[Blog] Quand la tradition prend le pas sur la religion.

[-Aâya-]

Mercredi dernier état le jour de la commémoration de la naissance du prophète de l’islam (Dhikra al mawlid an-nabawi ach-charif). En cette occasion, de nombreux musulmans célèbrent des veillées religieuses, rendent visite à leurs proches, préparent des plats spéciaux pour l’occasion etc. Cette journée fait partie du patrimoine culturel islamique dans certains pays. Ce qu’il faudrait préciser est que ...

http://dialogueabraham.wordpress.com/2011/02/19/quand-la-tradition-prend-le-pas-sur-la-religion/

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La religion, l’islam en l’occurrence, n’étant ni une nationalité, ni spécifique à une ethnie, peut être adoptée par des membres de n’importe quelle société et culture. Souvent, pour ne pas dire toujours, cette religion se greffe sur la culture préexistante et est phagocytée de telle sorte que culture et religion ne font plus qu’une. Ou alors, en pénétrant dans une société, la religion se développe en fonction des mentalités, et on peut se retrouver avec une nouvelle religion ayant des aspects nouveaux, des fois contradictoires avec ce que préconisait ladite religion à la base.

Pour le cas du Maghreb, la "greffe" s’est d’autant plus facilement faite que c’est le rite malékite (qui tient une place particulière aux traditions) qui a été adopté.

[-Ren-]

le rite malékite (qui tient une place particulière aux traditions)

Tu peux nous expliquer ?

à propos du rite malékite, ce site à consulter : http://www.doctrine-malikite.fr/

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le rite malékite (qui tient une place particulière aux traditions)

Tu peux nous expliquer ?

à propos du rite malékite, ce site à consulter : http://www.doctrine-malikite.fr/

Le respect de la coutume est l'un des fondements de l'école malékite :

La coutume : (« al-‘ourf »)
L’école mâlikite accorde une place importante aux us et coutumes de la société tant qu’ils ne s’opposent pas au droit musulman. L’usage peut traduire des traditions orales, gestuelles ou comportementales: il s’agit donc de toutes les coutumes des gens, quelque soit leur nature, contrairement à l’ijmâ‘ qui représente le consensus des savants. Les juristes intègrent ce principe à l’istiçlâh, car il permet aussi de préserver l’intérêt général.

http://www.al-wassat.com/index.php?option=com_content&view=article&id=4:preambule&catid=3:jurisprudence-malikite-&Itemid=2&lang=es

[-Ren-]

Mersi braz pour ces précisions

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