Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
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Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Man en parlait ici : https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t252p135-devenir-chretien-apres-avoir-lu-le-coran#6723
...Voici un fil pour parler de cet ouvrage que je n'ai pas lu.
Un lien de présentation : http://www.valeursactuelles.com/actualit%C3%A9s/soci%C3%A9t%C3%A9/prix-d039une-conversion20100513.html
Et -en attendant d'avoir l'avis de lecteurs- en voici une double recension : http://www.notredamedekabylie.net/Autresrubriques/ExpressionAwal/tabid/63/articleType/ArticleView/articleId/704/Qui-est-gene-par-le-prix-a-payer-de-Joseph-Fadelle.aspx
...Voici un fil pour parler de cet ouvrage que je n'ai pas lu.
Un lien de présentation : http://www.valeursactuelles.com/actualit%C3%A9s/soci%C3%A9t%C3%A9/prix-d039une-conversion20100513.html
Et -en attendant d'avoir l'avis de lecteurs- en voici une double recension : http://www.notredamedekabylie.net/Autresrubriques/ExpressionAwal/tabid/63/articleType/ArticleView/articleId/704/Qui-est-gene-par-le-prix-a-payer-de-Joseph-Fadelle.aspx
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Nous avons lu ce livre ma femme et moi et nous croyons que ce qu'il raconte est vrai. Ci-dessous la présentation de son livre car il s'appelait à l'origine Mohammed Moussaoui.
Le témoignade de Mohammed Moussaoui, irakien converti au Christ.
https://www.dailymotion.com/swf/xf9ut3_mohammed-al-moussaoui-devenu-cathol_people
Le témoignade de Mohammed Moussaoui, irakien converti au Christ.
https://www.dailymotion.com/swf/xf9ut3_mohammed-al-moussaoui-devenu-cathol_people
Dernière édition par Roque le Lun 8 Aoû - 5:49, édité 1 fois
Roque- Messages : 5064
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Avant de lire ce que dit Mohamed Moussaoui victime de l'Islamophobie écoutez d'abord ce que dit le grand Lamartine au sujet du prophète de l'Islam et vas-y dans ta lecture..Tu trouveras que ce converti parle en fait d'autres chose que de l'Islam qui en sort encore plus renforcé..
Si Mansour, si vous comptez dévier ce sujet en nous sortant la collection islamique habituelle de citations occidentales tronquées, ne vous étonnez pas si j'écrase vos message pour HS
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Si Mansour, si vous comptez dévier ce sujet en nous sortant la collection islamique habituelle de citations occidentales tronquées, ne vous étonnez pas si j'écrase vos message pour HS
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Dernière édition par Si Mansour le Mar 9 Aoû - 4:58, édité 2 fois
Si Mansour- Membre banni
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Le récit de sa conversion et de son martyr (prison en Irak et tentative de meurtre en Jordanie) à partir du moment où il était musulman. La manifestation de Jésus-Christ à Mohammed Moussaoui. Sa conversion commence par la lecture du Coran sur le conseil d'un chrétien rencontré pendant son service militaire :
Roque- Messages : 5064
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Joseph Fadelle : « Je suis un témoin vivant de la persécution » sur : http://forumdeprieres.forumsactifs.com/t5484-joseph-fadelle-je-suis-un-temoin-vivant-de-la-persecution
A suivre ...
Lorsque Mohammed Moussaoui, jeune Irakien aîné d’une grande famille chiite, se retrouve contraint de partager la chambre d’un chrétien à l’occasion de son service militaire, sa vie bascule. Fasciné par la bienveillance de ce dernier, il découvre petit à petit le Christ et demande le baptême. Sa propre famille tente alors de l’éliminer. Ayant miraculeusement réchappé à la mort, et toujours sous le coup d’une fatwa, il a fui son pays et vit désormais en France. Il a publié récemment le récit de sa conversion dans un ouvrage bouleversant intitulé Le prix à payer.
Quelle relation avez-vous aujourd’hui avec votre famille ?
Je suis toujours recherché en Irak, que ce soit par ma famille ou le gouvernement. Ma famille ne sait pas que j’habite en France. Je ne pense pas qu’elle ait saisi le caractère irréversible de ma conversion. Pour la première prise de contact avec un de mes frères, trois ans après mon arrivée, je suis allé en Belgique pour téléphoner, afin de ne pas être repéré. Nous avons des échanges fraternels, mais nous n’abordons pas du tout le sujet de la foi et de la spiritualité. La question que pose mon frère sans arrêt est « comment vis-tu ? De quoi vis-tu ? ». Il n’y a pas d’animosité avec ce frère, mais nous ne parlons pas de religion. Il se demande, d’un point de vue pratique, comment je parviens à vivre. Je n’ai jamais travaillé en Irak, je n’avais pas besoin. Mon frère sait que vivre à l’étranger sans avoir un savoir-faire particulier est très difficile. En effet, c’est très dur. Mon frère me dit « reviens, tu auras tout, tu auras une maison, nous pourrons t’aider. » En revanche, je sens que les autres ne chercheront pas à prendre contact. Un de mes frères est devenu athée suite à ma conversion. Je n’ai plus de contact avec lui, mais je voudrais qu’il connaisse la lumière du Christ. Mais pourrais-je lui souhaiter le calvaire que j’ai connu ?
Comment fonctionne le principe de la fatwa ?
La fatwa prononcée contre moi, par la plus haute autorité chiite, est valable à vie. Elle ne peut être levée que si je déclare mon appartenance à l’islam. Tout chiite obéit à cette fatwa comme à une parole de Dieu. La fatwa peut être exécutée n’importe où. Si un chiite me repère et fait le lien avec la fatwa, il se sent investi d’une mission. S’il n’exécute pas la fatwa, il va en enfer. S’il le fait il va au paradis, et il a le droit à 72 vierges.
Quant aux sunnites, ils ne vont pas obéir à une fatwa chiite, mais ils ont un hadith très clair dans le Coran : « quiconque quitte l’islam, son sang sera versé ». A la limite, les sunnites n’ont pas besoin de fatwa. Le fait que j’aie quitté l’islam suffit à me condamner à leurs yeux.
La fatwa ne peut-elle pas être suspendue par une autorité supérieure, disons, internationale ?
Effectivement, on peut se demander ce que font les organisations internationales. Je suis allé en Jordanie pour présenter un dossier au HCR (Haut Commissariat aux Réfugiés, organe des Nations Unies), en disant : « je suis en danger en Irak, je suis en danger en Jordanie, donnez-moi un visa pour que je parte». La fatwa était connue, mon nom était connu. Ils savaient que je ne pouvais pas franchir les frontières. Au HCR je suis tombé sur un musulman algérien qui n’a pas voulu m’accorder le statut de réfugié politique. Il a réagi en tant que musulman et non en tant qu’employé du HCR. Il a finalement donné le statut de réfugié politique à ma femme et mes enfants. Mais il a tenté de me faire arrêter et me faire juger en tant que participant aux gazages des Kurdes (au vu de mon âge et mon service militaire !). Lorsque la consule de France l’a contacté à mon sujet, il l’a invitée à la méfiance, en disant que j’avais eu des liens avec la police de Saddam et qu’il ne fallait surtout pas m’envoyer en France ! Il a voulu me décrédibiliser aux yeux de tous.
Pourquoi témoigner aujourd’hui ? Révéler la fatwa qui pèse sur vous signifie augmenter les risques… ?
Ce que je souhaite, en parlant de cette fatwa, c’est abroger l’islam. Détruire l’islam est mon but, mon objectif, et mon profond souhait. Mais il ne faut pas que ça reste le mien. Il doit devenir celui de toute l’humanité. A travers mon témoignage, je souhaite faire connaître l’islam, je veux que les gens sachent la vérité. C’est plus important que tout. Le courage ou la peur n’interviennent pas. Je veux évidemment distinguer ‘islam’ et ‘musulmans’. L’islam est redoutable. Regardez ce qui est écrit dans le Coran. Il dit qu’il faut tuer ceux qui ne sont pas de cette religion. Surtout les gens du Livre, à savoir les chrétiens et les juifs. Mais les musulmans sont nos frères. Il faut les aimer et les aider à se débarrasser de l’islam
A suivre ...
Roque- Messages : 5064
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Effectivement, il a une haine féroce contre l'Islam. Qui est excessive à mon avis, mais peut se comprendre au vu de ce que cette religion lui a fait.
tonio- Messages : 339
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
C'est le point commun avec Magdi Allam, Ayaan Hirsi Ali, etc.tonio a écrit:Effectivement, il a une haine féroce contre l'Islam. Qui est excessive à mon avis, mais peut se comprendre au vu de ce que cette religion lui a fait.
...Si on ne leur en avait pas tant fait subir, ils n'en seraient pas là où ils sont.
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Oui, je ne connaissais pas ses propos (et je n'ai pas voulu les édulcorer), mais je pense que cela vient du fait qu'il ne peut pas se représenter l'Islam comme un système politique de tolérance et de paix. Je veux dire que l'Islam est religion (voie vers Dieu) et système politique. Lui a fait l'expérience de ce système politique quand il est exclusif et il veut que ce système politique se brise et s'effondre. C'est comme le communisme en son temps - autre système totalitaire qui a été oublié maintenant.
Mais Mohammed Moussaoui est par lui-même la preuve, aussi, que l'Islam véhicule la vraie image de Dieu quelque part. En effet la premier chrétien rencontré lui a dit juste de lire attentivement le Coran. Pendant quatre mois (c'est au début de son livre), Mohammed Moussaoui n'a pas "récité" (ça prend environ une nuit habituellement), mais il a lu et réfléchi sur chaque verset du Coran qu'il lisait. Le premier décalage qui est apparu entre lui et l'Islam était qu'il a jugé que certains passages du Coran et de la Sira (qu'un imam lui avait conseillé en plus) n'étaient pas compatibles avec le Dieu auquel il croyait. Tout est parti du Coran, non des Evangiles ou du prêche d'un chrétien. Entre lui et ce chrétien, ils se sont dit très peu de choses et dès son service militaire fini, il ne l'a plus revu. Ce chrétien est mort dans un accident de la route 3 ans environ après leur rencontre furtive dans une chambre de caserne.
Mais Mohammed Moussaoui est par lui-même la preuve, aussi, que l'Islam véhicule la vraie image de Dieu quelque part. En effet la premier chrétien rencontré lui a dit juste de lire attentivement le Coran. Pendant quatre mois (c'est au début de son livre), Mohammed Moussaoui n'a pas "récité" (ça prend environ une nuit habituellement), mais il a lu et réfléchi sur chaque verset du Coran qu'il lisait. Le premier décalage qui est apparu entre lui et l'Islam était qu'il a jugé que certains passages du Coran et de la Sira (qu'un imam lui avait conseillé en plus) n'étaient pas compatibles avec le Dieu auquel il croyait. Tout est parti du Coran, non des Evangiles ou du prêche d'un chrétien. Entre lui et ce chrétien, ils se sont dit très peu de choses et dès son service militaire fini, il ne l'a plus revu. Ce chrétien est mort dans un accident de la route 3 ans environ après leur rencontre furtive dans une chambre de caserne.
Roque- Messages : 5064
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Effectivement, quand on lit le Coran avec attention et sans réciter, on peut avoir des... "surprises".
D'ailleurs je pense effectivement que l'Islam porte en lui un système génial d'embrigadement. Car effectivement, c'est du véritable génie.
Pour les gens qui doutent, qui croient un peu, les agnostiques...c'est terriblement efficace.
-Menace de l'Enfer éternel, châtiment corporel le plus horrible possible, pour les mécréants, apostats, "hypocrites", et même les douteurs. Ainsi, celui qui n'est pas sûr ou croit quand même un peu prend les menaces pour lui, et comme il a peur, il aura tendance à se "forcer" à croire. Car en effet, c'est une obligation absolue de croire. Et de croire à tous les Prophètes, tout le Coran, pas question de douter sur même un verset. Tout ou rien.
-Les gens précités (mécréants, "hypocrites", douteurs, apostats), en plus d'être menacés, sont insultés, considérés comme des moins que rien. Cela peut être très culpabilisant quand on le prend pour soi.
-L'apostasie et l'association sont des péchés mortels, qui guettent à tout moment. On est donc obligés de surveiller de près ses actes et pensées pour ne pas y tomber sans s'en rendre compte.
-L'hérésie est également un péché mortel (et les hérétiques doivent d'ailleurs être soumis de gré ou de force).
-L'argument que le Coran serait, contrairement à l'Injil et à la Torah, exempt d'erreurs et de contradictions par principe. On est certes défié de trouver des contradictions, mais avec le poids des menaces, un musulman qui fera des recherches sur le sujet le fera de manière biaisée, pour renforcer sa conviction (sauf exceptions).
-L'argument que le Coran serait la confirmation de la Torah et de l'Injil, et l'utilisation de versets bibliques, avec plus ou moins de bonne foi, tout en rejetant les autres. Versets allant dans le sens du Coran = versets vrais. Versets le contredisant = versets falsifiés.
Par ailleurs, on est incités à apprendre par coeur et réciter le Coran, démarche contraire d'une lecture analytique et critique.
Et ceux qui y trouveraient des erreurs ou des incohérences, ne comprennent pas le texte, parce qu'ils sont des pervers, des rebelles, qui cherchent quelque chose à contester. D'ailleurs pour expliquer les contradictions, on n'hésite pas à dire tantôt que le verset est à prendre littéralement, tantôt scientifiquement, tantôt au sens figuré. La langue arabe, polysémique, est pratique pour cela.
D'ailleurs les musulmans partant du principe qu'il n'y a pas de contradictions, lorsqu'ils étudient ce sujet, partent avec ce pré-requis, et donc arrivent à démontrer qu'il n'y a pas de contradictions en prenant des explications, même tordues. Ils partent au fond de ce qu'ils veulent démontrer. C'est véritablement un système génial.
A côté de cela, l'Islam ne rechigne pas à utiliser les ficelles classiques du totalitarisme.
-Le natalisme. Incitation à faire des enfants sans limite, puisque Dieu leur fournira leur subsistance. (Et surtout car on avait besoin de soldats ? ). Aujourd'hui ce n'est plus de soldats (encore que) qu'on a besoin, mais il faut toujours de la masse.
-Les musulmans vivant en pays non-musulman ont le devoir de faire respecter si possible la Charia. Plus ils sont nombreux (cf point précédent) plus ce sera possible.
-L'expansionnisme militaire et idéologique. L'Islam doit être répandu si possible pacifiquement, mais si il faut, on fera la guerre pour qu'il puisse être répandu.
-Le militarisme. En effet, les hommes qui ne vont pas se battre par choix sont considérés comme des pécheurs, voire des mécréants et des hypocrites.
-Le concept d'hypocrite permet de sévir contre les gens qui servent l'Islam de manière trop tiède, et de les stigmatiser.
-Mécréants à l'extérieur, hypocrites, hérétiques, apostats et douteurs à l'intérieur, sont des ennemis bien pratiques. Les dictatures utilisent toutes l'ennemi (intérieur et extérieur) pour cimenter la loyauté de la population.
-La différence tolérée (ce mot peut prendre un sens très pervers), mais bien encadrée. En effet, les Gens du Livre et les zoroastriens ont droit au statut de dhimmi, qui est déjà un statut discriminatoire, mais au moins, protecteur. Quant aux autres (animistes, athées, déistes, polythéistes, agnostiques...), ils n'ont même pas droit au statut de dhimmi. Statut de dhimmi qui, il faut le reconnaître, fut plus sympathique pour les juifs et les chrétiens "hérétiques" que la vie en terre chrétienne, mais qui ressemble quand même un peu à...de l'apartheid ?
-L'obéissance absolue aux chefs politiques de la communauté.
-Le suivi de la majorité (les mauvaises langues diraient, comme les moutons suivent le troupeau).
Et revenons sur un point : pas de conversions forcées. C'est certes vrai pour les dhimmis, globalement, mais pas les autres, d'une part. Et d'autre part, même si les dhimmis ne sont pas forcés à se convertir, le fait même d'être un dhimmi, et donc de subir des discriminations (et de ne pas pouvoir porter d'arme, et donc pas se défendre), des humiliations (monter un âne et non un cheval), est déjà une pression pour se convertir. Pas une obligation mais une pression (qui n'existerait pas si la dimension conquérante n'existait pas). Et pour ceux qui trouvent le statut de dhimmis "plutôt cool" parmi les musulmans, essayez d'imaginer si les musulmans avaient ce statut ici (ou le statut des Noirs en Afrique du Sud blanche).
Autre point : Les enfants de musulmans sont automatiquement musulmans. Évidemment, en pays musulman, un enfant de musulman sera éduqué dans l'Islam, mais même en pays mécréant, les parents musulmans devront éduquer leurs enfants dans l'Islam. Ce qui veut dire aussi que ces enfants de musulmans seront considérés comme apostats si ils changent, et donc qu'ils n'auront JAMAIS la liberté de changer.
D'ailleurs parlons justement des apostats. En plus de la menace de l'Enfer, pour celui qui doute, pèse la menace de condamnation à mort (liée à celle de l'Enfer, puisqu'on est privés de tout "droit à l'erreur" sur le sujet, pas moyen de revenir en arrière si on se trompe). Mais aussi la menace d'ostracisme social et familial, avec toutes les humiliations qui vont avec. Ainsi, les gens qui risqueraient d'apostasier restent dans le troupeau et ignorent leurs doutes tant bien que mal. Et ceux qui apostasient malgré tout sont effectivement ostracisés, harcelés, menacés, voire effectivement tués, tandis qu'on les présente aux yeux du monde comme les fautifs. Les apostats sont donc soit diffamés (et on exploite la moindre de leurs fautes), soit éliminés, soit forcés à se cacher, ce qui permet de dire ensuite qu'il n'y en a pas, et de fanfaronner avec le nombre de musulmans (alors qu'on ignore qui est réellement croyant/pratiquant dans les pays musulmans). Les mauvaises langues feraient le rapprochement avec l'URSS, où Staline obtenait 100% des voix.
Un mariage entre un musulman et une chrétienne ou juive est accepté, parce que dans l'Islam, le mari commande et la femme obéit (évidemment, on ne se pose même pas la question de savoir si, dans le christianisme, il en va de même, puisque seule la conception musulmane compte). Et les enfants obéissent évidemment au mari, et doivent évidemment être éduqués dans l'Islam. Cela est toléré, mais pas l'inverse. De même, le prosélytisme islamique en direction des juifs et chrétiens est toléré, mais pas l'inverse. Manque de réciprocité.
Et enfin, interdiction absolue de critiquer le Prophète, ou même de faire des blagues, sur un Prophète (ou la religion), et glorification du Dernier des Prophètes. De son vivant, il ne fallait pas hausser le ton devant lui, et la déférence est toujours de mise. Ce n'est pas un peu...du culte de la personnalité ?
Effectivement, l'Islam a donc beaucoup d'aspects des systèmes totalitaires du 20ème siècle. Même si le Coran incite à se cultiver et à rechercher le savoir, ce qui en est relativement absent (quoi que, l'Allemagne nazie et l'URSS finançaient lourdement les recherches scientifiques).
D'ailleurs je pense effectivement que l'Islam porte en lui un système génial d'embrigadement. Car effectivement, c'est du véritable génie.
Pour les gens qui doutent, qui croient un peu, les agnostiques...c'est terriblement efficace.
-Menace de l'Enfer éternel, châtiment corporel le plus horrible possible, pour les mécréants, apostats, "hypocrites", et même les douteurs. Ainsi, celui qui n'est pas sûr ou croit quand même un peu prend les menaces pour lui, et comme il a peur, il aura tendance à se "forcer" à croire. Car en effet, c'est une obligation absolue de croire. Et de croire à tous les Prophètes, tout le Coran, pas question de douter sur même un verset. Tout ou rien.
-Les gens précités (mécréants, "hypocrites", douteurs, apostats), en plus d'être menacés, sont insultés, considérés comme des moins que rien. Cela peut être très culpabilisant quand on le prend pour soi.
-L'apostasie et l'association sont des péchés mortels, qui guettent à tout moment. On est donc obligés de surveiller de près ses actes et pensées pour ne pas y tomber sans s'en rendre compte.
-L'hérésie est également un péché mortel (et les hérétiques doivent d'ailleurs être soumis de gré ou de force).
-L'argument que le Coran serait, contrairement à l'Injil et à la Torah, exempt d'erreurs et de contradictions par principe. On est certes défié de trouver des contradictions, mais avec le poids des menaces, un musulman qui fera des recherches sur le sujet le fera de manière biaisée, pour renforcer sa conviction (sauf exceptions).
-L'argument que le Coran serait la confirmation de la Torah et de l'Injil, et l'utilisation de versets bibliques, avec plus ou moins de bonne foi, tout en rejetant les autres. Versets allant dans le sens du Coran = versets vrais. Versets le contredisant = versets falsifiés.
Par ailleurs, on est incités à apprendre par coeur et réciter le Coran, démarche contraire d'une lecture analytique et critique.
Et ceux qui y trouveraient des erreurs ou des incohérences, ne comprennent pas le texte, parce qu'ils sont des pervers, des rebelles, qui cherchent quelque chose à contester. D'ailleurs pour expliquer les contradictions, on n'hésite pas à dire tantôt que le verset est à prendre littéralement, tantôt scientifiquement, tantôt au sens figuré. La langue arabe, polysémique, est pratique pour cela.
D'ailleurs les musulmans partant du principe qu'il n'y a pas de contradictions, lorsqu'ils étudient ce sujet, partent avec ce pré-requis, et donc arrivent à démontrer qu'il n'y a pas de contradictions en prenant des explications, même tordues. Ils partent au fond de ce qu'ils veulent démontrer. C'est véritablement un système génial.
A côté de cela, l'Islam ne rechigne pas à utiliser les ficelles classiques du totalitarisme.
-Le natalisme. Incitation à faire des enfants sans limite, puisque Dieu leur fournira leur subsistance. (Et surtout car on avait besoin de soldats ? ). Aujourd'hui ce n'est plus de soldats (encore que) qu'on a besoin, mais il faut toujours de la masse.
-Les musulmans vivant en pays non-musulman ont le devoir de faire respecter si possible la Charia. Plus ils sont nombreux (cf point précédent) plus ce sera possible.
-L'expansionnisme militaire et idéologique. L'Islam doit être répandu si possible pacifiquement, mais si il faut, on fera la guerre pour qu'il puisse être répandu.
-Le militarisme. En effet, les hommes qui ne vont pas se battre par choix sont considérés comme des pécheurs, voire des mécréants et des hypocrites.
-Le concept d'hypocrite permet de sévir contre les gens qui servent l'Islam de manière trop tiède, et de les stigmatiser.
-Mécréants à l'extérieur, hypocrites, hérétiques, apostats et douteurs à l'intérieur, sont des ennemis bien pratiques. Les dictatures utilisent toutes l'ennemi (intérieur et extérieur) pour cimenter la loyauté de la population.
-La différence tolérée (ce mot peut prendre un sens très pervers), mais bien encadrée. En effet, les Gens du Livre et les zoroastriens ont droit au statut de dhimmi, qui est déjà un statut discriminatoire, mais au moins, protecteur. Quant aux autres (animistes, athées, déistes, polythéistes, agnostiques...), ils n'ont même pas droit au statut de dhimmi. Statut de dhimmi qui, il faut le reconnaître, fut plus sympathique pour les juifs et les chrétiens "hérétiques" que la vie en terre chrétienne, mais qui ressemble quand même un peu à...de l'apartheid ?
-L'obéissance absolue aux chefs politiques de la communauté.
-Le suivi de la majorité (les mauvaises langues diraient, comme les moutons suivent le troupeau).
Et revenons sur un point : pas de conversions forcées. C'est certes vrai pour les dhimmis, globalement, mais pas les autres, d'une part. Et d'autre part, même si les dhimmis ne sont pas forcés à se convertir, le fait même d'être un dhimmi, et donc de subir des discriminations (et de ne pas pouvoir porter d'arme, et donc pas se défendre), des humiliations (monter un âne et non un cheval), est déjà une pression pour se convertir. Pas une obligation mais une pression (qui n'existerait pas si la dimension conquérante n'existait pas). Et pour ceux qui trouvent le statut de dhimmis "plutôt cool" parmi les musulmans, essayez d'imaginer si les musulmans avaient ce statut ici (ou le statut des Noirs en Afrique du Sud blanche).
Autre point : Les enfants de musulmans sont automatiquement musulmans. Évidemment, en pays musulman, un enfant de musulman sera éduqué dans l'Islam, mais même en pays mécréant, les parents musulmans devront éduquer leurs enfants dans l'Islam. Ce qui veut dire aussi que ces enfants de musulmans seront considérés comme apostats si ils changent, et donc qu'ils n'auront JAMAIS la liberté de changer.
D'ailleurs parlons justement des apostats. En plus de la menace de l'Enfer, pour celui qui doute, pèse la menace de condamnation à mort (liée à celle de l'Enfer, puisqu'on est privés de tout "droit à l'erreur" sur le sujet, pas moyen de revenir en arrière si on se trompe). Mais aussi la menace d'ostracisme social et familial, avec toutes les humiliations qui vont avec. Ainsi, les gens qui risqueraient d'apostasier restent dans le troupeau et ignorent leurs doutes tant bien que mal. Et ceux qui apostasient malgré tout sont effectivement ostracisés, harcelés, menacés, voire effectivement tués, tandis qu'on les présente aux yeux du monde comme les fautifs. Les apostats sont donc soit diffamés (et on exploite la moindre de leurs fautes), soit éliminés, soit forcés à se cacher, ce qui permet de dire ensuite qu'il n'y en a pas, et de fanfaronner avec le nombre de musulmans (alors qu'on ignore qui est réellement croyant/pratiquant dans les pays musulmans). Les mauvaises langues feraient le rapprochement avec l'URSS, où Staline obtenait 100% des voix.
Un mariage entre un musulman et une chrétienne ou juive est accepté, parce que dans l'Islam, le mari commande et la femme obéit (évidemment, on ne se pose même pas la question de savoir si, dans le christianisme, il en va de même, puisque seule la conception musulmane compte). Et les enfants obéissent évidemment au mari, et doivent évidemment être éduqués dans l'Islam. Cela est toléré, mais pas l'inverse. De même, le prosélytisme islamique en direction des juifs et chrétiens est toléré, mais pas l'inverse. Manque de réciprocité.
Et enfin, interdiction absolue de critiquer le Prophète, ou même de faire des blagues, sur un Prophète (ou la religion), et glorification du Dernier des Prophètes. De son vivant, il ne fallait pas hausser le ton devant lui, et la déférence est toujours de mise. Ce n'est pas un peu...du culte de la personnalité ?
Effectivement, l'Islam a donc beaucoup d'aspects des systèmes totalitaires du 20ème siècle. Même si le Coran incite à se cultiver et à rechercher le savoir, ce qui en est relativement absent (quoi que, l'Allemagne nazie et l'URSS finançaient lourdement les recherches scientifiques).
tonio- Messages : 339
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Terrible réquisitoire que le tien !
Comme tout système " totalisant " on trouve des secteurs cachés de la sociéte où ce qui ce pratique n'a consciemment rien à voir avec la belle " morale " affichée et qui prend en otage la société entière : les " intouchables " des sphères politiques, militaires ou du commerce, les délaissés et marginaux ... la racaille. C'est une stratification vieille comme le monde.
Mais je crois qu'il faut différencier ceux qui " pensent " ce système et y adhérent et le bon boutiquier ou le paysan de ville de province. Car il y a en effet des gens qui adhérent avec ce système et fermen les yeux sur de plus en plus choses à mesure de leur avancement : l'influence d'abord de la famille ou du clan, la médisance et les pièges contre les riveaux, la corruption parfois subie car endémique, puis active pour défendre sa part de gateau, la soumission crapuleuse à l'influence politique, les affaires de moeurs et les affaires avec mort d'homme à la clé. Enfin un peu à partir tout au long de ce parcours la militance fasciste sur quelque étiquette que ce soit ...
A propos de corruption subie, je pense à une directeur d'un important hôpital qui recevait son budget annuel avec un décalage de 6 à 9 mois. Comme un gros établissement comme ça ne vit pas de rien. Il était obligé naturellement d'acheter à crédit auprès de tous les commerçants de la place dans les condition de crédit très défavorable (augmentation des prix sous pression de l'offre) et je ne sais pas du tout comment il tenait sa comptabilité n'ayant aucun argent en caisse ... il aurait du fermer. Quand on est engagé dans un tel système, il est impossible de faire marche arrière. Et la corruption active : on a découvert qu'il percevait une marge de 10% sur tous les nombreux employés, infirmiers de l'établissement. Ceux qui ne s'y pliaient pas - même affectés du niveau central - ne travaillaient tout simplement pas et étaient remplacés par d'autres " plus compliants " ce qui fait que 40% du personnel affecté en théorie, n'étaient pas en poste et qu'à leur place figuraient d'autres noms. La peur et le pouvoir personnel qu'on peut bien qualifier de type mafieux y étaient pour quelque chose ... sauf parler de la caution politique probable, point sur laquelle je n'ai pas eu de vue directe. C'estait dans un pays que connait bien ASHTAR.
Ca c'est pour ceux qui font marcher le système et qui y adhère (pour des raisons d'intérêt personnel ou de fanatisme on instrumentalise lourdement la "religion" comme on a instrumentalisé l'idéologie au bon vieux temps du parti communiste ou de l'Inquisition, etc.), je serai beaucoup plus indulgent avec les " petits " qui sont les premières victimes du système.
Comme tout système " totalisant " on trouve des secteurs cachés de la sociéte où ce qui ce pratique n'a consciemment rien à voir avec la belle " morale " affichée et qui prend en otage la société entière : les " intouchables " des sphères politiques, militaires ou du commerce, les délaissés et marginaux ... la racaille. C'est une stratification vieille comme le monde.
Mais je crois qu'il faut différencier ceux qui " pensent " ce système et y adhérent et le bon boutiquier ou le paysan de ville de province. Car il y a en effet des gens qui adhérent avec ce système et fermen les yeux sur de plus en plus choses à mesure de leur avancement : l'influence d'abord de la famille ou du clan, la médisance et les pièges contre les riveaux, la corruption parfois subie car endémique, puis active pour défendre sa part de gateau, la soumission crapuleuse à l'influence politique, les affaires de moeurs et les affaires avec mort d'homme à la clé. Enfin un peu à partir tout au long de ce parcours la militance fasciste sur quelque étiquette que ce soit ...
A propos de corruption subie, je pense à une directeur d'un important hôpital qui recevait son budget annuel avec un décalage de 6 à 9 mois. Comme un gros établissement comme ça ne vit pas de rien. Il était obligé naturellement d'acheter à crédit auprès de tous les commerçants de la place dans les condition de crédit très défavorable (augmentation des prix sous pression de l'offre) et je ne sais pas du tout comment il tenait sa comptabilité n'ayant aucun argent en caisse ... il aurait du fermer. Quand on est engagé dans un tel système, il est impossible de faire marche arrière. Et la corruption active : on a découvert qu'il percevait une marge de 10% sur tous les nombreux employés, infirmiers de l'établissement. Ceux qui ne s'y pliaient pas - même affectés du niveau central - ne travaillaient tout simplement pas et étaient remplacés par d'autres " plus compliants " ce qui fait que 40% du personnel affecté en théorie, n'étaient pas en poste et qu'à leur place figuraient d'autres noms. La peur et le pouvoir personnel qu'on peut bien qualifier de type mafieux y étaient pour quelque chose ... sauf parler de la caution politique probable, point sur laquelle je n'ai pas eu de vue directe. C'estait dans un pays que connait bien ASHTAR.
Ca c'est pour ceux qui font marcher le système et qui y adhère (pour des raisons d'intérêt personnel ou de fanatisme on instrumentalise lourdement la "religion" comme on a instrumentalisé l'idéologie au bon vieux temps du parti communiste ou de l'Inquisition, etc.), je serai beaucoup plus indulgent avec les " petits " qui sont les premières victimes du système.
Roque- Messages : 5064
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Ah mais je ne juge pas les "petits" comme tu dis, puisque j'ai failli moi même en faire partie, et j'ai lu d'autres témoignages allant en ce sens. C'est la même chose pour les chrétiens évangéliques par exemple.
Sauf que pour l'Islam, chaque élément que j'ai cité trouve sa source dans le Coran et la Sunna. Et je ne juge pas les petits embrigadés, mais j'irais même plus loin, je ne juge pas les "gros" poissons qui perpétuent ce système non plus. Ce n'est pas comme une secte, où on a "manipulateurs" d'un côté et "manipulés" de l'autre, clairement distingués.
C'est pire encore : les gens qui manipulent les autres, souvent, ne s'en rendent pas compte, ils sont persuadés de les guider sur le droit chemin et de permettre qu'ils soient sauvés de l'Enfer éternel, en les amenant à la conversion. Ils sont formatés pour formater à leur tour, en quelque sorte.
Et je ne nie pas qu'il y ait des aspects positifs à l'Islam (du reste, le communisme en avait aussi).
Sauf que pour l'Islam, chaque élément que j'ai cité trouve sa source dans le Coran et la Sunna. Et je ne juge pas les petits embrigadés, mais j'irais même plus loin, je ne juge pas les "gros" poissons qui perpétuent ce système non plus. Ce n'est pas comme une secte, où on a "manipulateurs" d'un côté et "manipulés" de l'autre, clairement distingués.
C'est pire encore : les gens qui manipulent les autres, souvent, ne s'en rendent pas compte, ils sont persuadés de les guider sur le droit chemin et de permettre qu'ils soient sauvés de l'Enfer éternel, en les amenant à la conversion. Ils sont formatés pour formater à leur tour, en quelque sorte.
Et je ne nie pas qu'il y ait des aspects positifs à l'Islam (du reste, le communisme en avait aussi).
tonio- Messages : 339
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Oui c'est vrai. Dans le cas contraire ça ne tiendrait pas même 10 ans ! Le communisme n'a tenu que 70 ans et l'Islam 1500 ans ... il y a quand même une différence de nature entre les deux.tonio a écrit:Et je ne nie pas qu'il y ait des aspects positifs à l'Islam (du reste, le communisme en avait aussi).
Suite
Comment percevez-vous l’islam ?
Il y a une hypocrisie dans l’islam. Tant qu’il n’est pas majoritaire, il est doux. Mais il garde en tête la domination. L’islam ne peut pas être dominé. C’est une forteresse intouchable ! Nous sommes dans la peur. Vous en France, vous ne pouvez rien dire sur l’islam alors qu’on peut parler de l’Eglise en mal. Demandez aux musulmans de France, qui prônent l’islam tolérant, s’ils sont sincères avec eux-mêmes. Ils doivent pousser à fond l’analyse du Coran. S’ils pensent ce qui est écrit, ils sont dangereux ! Le prophète a lancé une religion à la Mecque où il y avait des chrétiens, des juifs et des païens. Un guerrier, qui essaie de rassembler autour de lui, le fait en fonction de la position qu’il a : quand il est en position faible, il appelle à la paix et à l’amour ; quand il domine, il appelle à tuer. Mahomet a dit : « Dites ce que les autres veulent entendre et comme ça, développez-vous ». Les imams qui étudient le Coran arrivent à un seuil où ils se rendent compte de son incohérence ; mais ils sont dans des positions telles, par leur rang social par exemple, qu’ils ont peur. Ils peuvent aussi subir des menaces de mort. S’ils réagissent, ils seront persécutés. Par ailleurs, beaucoup de ceux qui font des études ne sont musulmans que sur le papier.
Quelle vision aviez-vous des chrétiens avant de vous convertir ?
A l’époque, je n’étais pas au courant des persécutions antichrétiennes qui pouvaient avoir lieu dans le monde. Si on m’avait appelé, moi, en me disant de tuer les non-musulmans, j’aurais été le premier à le faire. On est dans cette logique-là. Dans notre esprit, les chrétiens sont impurs. Si un musulman tue un musulman, il mérite d’être tué. Si un musulman tue un chrétien, rien du tout. Le sang d’un musulman est beaucoup plus précieux que celui d’un mécréant.
Il faut savoir que l’islam a été créé par Mahomet, un bandit qui barrait les routes pour voler les gens. Que peut-on attendre de son système ? L’intelligence des musulmans est endormie. Je voudrais les réveiller. En lisant le Coran, j’ai été dégoûté de la vision de Dieu que donne l’islam. Et j’ai été révolté d’attribuer les propos de Mahomet à Dieu. Mais j’ai gardé la foi en un Dieu créateur. J’ai découvert le message d’amour de l’Evangile, et j’ai adhéré. L’Amour est le centième nom de Dieu.
Avez-vous des liens avec d’autres musulmans qui sont dans votre situation ?
Par Internet, j’ai discuté avec un irakien musulman en Syrie. Il est en train de cheminer. Il est en voie de conversion. Je sens que je dois le suivre. Je l’ai mis en contact avec un Irakien chaldéen en Syrie. La première étape est que l’islam s’effondre. Après il faut apporter la Bonne Nouvelle.
Ils sont un certain nombre, en Irak, en Syrie, en Egypte, en Jordanie, en Arabie Saoudite, au Koweït, au Qatar. Ils vivent leur chrétienté à travers Internet, via des pseudonymes. Par internet, ils peuvent se présenter et échanger. Dans leurs milieux, même si quelqu’un proche d’eux vit la même chose, ils sont isolés. Ils se méfient de tout le monde. Il n’y a que par Internet qu’ils peuvent échanger. Ils sont parfois les uns à côté des autres sans se connaître, à trembler de peur, alors que l’Eglise ferme les portes. Je comprends l’attitude de l’Eglise. Les églises peuvent être brûlées et détruites à la moindre allégation de prosélytisme. Je comprends la responsabilité qu’elles ont. C’est tout le troupeau qui peut en payer les conséquences.
Votre famille vous a tout de même transmis de belles choses, à commencer par les qualités qui vous ont permis de traverser tout cela ?
Effectivement, tout ce qui m’a été transmis en dehors de l’islam est quelque chose de très beau. J’en suis très reconnaissant à ma famille. C’est toute une tradition, un rang social. Dans ma famille, tout le monde me respectait. Les gens me saluaient en m’embrassant la main. J’ai été élevé par mon père, dont je devais reprendre le rang : je ne devais pas crier, je devais parler doucement, je ne devais pas sourire ou rire. Je n’ai pas joué comme les autres enfants. J’avais toujours le sentiment d’être supérieur aux autres. J’étais aussi orgueilleux. D’où mon horreur lorsqu’on m’a demandé de partager la cellule d’un chrétien. Quand je remonte dans mon histoire, je suis un descendant du prophète. Mais si on remonte encore plus haut, on voit que le prophète est issu d’un milieu chrétien. Je retourne aujourd’hui à des racines antérieures. Je le souhaite à tout le monde. Il faut dépasser l’erreur de Mahomet.
Comment se passe votre intégration en France ?
Aujourd’hui, je suis Français, j’aime la France, ce pays qui m’a accueilli. Je lui suis reconnaissant de cet accueil. Elle est la fille ainée de l’Eglise. En Irak pour aller à la messe, c’était très dur. Quand je suis arrivé en France, toutes les églises étaient ouvertes, j’allais plusieurs fois par jour à la messe, au chapelet…vous ne vous rendez pas compte ! Il fallait rattraper le temps perdu. Au tout début, j’ai eu l’occasion d’assister à une messe au Val de Grâce, avec des chants en grégorien. C’était magnifique. Je découvrais la langue de l’Eglise. J’ai trouvé cela de toute beauté. Je ne comprenais pas, mais ça me pénétrait, ça me faisait prier.
Propos recueillis par Raphaelle Autric et Anne Thélot
Roque- Messages : 5064
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Le communisme, une fois établi au pouvoir, s'est établi comme une "religion athée" (avec culte de la personnalité, manifestations organisées...), mais étant athée justement (et ne répondant pas aux problématiques auxquelles répondent les religions).
L'Islam a, de plus que le communisme, cette dimension spirituelle et des réponses aux grands mystères de l'Univers, et aussi un enracinement géographique plus large.
Il n'empêche que beaucoup de travers sont communs.
L'Islam a, de plus que le communisme, cette dimension spirituelle et des réponses aux grands mystères de l'Univers, et aussi un enracinement géographique plus large.
Il n'empêche que beaucoup de travers sont communs.
tonio- Messages : 339
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Quelqu'un saurait-il ou je pourrai lire ce roman via internet ?
jadelm- Messages : 67
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Ce n'est pas un romanjadelm a écrit:Quelqu'un saurait-il ou je pourrai lire ce roman via internet ?
...et non, je n'ai pas trouvé de lien pour le lire en ligne...
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
ecoeurant . Man aura au moins le merite d'etre franc.
red1- Messages : 831
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Tu peux préciser ton avis ?red1 a écrit:ecoeurant . Man aura au moins le merite d'etre franc.
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Mon aumônerie a invité samedi soir Joseph Fadelle, pour témoigner sur le thème de la conversion. Son parcours est bouleversant, mais j'ai été très gêné par son exposé, qui me paraissait davantage chercher à régler des comptes avec l'Islam dans son ensemble qu'à rendre compte de sa rencontre avec le Christ, et à l'occasion duquel il a émis un grand nombre de jugements et d'affirmations sur son ancienne religion qui m'ont paru biaisés, voire tout bonnement faux.
Je connais beaucoup moins l'Islam que la plupart des habitués du forum, mais quand il affirme que le Coran enseigne queque le contact d'un chrétien est impur pour un musulman, que les femmes n'auront rien au Paradis alors que les hommes auront je ne sais combien d'épouses, qu'elles ont la moitié de l'intelligence d'un homme, que le Prophète était un pervers et un sanguinaire, qu'il n'y a qu'à comparer son parcours, qui serait celui d'un homme qui avant sa rencontre avec Dieu était sans histoire, et qu'après il est devenu violent, alors que Saint Paul était violent avant et doux après, pour comprendre que l'Islam est une religion qui corrompt par opposition au christianisme qui est une religion qui sauve, je ne retrouve pas la foi des musulmans que je compte comme collègues ou amis (et qui pour un certain nombre me paraissent avoir une connaissance raisonnable des textes de leur religion).
J'ai trouvé cette recension (peut-être orientée elle-même, je n'ai pas les éléments pour en juger, mais argumentée et précise), globalement négative, de son livre (que je n'ai pas lu), qui rejoint mon impression à l'écoute de son témoignage: http://www.teheran.ir/spip.php?article1413
Je connais beaucoup moins l'Islam que la plupart des habitués du forum, mais quand il affirme que le Coran enseigne queque le contact d'un chrétien est impur pour un musulman, que les femmes n'auront rien au Paradis alors que les hommes auront je ne sais combien d'épouses, qu'elles ont la moitié de l'intelligence d'un homme, que le Prophète était un pervers et un sanguinaire, qu'il n'y a qu'à comparer son parcours, qui serait celui d'un homme qui avant sa rencontre avec Dieu était sans histoire, et qu'après il est devenu violent, alors que Saint Paul était violent avant et doux après, pour comprendre que l'Islam est une religion qui corrompt par opposition au christianisme qui est une religion qui sauve, je ne retrouve pas la foi des musulmans que je compte comme collègues ou amis (et qui pour un certain nombre me paraissent avoir une connaissance raisonnable des textes de leur religion).
J'ai trouvé cette recension (peut-être orientée elle-même, je n'ai pas les éléments pour en juger, mais argumentée et précise), globalement négative, de son livre (que je n'ai pas lu), qui rejoint mon impression à l'écoute de son témoignage: http://www.teheran.ir/spip.php?article1413
Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Le livre - que j'ai lu - répond bien à ta question : sa rencontre du Christ.manu metalleux catho a écrit:Mon aumônerie a invité samedi soir Joseph Fadelle, pour témoigner sur le thème de la conversion. Son parcours est bouleversant, mais j'ai été très gêné par son exposé, qui me paraissait davantage chercher à régler des comptes avec l'Islam dans son ensemble qu'à rendre compte de sa rencontre avec le Christ, et à l'occasion duquel il a émis un grand nombre de jugements et d'affirmations sur son ancienne religion qui m'ont paru biaisés, voire tout bonnement faux.
Ensuite il n'a pas sûr que l'Islam de France (minoritaire) soit l'Islam de l'Irak (solidement installé).
Enfin il y a un problème effectivement de confiance en son témoignage, par exemple :
- Est-il ou non vraiment d'une famille descendant du Prophète avec des coutumes (les siennes) qu'il connaîtrait naturellement à fond s'il est vraiment un aristocrate, un Moussaoui, comme il le prétend ?
- A-t-il reçu une fatwat de mort - en raison de sa conversion - par un haut dignitaire religieux qui n'est autre le père de Moqtada Sadr - mise plus tard à exécution par ses propres frères ?
Le fait de refuser de prendre sa nourriture avec des gens " impurs ", je le crois mais pour certains milieux intégristes. Je l'ai " vu " faire au Tchad. Une de mes nièces a abondonné l'Islam (pas une vraie conversion en fait pour moi) parce que les musulmans blancs (arabes) de la ville où elle travaillait ne voulaient pas prendre leurs repas avec elle (d'une autre ethnie et noire). De mon point de vue : du racisme pur à l'intérieur de la même religion.
Naturellement ça n'existe pas que dans l'Islam ... il est utile de le rappeler. Une petite maxime : " Si la religion était la solution à tous nos problèmes, ça se saurait. "
Roque- Messages : 5064
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Merci! Pour clarifier mon précédent commentaire, je pense qu'il est sincère, mais qu'il généralise à l'ensemble de l'Islam des comportements qui semblent pour un certain nombre localisés, sans chercher à confronter ce qu'il a observé avec d'autres interprétations plus modérées. Compte tenu de son histoire, je peux le comprendre, mais je trouve que son témoignage est souvent présenté dans les milieux catholiques de manière trop unilatérale et sans mise en perspective, pour ne pas dire qu'il est instrumentalisé par certains...
Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Tout à fait d'accord, je pense que les premiers chrétiens rescapés de la persécution devaient avoir la même vision manichéenne du monde païen. Il vient d'un pays où il n'y a pas vraiment de dialogue depuis très longtemps (un rejet larvé en fait, une sorte de mise en quarantaine). Il est le reflet de cette situation - ce qui peut ne pas être compris par le catholique lamda. Risque de manipulation oui aussi. On retrouve le même esprit sur un site que j'aime pourtant bien pour son travail sur les Evangiles en araméen (eecho.fr). Les araméophones : chaldéens, maronites, orthodoxes qui y font des billets politiques (notamment sur la Syrie) viennent d'Irak, de Syrie et du Liban sont plus enclins a écouter les thèses défensives du Père Boulad que l'appel au dialogue - sans condition - de Vatican II.manu metalleux catho a écrit:Compte tenu de son histoire, je peux le comprendre, mais je trouve que son témoignage est souvent présenté dans les milieux catholiques de manière trop unilatérale et sans mise en perspective, pour ne pas dire qu'il est instrumentalisé par certains...
Si on interrogeait les coptes et les arméniens qui vivent au plus près de l'Islam depuis des siècles, que penses-tu qu'ils diraient ? Penses-tu que ce qu'ils disent au XXIème siècle est différent de ce que disaient les premiers témoins chrétiens de la montée et puissance de l'Islam (et c'est pourquoi la citation historique du pape à Ratisbonne a paru si hostile).
Ren pourra très bien répondre à cette question.
Mais ça n'empêche qu'il y a des musulmans vraiment démocrates et acceptant le pluralisme ... sans doute pas les mêmes. Parmi les salafistes aussi ... je ne sais pas même parmi les piétistes non violents. Sans doute pas ????
Roque- Messages : 5064
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Ce témoignage de Joseph Fadelle et l'impression qu'il m'a laissé m'ont incité à écrire un billet sur certains usages du témoignage des convertis en milieu chrétien:
http://innerlightofblackmetal.wordpress.com/2013/01/23/de-lusage-des-temoignages-de-convertis-en-milieu-chretien-grandeur-et-fragilites/
Je n'y parle pas que de Joseph Fadelle mais je reviens assez longuement sur son parcours et sa démarche...
http://innerlightofblackmetal.wordpress.com/2013/01/23/de-lusage-des-temoignages-de-convertis-en-milieu-chretien-grandeur-et-fragilites/
Je n'y parle pas que de Joseph Fadelle mais je reviens assez longuement sur son parcours et sa démarche...
Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Assalam Manu,
L'Islam vise la purification de l'âme et l'obtention d'un caractère sublime (pureté douceur, bonté, etc). Une caracteristique qu'on évoque rarement est la science, la connaissance qui joue un rôle important dans la libération de l'homme, son détachement, sa paix, etc.
Pour faire court : un état intérieur édénique.
Monsieur Joseph Fadelle semble plus manifester un état infernal intérieur qu'un état édénique intérieur
Cet homme ne manifeste pas du tout cette liberté intérieurement tant recherchée par les spirituels mais semble au contraire totalement contraint (de manière négative) par l'islam qui est une obsession qui occupe sa pensée, qui mobilise son énergie (rédaction d'article ou de livres, conférence, etc.) Ce pauvre homme est esclavage de sa haine. Et son esclavage à l'islam est la seule chose dont il témoigne à mes yeux.
L’acharnement dont Joseph Fadelle fait preuve contre l’islam n’est-il pas à comparer avec ce qu’il prétend dénoncer ? Prouve-t-on le bien-fondé de sa religion en détruisant celle de l’autre ? Car c’est bien à cela qu’aspire l’auteur du Prix à payer : « Je veux détruire l’islam, d’abord pour sauver les musulmans. La distinction entre les deux est encore une fois primordiale. C’est le salut des musulmans qui m’importe.« ( « Critique de l’ouvrage Le prix à payer* de Joseph Fadelle », Cahiers de Téhéran, Amélie Neuve-Eglise)
L'Islam vise la purification de l'âme et l'obtention d'un caractère sublime (pureté douceur, bonté, etc). Une caracteristique qu'on évoque rarement est la science, la connaissance qui joue un rôle important dans la libération de l'homme, son détachement, sa paix, etc.
Pour faire court : un état intérieur édénique.
Monsieur Joseph Fadelle semble plus manifester un état infernal intérieur qu'un état édénique intérieur
Cet homme ne manifeste pas du tout cette liberté intérieurement tant recherchée par les spirituels mais semble au contraire totalement contraint (de manière négative) par l'islam qui est une obsession qui occupe sa pensée, qui mobilise son énergie (rédaction d'article ou de livres, conférence, etc.) Ce pauvre homme est esclavage de sa haine. Et son esclavage à l'islam est la seule chose dont il témoigne à mes yeux.
titou2- Messages : 325
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
C'est une commentatrice hostile (Amélie Neuve-Eglise) qui prétend que Joseph Fadelle est acharné contre l'Islam. Cela ne témoigne pas nécessairement de son état intérieur. L'Islam en Irak est un système dévoyé, un système politique contraignant et par sa formule Joseph Fadelle distingue le " système socio-politique " des musulmans, eux-mêmes. Si tu as lu le livre, on voit qu'Il est l'illustration même du fait que les musulmans ont une vision droite de Dieu, mais qui peut entrer en conflit avec certains versets ou récit dans la Sira. Il s'est en quelque sorte converti " tout seul ", le chrétien qui était à ses cotés lui ayant dit d'abord de relire le Coran et la Siran essayant de les comprendre ... avant de lui remettre quelques mois plus tard clandestinement un volume des Evangiles .... puis ayant disparu, caril était mort dans un accident de la route.
Le fait qu'il témoigne de ce " système socio-politique " par son histoire, les persécutions dont il a été victime (prison en quasi permanence debout et perte de 40 Kg), la fatwa de mort pour conversion (dénoncé involontairement par son fils qui a révélé qu'il avait une Bible chez lui) et de la tentative de meurtre par ses propres frères dans la banlieue d'Amman .... ça fait effectivement une mauvaise pub, mais ce ne sont pas des calomnies - sauf naturellement si tu penses que c'est tout faux. La première question est de savoir si c'est vrai ou faux.
Ensuite, il y a l'écoute ou l'interprétation décalée de franchouillards (éventuellement de droite ...) qui essaient d'intègrer ce témoignage dans leur vie de banlieue, entre le canapé et la télé ... il peut y avoir évidemment de gros biais d'interprétation ...... j'oserais dire une peu comme ceux qui vivent la réalité française avec l'oreille collée sur le conflit israëlo-palestinien ... là encore cela peut deboucher sur des généralisations illusoires ... Je réalise en l'écrivant que l'interprétation - dans les deux cas - dépend de savoir si on a une vision manichéenne du monde et si on cherche à trouver la " vérité " des faits derrière les récits qu'on nous en fait - médias compris (j'ai une petite dent contre les médias depuis quelques années ... )
Le fait qu'il témoigne de ce " système socio-politique " par son histoire, les persécutions dont il a été victime (prison en quasi permanence debout et perte de 40 Kg), la fatwa de mort pour conversion (dénoncé involontairement par son fils qui a révélé qu'il avait une Bible chez lui) et de la tentative de meurtre par ses propres frères dans la banlieue d'Amman .... ça fait effectivement une mauvaise pub, mais ce ne sont pas des calomnies - sauf naturellement si tu penses que c'est tout faux. La première question est de savoir si c'est vrai ou faux.
Ensuite, il y a l'écoute ou l'interprétation décalée de franchouillards (éventuellement de droite ...) qui essaient d'intègrer ce témoignage dans leur vie de banlieue, entre le canapé et la télé ... il peut y avoir évidemment de gros biais d'interprétation ...... j'oserais dire une peu comme ceux qui vivent la réalité française avec l'oreille collée sur le conflit israëlo-palestinien ... là encore cela peut deboucher sur des généralisations illusoires ... Je réalise en l'écrivant que l'interprétation - dans les deux cas - dépend de savoir si on a une vision manichéenne du monde et si on cherche à trouver la " vérité " des faits derrière les récits qu'on nous en fait - médias compris (j'ai une petite dent contre les médias depuis quelques années ... )
Ca peut se dire, mais il ne faut pas " pousser ". Ce diagnostic " à distance " - biais des commentateurs compris - tient un peu d'une tentative de la télépathie. De mon point de vue, il ne vaut pas plus qu'un diagnostic de pychanalyste par téléphone.titou2 a écrit:Monsieur Joseph Fadelle semble plus manifester un état infernal intérieur qu'un état édénique intérieur.
Roque- Messages : 5064
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Re: Joseph Fadelle, "Le prix à payer"
Roque a écrit:C'est une commentatrice hostile (Amélie Neuve-Eglise) qui prétend que Joseph Fadelle est acharné contre l'Islam. Cela ne témoigne pas nécessairement de son état intérieur. L'Islam en Irak est un système dévoyé, un système politique contraignant et par sa formule Joseph Fadelle distingue le " système socio-politique " des musulmans, eux-mêmes.
L'impression que Joseph Fadelle m'a faite lors de son témoignage rejoint l'appréciation d'Amélie Neuve-Eglise. Il ne s'est pas contenté de condamner l'Islam tel qu'il est pratiqué en Irak aujourd'hui, avec ses dérives sociales et politiques. Il a généralisé ce qu'il a vécu à l'Islam en lui-même, dans sa nature. Il s'en est pris au prophète de cette religion à plusieurs reprises de manière très virulente, en le décrivant comme un "sanguinaire" et un "pervers". A la fin de son témoignage, et avant que nous l'interrompions pour passer à la prière, il a dit qu'avant de conclure, il avait un message très important à dire aux jeunes, qui consistait essentiellement en un démontage en règle de l'Islam. Il a notamment dit qu'on voyait ce que valait une religion en voyant ce qu'elle avait fait de ses initiateurs, et a comparé Saint Paul et Muhammad de la manière suivante:
Le premier était un homme violent avant sa conversion, celle-ci l'a rendu doux et annonciateur de paix.
Le second était sans histoires avant sa Révélation. Celle-ci l'a rendu sanguinaire et pervers.
C'est donc la preuve, selon Joseph Fadelle (et je n'interprète rien: il l'a explicitement dit) que le christianisme est une religion qui sauve, et l'Islam est une religion qui corrompt.
Quand à sa distinction entre l'Islam et les musulmans, elle ne nuance à mes yeux absolument pas son propos. Pour lui, aimer les musulmans, cela veut dire les sauver de cette religion pour les amener au christianisme, à la manière, c'est très franchement mon impression, dont la Fraternité Saint Pie X prie pour la conversion des juifs, des musulmans, etc.
Joseph Fadelle est donc bien dans une forme d'acharnement contre l'Islam en général, et non contre celui tel qu'il est pratiqué en Irak en particulier.
Encore une fois, son histoire personnelle est bouleversante, et je le crois profondément sincère. Mais je pense qu'il défend, de manière très explicite et convaincue, une vision des rapports entre Islam et christianisme qui est incompatible avec le dialogue interreligieux, dans sa lettre comme dans son esprit.
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