Le féminisme
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Re: Le féminisme
Bonjour Indian,
Merci pour votre attention,
Mais je ne parlais pas de temps fort fort lointains...
Malgré des intellectuelles brillantes qui ont dénoncé la condition féminine dès le XVIIIème siècle, il me semble qu'il faut attendre les suffragettes anglo-saxonnes pour voir légèrement bouger les lignes, sans succès sociétal immédiat.
Les mâles nostalgiques de leur paradis patriarcal ont-ils encore de l'avenir ? Notre époque manque furieusement de visibilité à moyen terme...
Très cordialement,
votre soeur
pauline
Merci pour votre attention,
Il est clair qu'aujourd'hui les formes ancestrales du patriarcat sont vivement contestées, et nous sommes nombreuses et nombreux à nous en réjouir.indian a écrit:cela est peut être vrai pour ceux qui désirent vivre comme à cette époque lointaine (deut, ex...)...non?
Mais je ne parlais pas de temps fort fort lointains...
Malgré des intellectuelles brillantes qui ont dénoncé la condition féminine dès le XVIIIème siècle, il me semble qu'il faut attendre les suffragettes anglo-saxonnes pour voir légèrement bouger les lignes, sans succès sociétal immédiat.
Les mâles nostalgiques de leur paradis patriarcal ont-ils encore de l'avenir ? Notre époque manque furieusement de visibilité à moyen terme...
Très cordialement,
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Invité- Invité
Re: Le féminisme
Jans a écrit:Encore un propos outrancier et bête. Travail, Famille, Patrie, vive le Maréchal ! "c'est l'esprit de jouissance qui a perdu la France" disait-il, les Panzer allemands étaient en papier...votre témoignage nombriliste ne vaut pas plus que celui d'une goutte d'eau qui voudrait juger de l'océan.
Penser le monde à partir de son nombril ne présente aucun intérêt du point de vue religieux. Au contraire, l'enseignement religieux se fonde sur le dire des sages des temps anciens loin du moi, moi, moi, je, je, je.
C'est une constante universelle, il n'y a pas d'enseignement religieux qui ne prône le contrôle de la sexualité et c'est bien normal puisque celui-ci, à travers la loi, est castrateur. Castrateur de la pulsion perçue comme destructrice. Ainsi le roi Hérode tue le sage Jean-Baptiste, simplement pour satisfaire son désir envers une jeune enfant.
Le féminisme, en particulier à travers son avatar qu'est la libération sexuelle, est un outil du grand capital pour libérer la pulsion (Satan)' afin de favoriser son business et asservir le peuple dans des dépendances consommatrices.
Le féminisme, promu par les grands médias au service de l'argent, n'a rien d'une libération, mais tout d'un asservissement. Asservissement au corps, réduisant la pensée au nombrilisme par la recherche constante de la jouissance.
La femme, plutôt qu'être vénérée comme mère, est dégradée à la forme d'objet sexuel. Par exemple, la sexualité est banalisée dès le collège où de toutes jeunes filles se trouvent contraintes à faire des fellations dans les chiots de leur école.
Le féminisme est la plus grosse calamité que l'humanité est connue.
philouie- Messages : 421
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Date d'inscription : 07/10/2012
Re: Le féminisme
Bonjour Philouie,
Je ne suis pas totalement opposée à votre lecture.
Dans le féminisme en général, le capitalisme y trouve son compte puisqu'il lui importe de transformer tous les humains en agents économiques indifférenciés, interchangeables et surtout librement concurrentiels.
De son côté, si je puis dire, la sur-consommation aveugle promeut le culte du désir et du principe de plaisir au détriment du principe de réalité, et par conséquent nous envoie à toute vitesse dans le mur.
Et je vous l'accorde bien volontiers les féministes qui ont pignon sur rue n'ont pas les idées claires à ce sujet.
Par exemple, la lutte contre les stéréotypes de genre revient beaucoup trop souvent à universaliser les stéréotypes masculins.
Au point que lorsqu'un humain mâle réussit dans une activité (profession ou sport...) plutôt féminine c'est anecdotique, ce n'est pas a priori généralisable, alors que l'inverse (une femme réussit dans un domaine masculin) c'est un progrès de l'humanité.
Par exemple le débat sur la prostitution comme si sa libéralisation constituait une avancée.
Si le capitalisme est content, les politiques aussi, il vaut mieux parler de l'écriture inclusive que du continuum de violence qui encore aujourd'hui pèse sur toutes les femmes.
Il vaut mieux parler féminisme quand on interdit aux musulmanes de se vêtir comme elles le veulent. La pudeur ce n'est pas vendeur.
Et en prime, le sociétal coûte souvent beaucoup moins cher que le social.
Très cordialement
votre soeur
pauline
philouie a écrit:Le féminisme, en particulier à travers son avatar qu'est la libération sexuelle, est un outil du grand capital pour libérer la pulsion (Satan)' afin de favoriser son business et asservir le peuple dans des dépendances consommatrices.
Le féminisme, promu par les grands médias au service de l'argent, n'a rien d'une libération, mais tout d'un asservissement. Asservissement au corps, réduisant la pensée au nombrilisme par la recherche constante de la jouissance.
Je ne suis pas totalement opposée à votre lecture.
Dans le féminisme en général, le capitalisme y trouve son compte puisqu'il lui importe de transformer tous les humains en agents économiques indifférenciés, interchangeables et surtout librement concurrentiels.
De son côté, si je puis dire, la sur-consommation aveugle promeut le culte du désir et du principe de plaisir au détriment du principe de réalité, et par conséquent nous envoie à toute vitesse dans le mur.
Et je vous l'accorde bien volontiers les féministes qui ont pignon sur rue n'ont pas les idées claires à ce sujet.
Par exemple, la lutte contre les stéréotypes de genre revient beaucoup trop souvent à universaliser les stéréotypes masculins.
Au point que lorsqu'un humain mâle réussit dans une activité (profession ou sport...) plutôt féminine c'est anecdotique, ce n'est pas a priori généralisable, alors que l'inverse (une femme réussit dans un domaine masculin) c'est un progrès de l'humanité.
Par exemple le débat sur la prostitution comme si sa libéralisation constituait une avancée.
Si le capitalisme est content, les politiques aussi, il vaut mieux parler de l'écriture inclusive que du continuum de violence qui encore aujourd'hui pèse sur toutes les femmes.
Il vaut mieux parler féminisme quand on interdit aux musulmanes de se vêtir comme elles le veulent. La pudeur ce n'est pas vendeur.
Et en prime, le sociétal coûte souvent beaucoup moins cher que le social.
Très cordialement
votre soeur
pauline
Invité- Invité
Re: Le féminisme
Bonsoir Pauline,
C'est vrai que le féminisme officiel a quelque chose de dérangeant et d'artificiel. Comme s'il s'agissait d'amener le monde à un fonctionnement qui lui serait contre nature. Est ce vraiment pour nous amener à être de meilleurs agents du capitalisme? Je ne crois pas. Je ne crois pas à toutes ces idées d'une poignée de personne dominant le monde et faisant peser leur décision sur tout le monde. Cette vision me semble biaisée.
Le féminisme devrait plutôt être le fait de se dire que les femmes ne sont pas des humains inferieur, elles n'appartiennent pas aux hommes. Leur idées ne sont pas moins bonnes ou importantes. Elles n'ont pas moins de valeur. Et tout comme au temps de l'apartheid, ils disaient ou les noirs ont des droits mais pas les même, nous sommes différents donc chacun doit garder sa place. Il y a quelque chose d'injuste. Souvent on bride les filles parce qu'elles "risquent" de se faire abusé par les garçons. On les privent ainsi de découvrir le monde.
Je ne pense pas qu'il faut abolir les familles traditionnelles. D'ailleurs qui pourrait le décréter? Et qui pourrait l'empêcher? Ce serait impossible et ridicule. Il faut simplement savoir qu'il existe d'autres schémas, et laisser le droit de faire ses choix aux femmes comme aux hommes.
C'est vrai que le féminisme officiel a quelque chose de dérangeant et d'artificiel. Comme s'il s'agissait d'amener le monde à un fonctionnement qui lui serait contre nature. Est ce vraiment pour nous amener à être de meilleurs agents du capitalisme? Je ne crois pas. Je ne crois pas à toutes ces idées d'une poignée de personne dominant le monde et faisant peser leur décision sur tout le monde. Cette vision me semble biaisée.
Le féminisme devrait plutôt être le fait de se dire que les femmes ne sont pas des humains inferieur, elles n'appartiennent pas aux hommes. Leur idées ne sont pas moins bonnes ou importantes. Elles n'ont pas moins de valeur. Et tout comme au temps de l'apartheid, ils disaient ou les noirs ont des droits mais pas les même, nous sommes différents donc chacun doit garder sa place. Il y a quelque chose d'injuste. Souvent on bride les filles parce qu'elles "risquent" de se faire abusé par les garçons. On les privent ainsi de découvrir le monde.
Je ne pense pas qu'il faut abolir les familles traditionnelles. D'ailleurs qui pourrait le décréter? Et qui pourrait l'empêcher? Ce serait impossible et ridicule. Il faut simplement savoir qu'il existe d'autres schémas, et laisser le droit de faire ses choix aux femmes comme aux hommes.
amandine- Messages : 177
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Date d'inscription : 12/11/2014
Re: Le féminisme
Philoui a écrit:Par exemple, la sexualité est banalisée dès le collège où de toutes jeunes filles se trouvent contraintes à faire des fellations dans les chiots de leur école.
Ca par exemple ce sont des propos inadmissibles, calomnieux et abjectes. Bien évidement, toutes les jeunes filles ne vivent pas ça.
Admettons que cela puisse arriver de façon tout à fait exceptionnelle. La réaction adaptée à la situation, en cas d'abus est de signaler et mettre hors d'état de nuire l'abuseur. Et surtout d'accompagner la jeune fille a surmonter ça et à se construire. En cas d'acte consentant des deux personnes, il ne faut pas dramatiser non plus, il ne s'agit que de jeunes gens qui découvrent la sexualité, selon mes valeurs et mes idées de façon inadéquates. Mais ce n'est pas non plus un crime.
Une réaction inadaptée serait d'en faire une sujet d'épouvante et de mettre au ban du groupe la jeune fille concernée, tout en faisant comprendre aux autres qu'elles n'ont qu'à bien se tenir si elles ne veulent pas finir comme cette ***
Voilà contre quoi me semble lutter le féminisme et en cela je ne peux qu'approuver.
amandine- Messages : 177
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Re: Le féminisme
Encore un mot sur le capitalisme.
Evidement l'argent libère. Il libère de quoi? Du manque d'argent. De la faim, d'une partie des maladies, en tout cas du manque de soins, du froid, de la misère. A quoi sert la famille? A gagner son pain, à mettre les enfants à l'abris. Pourquoi soudainement la femme serait vendue au capitalisme si elle assume les besoin de la famille? Parce que ça l'en délivre. Elle n'est plus celle qui attend. Celle qui se sacrifie pour que l'homme puissent continuer à travailler et à rapporter de quoi vivre.
Et encore, je ne suis pas contre, si le couple s'y retrouve. Mais il n'y a pas de pierre à jeter à la femme qui travaille. Elle n'a abandonné personne, elle contribue elle aussi à ce que la famille vive bien.
Evidement l'argent libère. Il libère de quoi? Du manque d'argent. De la faim, d'une partie des maladies, en tout cas du manque de soins, du froid, de la misère. A quoi sert la famille? A gagner son pain, à mettre les enfants à l'abris. Pourquoi soudainement la femme serait vendue au capitalisme si elle assume les besoin de la famille? Parce que ça l'en délivre. Elle n'est plus celle qui attend. Celle qui se sacrifie pour que l'homme puissent continuer à travailler et à rapporter de quoi vivre.
Et encore, je ne suis pas contre, si le couple s'y retrouve. Mais il n'y a pas de pierre à jeter à la femme qui travaille. Elle n'a abandonné personne, elle contribue elle aussi à ce que la famille vive bien.
amandine- Messages : 177
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Date d'inscription : 12/11/2014
Re: Le féminisme
Bonjour Amandine,
Si je parle de Capitalisme et de ses tendances, ce n'est pas parce que j'imagine un complot ou même une idéologie malfaisante infectant nos classes dirigeantes qui orienterait le monde.
Je suis de tendance marxiste et je pose le principe que la quête du profit et surtout de la capitalisation impose des contraintes et oriente les tendances lourdes par des processus qui s'apparentent à l'Évolution avec les lois du marché et les bénéfices immédiats de l'innovation. Le capitalisme ne survit qu'en éliminant les obstacles. On ne peut pas demander gentiment à un mode de production d'agir contre ses intérêts.
Les familles traditionnelles sont contestées par le court-termisme de la conjugalité, le commerce des corps, celui des naissances, la médicalisation à outrance de la transsexualité, et finalement le refus de toute limite.
Par ailleurs, de quelle famille traditionnelle parlez-vous ?
Celle où les rôles sont intangibles avec la mère de famille qui reste scotchée à la maison pendant que le mari ramène l'argent pour lui offrir de temps à autre des électro-ménagers...
Très cordialement
votre soeur
pauline
Permettez-moi une précision.amandine a écrit:Je ne crois pas à toutes ces idées d'une poignée de personne dominant le monde et faisant peser leur décision sur tout le monde.
Si je parle de Capitalisme et de ses tendances, ce n'est pas parce que j'imagine un complot ou même une idéologie malfaisante infectant nos classes dirigeantes qui orienterait le monde.
Je suis de tendance marxiste et je pose le principe que la quête du profit et surtout de la capitalisation impose des contraintes et oriente les tendances lourdes par des processus qui s'apparentent à l'Évolution avec les lois du marché et les bénéfices immédiats de l'innovation. Le capitalisme ne survit qu'en éliminant les obstacles. On ne peut pas demander gentiment à un mode de production d'agir contre ses intérêts.
Je crains leur marginalisation.amandine a écrit:Je ne pense pas qu'il faut abolir les familles traditionnelles.
Les familles traditionnelles sont contestées par le court-termisme de la conjugalité, le commerce des corps, celui des naissances, la médicalisation à outrance de la transsexualité, et finalement le refus de toute limite.
Par ailleurs, de quelle famille traditionnelle parlez-vous ?
Celle où les rôles sont intangibles avec la mère de famille qui reste scotchée à la maison pendant que le mari ramène l'argent pour lui offrir de temps à autre des électro-ménagers...
Très cordialement
votre soeur
pauline
Invité- Invité
Re: Le féminisme
amandine a écrit:Philoui a écrit:Par exemple, la sexualité est banalisée dès le collège où de toutes jeunes filles se trouvent contraintes à faire des fellations dans les chiots de leur école.
Ca par exemple ce sont des propos inadmissibles, calomnieux et abjectes. Bien évidement, toutes les jeunes filles ne vivent pas ça.
Admettons que cela puisse arriver de façon tout à fait exceptionnelle. La réaction adaptée à la situation, en cas d'abus est de signaler et mettre hors d'état de nuire l'abuseur. Et surtout d'accompagner la jeune fille a surmonter ça et à se construire. En cas d'acte consentant des deux personnes, il ne faut pas dramatiser non plus, il ne s'agit que de jeunes gens qui découvrent la sexualité, selon mes valeurs et mes idées de façon inadéquates. Mais ce n'est pas non plus un crime.
Une réaction inadaptée serait d'en faire une sujet d'épouvante et de mettre au ban du groupe la jeune fille concernée, tout en faisant comprendre aux autres qu'elles n'ont qu'à bien se tenir si elles ne veulent pas finir comme cette ***
Voilà contre quoi me semble lutter le féminisme et en cela je ne peux qu'approuver.
Sans doute me suis-je mal exprimé, je parle de très jeunes filles (12-14 ans) pas de toutes les jeunes filles. Relisez.
Pour votre info :
https://www.linternaute.com/actualite/societe/1203260-fellation-viol-pret-de-filles-ces-nouvelles-pratiques-sexuelles-au-college/
https://www.acpe-asso.org/
Le féminisme ne peut combattre ce dont il est la cause.
Il est le fer de lance de ce qu'on appelle communément le progressisme et dont la pornographie n'est qu'un avatar.
Dès qu'un enfant est en possession d'un smartphone, il accède sans entraves à toute la pornographie du monde.
Ce simple fait modifie de façon considérable la manière dont nos jeunes appréhendent la sexualité et la vivent. La dégradation des résultats scolaires n'étant jamais que la conséquence de la valorisation de la pulsion au détriment de la loi donc du langage.
Dans une société dominée par la pensée virile, la pornographie serait interdite et les pornographes jetés en prison. Alors qu'en raison de l'idéologie du jouir sans limites, de l’interdit d'interdire, ce fléau se répand, dégradant l'image des femmes et transformant les gamines en putes.
Enfin, pour comprendre qui promeut la pornographie :
https://kontrekulture.com/produit/sociologie-du-hardeur-pour-une-resistance-a-la-pornographie/
philouie- Messages : 421
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Date d'inscription : 07/10/2012
Re: Le féminisme
amandine a écrit:Encore un mot sur le capitalisme.
Evidement l'argent libère. Il libère de quoi? Du manque d'argent. De la faim, d'une partie des maladies, en tout cas du manque de soins, du froid, de la misère. A quoi sert la famille? A gagner son pain, à mettre les enfants à l'abris. Pourquoi soudainement la femme serait vendue au capitalisme si elle assume les besoin de la famille? Parce que ça l'en délivre. Elle n'est plus celle qui attend. Celle qui se sacrifie pour que l'homme puissent continuer à travailler et à rapporter de quoi vivre.
Et encore, je ne suis pas contre, si le couple s'y retrouve. Mais il n'y a pas de pierre à jeter à la femme qui travaille. Elle n'a abandonné personne, elle contribue elle aussi à ce que la famille vive bien.
Vous préférez votre confort bourgeois au bien-être de l'enfant. Votre pensée est conditionnée par votre ventre.
Il existe une relation privilégiée entre la mère et l'enfant que les psychologues appellent attachement et dont la rupture entraine la dégradation de la sécurité affective. Abandonner à la crèche son enfant parce qu'on préfère son petit confort nombriliste est un manquement au devoir de protection de la mère envers son enfant. Maltraiter l'enfance c'est maltraiter le futur.
philouie- Messages : 421
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Date d'inscription : 07/10/2012
Re: Le féminisme
pauline.px a écrit:
Si je parle de Capitalisme et de ses tendances, ce n'est pas parce que j'imagine un complot ou même une idéologie malfaisante infectant nos classes dirigeantes qui orienterait le monde.
Pour comprendre qu'il y a bien un complot du grand capital contre la moralité des peuples , il suffit de lire les médias grands publics qui sont tous entre leur mains et qui défendent à l'unisson l'idéologie progressiste. Promotion de l'adultère , des vices en tout genre et des idéologies tordues. Quel grand média n'est pas pour le mariage pour tous, la PMA 00 la GPA ? Aucun. Un seul son de cloche, celui de l'argent.
Il se trouve que l'intérêt du vice pour favoriser le commerce a été théorisé dès le XVIII° par Bernard Mandeville dans "la fable des Abeilles" (1714)
Le vice est aussi nécessaire dans un Etat florissant que la faim est nécessaire pour nous obliger à manger. Il est impossible que la vertu seule rende jamais une Nation célèbre et glorieuse.
je vous Invité à lire les travaux de Dany-Robert DUFOUR :
Baise ton prochain, Une histoire souterraine du capitalisme
Fini l’amour du prochain ! Il faut confier le destin du monde aux “pires d’entre les hommes” (les pervers), ceux qui veulent toujours plus, quels que soient les moyens à employer. Eux seuls sauront faire en sorte que la richesse s’accroisse et ruisselle ensuite sur le reste des hommes. Et c’est là le véritable plan de Dieu dont il résultera un quasi-paradis sur terre.
Le monde de merde dans lequel il nous est donné de vivre n'est que le résultat de trois cents ans de domination d'élites perverses. C'est le règne de Satan.
Ce temps tire à sa fin. La vérité et la justice gagne toujours.
philouie- Messages : 421
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Date d'inscription : 07/10/2012
Re: Le féminisme
Le féminisme est pour moi la notion radicale qui met en lumière la réalité que toutes les femmes sont avant tout des êtres humains à part entier.
Mais il est vrai aussi que #jesuisBÖRÛ
Mais il est vrai aussi que #jesuisBÖRÛ
indian- Messages : 2844
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Date d'inscription : 10/10/2014
Re: Le féminisme
philouie a écrit:[qu
Le monde de merde dans lequel il nous est donné de vivre n'est que le résultat de trois cents ans de domination d'élites perverses. C'est le règne de Satan.
Ce temps tire à sa fin. La vérité et la justice gagne toujours.
Oui L'OMB se ''matérialise'' enfin
indian- Messages : 2844
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Date d'inscription : 10/10/2014
Re: Le féminisme
indian a écrit:philouie a écrit:[qu
Le monde de merde dans lequel il nous est donné de vivre n'est que le résultat de trois cents ans de domination d'élites perverses. C'est le règne de Satan.
Ce temps tire à sa fin. La vérité et la justice gagne toujours.
Oui L'OMB se ''matérialise'' enfin
Perso, je crois plutôt à l'éternel retour du même, plutôt qu'à l'apparition d'un radicalement nouveau.
Ce retour consistant à l'apparition d'une conspiration Divine conduisant à ce que la Vengeance Céleste s'abatte sur les criminels pervers au pouvoir. Hercule revenant nettoyer les écuries d’Augias. Gros carnage en vue.
Cependant, je nous souhaite que tu aies raison.
Il faudrait pour cela un saut qualitatif de la conscience humaine.
Nous savons que ce saut est possible au plan individuel. Ça s'appelle éveil. Il existe de nombreux témoignages allant dans ce sens.
Est-ce possible sur un plan collectif ?
Qui vivra, verra.
philouie- Messages : 421
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Date d'inscription : 07/10/2012
Re: Le féminisme
Sujet nettoyé.
Les prochains H.S le seront aussi.
Les prochains H.S le seront aussi.
_________________
“L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.” Aristote.
"Ni fataliste ni moraliste, je suis agressivement réaliste." Despo Rutti.
gfalco- Messages : 756
Réputation : 3
Date d'inscription : 31/07/2015
Re: Le féminisme
En tant que féministe, je favorise l'émancipation de toutes les filles et des femmes.
L'éducation étant, pour moi, le fer de lance du developpement d'institutions collectives capable d'être conscientes et de reconnaitre la nécessité et l'importance pour le progrès de notre civilisation de l'apport et de l'engagement et de l'implication des femmes à tous les ''niveaux organisationnels'' de nos collectivités.
Go Girls Go
David
L'éducation étant, pour moi, le fer de lance du developpement d'institutions collectives capable d'être conscientes et de reconnaitre la nécessité et l'importance pour le progrès de notre civilisation de l'apport et de l'engagement et de l'implication des femmes à tous les ''niveaux organisationnels'' de nos collectivités.
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indian- Messages : 2844
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Date d'inscription : 10/10/2014
Re: Le féminisme
indian a écrit:En tant que féministe, je favorise l'émancipation de toutes les filles et des femmes.
L'éducation étant, pour moi, le fer de lance du developpement d'institutions collectives capable d'être conscientes et de reconnaitre la nécessité et l'importance pour le progrès de notre civilisation de l'apport et de l'engagement et de l'implication des femmes à tous les ''niveaux organisationnels'' de nos collectivités.
Go Girls Go
David
Le féminisme est un mensonge.
Le mensonge a une fin.
Préparez-vous.
Marquer une pierre aujourd'hui.
philouie- Messages : 421
Réputation : 0
Date d'inscription : 07/10/2012
Re: Le féminisme
Mouvement social qui a pour objet l'émancipation de la femme, l'extension de ses droits en vue d'égaliser son statut avec celui de l'homme, en particulier dans le domaine juridique, politique, économique; doctrine, idéologie correspondante.
https://www.cnrtl.fr/definition/f%C3%A9minisme
https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9minisme
Le féminisme est un ensemble de mouvements et d'idées philosophiques qui partagent un but commun : définir, promouvoir et atteindre l'égalité politique, économique, culturelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes. Le féminisme a donc pour objectif d'abolir, dans ces différents domaines, les inégalités homme-femme dont les femmes sont les principales victimes, et ainsi de promouvoir les droits des femmes dans la société civile et dans la vie privée.
Si le terme « féminisme » ne prend son sens actuel qu'à la fin du xixe siècle sous les plumes d'Alexandre Dumas et d'Hubertine Auclert, les idées de libération de la femme prennent leurs racines dans le siècle des Lumières et se réclament de mouvements plus anciens ou de combats menés dans d'autres contextes historiques. L’objectif principal de la première vague féministe est que hommes et femmes deviennent égaux devant la loi.
Le mouvement féministe a produit une grande diversité d’analyses sociologiques et philosophiques. La deuxième vague féministe, qui intervient à la fin des années 1960 avec la naissance du Mouvement de libération des femmes (MLF) et du Women's Lib, a ainsi élaboré plusieurs concepts qui entendent rendre compte de la spécificité du rapport de domination exercé sur les femmes. C'est à cette période qu'est reformulé le concept de patriarcat, élaboré celui de sexisme et que l'accent est mis sur la sphère privée comme lieu privilégié de la domination masculine : le « privé est politique »1. Les revendications touchant au contrôle de leur corps par les femmes (avortement, contraception) sont placées au premier plan mais, plus largement, c'est à la construction de nouveaux rapports sociaux de sexe qu'appellent les féministes de cette deuxième vague. Dans cette perspective, la notion de « genre » entend « dénaturaliser » les rapports entre les sexes.
Sous le nom de troisième vague féministe, on désigne à partir des années 1990, un large ensemble de revendications exprimées par des militantes féministes issues de groupes minoritaires, dans le sillage du Black feminism.
https://www.cnrtl.fr/definition/f%C3%A9minisme
https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9minisme
Le féminisme est un ensemble de mouvements et d'idées philosophiques qui partagent un but commun : définir, promouvoir et atteindre l'égalité politique, économique, culturelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes. Le féminisme a donc pour objectif d'abolir, dans ces différents domaines, les inégalités homme-femme dont les femmes sont les principales victimes, et ainsi de promouvoir les droits des femmes dans la société civile et dans la vie privée.
Si le terme « féminisme » ne prend son sens actuel qu'à la fin du xixe siècle sous les plumes d'Alexandre Dumas et d'Hubertine Auclert, les idées de libération de la femme prennent leurs racines dans le siècle des Lumières et se réclament de mouvements plus anciens ou de combats menés dans d'autres contextes historiques. L’objectif principal de la première vague féministe est que hommes et femmes deviennent égaux devant la loi.
Le mouvement féministe a produit une grande diversité d’analyses sociologiques et philosophiques. La deuxième vague féministe, qui intervient à la fin des années 1960 avec la naissance du Mouvement de libération des femmes (MLF) et du Women's Lib, a ainsi élaboré plusieurs concepts qui entendent rendre compte de la spécificité du rapport de domination exercé sur les femmes. C'est à cette période qu'est reformulé le concept de patriarcat, élaboré celui de sexisme et que l'accent est mis sur la sphère privée comme lieu privilégié de la domination masculine : le « privé est politique »1. Les revendications touchant au contrôle de leur corps par les femmes (avortement, contraception) sont placées au premier plan mais, plus largement, c'est à la construction de nouveaux rapports sociaux de sexe qu'appellent les féministes de cette deuxième vague. Dans cette perspective, la notion de « genre » entend « dénaturaliser » les rapports entre les sexes.
Sous le nom de troisième vague féministe, on désigne à partir des années 1990, un large ensemble de revendications exprimées par des militantes féministes issues de groupes minoritaires, dans le sillage du Black feminism.
indian- Messages : 2844
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Date d'inscription : 10/10/2014
Re: Le féminisme
Bonsoir,
J'ai réfléchi longtemps avant de venir vous répondre. Je ne reprendrai pas point par point tout ce qui a été dit. Juste les éléments qui me semblent les plus importants.
Ma chère sœur Pauline,
D'abord la question du capitalisme. Cela m'a inspiré plusieurs réaction. Une première qui fut un sentiment d'injustice. Tout le monde "bénéficie" du capitalisme, hommes, femmes, enfants. Et je trouvais injuste que les femmes, soit disant porteuses du monde, soient les seules à qui on demande de renoncer au lave-vaisselle (à titre d'exemple), qui allège un peu la charge qui leur revient. Alors que nous écrivons tous sur des ordinateurs, qu'il ne viendrait à personne l'idée de se remettre à la calèche à cheval. Je connais des femmes qui se lèvent à l'aube pour pétrir le pain, j'en connais même une qui a lavé les vêtements des 7 personnes de sa famille dans la baignoire de la salle de bain pendant des mois car ce n'était pas la priorité de monsieur de racheter une machine. Donc, je trouve injuste de charger les femmes de ces choses qu'une machine fait aussi bien. On est pas là pour les "occuper" comme des petits gosses à qui on donne des perles à enfiler.
Cependant.
Il est vrai qu'on ne vit pas pour acheter le dernier électro ménager inutile, et que ce faux confort (quand il est excessif) devient ridicule et aliénant. Tout comme le capitalisme débridé, effectivement, donne l'illusion d'un mieux en échange d'un asservissement.
J'ai aimé aussi cette idée que mécaniquement le capitalisme détruit ce qui lui fait obstacle. Donc à nous de nous battre pour préserver ce qui est important. Comme nos familles, par exemple. Les liens intergénérationnels, ect. Et en effet à ce titre la famille peut être moins malléable qu'un individu donc devenir une cible car elle fait entrave au "capitalisme".
J'ai réfléchi longtemps avant de venir vous répondre. Je ne reprendrai pas point par point tout ce qui a été dit. Juste les éléments qui me semblent les plus importants.
Ma chère sœur Pauline,
D'abord la question du capitalisme. Cela m'a inspiré plusieurs réaction. Une première qui fut un sentiment d'injustice. Tout le monde "bénéficie" du capitalisme, hommes, femmes, enfants. Et je trouvais injuste que les femmes, soit disant porteuses du monde, soient les seules à qui on demande de renoncer au lave-vaisselle (à titre d'exemple), qui allège un peu la charge qui leur revient. Alors que nous écrivons tous sur des ordinateurs, qu'il ne viendrait à personne l'idée de se remettre à la calèche à cheval. Je connais des femmes qui se lèvent à l'aube pour pétrir le pain, j'en connais même une qui a lavé les vêtements des 7 personnes de sa famille dans la baignoire de la salle de bain pendant des mois car ce n'était pas la priorité de monsieur de racheter une machine. Donc, je trouve injuste de charger les femmes de ces choses qu'une machine fait aussi bien. On est pas là pour les "occuper" comme des petits gosses à qui on donne des perles à enfiler.
Cependant.
Il est vrai qu'on ne vit pas pour acheter le dernier électro ménager inutile, et que ce faux confort (quand il est excessif) devient ridicule et aliénant. Tout comme le capitalisme débridé, effectivement, donne l'illusion d'un mieux en échange d'un asservissement.
J'ai aimé aussi cette idée que mécaniquement le capitalisme détruit ce qui lui fait obstacle. Donc à nous de nous battre pour préserver ce qui est important. Comme nos familles, par exemple. Les liens intergénérationnels, ect. Et en effet à ce titre la famille peut être moins malléable qu'un individu donc devenir une cible car elle fait entrave au "capitalisme".
amandine- Messages : 177
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Re: Le féminisme
Un autre point, toujours en réponse à Pauline. La question de la PMA. C'est vrai qu'il y a un risque dans tout ce qui est contrôle de la natalité de donner ce pouvoir qui est un pouvoir naturel, et qui nous échappe à on ne sait qui. Aujourd'hui, on ne choisit pas qui recoit un enfant, ni quel enfant ce sera. Malgré les contraception, beaucoup de conception d'enfant imprévu. Et beaucoup aussi, c'est une grande souffrance et je ne sais pas ce que j'aurais fait si j'y avais été confronté, de couple qui ne peuvent pas avoir d'enfants. Mais si on nivèle tout ça, on donne ce pouvoir à la seule volonté humaine et il est vrai que l'homme ne fait pas toujours que le bien. Que penser d'un monde futur, où par exemple les enfants les plus forts, les plus intelligents, les plus résistants aux maladies naitront dans les familles qui auront payé pour les obtenir.
Donc je reconnais moi aussi, préférer laisser ce pouvoir à Dieu. J'ai du réfléchir plusieurs jours pour en arriver à cette conclusion que je ne pense pas immuable. Mais l'homme me parait trop sot pour disposer de ce pouvoir. Il vaut mieux notre condition animal et devoir affronter les laéas de la vie que de s'en prémunir et confier ce qu'on a de plus précieux, notre reproduction et donc nos enfants au mains de "marchands".
Donc je reconnais moi aussi, préférer laisser ce pouvoir à Dieu. J'ai du réfléchir plusieurs jours pour en arriver à cette conclusion que je ne pense pas immuable. Mais l'homme me parait trop sot pour disposer de ce pouvoir. Il vaut mieux notre condition animal et devoir affronter les laéas de la vie que de s'en prémunir et confier ce qu'on a de plus précieux, notre reproduction et donc nos enfants au mains de "marchands".
amandine- Messages : 177
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Re: Le féminisme
Philouie,
A nous deux maintenant. j'ai du laisser passer du temps pour ne pas te répondre sous le coup de la colère.
Je vais quand même répondre à ton accusation de nombrilisme, puisque tu me l'as écrit deux fois, ça mérite un retour. Il est vrai que je jauge le monde par ma personne, puisque j'expérimente le monde avec ma personne, corps et esprit et c'est de là que nait ma pensée. Pour autant, je pense être capable de mettre mon intérêt à l'intérieur d'un ensemble qui soit celui de l'ensemble des femmes ou de l'ensemble de l'humanité. Je suis capable aussi de me projeter à la place de l'autre et me demander ce qu'il ressent et d'en tenir compte.
Je ne sais pas si c'est cela que tu remets en cause ou bien ma personne. Si c'est le cas, cher monsieur, je ne pense pas que tu aies passer la moitié du temps que j'ai consacré à mes enfants aux tiens. Ni que tu aies une idée des sacrifices que j'ai fait pour eux. Mais mes enfants sont de futurs adultes, des futurs hommes et femmes de la société de demain. Construction de cette société à laquelle je veux prendre part.
A nous deux maintenant. j'ai du laisser passer du temps pour ne pas te répondre sous le coup de la colère.
Je vais quand même répondre à ton accusation de nombrilisme, puisque tu me l'as écrit deux fois, ça mérite un retour. Il est vrai que je jauge le monde par ma personne, puisque j'expérimente le monde avec ma personne, corps et esprit et c'est de là que nait ma pensée. Pour autant, je pense être capable de mettre mon intérêt à l'intérieur d'un ensemble qui soit celui de l'ensemble des femmes ou de l'ensemble de l'humanité. Je suis capable aussi de me projeter à la place de l'autre et me demander ce qu'il ressent et d'en tenir compte.
Je ne sais pas si c'est cela que tu remets en cause ou bien ma personne. Si c'est le cas, cher monsieur, je ne pense pas que tu aies passer la moitié du temps que j'ai consacré à mes enfants aux tiens. Ni que tu aies une idée des sacrifices que j'ai fait pour eux. Mais mes enfants sont de futurs adultes, des futurs hommes et femmes de la société de demain. Construction de cette société à laquelle je veux prendre part.
amandine- Messages : 177
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Re: Le féminisme
Toujours pour Philouie,
La question de l’individualisme. Ceci est un point très intéressant quand on aborde la question du droit des femmes. En effet dans une famille de structure traditionnelle, la famille dépend beaucoup de la femme et est plus ou moins sous l’autorité de l’homme. Il fait rappeler que jusqu’à peu de temps, les hommes effectuaient des travaux longs, fatiguant et parfois périlleux. Pour rapporter de quoi faire vivre la famille. Aujourd’hui le monde du travail est moins physique, bien qu’il reste souvent une source de souffrance, surtout face au stress et à la concurrence. Mais la capacité à affronter tout ça n’est pas un attribut féminin ou masculin. Homme et femme sont interchangeable pour la plupart des emplois.
Donc l’homme et la femme peuvent si c’est leur choix, vivre selon un schéma traditionnel, mais ce n’est plus la force physique de l’homme qui le justifie.
Hors de la bulle familiale. Au niveau de la société, je vois bien dans tes écrits Philouie que tu as une forme de nostalgie d’un avant ou d’un ailleurs. D’une société ou chaque individu est plus soumis à un ordre qui le domine et le fait « marcher droit ». J’ai pour ma part le sentiment qu’on le monde n’a jamais été aussi juste et bon que depuis l’humanisme. Avant ? Je ne crois pas que c’était la douceur de vivre que tu imagines, les guerres, la barbarie, l’injustice me semble avoir toujours été présent. Quant au monde « non-occidental », s’il y a des points qui sont positifs, comme les liens familiaux plus forts. Pour ce qui est de la société et son fonctionnement, je ne crois pas qu’il y ait beaucoup d’endroit meilleur que chez nous.
Oui l’humanisme à mis l’individu au centre de l’attention. Mais qu’as-tu d’autre à proposer ? Le droit divin, le pouvoir absolu d’un monarque sur ses sujets ? Le père tout puissant dans sa famille ? L’école où l’on frappe l’enfant qui ne baisse pas les yeux ? Non, ces modèles ne sont pas ce qui est juste et bon. C’est une illusion d’en garder la nostalgie.
Je ne fais pas non plus l’apologie de la jouissance sans entrave. Surtout qu’elle ne fait pas le bonheur et que le bonheur lui-même n’est pas le but ultime. Mais de faire une société plus juste, avec une place pour l’individu dans le respect du groupe et de la terre. Et pour en arriver là, il faut qu’on s’y mette tous, homme et femme.
La question de l’individualisme. Ceci est un point très intéressant quand on aborde la question du droit des femmes. En effet dans une famille de structure traditionnelle, la famille dépend beaucoup de la femme et est plus ou moins sous l’autorité de l’homme. Il fait rappeler que jusqu’à peu de temps, les hommes effectuaient des travaux longs, fatiguant et parfois périlleux. Pour rapporter de quoi faire vivre la famille. Aujourd’hui le monde du travail est moins physique, bien qu’il reste souvent une source de souffrance, surtout face au stress et à la concurrence. Mais la capacité à affronter tout ça n’est pas un attribut féminin ou masculin. Homme et femme sont interchangeable pour la plupart des emplois.
Donc l’homme et la femme peuvent si c’est leur choix, vivre selon un schéma traditionnel, mais ce n’est plus la force physique de l’homme qui le justifie.
Hors de la bulle familiale. Au niveau de la société, je vois bien dans tes écrits Philouie que tu as une forme de nostalgie d’un avant ou d’un ailleurs. D’une société ou chaque individu est plus soumis à un ordre qui le domine et le fait « marcher droit ». J’ai pour ma part le sentiment qu’on le monde n’a jamais été aussi juste et bon que depuis l’humanisme. Avant ? Je ne crois pas que c’était la douceur de vivre que tu imagines, les guerres, la barbarie, l’injustice me semble avoir toujours été présent. Quant au monde « non-occidental », s’il y a des points qui sont positifs, comme les liens familiaux plus forts. Pour ce qui est de la société et son fonctionnement, je ne crois pas qu’il y ait beaucoup d’endroit meilleur que chez nous.
Oui l’humanisme à mis l’individu au centre de l’attention. Mais qu’as-tu d’autre à proposer ? Le droit divin, le pouvoir absolu d’un monarque sur ses sujets ? Le père tout puissant dans sa famille ? L’école où l’on frappe l’enfant qui ne baisse pas les yeux ? Non, ces modèles ne sont pas ce qui est juste et bon. C’est une illusion d’en garder la nostalgie.
Je ne fais pas non plus l’apologie de la jouissance sans entrave. Surtout qu’elle ne fait pas le bonheur et que le bonheur lui-même n’est pas le but ultime. Mais de faire une société plus juste, avec une place pour l’individu dans le respect du groupe et de la terre. Et pour en arriver là, il faut qu’on s’y mette tous, homme et femme.
amandine- Messages : 177
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Date d'inscription : 12/11/2014
Re: Le féminisme
Encore un point pour Pauline,
Tu poses la très bonne question "les familles traditionnelles ne risquent elles pas de devenir marginalisées"?
Alors, je peux te confirmer qu'il est parfois difficile de ne pas avoir le mode de vie moderne, surtout dans le milieu professionnel, ça m'est arrivé de me retrouver embêtée pour décliner une invitation en soirée hors des moments de travail. Ce qui n'entrait pas dans mon schéma familial. Mais, ça ressert les liens avec d'autre familles qui ont le même schéma. Les mêmes mode de vie. Qui doivent être rentré avant 19h pour faire la soupe mais qui aiment les longs gouters mamans et nombreux enfants.
C'est aussi des bulles où l'on peut parler de ses problèmes de couple sans qu'on nous réponde qu'on a qu'à quitter notre mari. Finalement, être minoritaire ou majoritaire n'est pas vraiment important tant qu'il reste des personnes avec qui se retrouver. Quant aux enfants, ils apprennent super vite. Ils savent ce qui est accepté à l'école et pas à la maison et vice-versa.
Et pour être tout à fait honnête, ce qui bouclera aussi ma réflexion en revenant sur le droit des femmes. J'aime avoir la possibilité de vivre dans une famille traditionnelle et savoir aussi que je pourrais en sortir si ça ne va plus (vraiment plus, je ne parle pas des petites contrariétés de la vie). C'est quand même pas plus mal de vivre dans une société ou les femmes ont le droit (et pas l'obligation) de travailler, de voyager, d'étudier, ect...
Tu poses la très bonne question "les familles traditionnelles ne risquent elles pas de devenir marginalisées"?
Alors, je peux te confirmer qu'il est parfois difficile de ne pas avoir le mode de vie moderne, surtout dans le milieu professionnel, ça m'est arrivé de me retrouver embêtée pour décliner une invitation en soirée hors des moments de travail. Ce qui n'entrait pas dans mon schéma familial. Mais, ça ressert les liens avec d'autre familles qui ont le même schéma. Les mêmes mode de vie. Qui doivent être rentré avant 19h pour faire la soupe mais qui aiment les longs gouters mamans et nombreux enfants.
C'est aussi des bulles où l'on peut parler de ses problèmes de couple sans qu'on nous réponde qu'on a qu'à quitter notre mari. Finalement, être minoritaire ou majoritaire n'est pas vraiment important tant qu'il reste des personnes avec qui se retrouver. Quant aux enfants, ils apprennent super vite. Ils savent ce qui est accepté à l'école et pas à la maison et vice-versa.
Et pour être tout à fait honnête, ce qui bouclera aussi ma réflexion en revenant sur le droit des femmes. J'aime avoir la possibilité de vivre dans une famille traditionnelle et savoir aussi que je pourrais en sortir si ça ne va plus (vraiment plus, je ne parle pas des petites contrariétés de la vie). C'est quand même pas plus mal de vivre dans une société ou les femmes ont le droit (et pas l'obligation) de travailler, de voyager, d'étudier, ect...
amandine- Messages : 177
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Date d'inscription : 12/11/2014
Re: Le féminisme
amandine a écrit:Un autre point, toujours en réponse à Pauline. La question de la PMA. C'est vrai qu'il y a un risque dans tout ce qui est contrôle de la natalité de donner ce pouvoir qui est un pouvoir naturel, et qui nous échappe à on ne sait qui. Aujourd'hui, on ne choisit pas qui recoit un enfant, ni quel enfant ce sera. Malgré les contraception, beaucoup de conception d'enfant imprévu. Et beaucoup aussi, c'est une grande souffrance et je ne sais pas ce que j'aurais fait si j'y avais été confronté, de couple qui ne peuvent pas avoir d'enfants. Mais si on nivèle tout ça, on donne ce pouvoir à la seule volonté humaine et il est vrai que l'homme ne fait pas toujours que le bien. Que penser d'un monde futur, où par exemple les enfants les plus forts, les plus intelligents, les plus résistants aux maladies naitront dans les familles qui auront payé pour les obtenir.
Donc je reconnais moi aussi, préférer laisser ce pouvoir à Dieu. J'ai du réfléchir plusieurs jours pour en arriver à cette conclusion que je ne pense pas immuable. Mais l'homme me parait trop sot pour disposer de ce pouvoir. Il vaut mieux notre condition animal et devoir affronter les laéas de la vie que de s'en prémunir et confier ce qu'on a de plus précieux, notre reproduction et donc nos enfants au mains de "marchands".
Bonjour amandine,
Je ne comprends pas trop le sens de votre propos, surtout quand vous dite '' préférer laisser ce pouvoir à Dieu''.
De quel pouvoir s'agit-il ?
Qu'est-ce que ce Dieu? la ''providence''? ''Ce qui est''?
Pourriez vous je vous pries m'aider à comprendre?
Merci
David
indian- Messages : 2844
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Re: Le féminisme
amandine a écrit:Philouie,
A nous deux maintenant. j'ai du laisser passer du temps pour ne pas te répondre sous le coup de la colère.
Je vais quand même répondre à ton accusation de nombrilisme, puisque tu me l'as écrit deux fois, ça mérite un retour. Il est vrai que je jauge le monde par ma personne, puisque j'expérimente le monde avec ma personne, corps et esprit et c'est de là que nait ma pensée. Pour autant, je pense être capable de mettre mon intérêt à l'intérieur d'un ensemble qui soit celui de l'ensemble des femmes ou de l'ensemble de l'humanité. Je suis capable aussi de me projeter à la place de l'autre et me demander ce qu'il ressent et d'en tenir compte.
Je ne sais pas si c'est cela que tu remets en cause ou bien ma personne. Si c'est le cas, cher monsieur, je ne pense pas que tu aies passer la moitié du temps que j'ai consacré à mes enfants aux tiens. Ni que tu aies une idée des sacrifices que j'ai fait pour eux. Mais mes enfants sont de futurs adultes, des futurs hommes et femmes de la société de demain. Construction de cette société à laquelle je veux prendre part.
Bonjour,
Je ne vous connais pas, pas plus que je n'ai à vous juger, ça ne m'intéresse pas. Vous n'avez ni à le prendre pour vous, ni à vous justifier.
Je dis juste que le féminisme a rendu les femmes maltraitantes envers les tout-petits et que maltraiter l'enfance est maltraiter la société de demain.
Mais votre réaction est typique de notre époque , où l'on ne peut plus parler du péché sans qu'on nous accuse d'agresser le pécheur. Pensez donc qu'ici sur un forum "religieux", on m'accuse de faire de la morale ! Mais, c'est quoi la religion ? Si ce n'est dire la loi, indivisible et transcendante ?
Les individus doivent s'effacer devant la Loi. On ne peut parler d'homosexualité sans être taxé d'homophobe, on ne peut critiquer la théorie du genre sans être taxé de transphobe, critiquer l'immigration sans être raciste, etc.
Surtout ne pas toucher au nombril des gens qui est le nouveau sacré de notre temps.
Le féminisme conduit à l'interdit de penser en interdisant d'affirmer la Loi.
philouie- Messages : 421
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Date d'inscription : 07/10/2012
Re: Le féminisme
critiquer est une chose, se mentir en est une autre.
la religion est une simple question du partage de valeurs et de paradigmes qui rassemblent les êtres humains.
Perso,je suis féministe car le défends la diversité de l'humanité, son unité.
Je défends la laïcité
https://www.gouvernement.fr/qu-est-ce-que-la-laicite
#JESUISBÖRÜ
la religion est une simple question du partage de valeurs et de paradigmes qui rassemblent les êtres humains.
Perso,je suis féministe car le défends la diversité de l'humanité, son unité.
Je défends la laïcité
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#JESUISBÖRÜ
indian- Messages : 2844
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