Le féminisme
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Le féminisme
Je me pose depuis longtemps la question du féminisme. Qu'en pensez vous? Et le droit à l'avortement?
Est ce que vous connaissez le procès de Bobigny? C'est le procès d'une fille de 16 ans qui avorte clandestinement après un viol. Clandestinement car à l'époque, il n'y a pas la possibilité de le faire légalement. Mais le plus inconcevable est que celui qui saisi la justice est le violeur.
En 1972, quand un homme violait une femme, il se sentait lésé qu'elle ne porte pas un enfant pour lui. Et saisissait la justice pour qu'elle lui rende "justice". Il ne se souciait même pas de la possibilité d'être lui-même inquiété. C'était en 1972. Ce n'est pas du moyen âge dont on parle.
Est ce que vous connaissez le procès de Bobigny? C'est le procès d'une fille de 16 ans qui avorte clandestinement après un viol. Clandestinement car à l'époque, il n'y a pas la possibilité de le faire légalement. Mais le plus inconcevable est que celui qui saisi la justice est le violeur.
En 1972, quand un homme violait une femme, il se sentait lésé qu'elle ne porte pas un enfant pour lui. Et saisissait la justice pour qu'elle lui rende "justice". Il ne se souciait même pas de la possibilité d'être lui-même inquiété. C'était en 1972. Ce n'est pas du moyen âge dont on parle.
amandine- Messages : 177
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Re: Le féminisme
Le mouvement féministe a conquis, depuis un peu plus d'un siècle, l'essentiel des droits conduisant à l'égalité homme-femme (droit de vote, droit d'avoir son propre compte bancaire, égalité face au divorce, avortement, et cetera). Ce ne fut pas facile. On n'y est pas encore dans nombre de pays islamiques.amandine a écrit:Je me pose depuis longtemps la question du féminisme. Qu'en pensez vous?
Aujourd'hui, on trouve des "néo-féministes" qui n'ont plus de revendications claires, qui visent plus à faire ch... qu'autre chose. https://www.lejdd.fr/Societe/tribune-elisabeth-badinter-les-outrances-du-neofeminisme-guerrier-3989840
Re: Le féminisme
Mais heureusement il n'y a pas que des musulmans sur terre. En Inde par exemple on prend grand soin des femmes : "La première affaire s’est déroulée le 14 septembre, dans le district d’Hathras. Une femme de 19 ans a été “violée par quatre hommes qui lui ont ensuite coupé la langue et brisé la colonne vertébrale”, précise le Telegraph. La victime a été conduite, paralysée, à l’hôpital Safdarjung de Delhi, où elle a rendu l’âme le 29 septembre, à la suite de quoi la police s’est “empressée de procéder à sa crémation en pleine nuit”, en ayant au préalable “enfermé la famille"On n'y est pas encore dans nombre de pays islamiques.
amandine- Messages : 177
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Re: Le féminisme
J'ai lu il y a peu " Phoolan Devi, la reine des bandits", c'est une histoire vraie de la violence faite aux femmes en Inde, avec en arrière-fond la domination brutale d'une caste sur une autre. Elle est devenue membre d'une bande de hors-la-loi, malgré elle et sous le coup de l'enchainement des circonstances, mais c'est le plus souvent c'est une sorte de guérilla contre les injustices, bien qu'il y ait des vrais truands sans scrupules, pour elle c'est aussi, à force de violences subies, une forme de vengeance, elle finit par devenir députée puis elle meurt assassinée.
https://www.parismatch.com/Actu/International/Phoolan-Devi-Reine-des-bandits-en-Inde-1994-Interview-1639782
https://www.liberation.fr/planete/2001/07/26/la-reine-des-bandits-assassinee-a-new-delhi_372587
https://www.parismatch.com/Actu/International/Phoolan-Devi-Reine-des-bandits-en-Inde-1994-Interview-1639782
https://www.liberation.fr/planete/2001/07/26/la-reine-des-bandits-assassinee-a-new-delhi_372587
DenisLouis- Messages : 1062
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Re: Le féminisme
Bonjour Amandine,
Je pense être inspirée par le féminisme radical depuis les années 70, soit 25 ans avant mon itinéraire de conversion.
Je suis un peu embarrassée par les polémiques qui traversent aujourd'hui le féminisme ou qui empoisonnent les rapports entre féministes radicales et LGBTI.
J'ai pratiqué l'avortement, je n'en suis pas fière et cela reste une déchirure même si c'était il y a fort longtemps.
On ne peut pas toujours affirmer qu'avec un peu de volonté on peut assumer n'importe quelle naissance dans n'importe quelle circonstance.
Pour moi, le cas du viol constitue est évidemment un motif légitime.
En revanche le cas d'une femme seule qui connaît une vie sexuelle épisodique, qui en déduit qu'elle n'a pas besoin de contraception et qui se dit qu'au pire elle avortera représente pour moi ce qu'il ne faudrait pas faire.
Ainsi il me paraît clair que l'avortement ne doit pas être banalisé au point de devenir un acte médical banal où la femme est soignée pour une maladie qui s'appelle "grossesse non désirée".
L'avortement est un acte grave qui n'est acceptable que comme moindre mal. C'était incontestablement le projet initial de Mme Simone Veil.
J'ose espérer que si j'avais été confrontée à une grossesse non désirée après ma conversion j'aurais trouvé la force de garder l'enfant. Mais je n'en sais rien et quand bien même... je n'ai pas à imposer ma vision à une autre femme.
N'oublions pas non plus que c'était une question de santé publique, les avortements clandestins tuent, rendent stériles, traumatisent... il fallait venir au secours de toutes les femmes car elles étaient toutes concernées. Et je songe encore à toutes ces femmes asservies et enfermées par la multiplication des grossesses non désirées et une vie de famille qui vire au bagne...
Aujourd'hui, l'IVG va bientôt être possible jusqu'à 14 semaines et l'IMG pourra être conduite jusqu'au terme en cas de "détresse" et non plus seulement en cas de risque grave pour la santé.
La question des récentes ou futures libéralisations de l'avortement me paraît indissociable des problématiques autour de la PMA, GPA, tri de sperme, DPI, et même adoption plénière... la société promeut le droit à l'enfant parfait au moment exact où j'en ai envie et je ne vois aucun signe encourageant pour freiner cette dérive eugéniste. Je suis surprise que les écolos soit partisans de cette artificialisation à outrance.
très cordialement
votre soeur
pauline
amandine a écrit:Je me pose depuis longtemps la question du féminisme. Qu'en pensez vous? Et le droit à l'avortement?
Est ce que vous connaissez le procès de Bobigny? C'est le procès d'une fille de 16 ans qui avorte clandestinement après un viol. Clandestinement car à l'époque, il n'y a pas la possibilité de le faire légalement. Mais le plus inconcevable est que celui qui saisi la justice est le violeur.
En 1972, quand un homme violait une femme, il se sentait lésé qu'elle ne porte pas un enfant pour lui. Et saisissait la justice pour qu'elle lui rende "justice". Il ne se souciait même pas de la possibilité d'être lui-même inquiété. C'était en 1972. Ce n'est pas du moyen âge dont on parle.
Je pense être inspirée par le féminisme radical depuis les années 70, soit 25 ans avant mon itinéraire de conversion.
Je suis un peu embarrassée par les polémiques qui traversent aujourd'hui le féminisme ou qui empoisonnent les rapports entre féministes radicales et LGBTI.
J'ai pratiqué l'avortement, je n'en suis pas fière et cela reste une déchirure même si c'était il y a fort longtemps.
On ne peut pas toujours affirmer qu'avec un peu de volonté on peut assumer n'importe quelle naissance dans n'importe quelle circonstance.
Pour moi, le cas du viol constitue est évidemment un motif légitime.
En revanche le cas d'une femme seule qui connaît une vie sexuelle épisodique, qui en déduit qu'elle n'a pas besoin de contraception et qui se dit qu'au pire elle avortera représente pour moi ce qu'il ne faudrait pas faire.
Ainsi il me paraît clair que l'avortement ne doit pas être banalisé au point de devenir un acte médical banal où la femme est soignée pour une maladie qui s'appelle "grossesse non désirée".
L'avortement est un acte grave qui n'est acceptable que comme moindre mal. C'était incontestablement le projet initial de Mme Simone Veil.
J'ose espérer que si j'avais été confrontée à une grossesse non désirée après ma conversion j'aurais trouvé la force de garder l'enfant. Mais je n'en sais rien et quand bien même... je n'ai pas à imposer ma vision à une autre femme.
N'oublions pas non plus que c'était une question de santé publique, les avortements clandestins tuent, rendent stériles, traumatisent... il fallait venir au secours de toutes les femmes car elles étaient toutes concernées. Et je songe encore à toutes ces femmes asservies et enfermées par la multiplication des grossesses non désirées et une vie de famille qui vire au bagne...
Aujourd'hui, l'IVG va bientôt être possible jusqu'à 14 semaines et l'IMG pourra être conduite jusqu'au terme en cas de "détresse" et non plus seulement en cas de risque grave pour la santé.
La question des récentes ou futures libéralisations de l'avortement me paraît indissociable des problématiques autour de la PMA, GPA, tri de sperme, DPI, et même adoption plénière... la société promeut le droit à l'enfant parfait au moment exact où j'en ai envie et je ne vois aucun signe encourageant pour freiner cette dérive eugéniste. Je suis surprise que les écolos soit partisans de cette artificialisation à outrance.
très cordialement
votre soeur
pauline
Invité- Invité
Re: Le féminisme
Bonjour,
les femmes à mon sens doivent pouvoir revendiquer l'égalité des droits et des traitements avec les hommes dans la société civile.
Il me semble beau que leur rôle ne soit pas le même que les hommes dans une institution religieuse, mais je regrette que cette différenciation ne s'oriente qu'en terme de pouvoir et d'autorité.
La question de l'avortement me semble dépasser le seul domaine du féminisme. La liberté de disposer de soi et de son corps devrait être évidente, mais je déplore que la sacralité de toute vie humaine, dès sa première manifestation biologique, ne soit pas aussi évidente.
Ce sont mes idées de base..
les femmes à mon sens doivent pouvoir revendiquer l'égalité des droits et des traitements avec les hommes dans la société civile.
Il me semble beau que leur rôle ne soit pas le même que les hommes dans une institution religieuse, mais je regrette que cette différenciation ne s'oriente qu'en terme de pouvoir et d'autorité.
La question de l'avortement me semble dépasser le seul domaine du féminisme. La liberté de disposer de soi et de son corps devrait être évidente, mais je déplore que la sacralité de toute vie humaine, dès sa première manifestation biologique, ne soit pas aussi évidente.
Ce sont mes idées de base..
Libremax- Messages : 1367
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Date d'inscription : 18/10/2011
Re: Le féminisme
Bonsoir à tous.
Denis, merci pour le partage.
En effet la vie de cette femme est impressionnante. Son courage est exceptionnel, même si cela pose la question de la réponse à la violence par la violence. Mais ce qui m'interpelle est aussi et surtout le nombre de crimes commis contre elle, par elle et pour elle. Non pas par rapport à sa personne qui reste exceptionnelle à mes yeux. Mais toutes ces horreurs dans une seule histoire. Et combien d'autres encore si on élargie le périmètre? Ca donne le vertige.
Pauline, c'est toujours le même bonheur de lire tes paroles modérées et respectueuses.
Bien sur l'avortement ne doit pas être banalisé. Mais hier ça m'a soudain paru limpide : les femmes ne disposent pas de leur corps si à partir du moment où la vie s'y niche, elles sont condamnées à avoir un enfant. Et d'ailleurs depuis toujours dans l'histoire de l'humanité, des femmes ont extirpé de leur corps des fétus malheureusement pas supportables pour elle. Et de cette maternité découle tout le reste. Pourquoi une femme ne peut pas sortir de sa maison? Pour que les hommes ne la voient pas. Pourquoi ne doivent ils pas la voir ? car ils pourraient la désirer. Avoir un rapport consenti ou non avec elles et ensuite devoir porter un enfant. Il faut protéger la femme pour garder le contrôle sur les naissances. C'est insidieux mais c'est un aspect qui existe et qui compte.
La question de la PMA et de l'eugenisme est aussi très grave, mais je pense qu'il faudrait encore traiter cette question à part. Sauf comme tu le dis qu'elle met en relief le paradoxe, une femme est obligée de porter un bébé conçu accidentellement à son détriment et parfois aussi celui de l'enfant (ça Dieu seul le sait) alors qu'on balance des ovocyte fécondés pas milliers dans les lavabos. Pour le côté sacré, on repassera… Ou pire que les jeter, on les vend.
Denis, merci pour le partage.
En effet la vie de cette femme est impressionnante. Son courage est exceptionnel, même si cela pose la question de la réponse à la violence par la violence. Mais ce qui m'interpelle est aussi et surtout le nombre de crimes commis contre elle, par elle et pour elle. Non pas par rapport à sa personne qui reste exceptionnelle à mes yeux. Mais toutes ces horreurs dans une seule histoire. Et combien d'autres encore si on élargie le périmètre? Ca donne le vertige.
Pauline, c'est toujours le même bonheur de lire tes paroles modérées et respectueuses.
Bien sur l'avortement ne doit pas être banalisé. Mais hier ça m'a soudain paru limpide : les femmes ne disposent pas de leur corps si à partir du moment où la vie s'y niche, elles sont condamnées à avoir un enfant. Et d'ailleurs depuis toujours dans l'histoire de l'humanité, des femmes ont extirpé de leur corps des fétus malheureusement pas supportables pour elle. Et de cette maternité découle tout le reste. Pourquoi une femme ne peut pas sortir de sa maison? Pour que les hommes ne la voient pas. Pourquoi ne doivent ils pas la voir ? car ils pourraient la désirer. Avoir un rapport consenti ou non avec elles et ensuite devoir porter un enfant. Il faut protéger la femme pour garder le contrôle sur les naissances. C'est insidieux mais c'est un aspect qui existe et qui compte.
La question de la PMA et de l'eugenisme est aussi très grave, mais je pense qu'il faudrait encore traiter cette question à part. Sauf comme tu le dis qu'elle met en relief le paradoxe, une femme est obligée de porter un bébé conçu accidentellement à son détriment et parfois aussi celui de l'enfant (ça Dieu seul le sait) alors qu'on balance des ovocyte fécondés pas milliers dans les lavabos. Pour le côté sacré, on repassera… Ou pire que les jeter, on les vend.
amandine- Messages : 177
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Re: Le féminisme
Bonsoir Max,
Je ne comprends pas de quoi tu parles. De la beauté d'une procession de moines sans femmes au milieu? Je ne veux pas du tout être irrespectueuse mais est ce de genre d'aspect dont tu parle?Libremax a écrit:
Il me semble beau que leur rôle ne soit pas le même que les hommes dans une institution religieuse, mais je regrette que cette différenciation ne s'oriente qu'en terme de pouvoir et d'autorité.
Bien sur, c'est tout le cœur du problème. La vie d'un humain contre celle d'un autre.La question de l'avortement me semble dépasser le seul domaine du féminisme. La liberté de disposer de soi et de son corps devrait être évidente, mais je déplore que la sacralité de toute vie humaine, dès sa première manifestation biologique, ne soit pas aussi évidente.
Dernière édition par amandine le Dim 4 Oct - 21:28, édité 1 fois
amandine- Messages : 177
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Re: Le féminisme
Merci Driss pour le lien vers cette compilation d'info sur la féminisme islamique.
C'est intéressant, mais je suis un peu retissante, comme s'il existait quelque chose à part qui pouvait imposer aux femmes musulmanes autre chose que ce à quoi ont droit les femmes en général. J'y voit un danger. Car je le vis et l'entends très souvent de l'intérieur. Une amie jeune mariée me dit : mon mari ne veut plus que j'aille à la piscine. J'en ai parlé à ma mère, elle a répondu, c'est malheureux mais on doit l'accepter car c'est dans notre religion.
Alors j'ai un peu de mal avec l'idée de décortiquer les textes pour savoir si c'est un sein ou un cheveux qu'il faut couvrir. Le féminisme donne un droit absolu sur son corps. Personne, jamais, dans aucune circonstance n'as de pouvoir sur le corps d'une femme, à part elle-même. Simplement comme les hommes.
Mais je te remercie pour le lien, j'écouterai les vidéo quand je serai au calme, il y a des femmes qui y réfléchissent depuis plus longtemps et surement mieux que moi, j'ai hâte de les écouter.
C'est intéressant, mais je suis un peu retissante, comme s'il existait quelque chose à part qui pouvait imposer aux femmes musulmanes autre chose que ce à quoi ont droit les femmes en général. J'y voit un danger. Car je le vis et l'entends très souvent de l'intérieur. Une amie jeune mariée me dit : mon mari ne veut plus que j'aille à la piscine. J'en ai parlé à ma mère, elle a répondu, c'est malheureux mais on doit l'accepter car c'est dans notre religion.
Alors j'ai un peu de mal avec l'idée de décortiquer les textes pour savoir si c'est un sein ou un cheveux qu'il faut couvrir. Le féminisme donne un droit absolu sur son corps. Personne, jamais, dans aucune circonstance n'as de pouvoir sur le corps d'une femme, à part elle-même. Simplement comme les hommes.
Mais je te remercie pour le lien, j'écouterai les vidéo quand je serai au calme, il y a des femmes qui y réfléchissent depuis plus longtemps et surement mieux que moi, j'ai hâte de les écouter.
amandine- Messages : 177
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Re: Le féminisme
amandine a écrit:Je me pose depuis longtemps la question du féminisme. Qu'en pensez vous? Et le droit à l'avortement?
Est ce que vous connaissez le procès de Bobigny? C'est le procès d'une fille de 16 ans qui avorte clandestinement après un viol. Clandestinement car à l'époque, il n'y a pas la possibilité de le faire légalement. Mais le plus inconcevable est que celui qui saisi la justice est le violeur.
En 1972, quand un homme violait une femme, il se sentait lésé qu'elle ne porte pas un enfant pour lui. Et saisissait la justice pour qu'elle lui rende "justice". Il ne se souciait même pas de la possibilité d'être lui-même inquiété. C'était en 1972. Ce n'est pas du moyen âge dont on parle.
Je suis moi-meme féministe.
J'ai appris de ma grand-mère paternelle, de mon père, de ma mère, ...
J'enseigne à mes enfants.
Le droit/liberté d'avoir recours à l'avortement est une question de responsabilités de la mère de A à Z.
Toute la collectivité aurait du venir en aide pour supporter cette jeune fille dans son choix.
Le violeur doit être mis en échec.
David
Dernière édition par indian le Jeu 8 Oct - 15:41, édité 1 fois
indian- Messages : 2844
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Re: Le féminisme
amandine a écrit:Bonsoir Max,Je ne comprends pas de quoi tu parles. De la beauté d'une procession de moines sans femmes au milieu? Je ne veux pas du tout être irrespectueuse mais est ce de genre d'aspect dont tu parle?Libremax a écrit:
Il me semble beau que leur rôle ne soit pas le même que les hommes dans une institution religieuse, mais je regrette que cette différenciation ne s'oriente qu'en terme de pouvoir et d'autorité.
ah non, je ne pensais pas à cela... C'est quelque chose qui fait référence à un vécu chez vous ?
Non, je veux dire que le religieux, à mon sens, extrapole le naturel, le prolonge dans le spirituel et le rituel. Les femmes et les hommes ayant dans la nature biologique des fonctions différentes, je trouve qu'il y a du sens à leur donner des fonctions différentes dans le religieux. Je n'ai pas réellement d'idée préconçue sur ce que devraient être leurs rôles respectifs. Je pense juste que la différenciation et la complémentarité est fertile.
Libremax- Messages : 1367
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Date d'inscription : 18/10/2011
Re: Le féminisme
Le féminisme est le fer de lance de la destruction de la famille et partant du socle social donc de la civilisation. Nous avons transformé les femmes en travailleuses et nous n'avons plus de mères, préférant abandonner nos enfants à des structures étatiques sans âme.
L'absence de maternage et d'éducation virile produit des générations narcissiques, donc égoïstes, infantiles et dépendantes.
Le plus grave danger qui menace l'humanité civilisée n'est pas ailleurs que dans cette idéologie mortifère.
Le féminisme ou la fabrique du barbare.
L'absence de maternage et d'éducation virile produit des générations narcissiques, donc égoïstes, infantiles et dépendantes.
Le plus grave danger qui menace l'humanité civilisée n'est pas ailleurs que dans cette idéologie mortifère.
Le féminisme ou la fabrique du barbare.
philouie- Messages : 421
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Date d'inscription : 07/10/2012
Re: Le féminisme
Comme c'est une de mes lectures en ce moment, la question en Chine à travers Pearl Buck. Je l'avais toujours boudée parce que c'était une lecture des lycéennes et que je la soupçonnais d'avoir un regard occidental, c'est plus complexe, sa famille est bien originaire des USA, mais elle a vécue enfant en Chine, parlait aussi bien le chinois que l'anglais, ayant eu un précepteur de cette langue, et avait des rapport familiers avec les Chinois, elle fait partie de ces écrivains qui ont vécu dans plusieurs pays, continents, civilisations et son oeuvre en est le reflet.
"Malgré "l'exotisme" de la vie quotidienne, et le poids des traditions, la femme reste universelle ; la psychologie et les aspirations profondes ne sont pas loin des nôtres. C'est en cela que Buck peut sans doute être targuée d'écrivain "féminine" : malgré leur immense talent, des Henry James ou des Thomas Hardy, qui ont aussi mis à l'honneur des héroïnes inoubliables, ces dernières ont toute une part de masculinité ; elles renient quelque part, parfois sans le savoir, cette sorte de "féminin sacré" que seule une femme peut saisir !"
http://lireclassique.canalblog.com/archives/2018/09/20/36583183.html
Il y a plusieurs types, les femmes esclaves, les concubines de grands personnages ou impériales, les femmes de pouvoir, soit pouvoir visible, soit pouvoir caché comme dans les harems.
"Cette féministe dont les écrits sur la situation des femmes américaines bien éduquées précédèrent The Feminine Mystique (de Betty Friedan, la mère du féminisme), fut une fervente militante de l'égalité des races plusieurs dizaines d'années avant le mouvement moderne pour les droits civils - et une humaniste infatigable qui adopta sept enfants et leva des millions de dollars pour un grand nombre de causes différentes"
"Elle devint trop célèbre trop vite. Ce n'était pas une moderniste. Ses oeuvres s'articulaient autour d'une intrigue et d'une grande empathie sociale, et non pas autour du langage ou des sentiments d'une seule personne. Et, bien sûr, c'était une femme qui, circonstance aggravante, écrivait sur d'autres femmes. "
https://www.lexpress.fr/culture/livre/pearl-buck-trop-vite-celebre_800023.html
"Malgré "l'exotisme" de la vie quotidienne, et le poids des traditions, la femme reste universelle ; la psychologie et les aspirations profondes ne sont pas loin des nôtres. C'est en cela que Buck peut sans doute être targuée d'écrivain "féminine" : malgré leur immense talent, des Henry James ou des Thomas Hardy, qui ont aussi mis à l'honneur des héroïnes inoubliables, ces dernières ont toute une part de masculinité ; elles renient quelque part, parfois sans le savoir, cette sorte de "féminin sacré" que seule une femme peut saisir !"
http://lireclassique.canalblog.com/archives/2018/09/20/36583183.html
Il y a plusieurs types, les femmes esclaves, les concubines de grands personnages ou impériales, les femmes de pouvoir, soit pouvoir visible, soit pouvoir caché comme dans les harems.
"Cette féministe dont les écrits sur la situation des femmes américaines bien éduquées précédèrent The Feminine Mystique (de Betty Friedan, la mère du féminisme), fut une fervente militante de l'égalité des races plusieurs dizaines d'années avant le mouvement moderne pour les droits civils - et une humaniste infatigable qui adopta sept enfants et leva des millions de dollars pour un grand nombre de causes différentes"
"Elle devint trop célèbre trop vite. Ce n'était pas une moderniste. Ses oeuvres s'articulaient autour d'une intrigue et d'une grande empathie sociale, et non pas autour du langage ou des sentiments d'une seule personne. Et, bien sûr, c'était une femme qui, circonstance aggravante, écrivait sur d'autres femmes. "
https://www.lexpress.fr/culture/livre/pearl-buck-trop-vite-celebre_800023.html
DenisLouis- Messages : 1062
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Age : 73
Re: Le féminisme
Bonjour par ici,
Indian, tu fais bien de préciser qu'il existe des hommes très porteurs de la cause féministe et j'ajoute que toute femme ne l'est pas forcément. Ca relève de la personnalité et des combat de chacun.
Libremax Je ne sais pas, je n'ai pas d'idée mais je n'arrivais pas à comprendre de quelles séparation il s'agit. Et non, je n'ai pas encore été invitée à une procession de moines (pour l'instant)
Alors la bonne qustion est ce que la différenciation est neccesaire à la complémentarité? Je pense comprends du courant féministe que c'est plutôt là que les injustices prennent racine. Par contre je constate aussi que le monde tourne comme ça depuis toujours. Alors je ne sais pas, je réfléchis à la question. C'est pour ça que je vous mets à contribution, pour réfléchir avec moi
Philouie, je crois que c'est une vision naïve. Que je comprends bien pour l'avoir partagé aussi par le passé. Mais toutes le femmes ne sont pas de bonnes maman parce qu'elles attendent le retour de papa pour lui retirer ses chaussures et rester collées par ses enfants toute la journée. Je ne sais pas si tu es une dame ou un monsieur. Mais moi, pour l'avoir vécu, j'ai eu beaucoup de mal à la naissance de mon premier enfant. Plus que la fatigue physique (qui reste un élément important à prendre en compte), je ne me faisais pas à l'idée de devenir ce qui était une bonne mère selon ma vision de l'époque. J'ai repris le travail aux 9 mois de l'enfant. Il a été très heureux à la crèche et moi au travail. Mon mari n'en a pas perdu sa virilité et il a même dit que ça le rassurait de me voir aller mieux. Il est toujours respecté en temps que papa et moi en temps que maman.
Indian, tu fais bien de préciser qu'il existe des hommes très porteurs de la cause féministe et j'ajoute que toute femme ne l'est pas forcément. Ca relève de la personnalité et des combat de chacun.
Libremax Je ne sais pas, je n'ai pas d'idée mais je n'arrivais pas à comprendre de quelles séparation il s'agit. Et non, je n'ai pas encore été invitée à une procession de moines (pour l'instant)
Alors la bonne qustion est ce que la différenciation est neccesaire à la complémentarité? Je pense comprends du courant féministe que c'est plutôt là que les injustices prennent racine. Par contre je constate aussi que le monde tourne comme ça depuis toujours. Alors je ne sais pas, je réfléchis à la question. C'est pour ça que je vous mets à contribution, pour réfléchir avec moi
Philouie, je crois que c'est une vision naïve. Que je comprends bien pour l'avoir partagé aussi par le passé. Mais toutes le femmes ne sont pas de bonnes maman parce qu'elles attendent le retour de papa pour lui retirer ses chaussures et rester collées par ses enfants toute la journée. Je ne sais pas si tu es une dame ou un monsieur. Mais moi, pour l'avoir vécu, j'ai eu beaucoup de mal à la naissance de mon premier enfant. Plus que la fatigue physique (qui reste un élément important à prendre en compte), je ne me faisais pas à l'idée de devenir ce qui était une bonne mère selon ma vision de l'époque. J'ai repris le travail aux 9 mois de l'enfant. Il a été très heureux à la crèche et moi au travail. Mon mari n'en a pas perdu sa virilité et il a même dit que ça le rassurait de me voir aller mieux. Il est toujours respecté en temps que papa et moi en temps que maman.
amandine- Messages : 177
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Re: Le féminisme
Merci Denis, je lirais aussi avec intérêt l'histoire de Betty Freidan. Je reviens vers toi quand j'aurais lu un peu plus sur le sujet.
amandine- Messages : 177
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Date d'inscription : 12/11/2014
Re: Le féminisme
"Dans The Good Earth, Pearl S. Buck décrit clairement et dépeint l'oppression des femmes dans la société chinoise ancienne. Elle montre la vie difficile à laquelle sont confrontées de nombreuses femmes dans la communauté chinoise.
Selon la tradition chinoise, une femme subvenait aux besoins de la famille, elle n'était capable de travailler qu'à la maison et devait être sous le contrôle total d'un mari, pas comme un assistant mais plutôt comme un esclave. Les femmes étaient inférieures aux hommes ; elles étaient traités différemment selon leurs classes. Les femmes riches avaient de l'autorité et certains droits. Elles pouvaient avoir leurs propres esclaves, principalement des femmes esclaves, pour les aider dans les tâches ménagères. Les femmes pauvres subissaient régulièrement des critiques et des brimades.
Bien que le rôle des femmes fut diversifié, toutes étaient soumises. Les femmes pouvaient être des esclaves domestiques, comme Cuckoo une esclave qui travaillait dans la maison de Hwang et était concubine du vieux seigneur. Elle pouvait être une prostituée servant le plaisir de n'importe quel homme dans une maison de thé, comme Fleur de Lotus. Elle pouvait être une concubine servant seulement le plaisir de son maître, encore une fois comme Lotus ; qui était une prostituée au magasin de thé jusqu'à ce que Wang Lung l'achète"
https://www.researchgate.net/publication/339901046_Oppressing_and_Discriminating_Women_as_Depicted_in_Pearl_S
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
En fait le roman se situe au début du XXème.
En français "la Terre chinoise", après il y a la suite de l'histoire de la famille que je n'ai pas encore lue.
Selon la tradition chinoise, une femme subvenait aux besoins de la famille, elle n'était capable de travailler qu'à la maison et devait être sous le contrôle total d'un mari, pas comme un assistant mais plutôt comme un esclave. Les femmes étaient inférieures aux hommes ; elles étaient traités différemment selon leurs classes. Les femmes riches avaient de l'autorité et certains droits. Elles pouvaient avoir leurs propres esclaves, principalement des femmes esclaves, pour les aider dans les tâches ménagères. Les femmes pauvres subissaient régulièrement des critiques et des brimades.
Bien que le rôle des femmes fut diversifié, toutes étaient soumises. Les femmes pouvaient être des esclaves domestiques, comme Cuckoo une esclave qui travaillait dans la maison de Hwang et était concubine du vieux seigneur. Elle pouvait être une prostituée servant le plaisir de n'importe quel homme dans une maison de thé, comme Fleur de Lotus. Elle pouvait être une concubine servant seulement le plaisir de son maître, encore une fois comme Lotus ; qui était une prostituée au magasin de thé jusqu'à ce que Wang Lung l'achète"
https://www.researchgate.net/publication/339901046_Oppressing_and_Discriminating_Women_as_Depicted_in_Pearl_S
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
En fait le roman se situe au début du XXème.
En français "la Terre chinoise", après il y a la suite de l'histoire de la famille que je n'ai pas encore lue.
DenisLouis- Messages : 1062
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Re: Le féminisme
amandine a écrit:
Libremax Je ne sais pas, je n'ai pas d'idée mais je n'arrivais pas à comprendre de quelles séparation il s'agit. Et non, je n'ai pas encore été invitée à une procession de moines (pour l'instant)
Alors la bonne qustion est ce que la différenciation est neccesaire à la complémentarité? Je pense comprends du courant féministe que c'est plutôt là que les injustices prennent racine. Par contre je constate aussi que le monde tourne comme ça depuis toujours. Alors je ne sais pas, je réfléchis à la question. C'est pour ça que je vous mets à contribution, pour réfléchir avec moi
Bonjour Amandine,
oui, je crois que la différence est nécessaire à la complémentarité.
Elle est bien sûr, hélas, un prétexte à l'injustice, mais celle-ci est une perversion, et non une nécessité.
Deux personnes se complètent si elles ont des affinités, capacités, des caractères différents, qui se comblent les uns les autres.
Les identiques peuvent se retrouver, s'apprécier, mais ce n'est plus à proprement parler de la complétion.
Libremax- Messages : 1367
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Re: Le féminisme
philouie a écrit:Le féminisme est le fer de lance de la destruction de la famille et partant du socle social donc de la civilisation. Nous avons transformé les femmes en travailleuses et nous n'avons plus de mères, préférant abandonner nos enfants à des structures étatiques sans âme.
L'absence de maternage et d'éducation virile produit des générations narcissiques, donc égoïstes, infantiles et dépendantes.
Le plus grave danger qui menace l'humanité civilisée n'est pas ailleurs que dans cette idéologie mortifère.
Le féminisme ou la fabrique du barbare.
le patriarcat ==> non merci
indian- Messages : 2844
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Re: Le féminisme
indian a écrit:philouie a écrit:Le féminisme est le fer de lance de la destruction de la famille et partant du socle social donc de la civilisation. Nous avons transformé les femmes en travailleuses et nous n'avons plus de mères, préférant abandonner nos enfants à des structures étatiques sans âme.
L'absence de maternage et d'éducation virile produit des générations narcissiques, donc égoïstes, infantiles et dépendantes.
Le plus grave danger qui menace l'humanité civilisée n'est pas ailleurs que dans cette idéologie mortifère.
Le féminisme ou la fabrique du barbare.
le patriarcat ==> non merci
Du point de vue anthropologique, le patriarcat est une norme universelle.
… toute société ne pourrait être construite autrement que sur cet ensemble d’armatures étroitement soudées les unes aux autres que sont la prohibition de l’inceste, la répartition sexuelle des tâches, une forme légale ou reconnue d’union stable, et, je l’ajoute, la valence différentielle des sexes. (Françoise Heritier)
À première vue, les choses sont simples. Comme l’anthropologie en témoigne, les hommes ont partout et toujours imposé leur domination à leurs compagnes.
(Lucas Scubla)
Confirmant ce que disait déjà la bible : " ton désir te portera vers ton mari mais il dominera sur toi"
Il n'y a que dans une petite bulle spatio-temporelle d'une civilisation sans avenir que le patriarcat est contesté.
Cette civilisation suicidaire passera, le patriarcat restera comme la boussole se tourne toujours vers le Nord
philouie- Messages : 421
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Re: Le féminisme
amandine a écrit:
Philouie, je crois que c'est une vision naïve. Que je comprends bien pour l'avoir partagé aussi par le passé. Mais toutes le femmes ne sont pas de bonnes maman parce qu'elles attendent le retour de papa pour lui retirer ses chaussures et rester collées par ses enfants toute la journée. Je ne sais pas si tu es une dame ou un monsieur. Mais moi, pour l'avoir vécu, j'ai eu beaucoup de mal à la naissance de mon premier enfant. Plus que la fatigue physique (qui reste un élément important à prendre en compte), je ne me faisais pas à l'idée de devenir ce qui était une bonne mère selon ma vision de l'époque. J'ai repris le travail aux 9 mois de l'enfant. Il a été très heureux à la crèche et moi au travail. Mon mari n'en a pas perdu sa virilité et il a même dit que ça le rassurait de me voir aller mieux. Il est toujours respecté en temps que papa et moi en temps que maman.
Vos choix personnels vous regardent, mais votre témoignage nombriliste ne vaut pas plus que celui d'une goutte d'eau qui voudrait juger de l'océan.
Il y a chaque année en France 800 000 naissances. Chacune d'elles renouvelle le monde. Toute violence commise envers les tout petits est une violence commise contre la société de demain. Un tout petit qui découvre le monde dans l'angoisse d'abandon vivra toute sa vie dans un monde angoissant qu'il tentera de combattre par des contre-mesures délétères aussi bien pour lui-même que pour les autres.
Nous avons fait le choix d'abandonner les deux mamelles de l'éducation que sont le maternage et l'éducation virile pour confier nos enfants à des' structures étatiques sans âme ni valeurs.
Nous tuons notre avenir en sacrifiant des générations entières sur l'hôtel du fric et du confort bourgeois.
Mais ce n'est pas tout. Le féminisme a ouvert aussi la porte aux idéologies mortifères comme la théorie du genre, le LGBTisme mais aussi la pornographie avilissante au prétexte de la liberté sexuelle. La dépravation est devenue la norme pour toute une génération zombie privée d'éducation.
Vous croyez que cela va durer ? Vous ne savez pas que les civilisations sont mortelles ? Vous vous croyez invincibles ?
Ce monde décadent sera balayé comme tous les décadents l'ont toujours été depuis la nuit des temps.
philouie- Messages : 421
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Re: Le féminisme
Encore un propos outrancier et bête. Travail, Famille, Patrie, vive le Maréchal ! "c'est l'esprit de jouissance qui a perdu la France" disait-il, les Panzer allemands étaient en papier...votre témoignage nombriliste ne vaut pas plus que celui d'une goutte d'eau qui voudrait juger de l'océan.
Jans- Messages : 3566
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Re: Le féminisme
Bonjour Amandine,
Même si le Deutéronome modifie l'énumération, le livre de l'Exode est un très bon témoin :
Exode 20:17 Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain.
L'énumération inscrit la femme dans une hiérarchie des biens possédés par le mâle.
Il faut emprisonner la femme dans sa maison, sous ses voiles et dans un univers assigné aux femmes parce que c'est la propriété du mâle et parce que ce dernier veut contrôler sa filiation.
L'interdit, les incroyables sanctions qui frappent l'avortement et, ipso facto, le secret et les combines... constituent un des outils s'assujettissement parce qu'il inflige aux femmes une crainte permanente et des responsabilités inouïes.
Cerise sur le gâteau, il offre aux mâles non seulement le contrôle des naissances et de leur progéniture (qui va jusqu'à inciter les femmes à tuer les bébés filles) mais encore des pratiques sexuelles où le plaisir féminin est proscrit.
Amicalement
votre soeur
pauline
Je serais plus directe.amandine a écrit:Il faut protéger la femme pour garder le contrôle sur les naissances.
Même si le Deutéronome modifie l'énumération, le livre de l'Exode est un très bon témoin :
Exode 20:17 Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain.
L'énumération inscrit la femme dans une hiérarchie des biens possédés par le mâle.
Il faut emprisonner la femme dans sa maison, sous ses voiles et dans un univers assigné aux femmes parce que c'est la propriété du mâle et parce que ce dernier veut contrôler sa filiation.
L'interdit, les incroyables sanctions qui frappent l'avortement et, ipso facto, le secret et les combines... constituent un des outils s'assujettissement parce qu'il inflige aux femmes une crainte permanente et des responsabilités inouïes.
Cerise sur le gâteau, il offre aux mâles non seulement le contrôle des naissances et de leur progéniture (qui va jusqu'à inciter les femmes à tuer les bébés filles) mais encore des pratiques sexuelles où le plaisir féminin est proscrit.
Amicalement
votre soeur
pauline
Invité- Invité
Re: Le féminisme
pauline.px a écrit:Bonjour Amandine,Je serais plus directe.amandine a écrit:Il faut protéger la femme pour garder le contrôle sur les naissances.
Même si le Deutéronome modifie l'énumération, le livre de l'Exode est un très bon témoin :
Exode 20:17 Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain.
L'énumération inscrit la femme dans une hiérarchie des biens possédés par le mâle.
Il faut emprisonner la femme dans sa maison, sous ses voiles et dans un univers assigné aux femmes parce que c'est la propriété du mâle et parce que ce dernier veut contrôler sa filiation.
L'interdit, les incroyables sanctions qui frappent l'avortement et, ipso facto, le secret et les combines... constituent un des outils s'assujettissement parce qu'il inflige aux femmes une crainte permanente et des responsabilités inouïes.
Cerise sur le gâteau, il offre aux mâles non seulement le contrôle des naissances et de leur progéniture (qui va jusqu'à inciter les femmes à tuer les bébés filles) mais encore des pratiques sexuelles où le plaisir féminin est proscrit.
Amicalement
votre soeur
pauline
cela est peut être vrai pour ceux qui désirent vivre comme à cette époque lointaine (deut, ex...)...non?
indian- Messages : 2844
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Date d'inscription : 10/10/2014
Re: Le féminisme
Bonjour Indian,
Merci pour votre attention,
Mais je ne parlais pas de temps fort fort lointains...
Malgré des intellectuelles brillantes qui ont dénoncé la condition féminine dès le XVIIIème siècle, il me semble qu'il faut attendre les suffragettes anglo-saxonnes pour voir légèrement bouger les lignes, sans succès sociétal immédiat.
Les mâles nostalgiques de leur paradis patriarcal ont-ils encore de l'avenir ? Notre époque manque furieusement de visibilité à moyen terme...
Très cordialement,
votre soeur
pauline
Merci pour votre attention,
Il est clair qu'aujourd'hui les formes ancestrales du patriarcat sont vivement contestées, et nous sommes nombreuses et nombreux à nous en réjouir.indian a écrit:cela est peut être vrai pour ceux qui désirent vivre comme à cette époque lointaine (deut, ex...)...non?
Mais je ne parlais pas de temps fort fort lointains...
Malgré des intellectuelles brillantes qui ont dénoncé la condition féminine dès le XVIIIème siècle, il me semble qu'il faut attendre les suffragettes anglo-saxonnes pour voir légèrement bouger les lignes, sans succès sociétal immédiat.
Les mâles nostalgiques de leur paradis patriarcal ont-ils encore de l'avenir ? Notre époque manque furieusement de visibilité à moyen terme...
Très cordialement,
votre soeur
pauline
Invité- Invité
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