muhammad. On ne trouvait pas mention de ces écritures à l'époque du Saint-Prophète, et on sait que Jésus-Christ a utilisé un nom propre, mais les chrétiens ont détourné le sens de la traduction. Mais la traduction atteste le Saint Prophète ; voilà ce qu'on appelle "embrouiller toute l'affaire", mais les chrétiens attribuent cela au Saint Coran ! Mais ce sont eux les coupables. Ce même auteur, Jack Finegan, qui est une grande autorité à ce sujet a déclaré que les juifs ont interprété ce mot comme le "Sceau de Dieu", c'est-à-dire khatem. On trouve ici maintenant la gloire du Saint Prophète, non seulement son nom, mais l'on trouve mention également de son statut éminent : il sera Ahmad dans le sens qu'il sera le Khatam, le Sceau. Muhammad sera le Khatam (Sceau) qui viendra de la part de Dieu. Jésus-Christ a utilisé le mot Ahmad, et il y a une ressemblance phonétique entre Ahmad et Ahmed. Les auteurs ultérieurs ont remplacé Ahmed par Ahmad, c'est-à-dire que ce sont des synonymes dans la langue hébreu. Le deuxième mot qui a été utilisé par le Saint Coran est Muhammad, mais les chrétiens affirment que le Saint Coran aurait tout embrouillé. Mais ces deux prophéties ont été faites : il y a la prophétie faite par Moïse et la prophétie faite par Jésus-Christ. La prophétie faite par Moïse sera en accord avec le nom de Muhammad. La gloire de Moïse ressemble à la gloire de Muhammad, et la prophétie de Jésus-Christ sera en accord avec le nom Ahmad.


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Message  Roque Mar 17 Juil - 21:32

Cebrâîl a écrit::arrow: http://www.alislam.org/v/1735.html

Voici ce qu'en dit Hadhrat Mirza Tahir Ahmad :

La Bible a utilisé un mot grec pour définir cette personne dont le nom sera Ahmad, et ce mot grec peut être prononcé de différentes façons : Pariklutos, Périklutos, Paraklutos, et il y a aussi Paraklétos.
Oui on retrouve ce genre de variations chez les auteurs musulmans qui ne cessent pas de déformer ce mot grec vocalisé pour essayer de la faire correspondre à un mot arabe - sans ses points diacritiques - donc non vocalisé. C'est un petit trafic interprétatif auquel les musulmans ne voient - en général - aucun inconvénient.

Par contre, en grec c'est paraklètos (en non paraklétos). Point barre !


Dernière édition par Roque le Mer 18 Juil - 0:52, édité 1 fois

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Message  Invité Mer 18 Juil - 0:31

Roque a écrit:....ne cessent pas de déformer ce mot grec vocalisé pour essayer de la faire correspondre à un mot arabe

Idem pour le chrétien, preuves à l'appui (voir la vidéo ou le texte ; déformation de sens). Mais il faut reconnaître que, du côté chrétien, les "preuves" de la non-prophétie de Muhammad sont très minces. Rendez-vous de l'autre côté, l'ami.


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Message  -Ren- Jeu 19 Juil - 10:30

Cebrâîl a écrit:Idem pour le chrétien
Faux.

Je vous renvoie à ce rappel de Roque :
Roque a écrit: Tous les manuscrits existants du Nouveau Testament du 4ème au 6ème siècle (donc avant Muhammad) ont repris tel quel ce mot sans le traduire (...) Dans les manuscrits qui sont accessibles, parfois sur internet, on trouve :

1. paraklètos et grec, par exemple dans le Codex Sinaïticus ;
2. paraclitus en latin : dans la Vulgate de Saint jérôme (élaborée à partir de l'hébreu et de l'araméen) ;
3. paraglita en araméen.
:arrow: https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t64p30-le-paraclet#2595

...Maintenant, vous êtes libre de fantasmer sur des permutations de voyelles totalement étrangères au Grec ; mais au moins, assumer votre absence totale de preuve matérielle...

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Message  Roque Jeu 19 Juil - 20:47

Un peu lassant ... la question n'est pas de savoir si Muhammad signifie également Ahmad et pourrait être traduit également par périklutos en grec.

Le constat est seulement qu'en grec il ne peut pas y avoir de confusion entre paraklètos et périklutos.
- D'une part paraklétos est attesté dans les manuscrits antérieurs à Muhammad en grec, latin, araméen et également en copte et amharique (éthiopien). Comme je l'ai dit plus haut je recherche ancore pour l'arménien et le géorgien. De ce coté historique, paléographique : aucun manuscrit antérieur à Muhammad ne porte le mot périklutos. Même si tu tentes d'argumenter à l'infini : ça n'existe pas. Et cela n'a rien à voir avec le christianisme ou l'Islam, le mot paraklètos est même attesté en Grèce depuis Démosthène au 4ème siècle avant notre ère (c'est expliqué plus haut) et dans le Talmud dans les premiers siècle de notre ère (c'est aussi expliqué plus haut). Si Hadhrat Mirza Tahir Ahmad semble ne pas connaître ce mot, c'est son droit, mais il faut qu'il se renseigne mieux. AHSTAR nous avait aussi sorti un " dictionnaire " : arabe grec qui ne connaissait pas le mot paraklètos, mais on ne peut rien en conclure : la question n'est pas une question arabe, mais une question portant sur la langue grecque. En fait, selon moi, des arguties bien inutiles pour éviter de voir clair sur la question ...
- D'autre part il y a une différence de trois lettres entre paraklètos et périklutos : a, a, è ou é, i, u qui se répète cinq fois dans le Nouveau Testament. Cela n'a pas de sens de prétendre qu'il y a une erreur de trois lettre en cinq occurrences transformant paraklètos en périklutos - d'autant qu'il ne s'agit de scribes grecs comprenant en principe ce qu'ils écrivent.

Mais du point de vue arabe, les deux mots - sans leurs voyelles - sont identiques : prkls et prkls. C'est une " vision arabe " de la question : par la racine consonnantique, mais qui n'est pas valide en grec. Cebrâîl t'est-il possible de le reconnaître honnêtement sans aller plus loin, sans t'obstiner ? Ce petit trafic étymologique peut bien tromper des arabes non lettrés - et cela paraît - malheureusement - suffisant à beaucoup de musulmans. Pour ma part, je n'ai aucun doute sur le fait que cette interprétation musulmane réflète une vraie préoccupation apologétique, voire idéologique (remaniement de la langue grecque pour appuyer la démonstration " version arabe "), mais n'a aucun fond étymologique solide. No way.



Dernière édition par Roque le Jeu 19 Juil - 20:57, édité 1 fois

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Message  Invité Jeu 19 Juil - 20:56

Roque a écrit:Le constat est seulement qu'en grec il ne peut pas y avoir de confusion entre paraklètos et périklutos.



Oui, mais voilà le petit hic :

« On a découvert un manuscrit récemment et ce manuscrit prouve que la déclaration du Saint Coran est exacte ; la langue grec présente un autre mot qui a le même sens qu'Ahmad qui est Pariklutos. Pariklutos et Ahmad signifient la même chose. Jack Finegan, un grand théologien chrétien a évoqué cela dans son ouvrage : "l'archéologie des religions du monde" » (voir texte plus haut).

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Message  Roque Jeu 19 Juil - 21:02

Bon d'accord, quel est ce manuscrit et de quand date-t-il ? As-tu un lien précisement sur ce manuscrit pour qu'on voit un peu de quoi il s'agit. Les révélations fracassantes reposant sur des documents inaccessibles : je n'en tiens jamais compte.

Par contre pour les manuscrits en grec, latin, araméen, copte et amharique qui portent le mot paraklètos, paraclitus, paraqlita, etc ... - avant Muhammad - on en a retrouvé - à la louche plusieurs centaines .... Ne pas l'oublier !

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Message  Invité Jeu 19 Juil - 21:09

Roque a écrit:Bon d'accor, quel est ce manuscrit et de quand date-t-il ? As-tu un lien pour qu'on voit un peu de quoi il s'agit. Les révélations fracassantes reposant sur des documents inaccessibles : je n'en tiens jamais compte.

Je viens de te citer le livre d'un érudit chrétien à ce sujet (Jack Finegan) : archéologie des religions du monde. Je ne vois pas ce qui te pose problème, si ce n'est ton incrédulité gratuite et sans fondement. A moins que tu préfères balayer d'un revers de main tout ce qui te dérange.

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Message  Roque Jeu 19 Juil - 21:17

Je ne vois aucune raison de croire ce prétendu " érudit chrétien " ... peut-être parle-t-il du pseudo Evangile de Barnabé ou même de la " Bible " récemment découverte en Turquie ou d'une autre imposture similaire prise comme monnaie sonnante et trébuchante ? :!!!:

Comme savoir ? Donc un lien, une preuve concrète ... sinon le débat est sans objet !

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Message  Invité Jeu 19 Juil - 21:26

Roque a écrit:Comme savoir ? Donc un lien, une preuve concrète ... sinon le débat est sans objet !

Si à tes yeux un livre n'est pas un argument suffisamment valide et concret, je ne vois pas l'intérêt de poursuivre la discussion. Jette-y un œil, et on en reparle. ;)

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Message  Roque Jeu 19 Juil - 22:37

Non, pour les évocations vagues, confuses ou vaguement confuses ... pour moi ... ce sera suffisant. :)

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Message  Invité Jeu 19 Juil - 22:40

Voilà un petit aperçu en un clic :roll: :

Jack Finegan. — The Archaeology of World Religions.

:arrow: http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/syria_0039-7946_1953_num_30_3_4907_t1_0322_0000_2

Jack Finegan. — Light from the Ancient Past. The Archeological Background of Judaism and Christianity.

:arrow: http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/syria_0039-7946_1960_num_37_1_5453_t1_0167_0000_1

Il y a un manuscrit de la Bible qui était caché dans un monastère ; les érudits de l'époque n'avaient pas entre leurs mains ce manuscrit. On a découvert ce manuscrit récemment et ce manuscrit prouve que la déclaration du Saint Coran est exacte ; la langue grec présente un autre mot qui a le même sens qu'Ahmad qui est Pariklutos. Pariklutos et Ahmad signifient la même chose. Jack Finegan, un grand théologien chrétien a évoqué cela dans son ouvrage : "l'archéologie des religions du monde". Il déclare que Paraklytos signifie en grec "celui que confirme" et ce mot est similaire à Pariklutos "celui qui est loué", et dont la traduction est Ahmad. Les autres érudits acceptent cela. Ce dernier mot a le même sens que le nom Ahmad : Paraklytos s'applique à Ahmad selon ces érudits chrétiens, et cela s'applique aussi à Muhammad. On va maintenant parler à propos de ce manuscrit de Damas, un manuscrit que l'on a découvert récemment. Ce manuscrit a été découvert vers la fin du 19ième siècle à Hazra dans une synagogue, c'est-à-dire bien longtemps après les déclarations du Saint Prophète et du Saint Coran. A la page 2 de ce manuscrit, il est dit que Jésus-Christ a annoncé l'avènement d'un Esprit-Saint dont le nom sera Ahmed. Il n'est plus question de Paryclytos ici, mais du mot Ahmed. Eux (les chrétiens) étaient en train de chercher ce terme et son sens, alors que c'était un nom propre. Jésus-Christ a utilisé le nom propre Ahmad (son nom sera Ahmad) : Ahmed et Ahmad sont très proches et comme on le sait, le "son" (prononciation) change de pays en pays : il y a des changements dans la prononciation, mais le concept est le même, et cela signifie Ahmed. Et par son esprit messianique, Jésus leur a fait connaître l'Esprit-Saint : c'est lui Ahmad, c'est lui le Véridique. Ahmad ou ahmed en hébreu signifie "le véridique". (voir texte)

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Message  Roque Jeu 19 Juil - 22:50

Cebrâîl a écrit:Voilà un petit aperçu en un clic :roll: :

Jack Finegan. — The Archaeology of World Religions.

:arrow: http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/syria_0039-7946_1953_num_30_3_4907_t1_0322_0000_2

Jack Finegan. — Light from the Ancient Past. The Archeological Background of Judaism and Christianity.

:arrow: http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/syria_0039-7946_1960_num_37_1_5453_t1_0167_0000_1
Aucun aperçu - au contraire - dans ce lien sur un manuscrit portant le mot paraklètos ou périclutos - avant Muhammad. C'est une fausse piste.

Par contre il y a une mention d'un croix chrétienne attestée à Herculanum (détruite par le Vésuve en 79). Je connaissais déjà d'ailleurs.

Roque

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Message  Invité Jeu 19 Juil - 22:52

Roque a écrit:
Aucun aperçu - au contraire - dans ce lien sur un manuscrit portant le mot paraklètos ou périclutos - avant Muhammad. C'est une fausse piste.

Par contre il y a une mention d'un croix chrétienne attestée à Herculanum (détruite par le Vésuve en 79). Je connaissais déjà d'ailleurs.

Eh bien, procure-toi la publication complète, il en va de ton salut !
;)

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Message  -Ren- Dim 30 Sep - 16:07

Je viens de trouver ça :
Voici ce que Râzî écrit : «Jésus annonça la venue de Muhammad dans plusieurs passages de l'Evangile. Et moi, je prierai mon Père, afin qu'il vous donne le Faraqlit, afin qu'il demeure éternellement avec vous. Le Faraqlit, c'est l'Esprit de Vérité (...) C'est le terme même de l'Evangile, transcrit en arabe (...)

Si l'on explique que le Faraqlit, qui viendra les conduire dans la vérité et leur enseignera la Loi divine, désigne Jésus qui est revenu après la crucifixion, nous répondront aisément que les disciples racontèrent, à la fin de l'Evangile, que lorsque Jésus revint après la crucifixion, il ne dit rien de la Loi divine et ne leur enseigna aucun commandement»
:arrow: http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/35208/po1990_311.pdf;jsessionid=919766DB547C2CC58BD5B846B96499E9?sequence=1

De la même source :
Ibn Ishâq rapporte ce qu'il a appris, écrit-il : «Ce que Jésus a dit dans l'Evangile au sujet de Muhammad» ; et il présente une longue citation de l'Evangile de Jean XV/23-27 et XVI/1, dont le passage ci-après : Quand sera venu le Manahmana, celui que Dieu vous enverra de la part du Seigneur, l'Esprit de Vérité qui vient du Seigneur, il rendra témoignage de moi, et vous aussi (...) Le Mahmana (veut dire) Muhammad, en grec c'est al-Baraqlitus»
Commentaire de ce passage d'Ibn Ishâq dans un autre article :
(...) Ibn Ishaq, qui n’a pas su traduire ce mot en Arabe, affirme : « Le Manahamana veut dire Muhammad ». Or, la racine syriaque HMN du mot « Manahamana » signifie « consolateur » c’est-à-dire « Paraclet », et non pas « glorifié, illustre, homme de prédilection » comme dans la racine HMD de « Muhammad » ! Cette transformation linguistique au fil des traductions de ce verset explique ainsi le passage de « Paraclet » à « Muhammad ».

De plus, cette modification aurait été entérinée à la suite d’une confusion entre deux mots grecs voisins :
• Paraklétos : terme attesté dans l’Évangile, annonce de la venue du Saint Esprit, « Paraclet » (cf. Jn 15,26).
• Périklutos : traduction grecque du nom de Muhammad.

Le lecteur relèvera que ces deux mots ont la même racine consonantique, d’où leur confusion possible en langue sémitique écrite. Toujours est-il que cette biographie qui fait toujours référence aujourd’hui a servi de base à l’argumentaire apologétique tendant à montrer que même le texte biblique en Jean concorde avec l’affirmation de la Sourate 61. Ainsi, Si Boubakeur Hamza écrit dans sa traduction du Coran (Paris, Fayard, 1972) que le vocable parakletos semble postérieur à periklutos selon le témoignage d’Ibn Ishaq rapporté par Ibn Hichâm (...)
:arrow: http://www.revue-resurrection.org/Muhammad-comme-prophete-dans-la

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Message  Roque Dim 30 Sep - 21:21

Ca y est, j'ai trouvé dans le même sujet mais plus haut : https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t64p120-le-paraclet#5404
ASHTAR a écrit:
Dans le Dictionnaire du Coran [...] on peut lire :

"Pour l’Evangile, la question est un peu plus compliquée. Au VIIIè/XIVè siècle, Anselm Turmeda, franciscain catalan converti à l’islam et fixé en Tunisie, raconte, dans la partie autobiographique de son traité polémique antichrétien, qu’un prêtre de Bologne lui a révélé que le Paraclet annoncé dans l’Evangile est le prophète de l’islam, Mahomet, et que cette révélation lui a ouvert le chemin de la conversion. Ce texte de Turmeda, Tuhfat al-adîb (le Présent de l’homme lettré pour réfuter les partisans de la croix), est de nos jours très diffusé, tant au Maghreb que parmi les musulmans d’Europe. […] L’établissement d’une relation entre le texte coranique et le texte évangélique s’est opéré par une « captation » reposant sur deux formes de détournement linguistique. La première a été faite par un converti du christianisme, connaissant le syriaque mais sans doute assez mal l’arabe, et dont l’interprétation a été reprise dans la Sîra nabawiyya d’Ibn Ishâq (150/767) et Ibn Hishâm (218/833), au paragraphe consacré à la « description [sifa] de l’Envoyé de Dieu par l’Evangile ». Le grec paraklètos étant rendu en syriaque par mnahmânâ (lumunhamannâ, le reste de la citation étant également une adaptation très approximative du texte de Jean), Ibn Ishâq conclut : « al-munhamannâ, en syriaque, c’est Mahomet, et dans la langue des grecs al-baraqlitis ». Or le premier est de la racine sémitique n.h.m. (« consoler »), bien connue des fidèles à cause du célèbre passage d’Isaïe : « consolez, consolez mon peuple dit Dieu » (Is 40,1). En passant au syriaque, cette racine a pris le sens de relever, redresser, ce qui expique qu’on ait utilisé un de ces composés pour traduire le grec paraklètos (« avocat », « intercesseur »). Avec la racine h.m.d. de Mahomet, elle n’a de commun que deux lettres, et pas dans l’ordre. Aussi cet argument n’a-t-il pas eu de succès au Moyen-Orient où a subsisté un nombre non négligeable de chrétiens dont le syriaque était la langue liturgique, et qui étaient en mesure de dénoncer la confusion. A noter que seule la recension palestinienne des Evangiles emploie le terme mnahmânâ, mais non la Pshitta (traduction syriaque de la Bible), laquelle use de la transcription phonétique Paraqlîta. Dans le « dialogue » du patriarche nestorien Thimotée 1er avec le calife al-Mahdi (qui a régné environ de l’an 159 à l’an 169 de l’Hégire, de 775 à 785), la question de l’assimilation du prophète de l’islam avec le Paraclet est bien abordée, mais en ces termes (al-Fâraqlît par exemple) qui ne permettent aucune confusion, et l’assimilation musulmane est réfutée par des arguments strictement théologiques dans la version arabe, psychologiques dans la version syriaque plus développée. Plus tard, le nestorien converti à l’islam, ‘Alî b. Rabbân al-Tabarî (241/855), consacre tout un chapitre de son Kitâb al-Dîn wa-l-dawla à cet argument, mais en s’appuyant uniquement sur la transcription Paraqlîtâ. En revanche, au Maghreb, où le syriaque n’était pas connu, l’argument linguistique a rencontré un grand succès. En Orient, on s’est rabattu sur une seconde forme de dérivation, en affirmant que paraklètos est une altération de periklutos (« illustre », « renommé »), ce qui revenait à traiter une langue indo-européenne comme une langue sémitique, où intervient la variation de vocalisation. Cette démarche est étayée par l’accusation coranique faite aux « Gens du livre » d’avoir « falsifié » (tahrîf) les Ecritures.

(Dictionnaire du Coran p.56)
Je ne sors pas cette citation pour toi Ren, tu la connais mieux que moi. Je résume mon point de vue pour le autres lecteurs.

En définitive, " Paraqlîtâ " ou " al-Fâraqlît " correspond bien au mot qui est dans les manuscrits syriaques antérieurs à l'Islam : dans la Pshitta ou le Peshitta.

Par contre " mnahmânâ " est le mot rapporté par un syriaque converti. La racine de " mnahmânâ " de racine n.h.m qui signifie " consoler " (alors que la racine de Muhammad ou Ahmad est h.m.d) a pris en syriaque le sens de relever, redresser, ce qui explique qu’on ait utilisé un de ces composés pour traduire le grec paraklètos (« avocat », « intercesseur »). Mais ce mot vient d'une traduction à partir du grec, non d'un Evangile en syriaque (Psitta ou autre) où il ne figure jamais sauf dans cette fameuse " recension palestinienne " (en quelle langue ? quelle Eglise ?) ndiquée ci-dessus, mais pour laquelle je n'ai aucune source.

Par ailleurs les syriaques avaient élaboré leur propre étymologie du mot " paraqlita " qui n'a, au départ, pas de sens en syriaque et cette étymologie est " Rédempteur " (Redeemer) ou plus exactement " Celui qui enlève la malédiction [d'Adam : péché originel] ". Aucune raison de traduire le syriaque " Redeemer " par paraklètos, donc. Cette fausse étymologie syriaque figure encore en note de pied de page dans la Peschitta sur internet aux versets de Jean correspondants.

Roque

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Message  Roque Mar 9 Oct - 10:58

Ahouva a écrit:Je me demande d'ailleurs si nous pouvons réellement nous permettre d'extrapoler le sens de paraqlita sur base du Targum pour l'appliquer à une fonction synagogale.
:arrow: https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t64p30-le-paraclet#2732


RESUME

Reprenons la question de Ahouva ci-dessus, un peu amplifiée : « Existait-il une fonction de paraqlitâ dans les synagogues, voire dans les premières communautés chrétiennes, c’est-à-dire au premier siècle de notre ère ? ». Grâce à un texte fortuitement trouvé et rédigé par Yves BEAUPERIN à partir des travaux de Marcel JOUSSE (1886-1961), nous pouvons donner quelques éléments de réponse à cette question.

Le mot hébreu melits (מליץ) dont la racine est phénicienne, est traduit en araméen par metourgemân ou ‘amorâ, voire malfaka qui signifie « enseigneur ». Il en ressort que le melits tel qu’il est traduit dans les Targoûms est tout à la fois : traducteur-interprète, juxta crieur (celui qui proclame à coté de -) et enseigneur.

Plus important : la fonction du melits est inscrite, plus anciennement encore, dans la Torah, il est « interprète » au sens plein : à la fois traducteur et explicateur ; il est aussi l’enseigneur dont le rôle est double : donner accès au texte sacré par la traduction, rendre accessible le sens du texte sacré par des explications. Dans cette fonction le melits est encore un intermédiaire indispensable pour des raisons « théologiques » : le melits ou métourgemâne ou paraqlitâ doit être une personne distincte du lecteur du texte hébreu. C'est une fonction liturgique, donc synagoguale.

Cette fonction d’interprète / intermédiaire serait encore attestée dans les synagogues juives du Maroc : le metourguemân y traduit le texte sacré de l’hébreu en arabe.

L’ancienneté des pratiques concernant le melits peut-être datée en fonction des documents où figure cette fonction et notamment dans l’Exode (hébreu). Pour le reste le mot melits ou ses traductions apparait en araméen dans le Targoûm et le Talmud, ce qui situe au plus tard cet emploi entre le 1er et le 4ème siècle de notre ère. Ces dates sont minimalistes, car les traditions et la loi orale juive de cette période ont sans doute mis plusieurs siècles à être fixées.

Dans les synagogues héllénistiques de la diaspora, le pratique était semblable avec la traduction en grec : le metourgemân est aussi le sunergos accompagnateur du lecteur du texte hébreu. Le sunergos décalque « à la volée » en langue hellénique pour les judaïstes-helléniques qui ne comprenent plus l’araméen. C'est une fonction liturgique qui prolonge la pratique antérieure du Targoûm devant rester exclusivement oral à la différence du texte sacré : hébreu - jusqu'au début de notre ère.


INTRODUCTION

Je suis (nous sommes) depuis plus d’un an à la recherche de la preuve de la fonction de paraqlitâ à la synagogue et parmi les premières communautés chrétiennes au cours de la liturgie.

J’ai, par chance, trouvé sur internet un texte - sans nom d’auteur - qui parlait de ce sujet. Par l’adresse internet, je suis remonté jusqu’à l’abbaye bénédictine de KERGONAN (Morbihan). Puis passant par l’accueil de cette abbaye je suis arrivé à l’auteur de ce texte : le Père Laurent qui est moine. Il m’a fait un panorama de l’école de Pierre PERRIER, m’a recommandé un autre auteur très érudit en cette matière : Jean-François FROGER, de la même école. Finalement le Père Laurent m’a orienté vers l’auteur d’un cours en mimo-pédagogie : Yves BEAUPERIN fin connaisseur de Marcel JOUSSE (1886-1961), inventeur de cette discipline dans les années 30.

Le texte (une partie d’un cours) qui m’a été transmis par Yves BEAUPERIN traite de plusieurs sujets de façon extrêmement détaillée et précise, mais je re-rédige très peu son texte (inter-titres surtout et quelques commentaires) pour me centrer sur la question : « Existait-il une fonction de paraqlitâ dans les synagogues, voire dans les premières communautés chrétiennes au premier siècle de notre ère ? ».

J'insiste sur le fait que tous les éléments de ce post (commentaire et citations, c'est à dire quelque soit ma présentation du texte) proviennent de Yves BEAUPERIN – Cours de l’Institut – Contenu et organisation enseignement. Rien n'est de moi, sauf les erreurs éventuelles) Le site d’Yves BEAUPERIN est : www.mimopedagogie.com ou sur http://mimopedagogie.pagesperso-orange.fr.


PLUS HAUT DANS LE MEME SUJET

Dans le même sujet plus haut, la réflexion sur cette question du paraqlita hors de l’araméen a été déjà soulevée par Ahouva et Ren :

Ahouva (pour l’hébreu) : https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t64p30-le-paraclet#2713. Ahouva nous a en particulier donné une précieuse référence de ce mot hébreu dans la Jewish Encyclopédia renvoyant à un article de Taylor : Sayings of the Jewish Fathers, 1897, p. 69, note 18. Voir : http://jewishencyclopedia.com/view.jsp?artid=64&letter=P. Dans le Talmud, le mot paraqlitâ (פּרקלית) apparait une dizaine de fois. Le terme rabbinique Paraclet est adopté à partir du grec παράκλητός et signifie dans le Talmud : avocat, défenseur ou intercesseur – mais pas consolateur.

Ren (pour le grec) : https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t64p30-le-paraclet#2721 où on trouve ce terme de Paraclet en grec au sens de défenseur ou avocat chez Philon d’Alexandrie.

Pour rappel, voici le bilan de ce qui a pu être antérieurement documenté sur ce sujet du Paraclet : https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t64p210-le-paraclet#9090


A. DANS LES SYNAGOGUES ARAMAÏSTES DE PALESTINE

1. Le mot hébreu mélits et sa traduction dans diverses langues

La racine du mot mélits est phénicienne et désigne l’interprète tel qu’on en trouvait à la cours des Pharaons (cf. Kurz 1989), traduisant les diverses langues employées par les émissaires et par les marchands descendus en Égypte. Le mot hébreu mélits (מליץ) est ensuite traduit en araméen par metourguemân ou ‘amorâ.

Le mélits c’est d’abord l’interprète, mais encore « celui qui parle en bien, qui dit le bien », une sorte d’avocat de la défense lorsqu’il est mélits yocher (celui qui atteste, en mots choisis, de l’intégrité, de la droiture (yocher) de son prochain (cf. Jb 16, 20 et Jb 32, 23). Dans l’hébreu rabbinique le mélits est surtout celui qui parle bien ou écrit bien qui a un beau style (1). Le mélits n’est pas uniquement traducteur, mais aussi un professionnel qui« réexprime » le message du locuteur et le met en forme rhétorique, au sens moderne du « langagier » au Canada.

Dans les Targoûms, le mot hébreu mélits est traduit par le mot aramaïsé paraqlitâ (פּרקלית / ܦܪܩܠܛܐ ) : en Jb 16, 20 et Jb 33, 23. Le mot hébreu mélits est traduit en araméen par metourguemân en Gn 42, 23 et Is 43,27 (meletsekâ). En 2 Ch 32,31 une autre traduction qui nous donne malfaka, c’est-à-dire un « enseigneur ». Le melits, tel qu’il apparait dans les targoûms, est donc tout à la fois : traducteur-interprète, juxta-crieur et enseigneur.

2. La fonction du mélits biblique

a. Le mélits met en forme, explicite voire développe la parole « bégayée » ou suggérée par le locuteur original comme Moïse. De ce fait le melits est un intermédiaire comme Aaron par rapport à Moîse qui lui répète les mots silencieux de Dieu.
« On comprend sans mal l’évolution sémantique du concept lorsqu’on considère la fonction qu’occupait Aaron auprès de son frère Moïse. Selon la tradition, Moïse était bègue, et c’est le prétexte qu’il invoque pour refuser sa mission lorsque Dieu le charge d’aller parler aux Hébreux et au Pharaon : « De grâce Seigneur, je ne suis pas habile à parler… car j’ai la bouche pesante et la langue embarrassée » (Ex IV, 10). Dieu lui adjoint alors un « interprète » :

« Eh bien ! ton frère Aaron, le lévite, je sais que lui il parlera ! (…) Tu lui parleras, tu mettras les paroles dans sa bouche, et moi je serai avec ta bouche et avec sa bouche (…) C’est lui qui parlera pour toi au peuple ; ainsi il te tiendra lieu de bouche, et toi tu lui tiendras lieu de elohim (Seigneur, dieu) » (Ex 4, 14 à 16).

« Il est probable qu’Aaron s’adressait en hébreu au peuple d’Israël et en langue égyptienne au Pharaon (cf. Ex VII, 2). Mais sa fonction essentielle consistait moins à traduire qu’à réexprimer de manière éloquente ce que son frère Moïse, handicapé du langage, n’aurait pu formuler de manière convaincante. Contrairement à l’interprète contemporain dont le « contrat » de fidélité lui enjoint de reproduire la parole avec un maximum d’exactitude, en s’effaçant derrière son mandant au point d’en devenir invisible, le mélits biblique semble avoir pour visée de mettre en forme, d’améliorer, d’expliciter voire de développer la parole « bégayée » ou suggérée par le locuteur original. »

« A l’époque talmudique on retrouve dans la fonction du metourguemane (appelé aussi ‘amora) cette particularité d’un discours recomposé, où s’opère une distinction entre « l’original », proféré par le maître, le chef, celui qui sait et qui guide (« tu lui tiendras lieu de elohim »), et entre sa réexpression adaptée au public cible (« il te tiendra lieu de bouche ») une doctrine doublement médiatisée dans le cas d’Aaron. « Tu lui tiendras lieu de elohim » peut également se comprendre comme : et il interprétera ce que tu diras toi, Moïse, au lieu de la parole d’Elohim. En tout cas, les rabbins et le Midrach justifient l’institution du metourguemane par le précédent biblique d’Aaron :

« Je t’ai donné pour Elohim à Pharaon et Aaron ton frère sera ton prophète (Ex VII,1). De même que le prédicateur (hadoresh) s’assied et prêche tandis que l’amora parle devant lui, de même toi (Moïse), « Toi, tu parleras tout ce que je t’ordonnerai, et Aaron ton frère, parlera, etc. (Tan’houma Va’era 10, Exode Rabbah 8, 3)(2). »
b. Le metourguemân ou paraqlitâ est une personne distincte du lecteur du texte hébreu

Ce metourguemân ou paraqlitâ devait être une personne distincte du lecteur du texte hébraïque ou du mishnaïseur en hébreu. Nous en trouvons la confirmation et l’explication dans cet épisode :
« Rabbi Samuel bar Rab Isaa entra dans une synagogue, et il vit un Hounâh se tenant debout targoûmisant et point ne se tenait un homme à son côté. Et il dit à lui : « C’est lié pour toi : car comme fut répétée la Tôrâh par les mains d’un intermédiaire, ainsi nous devons nous comporter envers la Tôrâh par les mains d’un intermédiaire ». » (Meguila, folio 74, colonne D)
La mishna (en hébreu משנה, "répétition") est la première et la plus importante des sources rabbiniques obtenues par compilation écrite des lois orales juives, projet défendu par les pharisiens, et considéré comme le premier ouvrage de littérature rabbinique. J'ajoute (à vérifier ?) ce n'est pas un commentaire improvisé, elle est lue ou récitée.

c. Le Rabbi ou l’Abbâ murmure son enseignement tandis que le metourguemân ou paraqlitâ répète à haute voix à toute l’assemblée
« Le docteur, du haut de la chaire, murmurait son enseignement à l’oreille d’un interprète qui, ensuite, le répétait à haute voix à toute l’assemblée. Cette singulière habitude nous explique la parole de Jésus : « Ce que je vous dis à l’oreille, prêchez-le sur les toits (3) ».

« A côté des rabbis qui devaient enseigner, mais à qui le talent de la parole avait été refusé, il y avait des sortes de hérauts, de répétiteurs, de haut-parleurs qui transmettaient à des auditoires ce que les maîtres désiraient dire. Usage qui explique peut-être la parole de Jésus : « Ce que je dis à l’oreille, prêchez-le sur les toits (4) » (Mt 10, 27). »

« Est-ce que cet enseigneur, dans la synagogue, va enseigner directement ? Il le pourrait, il le fait quelquefois, mais il ne le fait pas parce que précisément, disent certains Rabbis, de même que sur le mont Sinaï, il y avait un intermédiaire et c’était Moïse, ainsi il faut qu’il y ait un intermédiaire à la synagogue entre le Parlant et le Récepteur. C’est pour cela que vous avez le collaborateur, le sunergos, le décalqueur, le juxta-appelé, c’est-à-dire le paraqlitâ dispersé dans nos textes (5). »

« Le Rabbi est donc là. Il pourrait - et il le fait quelquefois - parler à haute voix, mais pour des raisons liturgiques - car nous sommes là en pleine liturgie, la pédagogie ne se dissociant pas de la liturgie - il va parler tout bas et il va avoir à côté de lui le Haut Parleur qui va l’écouter à l’oreille et crier à haute voix ce qu’il a entendu tout bas (Babyl. Sanhédrin fol 7,2 ; Babyl. Joma fol 82,2)(6). »

« Cet Abbâ en Israël ne parle pas à voix haute, il murmure ses récitatifs en hébreu, la langue sainte, la langue des anges (nous savons que, seul, Gabriel connaissait l’araméen), lui, Abbâ d’Israël parle en hébreu tout bas. A côté de lui, un personnage, qu’on n’a jamais étudié jusqu’ici, se tient debout, envoyé si j’ose dire, par l’Abbâ pour proférer mégaphoniquement sa parole silencieuse. »

« C’est un outil extrêmement curieux en Israël que ce juxta-crieur. Il reçoit dans son oreille la parole murmurée de l’Abbâ, et il la propulse à haute voix, il saisit les balancements imperceptibles de l’Abbâ et il les rend d’une façon allongée et amplifiée à tout l’auditoire, mais il ne parle pas la langue sacrée, l’hébreu, il parle la langue des hommes : l’araméen (7). »

d. Le midrashite passe aussi par l’intermédiaire du metourguemân ou paraqlitâ

Le midrash est une méthode d’exégèse herméneutique, comparative et homilétique. Le commentaire en midrash d’un texte peut donc comporter une forme d’improvisation.
« Midrâshiser exige une intelligence adulte, du moins chez celui qui, même en formules traditionnelles, improvise « avec autorité » un Midrash nouveau et ne se contente pas de répéter « au nom d’un improvisateur » célèbre.

« C’est donc à un Abbâ (ou Rabbi ou Mâri) que le chef de la Synagogue s’adressait de préférence pour faire « auditionner » le Midrash-Explication. Ce Midrâsh pouvait être formulé en formules araméennes et directement mishnaïsé, rythmo-catéchisé aux autitionneurs de la Maison de l’Assemblée. Mais quand l’Abbâ (ou Rabbi ou Mâri) était un enseigneur scolastique, sa langue normale d’enseignement était l’hébreu scolastique. Aussi voyons-nous ici encore, intervenir le Paraqlitâ-Metourguemân.

« L’Abbâ, assis dans sa chaire professorale, « dans la chaire de Moîse », improvise formulairement, en hébreu scolastique et à voix basse, son Midrâsh-explication. Le Paraqlitâ-Metourguemân, debout auprès de l’Abbâ assis, se penche vers lui, pour entendre chaque formule « chuchotée » en hébreu à son oreille. Alors, le Paraqlitâ -Metourguemân se redresse et répète, à haute voix, en écho, mais en écho araméen et rythmo-mélodiquement, aux oreilles des auditionneurs-appreneurs, la « leçon de paraqlitage » de l’Abbâ improvisateur et chuchoteur.

« C’est à ce contraste entre les deux gestes traditionnistes de « chuchoter » et de « haut parler » que Rabbi Iéshoua de Nazareth emprunte son parallélisme antithétique dans la formule bien connue, mais naturellement incomprise parmi nous :
« Ce que vous auditionnez à l’oreille, haut-parlez cela jusqu’aux terrasses. »

« En certaines circonstances, par exemple, en cas de deuil chez l’Abbâ-Midrâshiste, on peut même avoir cette curieuse « trinité-unité » traditionnante de l’Abbâ et du Berâ et du Paraqlitâ. L’Abbâ chuchote en hébreu la leçon à son Berâ placé près de lui. En écho hébraïque, le Berâ le transmet au Paraqlitâ-Metourguemân. Le Paraqlitâ-Metourguemân, en écho araméen et à haute voix rythmomélodiée, fait entendre la « leçon de paraqlitage » aux oreilles des auditionneurs-appreneurs (8 ). »
e. Conclusion sur la fonction de melits ou metourguemân ou paraqlitâ

Il y a donc deux composantes, complémentaires et indissociables, dans la fonction de Paraqlitâ ou Metourguemân :

1. C’est d’abord un interprète, en donnant à ce mot toute sa signification. Un interprète ce n’est pas seulement un traducteur, c’est aussi un interprétateur, un explicateur. Le Paraqlitâ, en effet, n’a pas seulement pour but de traduire l’hébreu en araméen de façon décalque, il a aussi pour but de rendre intelligible l’hébreu en expliquant. C’est pourquoi, nous avons vu que le targoûm n’est pas uniquement décalque, mais est très souvent midrashisant. Le Paraqlitâ est donc plus qu’un traducteur, c’est un enseigneur dont le rôle est double : donner accès au texte sacré par la traduction, rendre accessible le sens du texte sacré par des explications.

2. C’est ensuite un intermédiaire : l’épisode de Rabbi Samuel bar Rab Isaak (plus haut) montre que le paraqlitâ est à la fois inutile et indispensable, inutile puisque le crieur de texte hébreu était capable de targoûmiser, mais indispensable pour des motifs “ théologiques ”: la Torâh a été donnée par des intermédiaires, elle doit continuer à être donnée par des intermédiaires. Ces intermédiaires, ce n’est pas seulement la chaîne : Moïse - Aaron - Fils d’Aaron, ce sont d’abord les anges (Ac 7, 38, Ga 3, 19 et He 2, 2).
Pourquoi la tradition juive a-t-elle affirmé l’existence de ces intermédiaires qui semble contredire le texte sacré lui-même puisqu’il est dit : « YHWH conversait avec Moïse face à face comme un homme converse avec un ami. » (Ex 33, 11). Sans aucun doute pour souligner la transcendance de Dieu et plus spécialement le fait « qu’il habite une lumière inaccessible » (1 Tm 6, 16) c’est-à-dire inaccessible à l’intelligence humaine. Pour se rendre accessible à l’intelligence des hommes, Dieu est obligé de se manifester par des intermédiaires : les anges, Moïse, les prophètes, et surtout Jésus, le Verbe du Père, fait chair.

Dans cet ordre d’idées, en tant qu’intermédiaire, le paraqlitâ est plus qu’un traducteur de l’hébreu en araméen, c’est un interprète de la langue de Dieu (l’hébreu) en la langue de hommes (l’araméen). C’est pourquoi aussi il est plus qu’un intermédiaire, c’est un juxta-appelé, un envoyé de Dieu.
B. DANS LES SYNAGOGUES HELLENISTIQUES DE LA DIASPORA
« Ce qui, en Palestine, n’était que rite purement liturgique et symbolique, sans grande utilité pratique, devenait d’une réelle nécessité linguistique dans les synagogues mixtes hors de Palestine où les auditionneurs étaient presque toujours de langue différente, les uns ne comprenant que l’araméen, les autres ne comprenant que le grec. (9) »
Pour le miqrâ :

Le miqrâ est une récitation rythmo-mélodique de formule hébraïques sues par cœur, mais lues sur le rouleau ou la récitation rythmo-mélodique de la traduction araméenne (ou grecque) décalquante et paraphrasante du texte hébreu original.
« L’instructeur, assis (sedebat docens...) récite à voix basse, en hébreu, le texte sacré. Le Metourguemân ou Traducteur, debout, à côté de lui, répète oralement à haute voix... Il décalque l’hébreu en grec, tout comme maintenant encore, dans les synagogues juives du Maroc, le Metourguemân traduit le texte sacré de l’hébreu en arabe. (10) »
Pour le midrash :
« Le Midrâshiste « haut-parlait », rythmo-catéchisait à haute voix le Midrâsh en langue araméenne pour les judaïstes-aramaïstes. Au fur et à mesure, son Metourgemân-sunergos, accompagnateur fidèle et indispensable, le décalquait « à la volée » en langue hellénique pour les judaïstes-helléniques qui ne comprenaient plus l’araméen.

« Il aurait d’ailleurs été peu sage de procéder autrement et d’élaborer de toutes pièces un midrâsh spécial pour les hellénistes. De gaieté de cœur, on se serait privé de toute la formidable technique traditionnelle et formulaire lentement élaborée, en hébreu scolastique et en araméen, par les Abbâs palestiniens. (11) »
Marcel JOUSSE attache beaucoup d’importance à cette fonction de paraqlitâ à un double titre :

1. Théologique, car paraqlitâ est un titre et une fonction attribués à l’Esprit Saint par Jésus ;

2. Anthropologique et ethnique, parce que les Apôtres pour transmettre l’Evangile en grec ont eu recours à cette mécanique du metourguemân.


Sources :

1. Ben Sira X, 2, Rouleau des hymnes 4, 9-10 ;
2. Francine KAUFMAN, Contribution à l’histoire de l’interprétation consécutive : Le Metourguemane dans les synagogues de l’Antiquité. Paru dans la revue canadienne de traductologie : META, vol 50 (3), août 2005, pp. 972-986 ;
3. Edmond STAPFER, La Palestine au temps de Jésus-Christ. p. 295 ;
4. Daniel ROPS, Vie quotidienne en Palestine, p. 349 ;
5. Marcel JOUSSE, Hautes Études, 4 juin 1941, 24ème cours, Le redécalque formulaire et non la retraduction, pp. 341-342 ;
6. Marcel JOUSSE, Hautes Études, 21 mai 1941, 22ème cours, L’envoie par écrit des leçons antérieures, p. 317 ;
7. Marcel JOUSSE , Hautes Études, 12 mars 1935, 15ème cours, Les gestes palestiniens dans la parabole ; P. 295 ;
8. Marcel JOUSSE, Le Parlant, La Parole et le Souffle, Gallimard, 1978, pp.247-248 ;
9. Marcel JOUSSE, Le Parlant, La Parole et le Souffle, Gallimard, 1978, p. 248 ;
10. Marcel JOUSSE, Hautes Études, 30 avril 1941, 19ème cours, Le décalque grec des metourguemans-sunergoi, p. 267 ;
11. Marcel JOUSSE, Le Parlant, La Parole et le Souffle, Gallimard, 1978, p. 249.


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Message  -Ren- Mar 9 Oct - 13:38

Merci pour ce partage :jap:

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Message  Delamour Mer 10 Oct - 22:32

-Ren- a écrit:Aujourd'hui, grand sujet de débat entre chrétiens et musulmans... Les uns y voient l'annonce du don de l'Esprit, les autres l'annonce de Muhammad... Voici les extraits de l'évangile selon Jean à l'origine de la controverse : Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre paraclet, afin qu'il demeure éternellement avec vous (Jn XIV, 16) ; Le Paraclet, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous fera ressouvenir de tout ce que je vous ai dit (Jn XIV, 26) ; Lorsque viendra le paraclet que je vous enverrai d'auprès du Père, l'Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra lui-même témoignage de moi (Jn XV, 26) ; Cependant je vous ai dit la vérité : c'est votre avantage que je m'en aille ; en effet, si je ne pars pas, le paraclet ne viendra pas à vous ; si, au contraire, je pars, je vous l'enverrai (Jn XVI, 7)

Le Paraclet, c'est-à-dire l’Esprit de Vérité, caractérise les Vrais Serviteurs du Très Haut.

Quand Jésus s’est adressé à ses disciples, il faisait allusion à l’Esprit de Vérité qui porterait son Vicaire Universel dans une période critique pour l’Humanité : l’Apocalypse !

C’est le cas, mais au lieu de suivre les préceptes de l’Evangile en pareille occasion, certains croyants (ou pensant l'ëtre) n’en font pas cas de celui qui mène un combat pacifique sous l’égide de la Vérité !

https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t1580-le-chevalier-de-lapocalypse-le-rassembleur-des-croyants-est-parmi-nous#31842

Mahomet était aussi un Fidèle du Christ, parlait aussi « en » vérité, mais il avait pour Mission de rallier le Peuple arabe, relativement païen ou idolâtre à l’époque, sous la coupe du Dieu Un, ce qu’il fit !

Ces deux Hommes ont compris et mis en pratique l’Evangile.

« Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruits, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » Jean 15.4–5

Si vous n’étiez pas au courant ou souhaitez demander des choses incomprises, étant un « initié », j’essaierai de répondre à vos questions afin de faire disparaître le voile de l’ignorance. Le langage est nouveau, je vous préviens, ....mais vous étiez déjà prévenus par le Christ, n'est-ce pas ?.
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Message  Ecossais Jeu 11 Oct - 19:32

L'Apocalypse, signifie "Révélation", et non pas une catastrophe quelconque; une catastrophe peut éventuellement suivre, l'Apocalypse.
Mais pas de panique, si catastrophe il y a, elle aura été déclenchée par l'Homme, ou ce sera Mère nature qui reprendra ses droits. La Main Divine donnera-t-elle le "top départ" ? Je ne le crois pas. Le Seigneur a autre chose à faire que de s'occuper de choses futiles...
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Message  Roque Ven 12 Oct - 12:31

Il me semble qu'on dérive encore un peu hors sujet ! :lol: ;) :)

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Message  Delamour Sam 13 Oct - 23:42

Ecossais a écrit:L'Apocalypse, signifie "Révélation", et non pas une catastrophe quelconque; une catastrophe peut éventuellement suivre, l'Apocalypse.
Mais pas de panique, si catastrophe il y a, elle aura été déclenchée par l'Homme, ou ce sera Mère nature qui reprendra ses droits. La Main Divine donnera-t-elle le "top départ" ? Je ne le crois pas. Le Seigneur a autre chose à faire que de s'occuper de choses futiles...


Monsieur,

C’est vous qui parlez de catastrophes !

Peut-être n’avez-vous pas bien lu mes posts et les blogs qui lui sont liés ?

Parce si tel avait été le cas, vous vous seriez rendu compte qu’il est bien fait état de la REVELATION Prophétisée, révélant le Saint Combat d’un disciple du Christ (et des Prophètes…) sous l’égide de la Vérité, apportant nombre de fruits qui permettront aux Croyants de Bonne Volonté de rentrer dans le Royaume Promis.

Voici les principaux liens de la Révélation : http://LettrepubliqueauClerge.blogspot.com/

http://liensderevelationdepap.blogspot.fr/

Le Chevalier de l’Apocalypse, lui est au rendez-vous, et transmet le "Top Départ" !
« Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc (c’est allégorique). Celui qui le montait s'appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice. » Apocalypse 19.11

Les esprits éveillés l’auront déjà reconnu et vont lui venir en aide, fraternellement et avec enthousiasme, au sens premier du terme!
Quant aux esprits incroyants et gourds, ils tergiverseront ou se répandront en actes et propos futiles…

Les uns seront sauvés ! Quant aux autres, ils récolteront selon leur Foi (et leurs œuvres dans la Foi) …
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Message  Delamour Dim 14 Oct - 0:02

Roque a écrit:Il me semble qu'on dérive encore un peu hors sujet ! :lol: ;) :)

Il ne me semble pas que nous soyons hors-sujet, mais qu’ au contraire, nous sommes au cœur du sujet !

En effet, reprenons la Source de Vérité ! Que dit-elle pour ceux qui croient ?

« Cependant je vous ai dit la vérité : c'est votre avantage que je m'en aille ; en effet, si je ne pars pas, le paraclet ne viendra pas à vous ; si, au contraire, je pars, je vous l'enverrai. » (Jn XVI, 7)

: « Lorsque viendra le paraclet que je vous enverrai d'auprès du Père, l'Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra lui-même témoignage de moi (n’est-ce pas le cas ?) « (Jn XV, 26)

Rappelons aussi que le Christ est le dénominateur commun des religions, d’abord souhaité, puis confirmé comme Messie, c'est-à-dire sanctifié par Toute Vérité. De même, s’appuyant sur les paroles de Vérité et sur des actes justes, le Vicaire envoyé est parvenu à un degré de fusion mystique lui permettant de livrer un saint combat sous l’égide de la Vérité et de d’écrire « Le Père, Jésus Christ et Moi nous sommes Un »


« Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité. Comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés par la vérité. » Jean 17 .17-19

Question : Vous commencez à saisir Le Plan Divin ? ! ?


Démarche mystique vécue par le Chevalier Servant :
« Demeurez en moi (dans l’Esprit de Vérité), et je demeurerai en vous (sera ressuscité à travers nous). Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruits, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » Jean 15.4–5

D'où le commandement de jauger les fruits afin de pouvoir reconnaître l'Arbre et lui prêter main forte !

« mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière (porté par le Paraclet, d'où l'arrivée de la Révélation sur les nuées des temps modernes), afin que ses oeuvres (fruits) soient manifestées, parce qu'elles sont faites en Dieu. » Jean 3.21
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Message  Roque Dim 14 Oct - 19:27

Il serait préférable d'ouvrir un sujet sur la vérité apportée par le Chevalier de l'Apocalypse pour Delamour - si j'ai bien compris - ou les relations entre " Révélation " et " Apocalypse " pour Ecossais.


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