Islam et alimentation

[Chaniwa]

Je suppose qu'il y a déjà eu débat sur pourquoi les musulmans ne peuvent pas manger de porc, est-ce que vous pourriez me donner le lien de la conversation ou me redire brièvement les raisons.

Ensuite, mis-à-part ne pas manger de porc et ne pas boire d'alcool, est-ce qu'il y d'autres interdits ou recommandations?

[-Ren-]

Voici deux discussions plus anciennes :
https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t865-les-interdits-alimentaires-dans-le-judaisme-et-l-islam-points-communs-differences
https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t1199-sd-viande-halal
D'un autre côté, ce fil peut être l'occasion de voir d'autres aspects que les seuls interdits ?

[Chaniwa]

Oui en dehors des interdits, voir les recommandations, conseils...

[Isabelle]

Il n'y'a pas de pourquoi, le seul pourquoi est la soumission.

[titou2]

Je suppose qu'il y a déjà eu débat sur pourquoi les musulmans ne peuvent pas manger de porc, est-ce que vous pourriez me donner le lien de la conversation ou me redire brièvement les raisons.

Assalam,

On ne mange pas les animaux "carnivores" et encore moins les "omnivores".

L'alimentation des bêtes est étroitement surveillée car ce qu'on consomme a une action sur l'âme humaine (via le sang).

C'est pas pour rien que les sorciers utilisaient le sang des bêtes (sacrifiées) lors de leur cérémonie. Mais tout cela a été oublié. Les gens s'identifient à leur corps, de nos jours, plus à leur âme ou esprit.

[Ecossais]

Ces interdits alimentaires, ne concernent pas que les musulmans. Ils concernent également les juifs. Les interdits ou les recommandations, sont exprimées à mon avis, mais ce n'est que le mien, pour des raisons d'hygiène alimentaires. Dans les Pays chauds, les bactéries se développent très rapidement, en particulier dans la viande de porc.
Il n'y a objectivement aucune raison religieuse, contrairement à ce qui est véhiculé...

[-Ren-]

Il n'y a objectivement aucune raison religieuse, contrairement à ce qui est véhiculé

"Objectivement" c'est ce qui est écrit dans leurs textes. Et c'est donc cet aspect seul qui est à étudier dans une rubrique "Enseignement"

[titou2]

Il n'y a objectivement aucune raison religieuse, contrairement à ce qui est véhiculé...

Assalam,

Tout au contraire dans la vie a une raison.

Tout a un sens.

N'est ce pas, d'ailleurs, les Franc maçons qui évoquent l'idée de "plan du Grand Architecte de l'Univers" ?

[Ecossais]

Il n'y a objectivement aucune raison religieuse, contrairement à ce qui est véhiculé

"Objectivement" c'est ce qui est écrit dans leurs textes. Et c'est donc cet aspect seul qui est à étudier dans une rubrique "Enseignement"

Merci Ren. Mais je me méfie de tout enseignement manichéen...

[-Ren-]

N'est ce pas, d'ailleurs, les Franc maçons qui évoquent l'idée de "plan du Grand Architecte de l'Univers" ?

L'échange lancé par cette remarque est désormais sur https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t1611-sd-le-grand-architecte
Merci de votre compréhension

[ASHTAR]

Voici une vidéo qui répond certainement à ce sujet :

[Ghazali]

Assalam,

On ne mange pas les animaux "carnivores" et encore moins les "omnivores".

L'alimentation des bêtes est étroitement surveillée car ce qu'on consomme a une action sur l'âme humaine (via le sang).

C'est pas pour rien que les sorciers utilisaient le sang des bêtes (sacrifiées) lors de leur cérémonie. Mais tout cela a été oublié. Les gens s'identifient à leur corps, de nos jours, plus à leur âme ou esprit.

Tout à fait, ainsi le chien, le porc, le lion, etc. sont interdits.

Aurais-tu des informations supplémentaires à propos de l'action sur l'âme humaine ?

J'avais lu (mais je ne m'en rappelle plus trop) quelques informations en relation avec cela dans "Le réveil de la conscience : Dialogues sur une nouvelle vision du monde" de Jacqueline Bousquet et Sylvie Simon ainsi qu'une explication de René Guénon :

René Guénon, "Formes traditionnelles et cycles cosmiques", Quelques remarques sur le nom d’Adam : «Puisque nous avons fait allusion au sang comme support de la vitalité, nous rappellerons que, comme nous avons eu déjà l’occasion de l’expliquer dans un de nos ouvrages, (1) le sang constitue effectivement l’un des liens de l’organisme corporel avec l’état subtil de l’être vivant, lequel est proprement l’ « âme » (nephesh haiah de la Génèse), c'est-à-dire, au sens étymologique (anima), le principe animateur ou vivificateur de l’être. L’état subtil est appelé par la tradition hindoue Taijasa, par analogie avec têjas ou l’élément igné ; et, comme le feu est, quant à ses qualités propres, polarisé en lumière et chaleur, l’état subtil est lié à l’état corporel de deux façons différentes et complémentaires, par le sang quant à la qualité calorique, et par le système nerveux quant à la qualité lumineuse. En fait, le sang est, même au simple point de vue physiologique, le véhicule de la chaleur animatrice ; et ceci explique la correspondance, que nous indiquions plus haut, du tempérament sanguin avec l’élément feu.
D’autre part, on peut dire que, dans le feu, la lumière représente l’aspect supérieur, et la chaleur l’aspect inférieur : la tradition islamique enseigne que les anges furent crées du « feu divin » (ou de la « lumière divine »), et que ceux qui se révoltèrent à la suite d’Iblis perdirent la luminosité de leur nature pour n’en garder qu’une chaleur obscure. (2) Par suite, on peut dire que le sang est en rapport direct avec le côté inférieur de l’état subtil ; et de là vient l’interdiction du sang comme nourriture, son absorption entraînant celle de ce qu’il y a de plus grossier dans la vitalité animale, et qui, s’assimilant et se mêlant intimement aux éléments psychiques de l’homme, peut effectivement amener de fort graves conséquences.
De là aussi l’emploi fréquent du sang dans les pratiques de magie, voire de sorcellerie (comme attirant les entités «infernales» par conformité de nature) ; mais, d’autre part, ceci est aussi susceptible, dans certaines conditions, d’une transposition dans un ordre supérieur, d’où les rites, soit religieux, soit même initiatiques (comme le « taurobole » mithriaque), impliquant des sacrifices d’animaux ; comme il a été fait allusion, à cet égard, au sacrifice d’Abel opposé à celui, non sanglant, de Caïn, nous reviendrons peutêtre sur ce dernier point en une prochaine occasion.
(1) L’Homme et son devenir selon le Vêdânta, chap. XIV. Cf. aussi L’Erreur spirite, p. 116 – 119.
(2) Ceci se trouve indiqué dans le rapport qui existe, en arabe, entre les mots nûr, « lumière », et nâr, « feu » (au sens de chaleur).»

[Contenu sponsorisé]