"djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
Comme le disait Abd Al Malick "L'islam des banlieu cest la banlieu de l'islam". Ces djihadites tombe dans l'islam comme on tombe dans la drogue on dans le grand banditisme. Cest l'islam des canivaux salafo-wahabite, mouvement neocoloniaux qui tire son pouvoir de largent de la manne petroliere (qu'on leur offre gracieusement) et de lignorance des peuple.actes qui ont cependant une connotation religieuse.
comment est elle née ?
Crise de la republique, surtout, car la republique na pas su resoudre le probleme des banlieux, qui sont des proie facil pour les predicateur/predateur wahabite. Crise de l'islam aussi, car beaucoup pays musulmans nont pas su ratraper le retard qui cest creusé entre les pays occidentaux et les pays musulmans (d'un point de vue culturel, scientifique et economique) et, du coup, nont pas su contrer la monter des salafis.
Musashi974- Messages : 475
Date d'inscription : 19/02/2013
Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
Musashi974 a écrit:Comme le disait Abd Al Malick "L'islam des banlieu cest la banlieu de l'islam". Ces djihadites tombe dans l'islam comme on tombe dans la drogue on dans le grand banditisme. Cest l'islam des canivaux salafo-wahabite, mouvement neocoloniaux qui tire son pouvoir de largent de la manne petroliere (qu'on leur offre gracieusement) et de lignorance des peuple.actes qui ont cependant une connotation religieuse.
comment est elle née ?
Crise de la republique, surtout, car la republique na pas su resoudre le probleme des banlieux, qui sont des proie facil pour les predicateur/predateur wahabite. Crise de l'islam aussi, car beaucoup pays musulmans nont pas su ratraper le retard qui cest creusé entre les pays occidentaux et les pays musulmans (d'un point de vue culturel, scientifique et economique) et, du coup, nont pas su contrer la monter des salafis.
crise de la république, crise sociale , crise de société...... je veux bien l'admettre.
mais "l'islam des canivaux salafo-wahabite, mouvement neocoloniaux qui tire son pouvoir de largent de la manne petroliere (qu'on leur offre gracieusement) et de lignorance des peuple", quel est son objectif ?
rosarum- Messages : 1021
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Localisation : France
Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
Ca depens de quel groupe on parle. des salafiste, wahabite, frere musulmans ou des djihadiste, qui ont plus ou moins la meme ideologie, mais avec des moyen daction, des origines, et des objectifs diverses. Apres comme pour toute secte (un peu comme les neo evangeliste chretiens), ce quils veulent cest attirer le plus dadepte a leur ideologie."l'islam des canivaux salafo-wahabite, mouvement neocoloniaux qui tire son pouvoir de largent de la manne petroliere (qu'on leur offre gracieusement) et de lignorance des peuple", quel est son objectif ?
Musashi974- Messages : 475
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
Paix,
Des Citoyens Engagés pour la Paix peuvent toujours Transmettre par Bouche à Oreille ce Message de Rappel jusqu’aux hommes égarés par le Fanatisme et /ou la Haine, de la part de l'Imam Pacifique du Temps Présent qui a Autorité pour leur Expliquer la Sagesse ... :
"Quiconque porte dans son coeur le moindre fanatisme, Dieu le mettra avec les Arabes païens de l'époque jahilite (pré-islamique)." Mohamad (psl)
Fraternellement
Pierre - Ali
Contre l’Idéologie du Chaos, l’Idéologie des Lumières ! Ainsi Vaincrons-Nous l’Ignorance !Musashi974 a écrit:Ca depens de quel groupe on parle. des salafiste, wahabite, frere musulmans ou des djihadiste, qui ont plus ou moins la meme ideologie, mais avec des moyen daction, des origines, et des objectifs diverses. Apres comme pour toute secte (un peu comme les neo evangeliste chretiens), ce quils veulent cest attirer le plus dadepte a leur ideologie."l'islam des canivaux salafo-wahabite, mouvement neocoloniaux qui tire son pouvoir de largent de la manne petroliere (qu'on leur offre gracieusement) et de lignorance des peuple", quel est son objectif ?
Des Citoyens Engagés pour la Paix peuvent toujours Transmettre par Bouche à Oreille ce Message de Rappel jusqu’aux hommes égarés par le Fanatisme et /ou la Haine, de la part de l'Imam Pacifique du Temps Présent qui a Autorité pour leur Expliquer la Sagesse ... :
"Quiconque porte dans son coeur le moindre fanatisme, Dieu le mettra avec les Arabes païens de l'époque jahilite (pré-islamique)." Mohamad (psl)
Fraternellement
Pierre - Ali
Delamour- Messages : 586
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
Dounia Bouzar : "L'embrigadement ne concerne plus seulement les jeunes fragilisés"
Dounia Bouzar, anthropologue du fait religieux, a créé le centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam, auteur de "Comment sortir de l’emprise djihadiste ?" (Editions de l’Atelier)
Dounia Bouzar, anthropologue du fait religieux, a créé le centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam, auteur de "Comment sortir de l’emprise djihadiste ?" (Editions de l’Atelier)
Idriss- Messages : 7081
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
Toujours sur France Inter:
Entendu dans la voiture sur le chemin du retour du boulot!
J'ai craint au départ que cela partent sur des "banalités" , un exercice médiatique du genre....mais au final il s'est dit des choses intéressantes:
L'évolution du djihadisme, son adaptation ...profiles émergeant...
Le jihadisme : le connaitre pour mieux le combattre
Invités d'Un jour dans le monde ce soir : David Bénichou, vice-président chargé de l'instruction au Tribunal de grande instance de Paris et Philippe Migaux, chargé de conférences à Sciences-po Paris sur les menaces sécuritaires internationales. Ils publient, avec Farhad Khosrokhavar, sociologue, directeur d'études au CNRS, Le Jihadisme - Le connaître pour mieux le combattre aux éditions Plon.
Un état des lieux géopolitique, judiciaire et sociologique du jihadisme.
Qui sont ses acteurs? Comment se définissent-ils? Quelle est leur configuration idéologique? Comment arrivent-ils à séduire, non seulement dans le monde musulman mais aussi en Occident? Comment agir pour affaiblir l'attrait du jihadisme ?
Analysant l'aspect géopolitique du jihadisme, Philippe Migaux présente ses différents acteurs, leur longue construction idéologique, leur capacité d'évolution stratégique, leurs modes de pression, leurs vecteurs de communication, leurs filières de contact ou de formation, leurs objectifs, mais aussi leurs dissensions internes et leur fragmentation nouvelle. Abordant l'aspect judiciaire, David Bénichou, juge antiterroriste, analyse les marges de manoeuvre de l'Occident et du monde musulman, et les moyens à mettre en œuvre pour contrecarrer ce fléau contemporain.
http://www.franceinter.fr/emission-un-jour-dans-le-monde-comprendre-le-jihadisme
Entendu dans la voiture sur le chemin du retour du boulot!
J'ai craint au départ que cela partent sur des "banalités" , un exercice médiatique du genre....mais au final il s'est dit des choses intéressantes:
L'évolution du djihadisme, son adaptation ...profiles émergeant...
Idriss- Messages : 7081
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
Le gouvernement lance une série de films testimoniaux pour prévenir l’embrigadement "djihadiste" (vidéo)
mercredi 7 octobre 2015
Ce mercredi 7 octobre est la date officielle choisie par le gouvernement pour humaniser sa campagne de sensibilisation contre le fléau de l’embrigadement « djihadiste », à travers la diffusion de quatre témoignages de parents éprouvés par le brusque départ d’un de leurs enfants, fille comme garçon, sur un sentier de la guerre aussi éloigné que mortifère.
Incompréhension et désarroi sont les sentiments qui prévalent et tourmentent aussi bien Saliha, que Véronique et Baptiste, lesquels brisent le silence devant les caméras de la productrice Fabienne Servan-Schreiber.
En ligne sur le site Stop-djihadisme, ces messages courts, mais qui en disent long sur la souffrance de ces familles, seront également relayés par plus d’une vingtaine de médias et sites internes, dont TF1, TV5 Monde, France Télévisions, Facebook, Dailymotion, la chaîne de cinéma UGC, Orange ou des sites de quotidiens ou d’hebdomadaires nationaux.
"Nous sommes engagés dans un combat extrêmement difficile" contre le terrorisme aux côtés de toutes les familles concernées, a martelé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, insistant : "Il charrie beaucoup de souffrances, de ruptures, de tragédies (…) pour des familles dont l’un des leurs a basculé,"
Dans la droite ligne de cette campagne et afin de multiplier les "initiatives sur le terrain de la prévention", Laurence Rossignol, la secrétaire d’Etat chargée de la famille, veut créer "un réseau d’entraide psychologique parental" pour mieux "combattre l’embrigadement".
Voici les trois témoignages de parents exprimant leur sidération et douleur
source: http://oumma.com/221742/gouvernement-lance-une-serie-de-films-testimoniaux-pr
mercredi 7 octobre 2015
Ce mercredi 7 octobre est la date officielle choisie par le gouvernement pour humaniser sa campagne de sensibilisation contre le fléau de l’embrigadement « djihadiste », à travers la diffusion de quatre témoignages de parents éprouvés par le brusque départ d’un de leurs enfants, fille comme garçon, sur un sentier de la guerre aussi éloigné que mortifère.
Incompréhension et désarroi sont les sentiments qui prévalent et tourmentent aussi bien Saliha, que Véronique et Baptiste, lesquels brisent le silence devant les caméras de la productrice Fabienne Servan-Schreiber.
En ligne sur le site Stop-djihadisme, ces messages courts, mais qui en disent long sur la souffrance de ces familles, seront également relayés par plus d’une vingtaine de médias et sites internes, dont TF1, TV5 Monde, France Télévisions, Facebook, Dailymotion, la chaîne de cinéma UGC, Orange ou des sites de quotidiens ou d’hebdomadaires nationaux.
"Nous sommes engagés dans un combat extrêmement difficile" contre le terrorisme aux côtés de toutes les familles concernées, a martelé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, insistant : "Il charrie beaucoup de souffrances, de ruptures, de tragédies (…) pour des familles dont l’un des leurs a basculé,"
Dans la droite ligne de cette campagne et afin de multiplier les "initiatives sur le terrain de la prévention", Laurence Rossignol, la secrétaire d’Etat chargée de la famille, veut créer "un réseau d’entraide psychologique parental" pour mieux "combattre l’embrigadement".
Voici les trois témoignages de parents exprimant leur sidération et douleur
source: http://oumma.com/221742/gouvernement-lance-une-serie-de-films-testimoniaux-pr
Idriss- Messages : 7081
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
Régis Debré aujourd'hui sur France inter:
Le découpage thématique du programme d’histoire ne va pas. La guerre d’Espagne ne figure pas dans l’enseignement du totalitarisme en Europe.
Il y a un lien entre le déclin de l’Histoire et l’aspiration à faire l’Histoire. […] Je pense qu’à l’école primaire il faut une légende, puis dans le secondaire passer à la complexité mais il faut un socle.
Qu’est-ce que faire l’Histoire ?
Faire l’Histoire c’est toujours faire des pas de côté, rompre avec le ronron, le consensus.
Faire l’Histoire, c’est aussi le leitmotiv des djihadistes.
Oui mais dans une culture de mort et pas de culture de vie. Souvent ils n’ont pas de culture religieuse. Beaucoup d’aumôniers dans les prisons me le disent.
Dans une République marchande, où on ne pense qu’au fric, on ne peut pas empêcher les jeunes de penser à autre chose.
Vous pensez que l’inculture religieuse est une source de la crispation religieuse actuelle.
Il faut l’enseigner pour éviter le fanatisme, il faut l’enseigner pour avoir le respect des autres. […] Il ne s’agit pas d’inculquer la foi mais ce qui fait bouger les autres peuples.
(Brigitte) Est-ce que vous pensez que l’islam peut rimer avec démocratie ?
Le catholicisme a été brouillé avec la démocratie pendant des siècles et finalement il s’y est fait. Pourquoi ne pas escompter la même chose de l’Islam ?
Mais il y a une difficulté, l’Islam a commencé par la Renaissance et ensuite il a fait le Moyen-Age, nous on a fait l’inverse. […] Je crois que la laïcité sera compatible avec l’islam. […] Soyons un peu patient avec l’Islam. Patient et vigilant.
http://www.franceinter.fr/emission-le-79-regis-debray-soyons-un-peu-patients-avec-lislam
Le découpage thématique du programme d’histoire ne va pas. La guerre d’Espagne ne figure pas dans l’enseignement du totalitarisme en Europe.
Il y a un lien entre le déclin de l’Histoire et l’aspiration à faire l’Histoire. […] Je pense qu’à l’école primaire il faut une légende, puis dans le secondaire passer à la complexité mais il faut un socle.
Qu’est-ce que faire l’Histoire ?
Faire l’Histoire c’est toujours faire des pas de côté, rompre avec le ronron, le consensus.
Faire l’Histoire, c’est aussi le leitmotiv des djihadistes.
Oui mais dans une culture de mort et pas de culture de vie. Souvent ils n’ont pas de culture religieuse. Beaucoup d’aumôniers dans les prisons me le disent.
Dans une République marchande, où on ne pense qu’au fric, on ne peut pas empêcher les jeunes de penser à autre chose.
Vous pensez que l’inculture religieuse est une source de la crispation religieuse actuelle.
Il faut l’enseigner pour éviter le fanatisme, il faut l’enseigner pour avoir le respect des autres. […] Il ne s’agit pas d’inculquer la foi mais ce qui fait bouger les autres peuples.
(Brigitte) Est-ce que vous pensez que l’islam peut rimer avec démocratie ?
Le catholicisme a été brouillé avec la démocratie pendant des siècles et finalement il s’y est fait. Pourquoi ne pas escompter la même chose de l’Islam ?
Mais il y a une difficulté, l’Islam a commencé par la Renaissance et ensuite il a fait le Moyen-Age, nous on a fait l’inverse. […] Je crois que la laïcité sera compatible avec l’islam. […] Soyons un peu patient avec l’Islam. Patient et vigilant.
http://www.franceinter.fr/emission-le-79-regis-debray-soyons-un-peu-patients-avec-lislam
Idriss- Messages : 7081
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La déchéance de nationalité par le juge Marc Trevidic
Ancien juge antiterroriste, aujourd’hui vice-président au tribunal de grande instance de Lille, Marc Trevidic juge avec sévérité le projet d’extension de déchéance de nationalité aux binationaux nés en France. Pour ce magistrat expérimenté, cette réforme ne fera que créer des problèmes supplémentaires.
Marc Trevidic a écrit:
Comment jugez-vous le projet annoncé par le gouvernement ?
« Il y a déjà des questions pratiques.Comment expulser un individu qui a toujours vécu en France ? Une autre nation a-t-elle à gérer quelqu’un né chez nous ? Imaginons qu’un autre pays, par exemple le Maroc, vote un texte similaire. Une personne y aura passé toute sa vie et, d’un seul coup, le Maroc nous l’envoie car également français. On n’exporte pas un terroriste ! Que se passera t’il si l’Algérie, les Etats-Unis nous adressent des déchus ? Allons-nous les accepter ? Le Royaume-Uni est en train de réfléchir à une réforme analogue. Que va-t-il advenir des franco-britanniques dans cette situation ? En réalité, c’est faire beaucoup de bruit pour rien et risquer, vraiment, de fabriquer des apatrides. »
Y-a-t-il une efficacité apportée, ici, dans la lutte antiterroriste ?
« Je ne la vois pas ! Une telle mesure, très certainement inapplicable, ne peut pas avoir de caractère dissuasif. Sa mise en oeuvre consommerait énormément d’énergie. Cette réforme créera davantage de problème qu’elle n’en réglerait. Encore une fois, quelle sera la réaction de la France si l’autre nation auquel un suspect est rattaché refuse de le recevoir ? N’oublions pas, non plus, qu’on ne peut pas expulser un individu vers un pays où sa sécurité est en danger. Pour cette raison, la Grande Bretagne a du garder Abu Qutada (Arrêté en 2005, ce Jordanien a finalement été expulsé en… 2013). Notre pays ne doit pas se considérer seule dans une bulle. »
Une telle mesure peut elle entraîner des dérives ?
« Le pays est encore sous le coup de l’émotion due aux attentats de novembre. En même temps, la définition du terrorisme est très floue. Il concerne également l’atteinte aux biens. Les Moudjahidinne du peuple iraniens ont été considérés comme terroristes ou pas en fonction des enjeux de notre politique étrangère. Enfin, l’état d’urgence, aujourd’hui, permet d’assigner à résidence des… écologistes. Je suis très surpris de voir la rapidité avec laquelle on range nos principes au placard. Que se passera-t-il, demain, si un régime autoritaire qualifie très largement des opposants de « terroristes » ? »
Idriss- Messages : 7081
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
« Moi, le Coran, je m’en tape. Ce qui m’intéresse, c’est le jihad ».
Qui sont ces jeunes qui deviennent djihadistes et se radicalisent en quelques mois voire quelques semaines? Selon Peter Harling, ce n’est pas l’islam qui est leur point commun, mais bien leur soif de violence.
Ils invoquent Allah à chaque phrase mais pour les jihadistes d’un genre nouveau, comme ceux qui ont ensanglanté Paris le 13 novembre, l’islam est un prétexte permettant surtout de canaliser une révolte intime et une soif de violence, estiment des experts.
« Leur culture musulmane est sommaire, voire quasiment nulle »
Convertis de fraîche date, maîtrisant mal ou pas du tout l’arabe, jonglant avec des concepts qu’ils comprennent à peine ou dont ils tordent le sens, ils ont trouvé dans l’organisation Etat islamique (EI) une structure souple et pragmatique au sein de laquelle peut s’épanouir leur désir de radicalisation, ajoutent-ils. « Leur culture musulmane est sommaire, voire quasiment nulle », confie à l’AFP Peter Harling, du groupe de réflexion International crisis Group (ICG). « En fait ceux qui ont la culture musulmane la plus solide sont les moins susceptibles de se ranger du côté de l’EI ».
« Une ultraviolence qui évoque le film de Stanley Kubrick Orange mécanique par son sadisme »
Dans une tribune intitulée « Tuer les autres, se tuer soi-même », il estime que « l’aspect le plus troublant des massacres commis à Paris est qu’ils ressortent d’une violence intime ». L’EI « a offert un espace concret où une violence pornographique pouvait s’exprimer, se chercher, se désinhiber et monter en puissance. Ce n’est pas un hasard si les convertis européens en ont été les principaux agents. Dépourvus d’expérience militaire, de formation religieuse et généralement de compétence linguistique, ils ont défini leur valeur ajoutée dans une ultraviolence qui évoque le film de Stanley Kubrick Orange mécanique par son sadisme, mis en scène avec les talents instinctifs de communicants formés à l’ère de Facebook », poursuit Peter Harling.
« Ils veulent exprimer leur désir d’être antisocial »
Directeur de l’Observatoire du religieux, professeur à l’IEP d’Aix, Raphaël Liogier a étudié les profils de dizaines de jihadistes ou aspirants-jihadistes français. « Aucun de ceux qui sont intervenus sur le sol français, de Mohamed Merah jusqu’à ceux du 13 novembre, sont passés par une formation théologique de fond ou par une intensification progressive de la pratique religieuse », dit-il à l’AFP. « Ce sont des gens qui sont dans un rapport à la violence, parce que l’islam est actuellement synonyme de violence antisociale. Ils veulent exprimer leur désir d’être antisocial ». « Ils prennent des postures de fondamentalistes, mais ce ne sont que des postures », dit-il. « Ils passent seulement dans les mosquées, prient moins que les autres. Ils cultivent un style que j’appellerais néo-afghan, à la recherche d’une espèce de romantisme néo-guerrier ».
« Dans les années 80, ils seraient devenus punks ou entrés dans des mouvements d’extrême-gauche ou d’extrême droite »
« Comme ils sont d’origine maghrébine et qu’on leur dit qu’ils sont potentiellement musulmans et que l’islam a une image négative, ça devient désirable pour eux. Dans les années 80, ils seraient devenus punks ou entrés dans des mouvements d’extrême-gauche ou d’extrême droite », ajoute Raphaël Liogier. « Ils sautent directement dans le jihad, parce qu’ils ont pour point commun la délinquance, des problèmes dans leur enfance et le désir d’être des caïds ».
« Le jihadisme est une révolte générationnelle et nihiliste »
Un policier spécialisé a confié à l’AFP que, pendant un interrogatoire, un apprenti-jihadiste lui avait déclaré: « Moi, le Coran, je m’en tape. Ce qui m’intéresse, c’est le jihad ». Cette thèse de l’instrumentalisation de l’islam par des jeunes jusqu’au-boutistes en quête d’un idéal violent est également défendue par le politologue spécialiste de l’islam Olivier Roy, qui dans une tribune intitulée « Le jihadisme est une révolte générationnelle et nihiliste », explique que « Daech puise dans un réservoir de jeunes Français radicalisés qui, quoi qu’il arrive au Moyen-Orient, sont déjà entrés en dissidence et cherchent une cause, un label, un grand récit pour y apposer la signature sanglante de leur révolte personnelle ».
« Il ne s’agit pas de la radicalisation de l’islam mais de l’islamisation de la radicalité »
« Le problème essentiel pour la France n’est donc pas le califat du désert syrien, qui s’évaporera tôt ou tard comme un vieux mirage devenu cauchemar. Le problème, c’est la révolte de ces jeunes », ajoute-t-il. « Il ne s’agit pas de la radicalisation de l’islam mais de l’islamisation de la radicalité ». Les chefs du groupe État islamique, parmi lesquels figurent des anciens des services secrets irakiens de l’ère Saddam Hussein, ont compris comment canaliser et utiliser cette violence. « C’est un mouvement très flexible, qui peut récupérer tout un tas de dynamiques », ajoute Peter Harling. « Il se passe d’un soubassement idéologique solide et parvient à représenter beaucoup de choses très différentes pour beaucoup de gens très différents ».
Qui sont ces jeunes qui deviennent djihadistes et se radicalisent en quelques mois voire quelques semaines? Selon Peter Harling, ce n’est pas l’islam qui est leur point commun, mais bien leur soif de violence.
Ils invoquent Allah à chaque phrase mais pour les jihadistes d’un genre nouveau, comme ceux qui ont ensanglanté Paris le 13 novembre, l’islam est un prétexte permettant surtout de canaliser une révolte intime et une soif de violence, estiment des experts.
« Leur culture musulmane est sommaire, voire quasiment nulle »
Convertis de fraîche date, maîtrisant mal ou pas du tout l’arabe, jonglant avec des concepts qu’ils comprennent à peine ou dont ils tordent le sens, ils ont trouvé dans l’organisation Etat islamique (EI) une structure souple et pragmatique au sein de laquelle peut s’épanouir leur désir de radicalisation, ajoutent-ils. « Leur culture musulmane est sommaire, voire quasiment nulle », confie à l’AFP Peter Harling, du groupe de réflexion International crisis Group (ICG). « En fait ceux qui ont la culture musulmane la plus solide sont les moins susceptibles de se ranger du côté de l’EI ».
« Une ultraviolence qui évoque le film de Stanley Kubrick Orange mécanique par son sadisme »
Dans une tribune intitulée « Tuer les autres, se tuer soi-même », il estime que « l’aspect le plus troublant des massacres commis à Paris est qu’ils ressortent d’une violence intime ». L’EI « a offert un espace concret où une violence pornographique pouvait s’exprimer, se chercher, se désinhiber et monter en puissance. Ce n’est pas un hasard si les convertis européens en ont été les principaux agents. Dépourvus d’expérience militaire, de formation religieuse et généralement de compétence linguistique, ils ont défini leur valeur ajoutée dans une ultraviolence qui évoque le film de Stanley Kubrick Orange mécanique par son sadisme, mis en scène avec les talents instinctifs de communicants formés à l’ère de Facebook », poursuit Peter Harling.
« Ils veulent exprimer leur désir d’être antisocial »
Directeur de l’Observatoire du religieux, professeur à l’IEP d’Aix, Raphaël Liogier a étudié les profils de dizaines de jihadistes ou aspirants-jihadistes français. « Aucun de ceux qui sont intervenus sur le sol français, de Mohamed Merah jusqu’à ceux du 13 novembre, sont passés par une formation théologique de fond ou par une intensification progressive de la pratique religieuse », dit-il à l’AFP. « Ce sont des gens qui sont dans un rapport à la violence, parce que l’islam est actuellement synonyme de violence antisociale. Ils veulent exprimer leur désir d’être antisocial ». « Ils prennent des postures de fondamentalistes, mais ce ne sont que des postures », dit-il. « Ils passent seulement dans les mosquées, prient moins que les autres. Ils cultivent un style que j’appellerais néo-afghan, à la recherche d’une espèce de romantisme néo-guerrier ».
« Dans les années 80, ils seraient devenus punks ou entrés dans des mouvements d’extrême-gauche ou d’extrême droite »
« Comme ils sont d’origine maghrébine et qu’on leur dit qu’ils sont potentiellement musulmans et que l’islam a une image négative, ça devient désirable pour eux. Dans les années 80, ils seraient devenus punks ou entrés dans des mouvements d’extrême-gauche ou d’extrême droite », ajoute Raphaël Liogier. « Ils sautent directement dans le jihad, parce qu’ils ont pour point commun la délinquance, des problèmes dans leur enfance et le désir d’être des caïds ».
« Le jihadisme est une révolte générationnelle et nihiliste »
Un policier spécialisé a confié à l’AFP que, pendant un interrogatoire, un apprenti-jihadiste lui avait déclaré: « Moi, le Coran, je m’en tape. Ce qui m’intéresse, c’est le jihad ». Cette thèse de l’instrumentalisation de l’islam par des jeunes jusqu’au-boutistes en quête d’un idéal violent est également défendue par le politologue spécialiste de l’islam Olivier Roy, qui dans une tribune intitulée « Le jihadisme est une révolte générationnelle et nihiliste », explique que « Daech puise dans un réservoir de jeunes Français radicalisés qui, quoi qu’il arrive au Moyen-Orient, sont déjà entrés en dissidence et cherchent une cause, un label, un grand récit pour y apposer la signature sanglante de leur révolte personnelle ».
« Il ne s’agit pas de la radicalisation de l’islam mais de l’islamisation de la radicalité »
« Le problème essentiel pour la France n’est donc pas le califat du désert syrien, qui s’évaporera tôt ou tard comme un vieux mirage devenu cauchemar. Le problème, c’est la révolte de ces jeunes », ajoute-t-il. « Il ne s’agit pas de la radicalisation de l’islam mais de l’islamisation de la radicalité ». Les chefs du groupe État islamique, parmi lesquels figurent des anciens des services secrets irakiens de l’ère Saddam Hussein, ont compris comment canaliser et utiliser cette violence. « C’est un mouvement très flexible, qui peut récupérer tout un tas de dynamiques », ajoute Peter Harling. « Il se passe d’un soubassement idéologique solide et parvient à représenter beaucoup de choses très différentes pour beaucoup de gens très différents ».
Idriss- Messages : 7081
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
Tariq Ramadan : «On ne peut pas dire en parlant de Daesh, ça n'a rien à voir avec l'Islam»
Tariq Ramadan toujours aussi pertinent dans ses analyses , nuancé et sans langue de bois.
Tariq Ramadan toujours aussi pertinent dans ses analyses , nuancé et sans langue de bois.
Idriss- Messages : 7081
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
Oui, à chaque fois que je l'entends, ça ma plaît bien. C'est intelligent et clair.Idriss a écrit:Tariq Ramadan toujours aussi pertinent dans ses analyses , nuancé et sans langue de bois.
Je n'avais pas réagi, mais Dounia Bouzar fait aussi un travail de fond qui me semble très appréciable ... Son implication fine et ajustée n'est possible que parce justement elle est musulmane. Il faut être plutôt musulman pour comprendre les mécanismes de prévention et de lutte contre l'idéologie djihadiste ... il n'y a que les sectaires de la laïcité pure et dure de droite ou de gauche pour ne pas le comprendre ! Ces laicards sectaire qui veulent " se tenir à distance de la religion " comme si c'était sale ou une maladie contagieuse " ressassent en boucle leurs préjugés. Ils ne peuvent adopter que des mesures superficielles , décalées ou carrément contreproductices contre ce djihadisme.
Roque- Messages : 5064
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
http://www.slate.fr/story/115985/laicite-djihadisme« Il y a une polémique qui naît avec des déclarations de chercheurs aux Etats-Unis, sur la conception française de la laïcité qui pourrait nourrir le djihadisme, vous êtes d’accord avec cela ? », demandait ce dimanche 27 mars à son interlocuteur, le député Meyer Habib, notre contributeur Claude Askolovitch. « Je ne suis absolument pas d’accord avec cette théorie », répond le député, qui balaie d’un revers de main la question, explosive et dérangeante. Elle implique rien de moins que la remise en cause de notre conception actuelle des liens entre l’Etat et les religions, et des nombreuses « lois sur le voile » édictées depuis 2004.
Les chercheurs en question sont Will McCants et Chris Meserole, ils appartiennent à la Brookings Institution, un institut de recherche réputé aux Etats-Unis. Ils ont écrit, dans un article publié jeudi dans la revue Foreign Affairs, intitulé « The French Connection » et résumé par l’AFP, que les valeurs politiques et culturelles françaises jouent un rôle clé dans la radicalisation islamiste. Tout part d’un constat qui interpelle : « Aussi bizarre que cela puisse paraître, quatre des cinq pays enregistrant les plus forts taux de radicalisation dans le monde sont francophones, dont les deux premiers en Europe » (...)
« L'approche française de la laïcité est plus incisive que, disons, l'approche britannique. La France et la Belgique, par exemple, sont les deux seuls pays européens à bannir le voile intégral dans les écoles publiques », notent McCants et Meserole. « Par habitant musulman, la Belgique produit nettement plus de combattants étrangers que le Royaume-Uni ou l'Arabie Saoudite » (...)
Autre facteur : l'interaction entre les taux d'urbanisation et de chômage chez les jeunes. Un taux d'urbanisation de 60 à 80%, associé à une proportion de jeunes désoeuvrés de 10 à 30%, favorise l’apparition d’un extrémisme sunnite selon eux. « Nous supposons que lorsqu'il existe de fortes proportions de jeunes sans emploi, certains d'entre eux sont voués à la délinquance. S'ils vivent dans des grandes villes, ils ont davantage d'occasions de rencontrer des gens ayant embrassé une doctrine radicale. Et quand ces villes sont dans des pays francophones ayant une conception virulente de la laïcité, alors l'extrémisme sunnite apparaît plus séduisant » (...)
De nombreux chercheurs aux Etats-Unis développent des thèses similaires, accusant la laïcité d'exacerber les tensions, comme Mayanthi Fernando, professeure associée à l’Université de Californie, dont l’ouvrage « The Republic Unsettled : Muslim French and the Contradictions of Secularism » est résumé ici par l’historien John Tolan : « Quand les musulmans français réclament le droit de porter le foulard, d’avoir des repas sans porc dans les cantines scolaires, ou de s’absenter du travail ou de l’école pour célébrer des fêtes, leurs demandes sont souvent vues comme l’expression d’un communautarisme (terme péjoratif utilisé pour décrire ceux qui font passer leur propre communauté sectaire avant la République universelle) ou, pour les moins hostiles, comme l’expression du droit à la différence. Mais pour beaucoup de musulmans français, il s’agit simplement de demander une égalité de traitement ou, comme le formulent certains des interlocuteurs de Mme Fernando, un droit à l’indifférence : le droit, par exemple, de ne pas être fixé et ostracisé à cause de ses vêtements, de sa barbe, de sa coupe de cheveux ou de son régime alimentaire. Puisque six des dix jours fériés français sont catholiques, quand des musulmans (ou des juifs, ou des bouddhistes) demandent à pouvoir célébrer leurs propres fêtes, ils demandent simplement un traitement égalitaire de la part d’un gouvernement supposément laïc et neutre. Plutôt que de reconnaître les insuffisances de la laïcité française ou au moins d’accueillir favorablement un débat sur la question de savoir si le système actuel reflète bien les principes de neutralité et de séparation qu’il est censé incarner, beaucoup d’hommes politiques français et d’écrivains préfèrent stigmatiser les musulmans, les blâmant pour les contradictions inhérentes à l’athéisme libéral. » (...)
Le débat est tellement central que des économistes comme Thomas Piketty s’en sont emparés : « En vérité, en dehors du visage totalement couvert (qui empêche l’identification), et de certaines parties du corps trop nettement découvertes (indécence qui, semble-t-il, menacerait la paix publique), il serait sans doute sage de laisser le choix des tenues et des ornements à la liberté de chacun. La laïcité, cela pourrait consister à traiter la religion comme une opinion comme les autres, ni plus, ni moins. »
Là où les chercheurs américains se trompent sans doute, ou omettent à tout le moins quelque chose, c’est que la laïcité n’a pas toujours été utilisée en un sens guerrier, comme le défend la chercheuse Christine Delphy, elle aussi très critique de ces nouveaux usages. La laïcité originelle, définie par la loi de 1905, est d’une toute autre teneur que la laïcité actuellement défendue, qui incite à interdire toujours plus le port du voile (aux mères voilées, à l’université etc.), argue-t-elle dans un article publié sur son blog : « Cette loi est tout entière résumée dans son article premier : ‘La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public’. Ce libre exercice est régulé dans les articles 3 et 4, mais on voit dès l’article 1 qu’il est présumé public. Il suffit de lire le premier article pour s’apercevoir que les clichés –tout nouveaux—qui circulent partout sur le caractère prétendument ‘privé’, voire ‘intime’ que devraient avoir les religions sont une série de contresens et de non-sens (...) Cette persécution prétend s’appuyer sur la loi de 1905. Or, c’est le contraire: c’est cette persécution qui est contraire à la loi de 1905. » (...)
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
Cet extrait fait un peu plus penser à de la propagande qu'à du journalisme ! Mais pourquoi pas aller sur ce terrain là , permettre à une certaine jeunesse de s'identifier à ce journaliste peut être constructif !
- présentation canal+:
- Pour réaliser son enquête exceptionnelle, un journaliste équipé d’une caméra cachée a infiltré pendant six mois une cellule d’aspirants-djihadistes à Paris et Châteauroux, qui préparaient un attentat en France avant d’être presque tous arrêtés fin 2015. Le résultat, Soldats d’Allah, une extraordinaire plongée d’une heure et demie au cœur d’un groupe d’islamistes radicaux, sera diffusé lundi soir sur Canal + dans l'émission Spécial investigation écrit le site 20 minutes dans un article paru aujourd'hui.
Le journaliste qui a utilisé un pseudonyme a affirmé qu' il "n'a pas vu d’islam dans toute cette affaire."« Mon but était de tenter de comprendre ce qu’ils ont dans la tête », dit Saïd Ramzi à l’Agence France Presse. « Et l’un des enseignements principaux est que je n’ai pas vu d’islam dans toute cette affaire. Aucune volonté de rendre le monde meilleur. Seulement des jeunes paumés, frustrés, perdus, suicidaires, faciles à manipuler. Ils ont eu la malchance d’être nés à cette époque où il y a l’Etat islamique. C’est très triste. Ce sont des jeunes en quête, et c’est ce qu’ils ont trouvé ».
- La critique TV de télérama du 30/04/2016:
La critique TV de télérama du 30/04/2016
On aime beaucoup
Qu'ont-ils donc dans le crâne, exactement, ces Français qui rêvent de djihad et de massacres, y compris dans leur propre pays ? Pour le savoir, un journaliste a entrepris d'approcher et d'infiltrer un groupe de sympathisants de Daech sur notre sol. Et il y parvient, l'intrépide ! Après quelques semaines de vadrouille et d'échanges sur l'application Telegram, un réseau social apprécié des « moudjahidin du clavier », il rencontre en chair et en os un groupe d'une dizaine de membres, qu'il fréquentera plusieurs mois durant.
De ce jeune homme courageux, on ne saura rien, sinon qu'il est musulman et qu'il maîtrise parfaitement la langue et les codes de l'ennemi. Ce film ne s'attache pas tant à mettre en scène son exploit qu'à dévoiler la psychologie de ces apprentis terroristes, jeunes paumés en quête d'un paradis dans l'au-delà. Et en particulier celle de leur chef, Oussama, 20 ans, habité par l'urgence de mourir, exalté quand il s'agit de prêcher la « bonne parole », un salmigondis invraisemblable de violence et de bêtise. Ce pourrait être burlesque, c'est effarant. Effrayant lorsque la bande de barjos est contactée par un type venu de Syrie avec un projet concret d'attentat. Une poignée d'entretiens (avec le père d'Oussama, un psy, des représentants du personnel pénitentaire et de gendarmerie...) éclaire la personnalité d'Oussama et interroge les failles sécuritaires, la radicalisation en prison. Et offre quelques respirations à cette enquête tournée en caméras cachées et peuplée de visages floutés, assurément exceptionnelle. — Marc Belpois
Marc Belpois
Idriss- Messages : 7081
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
Il vaut mieux dire jihadiste que djihadiste. Le d est de trop et n'existe pas dans la langue d'Allah qui est Puissant et Sage. Le jihad est le sixième pilier de l'islam. C'est un ordre d'Allah
Koutiba aleykoum Al Kîtal
PBSL a divisé la terre en deux Dar el Islam où règne la paix et l'harmonie sous la Loi Divine et Dar el Harb où il y a l'injustice et la violence.
Koutiba aleykoum Al Kîtal
PBSL a divisé la terre en deux Dar el Islam où règne la paix et l'harmonie sous la Loi Divine et Dar el Harb où il y a l'injustice et la violence.
Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
yacoub agnostique a écrit: Le d est de trop et n'existe pas dans la langue d'Allah qui est Puissant et Sage. Le jihad
Un agnostique considère que l'arabe est la langue d'Allah c'est déjà un peu paradoxale . Mais en plus un agnostique qui viens nous donner des leçons et nous dire ce qu'est ou n'est pas l'islam c'est à priori assez "trolesque ". Déjà que parmi les musulmans il y en a déjà une floppée qui prétendent dicter aux autre ce qu'est le vrai islam , alors si les agnostiques si mettent aussi !
Monsieur Yacoub si vous commenciez par vous présenter ici : https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t18-les-membres-se-presentent
juste histoire de savoir qui nous parle et de d'où il a légitimité à dire ce que sont les piliers de l'islam...
Enfin si le dj n'existe pas en arabe le J n'existe pas plus la seule lettre qui existe est la lettre ǧim (jim) ﺝ
Hors la lettre ﺝ peut se prononcer je ou dj voir gue ! L'adgectif beau جميل peut se prononcer jamila ou djamila ou gamila ....vous allez me dire que la seule bonne manière correcte de prononcer dans la langue d'Allah c'est jamila ! Et bien figurez vous que rien n'est moins sur d’après les linguistes que j'ai rencontré! Il se pourrait bien que Rasul Allah disait gamila et faisait la prière dans une mesguide . Et oui ce qui est considéré aujourd'hui comme du dialecte était peut-être l'arabe de notre bien aimé Prophète!
- leçon d'arabe écoutez bien:
Idriss- Messages : 7081
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
Cher et Noble Idriss, je suis né mahométan dans un pays mahométan à 99%, je n'ai rejeté le mahométisme comprenant que l'islam est une théologie absurde d'un bédouin immoral qu'à partir de l'âge de 16 ans.
Je maintiens que l'on ne doit pas dire djihadiste
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
yacoub a écrit:Cher et Noble Idriss, je suis né mahométan dans un pays mahométan à 99%,
Vous êtes donc d'origine Saoudienne?
Idriss- Messages : 7081
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
Après avoir activement soutenu Al Qaïda en Syrie, la République doit maintenant gérer le retour de ses djihadistes...
(...et là je me dis : mince, encore un breton !)
http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/11/30/le-retour-des-djihadistes-un-lourd-defi-pour-la-france_5040608_3224.htmlIl est un des pionniers du djihad made in France : Kevin Guiavarch, un Breton de 23 ans, a rejoint la Syrie fin 2012, un an et demi avant la proclamation du califat par l’organisation Etat islamique (EI) en juin 2014. Après des années de guerre civile, il a finalement décidé de rentrer en France, accompagné de ses quatre femmes et de leurs six enfants (...)
(...et là je me dis : mince, encore un breton !)
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
Est-ce que le discours d'auto-détestation serait très présent en Bretagne? ( sachant que la Bretagne est particulièrement PS et très anti-natio)
Sinon faudrait la prison à perpétuité pour ceux qui reviennent, enfermer en isolement à vie pour pas contaminer d'autres détenues... ça dissuadera un peu les autres, ces suicidaires n'ont pas peur de la mort, mais être emprisonner à vie...
Sinon faudrait la prison à perpétuité pour ceux qui reviennent, enfermer en isolement à vie pour pas contaminer d'autres détenues... ça dissuadera un peu les autres, ces suicidaires n'ont pas peur de la mort, mais être emprisonner à vie...
Nicolas- Messages : 1701
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
https://histoireetsociete.wordpress.com/2016/12/31/the-independant-isis-lislam-nest-pas-le-plus-fort-facteur-qui-incite-les-combattants-etrangers-a-rejoindre-des-groupes-extremistes-en-syrie-et-en-irak-rapport/La religion n’ est pas la plus grande force motrice qui pousse des milliers de combattants étrangers à rejoindre Isis et d’ autres groupes terroristes en Irak et en Syrie, selon les conclusions d’un rapport par des chercheurs militaires américains.
Une nouvelle étude réalisée par le Centre de lutte contre le terrorisme (CCT) à West Point a révélé que la grande majorité de près de 1200 militants interrogés n’avait aucune éducation religieuse formelle et ils n’avaient jamais pratiqué l’Islam au cours de leur vie. Les groupes extrémistes peuvent préférer ces recrues parce qu’ils sont «moins capables d’analyser d’un oeil critique le discours et l’idéologie djihadiste » et à la place adhérer totalement à la violence et limiter leur interprétation de l’Islam à celle de l’organisation.
Selon les analystes, de nombreux combattants étrangers venant de l’Ouest sont attirés par les groupes djihadistes à travers leurs identités culturelles et politiques plutôt qu’à travers l’Islam lui-même, qui ne joue qu’un «rôle secondaire».
« La capacité des groupes djihadistes à recruter des combattants étrangers est donc basée sur la création d’un récit qui se concentre sur la spoliation permanente des musulmans, tant par les politiques occidentales nationales , que sur la scène internationale» (...)
Alors que les stratégies menées par le gouvernement à travers l’Europe et les Etats-Unis ont encouragé les mosquées à intervenir dans la lutte contre la radicalisation, la CCT a constaté que des personnalités religieuses n’ont joué qu’un « rôle minimal » et les combattants ont été isolés des communautés musulmanes à la maison, mais ont été radicalisé par les recruteurs djihadistes , en ligne ou par des amis.
La CCT a analysé les vies – et les décès – de combattants étrangers qui tentaient de rejoindre des groupes militants en Syrie et en Irak de 2011 à 2015, de la France, la Belgique, le Royaume-Uni, l’Allemagne et les Pays-Bas et de 25 autres pays. « Les combattants étrangers ne sont pas seulement engagés dans une quantité importante de combats, mais ils meurent aussi une grande quantité » (...)
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
Idriss a écrit:
Tariq Ramadan toujours aussi pertinent dans ses analyses , nuancé et sans langue de bois.
Bof, je le revoyais par exemple face a sarkosy ou Eric naulleau dans l'histoire du "moratoire pour la lapidation".Roque :
Oui, à chaque fois que je l'entends, ça ma plaît bien. C'est intelligent et clair.
Ramadan contrairement à toute personne normal ne répondait pas directement qu'il était contre la lapidation pour des raisons moral, mais commence avec du "ma position sur cette question est extrêmement précise"... et d'enchaîner pour dire que selon lui la peine n'est pas applicable, car comme il le dit devant Naulleau les conditions nécessaires pour quelle soit appliqué ne sont pas réunis... en gros une fois les conditions réunis c'est good.
Et c'est pas la seule fois où il m'a déplu, je 'lai déjà vue esquiver, répondre à coté, être de mauvaise foi (je pense à l'un de ses débats face à William Goldanel) et aussi être assez arrogant face à des personnes qui voulaient critiquer l'islam mais qui n'avaient bien-sûr pas la culture de Ramadan et il en profitait d'une manière qui me plaisais pas. -fin du hs-
mais je le vois plus Roque ?
Nicolas- Messages : 1701
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
Nicolasticot a écrit:
Bof, je le revoyais par exemple face a sarkosy ou Eric naulleau dans l'histoire du "moratoire pour la lapidation".
-fin du hs-
Je vous ai répondu là:
https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t114p125-tariq-ramadan#62491
Idriss- Messages : 7081
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20170320.OBS6873/l-islam-facteur-aggravant-de-radicalite-chez-les-lyceens.htmlUne étude menée à l’automne auprès de 6828 lycéens souligne le lien très net entre appartenance à la religion musulmane et sensibilité aux idées radicales (...)
Olivier Galland et Anne Muxel défendaient leur démarche tant bien que mal : "On a bien conscience des risques d’instrumentalisation. Mais euphémiser, dénier, ne pas communiquer serait laisser le champ libre aux extrémistes, dont le discours est de dire 'on vous cache les choses'."
Quelle est donc cette matière fissible que viennent ce lundi de nous livrer les deux sociologues depuis les salons Empire du CNRS, dans le 16e arrondissement ? Eh bien, il s’agit des résultats d’une enquête "les Lycéens et la radicalité" menée à l’automne dernier, en réponse à l’appel à projet "attentats-recherche" lancé par l’organisme public, au lendemain des attentats du 13-Novembre… Une étude qui souligne, statistiques à l’appui, que, plus que tout autre déterminant, l’appartenance revendiquée à la religion musulmane rend les jeunes lycéens sensibles aux idées radicales, "en rupture avec le système politique, social et économique, et plus largement avec les normes en vigueur dans la société" (...)
Les chercheurs ont posé la question suivante : "Est-il acceptable dans certains cas, dans la société actuelle, de combattre les armes à la main pour sa religion ?" Ce à quoi les jeunes de confession musulmane ont répondu quatre fois plus souvent par l’affirmative que les jeunes chrétiens ou sans religion (...)
Dans un pays, où le débat sur le lien entre islam et djihadisme fait rage, les uns dénonçant une radicalisation structurelle de l’islam (Gilles Kepel), là où d’autres se contentent de voir une islamisation conjoncturelle de la radicalité (Olivier Roy), on comprend le potentiel explosif de pareille information. D’autant que l’étude, on l’a dit, doit être prise avec des pincettes. Parce que la question-clé posée par les chercheurs (parmi une batterie d’autres questions) pour tester le degré de "justification de la violence religieuse" peut paraître un peu ambiguë – que veut dire prendre les armes… "dans certains cas" ? Et parce que, comme ils n’ont cessé de le répéter, le panel de 6.828 élèves de seconde inscrits dans 21 lycées publics sur lequel ils ont travaillé n’est absolument pas représentatif de la jeunesse française.
Les deux sociologues souhaitaient initialement travailler sur les lycéens des zones urbaines sensibles, considérant que les caractéristiques de cette population (surreprésentation de jeunes d’origine immigrée, de confession musulmane, de CSP défavorisées) la rendaient a priori plus sensible au risque de radicalité. Mais, par crainte de la stigmatisation sans doute, les rectorats ont exigé que le panel soit élargi, en intégrant quelques lycées de centre-ville. En ressort un échantillon volontairement biaisé, afin de disposer de contingents suffisants d’enfants d’ouvriers (41% du panel), d’enfants d’immigrés (38%), de musulmans revendiqués (25%), pour étudier les déterminants de la radicalité. Mais pas assez fin pour tirer des conséquences définitives (...)
L’étude souligne que 32% des jeunes musulmans ont une vision absolutiste de la religion (ils valident ces deux affirmations : "il n’y a qu’une seule vraie religion", et "la religion a raison contre la science") contre 10,7% du panel de jeunes sélectionnés, et qu’à 33%, ils affichent un degré élevé de tolérance à la violence et à la déviance (trouver acceptable de voler un scooter, tricher, conduire sans permis, agir violemment pour ses idées, dealer, affronter la police…), contre 25% dans le panel et seulement 8% parmi l’échantillon représentatif de jeunes Français du même âge sondés en parallèle par l’institut OpinionWay. En croisant les données, cela donne 12% de jeunes "à risque" conciliant absolutisme religieux et tolérance à la violence parmi les musulmans, contre 4% dans le panel, et une proportion infinitésimale dans la population nationale.
Même si Anne Muxel tient à voir l’aspect positif des choses – "dans 67% des cas, l’éducation dans une famille musulmane ne débouche pas sur une vision absolutiste de sa religion" –, le portrait est plutôt sombre (...)
Ces résultats sont moins inquiétants que ceux recueillis il y a un an par un autre sociologue, Sébastian Roché, dans une étude consacrée aux collégiens des Bouches-du-Rhône ; une étude où l’on apprenait que 67% des jeunes se déclarant musulmans jugeaient leurs principes religieux "plus importants que la loi de la République" (...)
Contre toute évidence sociologique, l’origine sociale et le niveau scolaire ne semblent pas contre-balancer l’effet de l’appartenance religieuse. Autrement dit, quelles que soient ses performances à l'école et la profession de ses parents, un jeune musulman du panel a quatre fois plus de chances qu’un jeune chrétien d’adhérer à des idées radicales. Cette corrélation est juste atténuée quand ledit jeune ne se sent pas discriminé (x3.5) et qu’il affirme "ne pas avoir d’autre identité que française" (...) "Cela se confirme dans les statistiques lycée par lycée. Quelle que soit leur sociologie, les jeunes musulmans y affichent une propension identique à la radicalité" (...)
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
<< mince, mais ils sont vraiment musulman en fait ! >>Ces résultats sont moins inquiétants que ceux recueillis il y a un an par un autre sociologue,
Sébastian Roché, dans une étude consacrée aux collégiens des Bouches-du-Rhône ; une étude où l’on apprenait que 67% des jeunes
se déclarant musulmans jugeaient leurs principes religieux "plus importants que la loi de la République" (...)
Moi ce qui m'étonne c'est les 33% de ces musulmans qui ont dit que la lois de la république était plus importante que la volonté de Dieu.
Là par-contre ça leur paraît logique...
où alors j'ai mal compris la question?...
Nicolas- Messages : 1701
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Re: "djihadistes" français : crise de l'Islam ou crise de la République ?
De fait, si on m'interrogeait, je répondrai également que mes convictions de chrétien sont pour moi au-dessus du resteNicolasticot a écrit:<< mince, mais ils sont vraiment musulman en fait ! >>
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