Plainte pour génocide présentée à la Cour Pénale Internationale (CPI) le jeudi 9 novembre 2023
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Re: Plainte pour génocide présentée à la Cour Pénale Internationale (CPI) le jeudi 9 novembre 2023
Venez me chercher » : le terrible récit des derniers mots de Hind Rajab, 6 ans, morte à Gaza
Le 10 février 2024
La fillette palestinienne a vu ses proches périr sous ses yeux, puis s’est retrouvée seule face aux tirs, avant de ne plus donner signe de vie. Son corps sans vie a été retrouvé ce samedi à Gaza.
https://www.leparisien.fr/international/israel/venez-me-chercher-le-terrible-recit-du-dernier-soupir-de-hind-rajab-6-ans-morte-a-gaza-10-02-2024-EXU5Q6DGDJE47APWV65WUX5LSI.php
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Re: Plainte pour génocide présentée à la Cour Pénale Internationale (CPI) le jeudi 9 novembre 2023
Un tribunal ordonne aux Pays-Bas de cesser la vente de pièces de rechange d’avions de combat à Israël
13 février 2024
Le gouvernement néerlandais dispose de sept jours pour cesser de livrer à Israël des pièces de rechange pour ses avions de combat F-35, de fabrication américaine, a décidé un tribunal national à La Haye.
https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2024/02/13/un-tribunal-ordonne-aux-pays-bas-de-cesser-la-vente-de-pieces-de-rechange-davions-de-combat-a-israel/
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Re: Plainte pour génocide présentée à la Cour Pénale Internationale (CPI) le jeudi 9 novembre 2023
«Massacre de la farine» à Gaza : les témoignages de rescapés et de médecins mettent à mal la version israélienne
Selon le dernier bilan du ministère de la santé de Gaza, 118 personnes ont perdu la vie dans la nuit du 29 février lors d’une distribution alimentaire. Tsahal reconnaît des tirs mais impute la majorité des décès au mouvement de foule. Témoins et médecins contestent le récit israélien.
Selon le dernier bilan du ministère de la santé de Gaza, 118 personnes ont perdu la vie dans la nuit du 29 février lors d’une distribution alimentaire. Tsahal reconnaît des tirs mais impute la majorité des décès au mouvement de foule. Témoins et médecins contestent le récit israélien.
- Spoiler:
- Faris Elewya, 52 ans, habitant du quartier de Sha’af, à l’est de la ville de Gaza, a raconté à Mondoweiss ce qu’il a vu. Lorsqu’il a quitté sa maison, seules deux raisons justifiaient qu’il brave la zone de guerre qu’était le nord de Gaza. La première était l’image de sa famille affamée, composée de cinq enfants, et la seconde était l’espoir de revenir avec un peu de farine en guise de récompense.
« J’ai quitté la maison sans savoir quel jour on était », a-t-il déclaré. « Et je ne sais pas quel jour on est aujourd’hui, à l’heure où je vous parle. »
« J’avais entendu dire que quiconque se rend dans la région de Nabulsi, à l’ouest de Gaza, peut trouver les camions d’aide qui passent par le nord. Je n’ai pas hésité. Même si je prenais un risque, c’était mieux que de voir ma famille mourir de faim », poursuit-il.
Après trois heures de marche, il a atteint le rond-point de Nabulsi, où il a trouvé une foule de personnes attendant déjà l’arrivée du convoi. Il n’y avait pratiquement plus d’espace pour se déplacer, car certains avaient emmené toute leur famille avec eux pour essayer de transporter autant d’aide que possible. Certains avaient établi un camp dans la région la nuit précédente – le rond-point de Nabulsi est devenu la première étape de tout convoi d’aide arrivant dans le nord – et avaient ramassé du bois de chauffage pour se réchauffer en attendant.
Près du rond-point se trouvait un poste de contrôle israélien gardé par plusieurs véhicules militaires. L’armée avait placé ses postes de contrôle aux deux entrées principales de la ville de Gaza, au rond-point de Nabulsi, sur la côte de Gaza, et à un autre endroit, près du rond-point de Koweït, dans la rue Salah al-Din. L’itinéraire prévu pour ce convoi passait par la route côtière.
« Les gens se sont rassemblés à proximité des véhicules, étant donné qu’ils se trouvaient près du point de rassemblement », a expliqué M. Eleywa. « Mais personne ne voulait faire quoi que ce soit aux chars ou aux soldats. Tout le monde n’avait qu’un seul objectif : trouver de la nourriture pour sa famille. »
« D’habitude, les gens reçoivent de l’aide en la prenant sur les camions qui passent », a-t-il ajouté. « Mais cette fois-ci, lorsque les camions sont entrés, les gens les ont envahis, hystériques, à cause de la famine. »
Eleywa a déclaré que des centaines de personnes ont été poussées à travers le poste de contrôle vers le côté sud en raison du chaos provoqué par les bousculades.
« Soudain, des centaines de personnes se sont retrouvées du côté sud du poste de contrôle, alors que tous les autres se trouvaient du côté nord », a-t-il expliqué. « Le poste de contrôle a divisé la foule en deux. »
Les soldats ont alors empêché ceux qui étaient entrés dans le poste de contrôle de repasser du côté nord, ouvrant le feu sur la foule.
« Ceux qui ont pu regagner le côté nord ont réussi à le faire en rampant et en se cachant », poursuit Eleywa.
Des observateurs internationaux, dont des représentants des Nations Unies, ont rendu visite aux survivants blessés à l’hôpital al-Shifa’, confirmant que la majorité des blessures des centaines de personnes blessées étaient dues à des tirs à balles réelles.
« La faim nous ronge l’estomac »
L’aide humanitaire qui entre dans le nord de Gaza est tachée de sang, alors que l’utilisation par Israël de la famine comme arme de guerre atteint de nouveaux sommets. Mais les gens continuent de braver ces conditions parce qu’ils n’ont pas d’autre choix.
« Cela fait quarante jours et aucun de mes enfants n’a vu de pain », a déclaré Eleywa. « Moi et deux de mes fils aînés passons toute la journée à chercher de la nourriture, et à la fin de la journée, nous n’en avons pas assez et nous rentrons ensemble à la maison. Toute la famille s’assoit ensemble dans l’obscurité de la nuit. La faim nous ronge l’estomac ».
« Rien n’est pire que cela », fait remarquer Eleywa avec insistance. « Le danger que nous courons en essayant d’obtenir de la farine n’est rien comparé à ce que nous ressentons ces nuits-là. »
Mais ce jour-là, au lieu de rentrer chez lui avec de la nourriture, il est rentré effrayé et tremblant, ayant du mal à croire qu’il avait pu survivre aux balles qui avaient traversé son corps et touché d’autres personnes à côté de lui.
La dernière fois que Faris Eleywa a mangé avec sa famille, c’était deux jours avant de parler à Mondoweiss. « Nous avions reçu deux boîtes de fèves « , a-t-il expliqué. « Ma femme les a mises dans une assiette et nous les avons mangées nature, sans pain. »
« En un clin d’œil, l’assiette avait disparu », dit-il avec regret. « La nourriture était si peu abondante qu’elle a disparu en quelques secondes. »
« J’ai attrapé la nourriture et j’ai rampé par terre »
Les habitants du nord de Gaza vivent dans des conditions inimaginables. La faim et la soif menacent rapidement de devenir plus dangereuses que les incessantes frappes aériennes. Dans ces conditions, une famille qui n’a pas mangé depuis trois jours est loin d’être rare. On peut même en trouver qui n’ont pas mangé depuis une semaine.
Ahmad Imteiz, 28 ans, vivait avec sa femme et ses trois enfants dans le quartier de Zeiytoun, mais il s’est réfugié dans le quartier de Rimal après que les forces terrestres israéliennes ont réinvesti leur quartier. Il était également présent lors de l’incident du rond-point de Nabulsi et a pu rentrer chez lui en emportant de la nourriture pour sa famille.
« Je ne sais pas comment expliquer à mes enfants que nous n’avons pas de nourriture. »
Ahmad Imteiz
« Je suis arrivé au rond-point de Nabulsi à 10 heures du matin », a déclaré Imteiz à Mondoweiss. « J’ai attendu les convois alors que le nombre de personnes présentes atteignait des milliers. »
« Puis quelques camions sont arrivés. L’un d’eux transportait des conserves. Un autre transportait du poulet congelé. Les gens se sont rués sur les camions avant même qu’ils n’atteignent le poste de contrôle israélien », raconte-t-il.
La plupart des personnes qui entouraient les camions ont été tuées par balle ou blessées. Ahmad a pu rentrer chez lui en emportant quatre boîtes de fèves et un seul poulet qu’il avait réussi à attraper.
« J’ai pris la nourriture et j’ai rampé dans la terre », explique-t-il. « J’ai rampé très longtemps. J’ai traversé près d’un kilomètre avant d’atteindre un endroit plus sûr où je pouvais me lever et courir ».
Ahmad n’a pas hésité lorsqu’on lui a demandé si la randonnée en valait la peine. « Oui », a-t-il répondu. « Pour sauver mes enfants affamés, oui. »
« Nos vies doivent être devenues tellement insignifiantes et bon marché pour que tant de gens meurent de cette façon », a-t-il constaté avec amertume. « Des enfants meurent, des femmes meurent, des familles meurent. Tous à cause de la faim. »
« Je ne sais pas comment expliquer à mes enfants que nous n’avons pas de nourriture », a déclaré Ahmad. « Je ne sais pas comment leur dire qu’ils continueront à avoir faim. Je préférerais affronter la mort plutôt que d’avoir à leur dire cela ».
Tareq S. Hajjaj est le correspondant de Mondoweiss à Gaza et membre de l’Union des écrivains palestiniens. Il a étudié la littérature anglaise à l’université Al-Azhar de Gaza. Il a commencé sa carrière dans le journalisme en 2015 en tant que rédacteur et traducteur pour le journal local Donia al-Watan. Il a fait des reportages pour Elbadi, Middle East Eye et Al Monitor.
Source : Mondoweiss
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Re: Plainte pour génocide présentée à la Cour Pénale Internationale (CPI) le jeudi 9 novembre 2023
À Gaza, Israël utilise la famine comme « arme de guerre »
Depuis une semaine, une vingtaine de personnes sont mortes de faim dans le territoire palestinien. Dans le Nord, quasiment plus aucune aide ne parvient. Après cinq mois de guerre, les civils, livrés à eux-mêmes, sont les premières victimes du siège israélien.
Depuis une semaine, une vingtaine de personnes sont mortes de faim dans le territoire palestinien. Dans le Nord, quasiment plus aucune aide ne parvient. Après cinq mois de guerre, les civils, livrés à eux-mêmes, sont les premières victimes du siège israélien.
- Spoiler:
- Les doigts gantés de la soignante enveloppent précautionneusement le petit corps dans un linceul blanc. Heba Ziadeh est morte le 1er mars à Kamal Adwan, seul hôpital pédiatrique du nord de la bande de Gaza, « faute de nourriture et de médicaments », explique l’infirmière filmée par le photographe gazaoui Mousa Salem. Le biberon de lait que l’équipe médicale a réussi à lui procurer est arrivé trop tard. Sa sœur est elle aussi décédée, quelques jours plus tôt, dans le même hôpital.
Le personnel médical constate, impuissant, ce cercle infernal : les mères, mal nourries pendant leur grossesse, accumulent les carences. À la naissance de leurs bébés, elles n’arrivent pas à les allaiter car elles-mêmes ont faim. Mohamed al-Zayegh avait deux mois quand il est décédé, fin février. « Tout s’est accumulé. Il est tombé malade, il avait un système immunitaire faible », résume un soignant devant la caméra de Mousa Salem.
Selon le ministère de la santé local, vingt Gazaouis sont morts de faim et de déshydratation. Les premiers décès ont été constatés fin février, alors que l’enclave compte déjà plus de 30 000 Palestinien·nes tué·es depuis le début de la guerre. Les équipes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui ont effectué début mars leur première visite depuis octobre 2023 dans des hôpitaux du Nord, ont constaté des « niveaux graves de malnutrition, [des] enfants mourant de faim, [de] graves pénuries de carburant, de nourriture et de fournitures médicales, [des] bâtiments hospitaliers détruits », résumait son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le 4 mars, sur le réseau social X.
À la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, l’ambassadeur palestinien, Riyad Mansour, a brandi une autre victime, Yazan al-Kafarna, 10 ans, visage émacié et corps décharné. « Regardez nos enfants, regardez Yazan. Regardez l’agonie qu’ils endurent […]. Cela doit cesser, pour l’amour de Dieu ! », a-t-il plaidé le 4 mars.
L’enfant était mort le matin même dans un hôpital de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Atteint d’une paralysie cérébrale, il avait besoin d’une alimentation équilibrée, impossible à trouver dans l’enclave coupée du monde. Même à Rafah, porte d’entrée de l’aide alimentaire, il n’y a plus de fruits, de produits frais, très rarement de la viande – qui se négocie à des prix exorbitants.
Israël assiège la bande de Gaza depuis cinq mois. « Pas d’électricité, pas de nourriture, pas d’eau, pas de gaz, tout est fermé […]. Nous combattons des animaux humains », annonçait le 9 octobre 2023 le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, deux jours après l’attaque du Hamas sur son territoire. La faim fait partie de la stratégie israélienne dans l’enclave. « C’est une arme de guerre ! Et cela va de pair avec l’intention de génocide dont Israël a été officiellement accusé devant la Cour internationale de justice », dénonce Fidaa Alaraj, coordinatrice de la sécurité alimentaire et de la protection au sein de l’ONG Oxfam, jointe par téléphone à Rafah, où elle est déplacée.
Une « famine organisée »
Les terres agricoles ont été en grande partie détruites par les bombardements et bulldozers israéliens. Le port de Gaza est en ruine. « Si vous affamez les gens en restreignant l’aide et le marché, en stoppant la production de nourriture, en polluant l’eau ou en la coupant carrément, qu’est-ce que vous faites ?, demande Fidaa Alaraj. Ce n’est pas un sous-produit de la guerre, c’est une famine organisée. »
Du nord au sud, tout le monde a faim à Gaza. Selon l’ONU, un quart de la population est même proche de la famine. Dans le Nord, où vivraient encore environ 300 000 personnes, les habitant·es survivent avec des feuilles et des galettes confectionnées avec des graines pour oiseaux ou de la nourriture pour animaux. « La qualité de ce pain est incroyablement mauvaise. Même la nourriture pour animaux est en train d’être épuisée », alertait le 28 février dans un communiqué Mahmoud Shalabi, gestionnaire de programme dans le nord de Gaza pour l’ONG Medical Aid for Palestinians.
Ahmed Qamar, 33 ans, se contente ces derniers temps d’un peu d’avoine mélangé à un bouillon et peine à trouver de quoi nourrir ses quatre enfants. La plus jeune a un an et demi.
« J’ai commencé à manger un repas tous les deux jours. Pas parce que je suis pauvre, j’ai les moyens, mais juste parce qu’on ne trouve rien sur les marchés, rapporte ce chercheur de l’ONG Euro-Mediterranean Human Rights Monitor, joint par téléphone dans la ville de Gaza. Hier, un jeune homme me confiait qu’il pouvait supporter les bombardements, la destruction, sa maison était en ruine… Qu’il soit blessé ou tué, peu lui importait ! Mais que son fils lui dise qu’il a faim et qu’il ne puisse rien lui donner, il n’y arrive pas. C’est un désastre. »
Le nord de la bande de Gaza coupé du monde
Le 26 janvier, la Cour internationale de justice avait ordonné à Israël d’autoriser davantage d’aide dans l’enclave. Les livraisons ont au contraire chuté de presque deux tiers en février. Le Cogat, bureau de l’armée israélienne chargé des Palestinien·nes dans les territoires occupés, responsable notamment de ce qui entre à Gaza, en rejette la responsabilité sur les organisations humanitaires, affirmant être aujourd’hui capable d’inspecter « 44 camions par heure, explique Shimon Freedman, porte-parole pour les médias internationaux. Nous inspectons plus vite qu’ils ne peuvent distribuer. » Les deux points de passage sont dans le sud de la bande de Gaza.
Les organisations doivent ensuite coordonner leurs mouvements avec l’armée, pour n’être pas la cible de bombardements, et naviguer dans l’enclave où les routes sont difficilement praticables, en grande partie détruites. Les convois doivent également obtenir l’autorisation de passer d’autres checkpoints, notamment vers le nord, et ils sont souvent retardés, parfois contraints de faire demi-tour, faute d’avoir obtenu de passer à temps. Le Nord est coupé du monde. L’UNRWA a effectué sa dernière distribution à Gaza City le 23 janvier.
À cela s’ajoute désormais l’effondrement de l’ordre public. Les autorités civiles de Gaza, liées au Hamas, ont déserté après avoir été la cible de l’armée israélienne. Elles n’ont pas été remplacées. L’État israélien poursuit sa cabale contre les institutions de l’ONU, et notamment l’UNRWA. Il tente de contourner cette agence onusienne chargée des réfugié·es palestinien·nes, véritable institution à Gaza, la seule à même de prendre, en partie, le relais de la gouvernance de l’enclave. Dans le Nord, la partie la plus dévastée par les combats, sans présence humanitaire importante, les civils sont livrés à eux-mêmes, dans un vide institutionnel préoccupant.
Mardi 5 mars, un convoi de nourriture de 14 camions du Programme alimentaire mondial (PAM), bloqué par l’armée israélienne à un checkpoint avant d’atteindre le nord de l’enclave, a été pillé par « une foule désespérée qui s’est emparée du chargement », selon l’agence onusienne. Les 18 et 19 février déjà, d’autres convois du PAM avaient tenté de rallier le nord de la bande de Gaza : ils avaient été attaqués par des Palestiniens, essuyé des tirs, et un conducteur avait été frappé. Les sacs avaient été distribués à la va-vite, dans le chaos.
Israël a depuis coordonné l’acheminement d’aide via des prestataires privés locaux. Le Cogat affirme qu’une centaine de camions ont atteint le Nord « ces derniers jours ». Les véhicules appartiennent à des sociétés locales qui faisaient déjà le trajet depuis les points de passage avant la guerre, rapportent plusieurs témoins palestiniens. Israël affirme que l’aide provient d’organisations internationales et de pays donateurs, sans plus de précisions. Depuis fin février, des livraisons semblent avoir lieu tous les jours, soit par la route « intérieure » au niveau du rond-point Al-Kuwaiti, soit par la route côtière, vers le rond-point Al-Nabulsi.
Le 29 février, selon les chiffres du ministère de la santé à Gaza, 118 personnes qui attendaient une distribution à ce carrefour, le long de la mer, ont été tuées et 780 autres blessées. L’armée israélienne conteste ce bilan et affirme que la « majorité des Palestiniens ont été tués ou blessés du fait de la bousculade ». Elle admet que ses soldats ont d’abord tiré en l’air puis, en se retirant, sur des « pillards [qui] se sont approchés de [ses] forces et ont posé une menace immédiate ». Les témoignages des rescapés et des médecins qui ont soigné les blessés contredisent largement ce récit.
Depuis l’hôpital Al-Shifa, à Gaza City, qui a reçu plus de 200 blessés, le chef du bureau de coordination humanitaire des Nations unies (Ocha) de Gaza, Georgios Petropoulos, affirmait le 1er mars avoir « vu des gens avec des blessures par balle, […] des amputés et des enfants dont les plus jeunes avaient douze ans ».
Abdallah est parti de Falouja, le nord de la ville de Gaza, la boule au ventre, désespéré d’entendre les pleurs de ses trois enfants tenaillés par la faim. La boutique de vêtements où travaillait le père de famille de 28 ans a fermé avec la guerre, il n’a pas de revenus depuis cinq mois. « Vers minuit, on s’est dirigés vers le rond-point Al-Nabulsi. On avait entendu qu’il allait y avoir une distribution d’aide. J’ai été surpris : beaucoup de gens aussi s’y rendaient », raconte-t-il dans un message parvenu à Mediapart.
Quand l’aide est arrivée, un peu avant l’aube, ils ont « commencé à courir vers le convoi ». « On a entendu des coups de feu très nourris, je suis tombé à terre et ai commencé à revenir vers l’endroit d’où je venais, afin de ne pas être blessé. » Certains ont réussi à mettre la main sur un sac de farine, d’autres sur des boîtes de conserve. Abdallah est rentré sain et sauf mais bredouille. « Je veux juste un bout de pain pour mes enfants, rien de plus », plaide-t-il.
Les Palestiniens rapportent que l’armée israélienne tire très régulièrement sur la foule lors des livraisons humanitaires de ces derniers jours dans le Nord. Le Haut-Commissariat aux droits humains de l’ONU (OHCHR) dans les Territoires palestiniens occupés a répertorié « au moins 14 incidents impliquant des coups de feu et tirs d’obus » lors de distributions d’aide à Gaza City. Le 25 février, au moins dix personnes ont été tuées au rond-point Al-Nabulsi. « Israël, en tant que puissance occupante, a le devoir […] de garantir que nourriture et soins médicaux soient fournis à la population, proportionnellement à ses besoins », a rappelé l’OHCHR.
Certains pays, dont la France, ont effectué, à grand renfort de communication, des parachutages d’aide humanitaire sur le nord de la bande de Gaza. Les images de ces colis balancés du ciel, et des foules qui se précipitent pour tenter d’en attraper un, sont particulièrement humiliantes pour la population gazaouie. Certains paquets ont atterri en territoire israélien, d’autres dans la mer.
« C’est de la publicité pour les armées. Cela ne suffit pas ! Tous ces parachutages, ça correspond à la cargaison d’un, voire deux camions, regrette Ahmed Qamar. C’est très offensant. On veut de l’aide qui arrive de manière organisée. » Les parachutages « ne permettront pas d’éviter la famine », a appuyé Carl Skau, directeur exécutif adjoint du PAM. « Nous avons besoin de points d’entrée dans le nord de Gaza », ce qu’Israël refuse obstinément. Les Émirats arabes unis vont livrer de l’aide par bateau depuis Chypre.
« Ce n’est pas une crise humanitaire, c’est une guerre ouverte. Nous avons besoin d’un cessez-le-feu immédiat, martèle Fidaa Alaraj. Si la guerre s’arrête, nous devrons toujours gérer une crise humanitaire mais au moins nous serons capables de le faire. Aujourd’hui, nous travaillons dans le fracas des combats. » Elle craint que le Sud ne connaisse bientôt aussi des poches de famine comme le Nord.
Les gens ne mangent pas à leur faim et consomment uniquement des conserves, aux apports nutritifs limités. À Gaza, où la vie sociale s’organisait notamment autour des repas de famille du vendredi ou des grandes tablées de rupture du jeûne pendant le ramadan, les habitant·es redoutent l’arrivée du mois sacré des musulman·es, qui devrait débuter cette année le 10 mars.
« Tu manges de la nourriture pour survivre. Pas parce que ça va t’apporter les nutriments nécessaires, pas parce qu’il est réconfortant de manger ou que c’est une activité sociale, analyse Fidaa Alaraj. L’alimentation a perdu toutes ses fonctions, elle n’est plus réduite qu’à assurer notre survie. »
Clothilde Mraffko
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Re: Plainte pour génocide présentée à la Cour Pénale Internationale (CPI) le jeudi 9 novembre 2023
ELLES ARMENT ISRAËL ! CE RAPPORT QUI ÉPINGLE 4000 ENTREPRISES FRANÇAISES
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Re: Plainte pour génocide présentée à la Cour Pénale Internationale (CPI) le jeudi 9 novembre 2023
La BBC admet avoir favorisé Israël dans l'affaire du génocide
La BBC a admis lundi qu'il s'agissait peut-être d'une "erreur". en couvrant de manière inégale l'affaire du génocide israélien devant la Cour internationale de Justice (CIJ). Le rédacteur en chef de la chaîne, David Jordan, a déclaré cela lors d'une séance avec des membres de la commission parlementaire des médias. La BBC a diffusé l’intégralité de la défense israélienne à La Haye, tandis que seule une partie des contre-arguments sud-africains a été diffusée
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Re: Plainte pour génocide présentée à la Cour Pénale Internationale (CPI) le jeudi 9 novembre 2023
Témoignage. Guerre à Gaza : “C’est à devenir fou !” déplore un réserviste israélien
Dans un rare témoignage sur les atrocités de la guerre à Gaza et les dérives au sein de Tsahal, un réserviste démobilisé brise le silence et livre un récit bouleversant dans le média “Politically Koret”. Ce psychologue de 35 ans dénonce un climat toxique et alerte sur les répercussions psychologiques de ce combat sur lui et ses compagnons d’armes.
Dès le premier instant, il était clair pour moi que nous allions nous engager dans quelque chose sans retour en arrière possible et surtout sans précédent dans l’histoire de notre pays. Autrement dit, cette période de réserve n’aurait rien à voir avec celles que j’avais vécues auparavant.
Je me sentais étranger, aliéné, différent. J’appréciais sincèrement mes camarades de combat, mais je ne voulais ni parler leur langage ni leur ressembler, même si c’était très tentant et confortable. La plupart des soldats qui m’entouraient, y compris ceux placés sous mes ordres, n’avaient qu’une seule et unique motivation : la vengeance. Moi, malgré cette tentation tout à fait compréhensible, je ne voulais surtout pas que mes enfants grandissent dans le souvenir d’un père non seulement absent mais surtout violent et vindicatif.
Quand j’avais 20 ans, en tant que jeune officier, j’avais déjà pu observer la façon dont les soldats menottaient les prisonniers [palestiniens]. Je leur disais : “Si vous serrez trop fort les menottes pour vous venger de ce que vous pensez qu’ils ont fait, alors vous n’êtes pas opérationnels.” Cela ne me dérangeait pas de rester les bras croisés et de recevoir des critiques. Mais, dans la guerre en cours aujourd’hui, j’ai découvert que je n’avais plus aucune autorité sur mes soldats.
“Pourquoi je ne me révolte pas contre ça ?”
J’ai vu des Palestiniens être emmenés dans le coffre d’un Hummer et des militaires israéliens les battre quasi à mort. J’ai vu des soldats déverser leur rage sur des biens palestiniens et des Palestiniens eux-mêmes, sans aucune raison. Et, en silence, je me suis demandé : “Bordel, qu’est-ce que je fous ici ? Pourquoi je ne me révolte pas contre ça ?”
“Ça”, c’est une violence d’une telle évidence et d’une telle férocité que vous n’avez aucune capacité à résister à l’implosion de vos valeurs. Dans cette violence effrénée, totalement et uniquement motivée par la vengeance, un commandant de brigade était aux premières loges. Ce type, surnommé “Brigade TikTok”, nous a tous mis en danger, sans aucune nécessité opérationnelle. Quant au passe-temps de son lieutenant, c’était d’entrer dans les maisons palestiniennes, et d’y mettre le feu ou de les faire exploser. Juste pour le plaisir.
Au premier rang de ces violences gratuites, se trouvait un commandant du Palsar [acronyme hébreu pour “bataillon de reconnaissance et de sabotage”]. Dans la vie, cet homme est éducateur. Je pense que cette guerre lui a enlevé quelque chose qu’il aura du mal à récupérer : le respect pour ses soldats, pour autrui mais aussi pour les Palestiniens.
https://www.courrierinternational.com/article/temoignage-guerre-a-gaza-c-est-a-devenir-fou-deplore-un-reserviste-israelien
En tant que commandant de bataillon, qu’est-ce qui vous rend populaire dans un environnement si toxique ? Aujourd’hui, dans la bande de Gaza, si on n’adhère pas au discours extrémiste et politiquement frelaté qui s’est emparé de toute la société israélienne, on perd tout crédit. J’ai assisté à des scènes aberrantes, où des soldats lançaient, sans aucune raison, des grenades dans des logements palestiniens encore habités par de simples civils.
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Re: Plainte pour génocide présentée à la Cour Pénale Internationale (CPI) le jeudi 9 novembre 2023
Macron 30 ans après le génocide au Rwanda déclare que la France porte une responsabilité et qu'elle aurait du et pu arrêter le massacre !
Faudra-t-il attendre 30 ans pour que la France reconnaisse son implication dans le génocide en cour à Gaza?
Même si l'histoire est écrite par les vainqueurs il fait peu de doute que l'histoire retiendra les événements qui se déroulent en ce moment en Palestine comme des crimes contre l'humanité !
Il y a suffisamment preuve et de documents et contrairement au contemporains de le Shoah personne ne pourra dire "on ne savait pas , on ne pouvait pas imaginer"
Faudra-t-il attendre 30 ans pour que la France reconnaisse son implication dans le génocide en cour à Gaza?
Même si l'histoire est écrite par les vainqueurs il fait peu de doute que l'histoire retiendra les événements qui se déroulent en ce moment en Palestine comme des crimes contre l'humanité !
Il y a suffisamment preuve et de documents et contrairement au contemporains de le Shoah personne ne pourra dire "on ne savait pas , on ne pouvait pas imaginer"
Humanitaires tués à Gaza : pour le vice-président de Médecins du monde, "il y a un message envoyé par l'armée israélienne"
L'ONG World Central Kitchen, où travaillaient les victimes, était censée mettre en pratique les propositions américaines de corridors humanitaires pour essayer d'enrayer la famine dans Gaza, explique Jean-François Corty.
https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/humanitaires-tues-a-gaza-pour-le-vice-president-de-medecins-du-monde-il-y-a-un-message-envoye-par-l-armee-israelienne_6462524.html
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Re: Plainte pour génocide présentée à la Cour Pénale Internationale (CPI) le jeudi 9 novembre 2023
Faut-il quand même rappeler qu'il y a eu un premier crime contre l'humanité le 7 octobre dernier...
Re: Plainte pour génocide présentée à la Cour Pénale Internationale (CPI) le jeudi 9 novembre 2023
Spin a écrit:Faut-il quand même rappeler qu'il y a eu un premier crime contre l'humanité le 7 octobre dernier...
Oui et les terroristes sont jugés et exécutés par une IA avec les armes, l'argent et la bénédiction de l'occident ....avec un ratio de 4 civils femmes enfants compris pour un membre du Hamas !
Faut-il aussi rappeler que l'histoire n' a pas commencé le 7 octobre 2023 !
Faudra- t-il attendre 30 ans pour que l'on dise comme pour le Rwanda , on aurait pu intervenir et arrêter le massacre ...
Il y a d'ors et déjà des dizaines de milliers de morts et se sont sans doute les plus chanceux , les blessés les estropiés , ceux qui seront marqué à jamais sont sans doute plus à plaindre !
Mais les dégâts collatéraux iront au delà de Gaza , la parole de l'occident est discréditée pour longtemps , démocratie et droits de l’homme ont été tellement dévalué qu'ils sont devenus sans valeur , la barbarie a de beaux jours devant elle !
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Re: Plainte pour génocide présentée à la Cour Pénale Internationale (CPI) le jeudi 9 novembre 2023
...mais voilà, la puissance de la propagande en Occident est telle que la réécriture de l'Histoire et l'effacement du passé sont devenu monnaie courante.Idriss a écrit:Faut-il aussi rappeler que l'histoire n' a pas commencé le 7 octobre 2023 !
Et pendant ce temps, un peuple entier meurt.
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Re: Plainte pour génocide présentée à la Cour Pénale Internationale (CPI) le jeudi 9 novembre 2023
Chiffres du Hamas.Idriss a écrit:Oui et les terroristes sont jugés et exécutés par une IA avec les armes, l'argent et la bénédiction de l'occident ....avec un ratio de 4 civils femmes enfants compris pour un membre du Hamas !
Ca pourrait être encore bien plus grave pour le Rwanda, ce pourquoi je doute qu'on aille au bout, mais autre sujet.Faudra- t-il attendre 30 ans pour que l'on dise comme pour le Rwanda , on aurait pu intervenir et arrêter le massacre ...
Ce que je retiens surtout, je ne bouge pas de là, c'est que les Israéliens défendent, bien ou mal, leurs peaux et leurs intérêts. Les Palestiniens se battent pour tout autre chose que leurs peaux et leurs intérêts.
Re: Plainte pour génocide présentée à la Cour Pénale Internationale (CPI) le jeudi 9 novembre 2023
Idriss a écrit:Oui et les terroristes sont jugés et exécutés par une IA avec les armes, l'argent et la bénédiction de l'occident ....avec un ratio de 4 civils femmes enfants compris pour un membre du Hamas !
Spin a écrit: Chiffres du Hamas.
NON
Chiffres donnés par les journalistes israélien !
Les états unis avait placé la barre à 70 civils max pour Ben Laden himself ...Pour Israel un subalterne supposément appartenir au Hamas 10 à 20 civils est acceptable , 100 civils pour un gradé ...et une marge d'erreur estimée à 10 % pour l'identification ...donc une fois sur 10 un missile en pleine nuit peut tuer entre 10 et 100 civils sans avoir atteint une cible militaire !
Les habitations civiles étant plus simple à trouver que les tunnel c'est elle qui sont privilégier par le logiciel: " Where's Dad" systéme qui fait proportionnellement plus de morts parmi les civils que n'en ont fait intentionnellement les terroristes du Hamas le 7 octobre .
L'occident , son humanisme et ses droits de l'homme complètement déconsidéré et désormais inaudible pour des décennies au yeux d'une majorité d'habitants de la planète ...autre dégât collatéral catastrophique
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Re: Plainte pour génocide présentée à la Cour Pénale Internationale (CPI) le jeudi 9 novembre 2023
Spin a écrit:
Ce que je retiens surtout, je ne bouge pas de là, c'est que les Israéliens défendent, bien ou mal, leurs peaux et leurs intérêts. Les Palestiniens se battent pour tout autre chose que leurs peaux et leurs intérêts.
Les sionistes se battent pour autre chose que leur peau , pour un délire raciste eschatologique millénariste...Les israéliens peuvent toujours monter dans un avion et quitter Israel ils seront accueilli et en sécurité dans les principaux pays occidentaux ...
Les dirigeants du Hamas se battent peut-être pour autre chose que leur peau et leurs intérêts, il doit y avoir aussi une forme de millénarisme islamique, mais avant tout la motivation est la vengeance pour les violences , les morts et les humiliations subit depuis plusieurs générations ! Quand à la majorité des Palestiniens , les femmes et les enfants ( quoi que tu en dises ) ils ne se battent pas , il subissent et ne peuvent pas monter dans un avion pour se tirer de là ...pour 5000$ il peuvent éventuellement entrer en Égypte où ils ne seront pas particulièrement bien accueillis ...
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Re: Plainte pour génocide présentée à la Cour Pénale Internationale (CPI) le jeudi 9 novembre 2023
Globalisation inacceptable, qui fait soupçonner autre chose. Pour la énième fois, un sioniste est ni plus ni moins un partisan d'un foyer national juif au Proche-Orient, donc depuis que c'est fait un nationaliste israélien. Il y a des sionistes pacifistes, des sionistes laïques...Idriss a écrit:Les sionistes se battent pour autre chose que leur peau , pour un délire raciste eschatologique millénariste...
Faut-il encore rappeler que les premiers, en 1929 puis 1936, ont été des Juifs massacrés par des Arabes ?Idriss a écrit: les morts et les humiliations subit depuis plusieurs générations !
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