Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
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Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
Puisque j'en suis aux ouvrages à la mode dans certains milieux, en voici un autre :
Un aperçu de ce livre ici : http://www.hai-bar-zeev.com/Files/une_lecture_juive_du_coran_juillet_2009___publication_internet_1._partie__fin_chap._3.pdf
Un aperçu de ce livre ici : http://www.hai-bar-zeev.com/Files/une_lecture_juive_du_coran_juillet_2009___publication_internet_1._partie__fin_chap._3.pdf
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
Un petit extrait :
Cet avis concorde dans l'ensemble avec un des avis donnés sur : https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t46p60-debats-sur-la-mise-par-ecrit-du-coran#6902
Le nom d'Hanna Zakarias y est d'ailleurs cité, il s'agit en fait du pseudonyme du Père Théry, un dominicain, qui a publié entre 1955 et 1960.
Qui est la mère de Mohammed et qui fut son maître ?
Une question fondamentale se pose : d’où Mohammed a-t-il puisé ses connaissances bibliques ? Pour la tradition musulmane, de père et de mère Arabes, Mohammed aurait été élevé sans apprendre à lire et à écrire. N’ayant pas eu de maître, il aurait été inspiré par un ange ou, comme le pensent aussi la plupart des orientalistes, ses connaissances seraient dues à la fréquentation de juifs et de chrétiens. Cependant, le profond esprit de la foi juive qui imprègne ses prédications à La Mecque montre indubitablement qu’il eut un maître, et que ce dernier l’initia au judaïsme. Le fait que le Coran réitère continuellement les expressions : « Dis » ou : « Réponds » semble le confirmer. Ce maître que nous allons essayer d’identifier était probablement juif.
Le premier historien de l’islam serait Ibn Ishaq dont les écrits ont été perdus. On en trouve néanmoins de brèves citations dans le livre d’Ibn Hisham. Ce dernier rapporte un récit surprenant : Au marché, le père de Mohammed, Abdallah, a rencontré une femme, la soeur d’un érudit biblique se nommant Waraqa Ibn Naufal. Elle lui fit vainement des avances. La même nuit, Abdallah s’unit à une autre femme, Amina, et Mohammed fut conçu. Orphelin de père avant sa naissance, Mohammed est alors confié à une nourrice. Encore jeune, il s’enfuit pour être recueilli par Waraqa. On ne peut qu’être étonné de ce récit. Tout en précisant que le prophète est Arabe de père et de mère, en relatant l’aventure de la soeur de Waraqa avec Abdallah, Ibn Ishaq fait peut-être allusion à une tradition selon laquelle la mère de Mohammed était cette femme, ce qui expliquerait qu’il ait trouvé refuge chez Waraqa. Ce dernier serait donc son oncle maternel. Toujours selon Ibn Ishaq, Waraqa appelait Mohammed : mon neveu. Il écrit aussi : « Waraqa appartenait à la religion de Moïse, avant d’embrasser celle de Jésus, ce qui veut dire qu’il était juif et qu’il est devenu nazaréen ». Il relate également que la mère de Mohammed amenait son fils à l’âge de six ans à Médine pour visiter ses oncles maternels du clan des Béni al-Najjâr. Il est intéressant de constater que pendant l’hégire, quand Mohammed arriva à Médine, il s’installa chez les al-Najjâr. Ce clan figure chez Ibn Ishaq parmi un des sept clans juifs de la ville ; il cite aussi le nom d’un de ses membre qui se serait opposé à Mohammed. La soeur de Waraqa est donc peut-être juive et Mohammed le serait par sa mère. Le personnage d’Amina a vraisemblablement été introduit par Ibn Ishaq dans le but de correspondre au dogme de l’islam selon lequel Mohammed doit être présenté comme un Arabe. De plus, la première épouse de Mohammed, la pieuse Khadidja, était selon Ibn Ishaq la cousine de Waraqa, donc peut-être juive elle aussi. Il est légitime de supposer que le premier maître de Mohammed, celui qui l’instruisit à La Mecque, fut Waraqa, son oncle maternel, dont il épousa la cousine. La tradition musulmane raconte que Khadidja fut la première croyante dans la mission de Mohammed, qu’elle l’aida et l’encouragea durant la période difficile vécue à La Mecque.
Selon les plus célèbres traditionalistes, Ibn Ishaq, Boukhari, Ibn Kathir et Mouslim, Waraqa a rédigé les récits de la Torah et de l’Évangile en hébreu et en arabe et encouragea Mohammed à prêcher aux Arabes. Cependant, si nous tenons compte des chronologies des sourates, qu’elles soient établies par les musulmans ou par les orientalistes, on constate que durant les nombreuses années passées à La Mecque, les prêches de Mohammed, une cinquantaine des sourates, s’inspirent exclusivement de la tradition juive. Le personnage de Jésus n’y est pas encore évoqué et aucun concept issu du christianisme ne s’y trouve. Cela serait plus que curieux si le premier maître avait été chrétien. Ce fut donc bien un juif, qui enseigna la Torah à son élève. Selon nous, c’est Waraqa qui écrivit le Coran en arabe, le résumé de la Torah, ainsi que ce que nous appellerons le carnet de bord, dont nous parlerons au chapitre II.
Pour ce qui est de la période mecquoise, en supposant que le maître de Mohammed était juif et ne lui avait enseigné que des notions juives, nous adhérons à la thèse d’Hanna Zacharias à qui cette étude doit beaucoup. Une tradition des juifs d’Afrique du Nord et d’Orient, selon laquelle le précepteur de Mohammed était un juif érudit, serait donc fondée. Selon Ibn Ishaq, quand il encouragea Mohammed à prêcher aux Arabes, Waraqa avait déjà atteint un grand âge. Ibn Ishaq laisse comprendre qu’il mourut avant que Mohammed n’exauce son désir, mais il est plus que vraisemblable qu’il ait été le maître de Mohammed jusqu’aux environs de 619.
Cet avis concorde dans l'ensemble avec un des avis donnés sur : https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t46p60-debats-sur-la-mise-par-ecrit-du-coran#6902
Le nom d'Hanna Zakarias y est d'ailleurs cité, il s'agit en fait du pseudonyme du Père Théry, un dominicain, qui a publié entre 1955 et 1960.
Roque- Messages : 5064
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
-Ren- a écrit:Puisque j'en suis aux ouvrages à la mode dans certains milieux, en voici un autre :
Un aperçu de ce livre ici : http://www.hai-bar-zeev.com/Files/une_lecture_juive_du_coran_juillet_2009___publication_internet_1._partie__fin_chap._3.pdf
j'ai lu ce livre en entier.
c'est en en effet un point de vue Juif !
certains points me semblent un peu exagérés, mais d'autres tout à fait pertinents.
rosarum- Messages : 1021
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
J'ai aussi lu ce livre et il est intéressant, c'est clairement un point de vue juif, on est pas forcément d'accord avec tout mais ça reste très interessant.
Man- Messages : 250
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
J'ai commencé à lire le pdf :
...Avant même d'entrer dans son sujet, on voit déjà le "sérieux" de l'auteur
(NB: le fil consacré à ce qu'il avance ici est là : https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t29-horus-jesus-et-g-massey )
p.10Le christianisme fit d’importants emprunts à la Bible, tout en intégrant certains éléments des religions de l’Antiquité, comme le culte d’Osiris, le D-ieu ressuscité, et celui de la déesse mère Isis, d’origine égyptienne et largement répandus dans l’Empire romain.
...Avant même d'entrer dans son sujet, on voit déjà le "sérieux" de l'auteur
(NB: le fil consacré à ce qu'il avance ici est là : https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t29-horus-jesus-et-g-massey )
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
Oui, ce n'est pas sérieux, mais puisque nous sommes polythéistes ... pourquoi se gêner ?
Roque- Messages : 5064
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
En tout cas, ça relativise le "tout à fait pertinent"Roque a écrit:Oui, ce n'est pas sérieux
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
C'est bien pour cela qu'il est précisé qu'il s'agit d'un point de vue juif
Man- Messages : 250
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
Le résumé me semble insuffisant : je connais des juifs beaucoup plus sourcilleux quant à leurs affirmationsMan a écrit:C'est bien pour cela qu'il est précisé qu'il s'agit d'un point de vue juif
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
-Ren- a écrit:En tout cas, ça relativise le "tout à fait pertinent"Roque a écrit:Oui, ce n'est pas sérieux
certes les chrétiens ne sont pas épargnés par ses critiques qui manquent parfois de rigueur.
mais je pensais à certains passages où il met en perspective un verset du coran, l'interprétation qu'en donne la tradition musulmane et la comparaison avec la tradition juive.
je vais essayer d'en retrouver mais je me souviens qu'il dit que le verset coranique qui ordonne de couper la main du voleur serait une mauvaise compréhension par Mahomet du deuteronome 25-12.
25.11 Lorsque des hommes se querelleront ensemble, l'un avec l'autre, si la femme de l'un s'approche pour délivrer son mari de la main de celui qui le frappe, si elle avance la main et saisit ce dernier par les parties honteuses,
25.12 tu lui couperas la main, tu ne jetteras sur elle aucun regard de pitié.
d'où les polémiques avec les juifs qui lui faisaient remarquer son erreur.
rosarum- Messages : 1021
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
Ce que je pointe surtout, c'est que si les chrétiens trouvent que les remarques sur eux manquent de rigueur, alors il leur faut également prendre conscience que ce manque de rigueur touche forcément également ce qui est dit de l'Islam...rosarum a écrit:certes les chrétiens ne sont pas épargnés par ses critiques qui manquent parfois de rigueur
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
absolument d'accord, c'est un point de vue partisan, ce qui ne veut pas dire que tout est faux, mais il faut trier le bon grain de l'ivraie.-Ren- a écrit:Ce que je pointe surtout, c'est que si les chrétiens trouvent que les remarques sur eux manquent de rigueur, alors il leur faut également prendre conscience que ce manque de rigueur touche forcément également ce qui est dit de l'Islam...rosarum a écrit:certes les chrétiens ne sont pas épargnés par ses critiques qui manquent parfois de rigueur
rosarum- Messages : 1021
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
Tout ce qu'il a pu trouver comme textes parallèle du Coran dans la Bible peut être intéressant. C'est un travail que fait le Frère Bruno Bonnet Eymard sur la même hypothèse que l'auteur du Coran aurait été instruit par un érudit Juif proche de Muhammad. Moi ça me parait un peu biscornu d'imaginer un enseignement en hébreu, retransposé en langue vernaculaire syro-araméenne (thèse Luxenberg) et complétée par l'essentiel du texte en arabe. Pour l'instant, je penche plus pour la langue syro-araméenne donnant - au moins la langue spécifiquement religieuse ou théologique du Coran - et moins pour l'auteur enseigné par un Juif ... mais pourquoi pas.rosarum a écrit:absolument d'accord, c'est un point de vue partisan, ce qui ne veut pas dire que tout est faux, mais il faut trier le bon grain de l'ivraie.-Ren- a écrit:Ce que je pointe surtout, c'est que si les chrétiens trouvent que les remarques sur eux manquent de rigueur, alors il leur faut également prendre conscience que ce manque de rigueur touche forcément également ce qui est dit de l'Islam...rosarum a écrit:certes les chrétiens ne sont pas épargnés par ses critiques qui manquent parfois de rigueur
Roque- Messages : 5064
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
Roque a écrit:Tout ce qu'il a pu trouver comme textes parallèle du Coran dans la Bible peut être intéressant. C'est un travail que fait le Frère Bruno Bonnet Eymard sur la même hypothèse que l'auteur du Coran aurait été instruit par un érudit Juif proche de Muhammad. Moi ça me parait un peu biscornu d'imaginer un enseignement en hébreu, retransposé en langue vernaculaire syro-araméenne (thèse Luxenberg) et complétée par l'essentiel du texte en arabe. Pour l'instant, je penche plus pour la langue syro-araméenne donnant - au moins la langue spécifiquement religieuse ou théologique du Coran - et moins pour l'auteur enseigné par un Juif ... mais pourquoi pas.
l'hypothèse de ce livre est un Maitre juif enseignant Mohamed.
Elle ne suffit pas à expliquer le coran, loin de là, mais elle montre que ceux qui ont écrit le coran connaissaient parfaitement le judaisme, et non seulement la Torah mais aussi le Talmud.
rosarum- Messages : 1021
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
Le point que je trouve le plus convaincant pour ce qui est de l'influence juive est la compréhension que l'on a alors des fameuses "lettres mystérieuses" au début de certaines sourates.
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
-Ren- a écrit:Le point que je trouve le plus convaincant pour ce qui est de l'influence juive est la compréhension que l'on a alors des fameuses "lettres mystérieuses" au début de certaines sourates.
oui mais cela ne marche pas pour toutes les sourates car il y a d'autres "abréviations" dans le coran.
dans le même ordre d'idée, voici une video sur la vision juive du coran avec quelques points intéressants.
http://www.akadem.org/sommaire/themes/philosophie/5/1/module_986.php
rosarum- Messages : 1021
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
Oui comme j'ai acheté les tomes 1, 2 et 3 du Frère Bruno Bonnet Eymard, je vais voit s'il continue a traduire ces lettres au déut des sourates à partir des abréviations rabbiniques. Je vérifie et je fais le compte-rendu.-Ren- a écrit:Le point que je trouve le plus convaincant pour ce qui est de l'influence juive est la compréhension que l'on a alors des fameuses "lettres mystérieuses" au début de certaines sourates.
Roque- Messages : 5064
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
Merci d'avanceRoque a écrit:Je vérifie et je fais le compte-rendu.
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
Pas de conclusion possible actuellement :
Sourate 1 : rien
Sourate 2 : Alif, Lam, Mim, c'est à dire : A : initiale de 'el hébreu + L : préposition + M : môshâ'ôt, soit " el lemôshâ'ôt " qui signifie "Dieu pour les saluts" expression initiale bien repertoriée chez les Juifs et qui est une invocation propitiatoire du scribe au début de son travail. J'ajoute : du genre de " bismillah ".
Sourate 3 : Alif, Lam, Mim.
Sourate 4 : rien
Sourate 5 : rien
Le tome 4 traitera peut être de :
Sourate 6 : rien
Sourate 7 : Alif, Lam, Mim, Cad.
Sourate 1 : rien
Sourate 2 : Alif, Lam, Mim, c'est à dire : A : initiale de 'el hébreu + L : préposition + M : môshâ'ôt, soit " el lemôshâ'ôt " qui signifie "Dieu pour les saluts" expression initiale bien repertoriée chez les Juifs et qui est une invocation propitiatoire du scribe au début de son travail. J'ajoute : du genre de " bismillah ".
Sourate 3 : Alif, Lam, Mim.
Sourate 4 : rien
Sourate 5 : rien
Le tome 4 traitera peut être de :
Sourate 6 : rien
Sourate 7 : Alif, Lam, Mim, Cad.
Roque- Messages : 5064
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
-Ren- a écrit:Le résumé me semble insuffisant : je connais des juifs beaucoup plus sourcilleux quant à leurs affirmationsMan a écrit:C'est bien pour cela qu'il est précisé qu'il s'agit d'un point de vue juif
J'aurais plutôt du dire : le point de vue d'un juif.
Au passage, connaissez vous l'origine de l’abréviation alif lam mim que les musulmans prennent pour miraculeux et non dévoilée ?
Man- Messages : 250
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
Le Frère Bruno Eymard dit qu'il existe un livre qui a enregistré toutes les abbéviation rabbiniques.Man a écrit:-Ren- a écrit:Le résumé me semble insuffisant : je connais des juifs beaucoup plus sourcilleux quant à leurs affirmationsMan a écrit:C'est bien pour cela qu'il est précisé qu'il s'agit d'un point de vue juif
J'aurais plutôt du dire : le point de vue d'un juif.
Au passage, connaissez vous l'origine de l’abréviation alif lam mim que les musulmans prennent pour miraculeux et non dévoilée ?
Dans ce livre ALM signifie en hébreu : " el lemôshâ'ôt " qui signifie "Dieu pour les saluts". Ce sont les premiers mots de la prière du scribe qui commence son travail de copie ou de rédaction d'un manuscrit.
A : initiale de 'el en hébreu + L : est une préposition + M : signifie môshâ'ôt.
Ce n'est pas un miracle, mais une coutume de scribe juif, bien connue.
Roque- Messages : 5064
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
rosarum a écrit:absolument d'accord, c'est un point de vue partisan, ce qui ne veut pas dire que tout est faux, mais il faut trier le bon grain de l'ivraie.-Ren- a écrit: Ce que je pointe surtout, c'est que si les chrétiens trouvent que les remarques sur eux manquent de rigueur, alors il leur faut également prendre conscience que ce manque de rigueur touche forcément également ce qui est dit de l'Islam...
voici un chapitre sur le ramadan que j'avais trouvé intéressant, mais évidemment je ne suis pas en mesure de vérifier toutes les affirmations de cet auteur.
Le jeûne du Ramadan
Un nouveau conflit semble avoir éclaté entre Mohammed et les juifs de Médine. Comme nous l'avons déjà relaté , Mohammed pratique le jeûne à la période de l'année où Moïse se trouva jadis au Sinaï : le mois d'Elloul, le Ramadan.
Mais il limite le jeune à une durée de trente jours. Il se justifie par le fait que Moïse ne devait initialement se trouver sur le mont Sinaï que trente jours.
« Et Nous fixâmes à Moïse rendez-vous durant trente nuits, et Nous les complétâmes par dix, de sorte que le temps fixé par son Seigneur se termina au terme de quarante nuits » (7, 138/142).
L'idée que Dieu aurait fixé le rendez-vous avec Moïse trente jours est étrangère à la tradition juive ; elle a sans doute suscité l'étonnement des juifs. Mais une controverse bien plus grave, à propos de la date de ce jeûne, semble avoir éclaté entre eux et Mohammed.
Selon les historiens, Mohammed arrive à Médine au cours de l'été de l'an 622. Le premier Ramadan qu'il y pratique a lieu en mars-avril 623 (81) ; nombre de chrétiens observent le jeûne - le carême - à cette époque de l'année:
« Ô les croyants [arabes], on vous a prescrit le jeûne comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous [les juifs et les chrétiens] [...], pendant un nombre déterminé de jours [...], le mois du Ramadan, au cours duquel le Coran [la Torah] fut descendue [du Sinaï] comme guide pour les gens » (2, 179-182/183-185).
Il est fort probable que les juifs médinois firent remarquer à Mohammed que Moïse se rendit au Sinaï au mois d'Elloul. Ce dernier se situe dans le calendrier hébraïque vers la fin de l'été.
C'est un calendrier luni-solaire ; l'année solaire ayant 365 jours et l'année lunaire 354, le Pentateuque a fixé les fêtes religieuses en tenant compte des saisons solaires (82), et aussi du cours de la lune (83). Pour ajuster leur calendrier, les juifs y intercalent un 13e mois, tous les 2 à 3 ans (Talmud Sanhédrin 13 B).
Le calendrier des arabes, par contre, n'est que lunaire et comporte douze mois ; Mohammed l'adopta.
Quand il pratiqua le jeûne du Ramadan en mars 623, les juifs lui firent remarquer son erreur et Mohammed se déchaîna:
« Le nombre de mois, auprès de Dieu, est de douze [...], telle est la religion droite [...], le report d'un mois sacré à un autre est un surcroît de mécréance [...]. Par là, les mécréants sont égarés : une année, ils le font profane [les juifs doublent le mois d'Adar], et une autre année, ils le font sacré [ils déclarent le mois après Adar comme étant le Nissan et le sanctifient par la fête de Pâque], afin d'ajuster le nombre de mois que Dieu a fait sacrés. Ainsi rendent-ils profane ce que Dieu a fait sacré. » (9, 36-37).
Les attaques de Mohammed contre le calendrier juif rabbinique nous suggèrent que son maître à Médine était influencé par une secte juive s'en tenant à l'enseignement sadducéen ou béotucien. Ces derniers, comme également les samaritains, se sont souvent opposés aux pharisiens à propos de la constitution du calendrier.(84)
Mohammed arrive donc à Médine en 622, au cours de l'été, à la veille du jeûne de Kippour des juifs. Selon la tradition (85) , il demande aux Arabes de jeûner ce jour-là, le dix Tichri, qu'il nomma Ashourah (86). Les musulmans changèrent par la suite le sens donné à ce jeûne. Il se pratique encore chez les Chi'ites, qui commémorent en ce jour d'Ashourah des événements qui ne surviendront qu'ultérieurement : les martyrs de leurs imams.
Le Coran prescrit le jeûne durant le jour ; de l'aube, dès qu'on aperçoit la différence entre un fil noir et un fil blanc jusqu'au soir ; la chasteté est obligatoire:
« On vous a permis, la nuit du jeûne, d'avoir des rapports avec vos femmes [...], mangez et buvez jusqu'à ce que se distingue, pour vous, à l'aube, le fil blanc du fil noir » (2, 183/187).
La tradition juive pour sa part distingue deux catégories de jeûnes : ceux qui commencent à l'aube (Talmud Taanith 10 A), et ceux qui commencent le soir. Seuls ces derniers, comme le jeûne du Kippour (Lévitique 23, 32) et celui du 9 Av impliquent la chasteté (87) . Quant à la distinction entre un fil blanc et un fil bleu foncé, elle est évoquée dans le Talmud (Bérakhoth 9 B) au sujet d'une lecture rituelle matinale.
RENVOIS :
(81) Voir Annexes, p. 184.
(82) Exode 34, 18-22
(83) Nombres 2 8- 29.
(84) Talmud Roch Hachanah 22 A et B, Ménahot 65 A.
(85) Voir Ibn Ishaq.
(86) En hébreu, dix se dit Assarah, et en arabe Assrah. Le passage du prophète Isaïe (58, 6-9) lu durant ce jour solennel par les juifs est repris par le Coran (90,12-18).
(87) Talmud Yoma 73 B, Taanith 12 B.
rosarum- Messages : 1021
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
Roque a écrit:Le Frère Bruno Eymard dit qu'il existe un livre qui a enregistré toutes les abbéviation rabbiniques.Man a écrit:-Ren- a écrit: Le résumé me semble insuffisant : je connais des juifs beaucoup plus sourcilleux quant à leurs affirmations
J'aurais plutôt du dire : le point de vue d'un juif.
Au passage, connaissez vous l'origine de l’abréviation alif lam mim que les musulmans prennent pour miraculeux et non dévoilée ?
Dans ce livre ALM signifie en hébreu : " el lemôshâ'ôt " qui signifie "Dieu pour les saluts". Ce sont les premiers mots de la prière du scribe qui commence son travail de copie ou de rédaction d'un manuscrit.
A : initiale de 'el en hébreu + L : est une préposition + M : signifie môshâ'ôt.
Ce n'est pas un miracle, mais une coutume de scribe juif, bien connue.
Exactement. On le retrouve dans le Livre des Psaumes.
Man- Messages : 250
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
Très bon, mais il manque la suite ... où ?Man a écrit:Exactement. On le retrouve dans le Livre des Psaumes.
Roque- Messages : 5064
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Re: Haï Bar-Zeev, "Une lecture juive du Coran"
Roque a écrit:Très bon, mais il manque la suite ... où ?Man a écrit:Exactement. On le retrouve dans le Livre des Psaumes.
il me semble que c'est le psaume 68 qui est visé.
68.19 Béni soit le Seigneur chaque jour! Quand on nous accable, Dieu nous délivre.
68.20 Dieu est pour nous le Dieu des délivrances, Et l'Éternel, le Seigneur, peut nous garantir de la mort.
rosarum- Messages : 1021
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