7 familles du catholicisme ?
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7 familles du catholicisme ?
...Sujet de discussion entre certains catholiques français en cette rentrée, je vous en fais part ici car je pense qu'elle pourra intéresser les non-catholiques de ce forum
Le point de départ est cet article :
Notre ami Manu a émis quelques réserves :
Voici enfin un dernier article (du même auteur que le premier) :
Le point de départ est cet article :
http://chretiensdegauche.com/2014/09/10/la-fracture-qui-traverse-le-catholicisme/
S’interrogeant sur un renouveau d’intérêt des jeunes catholiques pour l’engagement, La Vie a comparé plusieurs initiatives (récentes ou déjà bien installées) qui ont eu lieu cet été. Le magazine a interrogé parallèlement deux responsables. D’une part le Père Christian Mellon, promoteur de La politique une bonne nouvelle, qui tient une session d’été depuis plus de vingt ans (je le sais, j’ai fait la première) et associe de nombreux mouvements catholiques dans un esprit d’ouverture. D’autre part, la parole a été donnée à l’abbé Grosjean, initiateur de Chantiers d’avenir, et qui se veut le chantre de la réaffirmation identitaire catholique dans le champ social (et politique) (...)
Par leur forme comme par leur fond, ces deux interviews croisées, ont parfaitement mis en relief la fracture qui existe aujourd’hui entre les deux pôles du catholicisme (...)
J’ai été sollicité par le CCFD (dans le cadre de formations internes) pour les aider à comprendre cette pluralité. En compilant des travaux récents, je leur ai proposé une cartographie en 7 courants traversant l’Église catholique française, en m’appuyant sur deux critères (...)
1er critère, le rapport au monde. Il est le plus habituel et reprend plus d’un siècle de débat au sein du catholicisme : notre religion doit-elle d’abord défendre une tradition pluriséculaire ou est-elle capable de s’ouvrir au monde moderne et de dialoguer avec lui ? (...)
2nd critère, plus récent, la place de la religion dans la sphère publique. Rome, les évêques français et un certain nombre de catholiques estiment que non seulement leur Foi occupe une place centrale dans leur vie, mais au-delà que le religieux doit intervenir dans la vie sociale et y être reconnu. C’est la position dite « intégraliste » (à ne surtout pas confondre avec l’intégrisme), en haut dans mon schéma. A l’opposé, beaucoup de nos concitoyens vivent une religiosité réduite à la sphère privée, voire à un cadre de valeurs. Ceux-ci sont des « marginalistes » (...)
Notre ami Manu a émis quelques réserves :
la suite sur http://aigreurs-administratives.blogspot.fr/2014/09/les-tensions-organiques-qui-traversent.html(...) Si cette bipartition n'est pas nouvelle, et si on la retrouve sous la plume de très grands noms du catholicisme (ainsi Timothy Radcliff parle en un sens assez proche de l'opposition entre les catholiques de la Communion et ceux du Royaume), elle me semble avoir pour inconvénient, en termes de modélisation des différentes tendances du catholicisme, de marginaliser la norme et de normaliser les marges (...)
Je préfère pour ma part, dans la continuité d'un observateur, certes extérieur et plutôt hostile, mais très fin, du fonctionnement institutionnel et idéologique de l'Eglise, et qui est l'intellectuel marxiste Antonio Gramsci (1891-1937), m'appuyer sur une lecture tripartite des lignes de partages politiques à l'oeuvre dans l'Eglise. Comme je le montrais dans un précédent billet, cet auteur distingue trois "tendances organiques" du catholicisme: le "modernisme", qui correspondrait au catholicisme "d'ouverture" (en terme d'"ouverture à la modernité", pas nécessairement de contenu) d'aujourd'hui, "l'intégrisme" (qui correspondrait au catholicisme "d'identité"), et le "jésuitisme" (dont le nom n'est pas forcément adéquat aujourd'hui en tout cas, mais qui correspondrait à la compréhension d'elle-même qu'a à un moment donné l'institution écclésiale, et au statu quo) (...)
Voici enfin un dernier article (du même auteur que le premier) :
la suite sur http://chretiensdegauche.com/2014/09/18/catholicisme-les-7-familles/Mon précédent article a suscité de nombreuses réactions, et j’en suis heureux. Avec des accords mais aussi de nombreuses objections. La plus fréquente est l’accusation de vouloir diviser les catholiques. On retrouve là un conflit presque aussi vieux que la sociologie religieuse. Doit-on considérer le catholicisme comme un ensemble cohérent et unifié (lire les ouvrages de références d’Émile Poulat) ? Ou plutôt comme un espace de pluralisme (voir les travaux pionniers de Jean-Marie Donegani) ?
Je m’inscris résolument dans la seconde vision, en considérant que le catholicisme est traversé par des courants, que je désigne ici comme des « familles » puisqu’ils sont 7. Il s’agit bien sûr d’idéaux-types au sens sociologiques, c’est-à-dire de figure forcément caricaturale. Individuellement, il est rare que nous correspondions parfaitement à un idéal-type et certains se considérerons à cheval sur plusieurs identités. Cela n’infirme pas le schéma global dont le but est d’aider à comprendre la réalité.
Mais surtout, il ne faut surestimer les divisions au sein du catholicisme qui forme malgré tout une sphère intégrée (dont j’ai voulu rendre compte graphiquement par un cercle violet). Ainsi, les individus peuvent circuler entre les familles tout en restant pleinement membre d’une même communauté catholique. Parallèlement et malgré les tensions qui existent, l’ensemble de ces familles sait trouver des occasions de rencontres (...)
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Re: 7 familles du catholicisme ?
Par leur forme comme par leur fond, ces deux interviews croisées, ont parfaitement mis en relief la fracture qui existe aujourd’hui entre les deux pôles du catholicisme (...)
Bonjour Ren',
en ce qui me concerne, ce débat quant à savoir si le catholicisme français doit être uniforme ou non m'étonne : la confrontation entre la tradition et l'ouverture dans le catholicisme ne date vraiment pas d'aujourd'hui, et elle ne concerne ni seulement le catholicisme français, ni seulement le catholicisme tout court.
Elle est, à mon avis, constituante du christianisme, qui s'est définit dès sa naissance comme une réflexion à mener sur ce que la tradition séculaire avait transmis aux hommes, et sur ce que l'urgence de la Bonne Nouvelle avait à réformer dans leur existence.
Le dialogue entre tradition et progrès est inévitable en christianisme, et essentiel.
Libremax- Messages : 1367
Réputation : 16
Date d'inscription : 18/10/2011
Re: 7 familles du catholicisme ?
Modernité et tradition non compris au sens "Guénonien " j'imagine!!
La boutade n'est pas aussi gratuite qu'elle peut en avoir l'air...
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Idriss- Messages : 7139
Réputation : 35
Date d'inscription : 25/05/2012
Re: 7 familles du catholicisme ?
Je ne suis pas certain que ce soit vraiment la question posée. Il me semble qu'il s'agit davantage d'une réflexion pour voir si on peut "cartographier" la diversité catholique... Voire d'une réflexion comparative entre les "cartographies" de chacun (dis-moi comment tu classes, je te dirais qui tu es )Libremax a écrit:débat quant à savoir si le catholicisme français doit être uniforme ou non
Le véritable point de départ du débat de cette rentrée n'est-il pas cette remarque de l'abbé Grosjean : "Le vrai clivage n’est pas entre tradis et charismatiques mais entre ceux qui prennent le tournant du christianisme identifié et décomplexé et ceux qui restent dans l’Église des années 80 où il faut s’excuser d’être chrétien" ( http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/abbe-grosjean-les-jeunes-catholiques-ne-sont-pas-prisonniers-de-nos-vieux-clivages-27-08-2014-55623_16.php )
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Re: 7 familles du catholicisme ?
-Ren- a écrit:
Le véritable point de départ du débat de cette rentrée n'est-il pas cette remarque de l'abbé Grosjean : "Le vrai clivage n’est pas entre tradis et charismatiques mais entre ceux qui prennent le tournant du christianisme identifié et décomplexé et ceux qui restent dans l’Église des années 80 où il faut s’excuser d’être chrétien" ( http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/abbe-grosjean-les-jeunes-catholiques-ne-sont-pas-prisonniers-de-nos-vieux-clivages-27-08-2014-55623_16.php )
L'abbé a bien raison ; les jeunes font souvent leur cuisine bien à eux entre les différentes sensibilités ... cultuelles, si j'ose dire.
Mais ce qu'il décrit, un "christianisme décomplexé, identifié" et un repli dans "les années 80 où il faut s'excuser d'être chrétien" ressemble tout de même à un nouveau visage de la sempiternelle dialectique entre un christianisme missionnaire, inculturé, "moderne", et un autre plus identitaire, passéiste, "traditionnel" !
Libremax- Messages : 1367
Réputation : 16
Date d'inscription : 18/10/2011
Re: 7 familles du catholicisme ?
la suite sur http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/il-faut-que-les-catholiques-se-racontent-leur-histoire-19-09-2014-56241_16.phpAlors que ce sont multipliés ces dernières semaines, notamment sur internet, les billets et tribunes affirmant, niant ou analysant les « tensions » et « fractures » au sein du catholicisme (français), nous avons interrogé Yann Raizon du Cleuziou, maître de conférences en science politique à l'université Montesquieu-Bordeaux IV et auteur de Qui sont les cathos aujourd'hui ? (DDB), pour décrypter les grandes familles de catholiques aujourd'hui.
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Re: 7 familles du catholicisme ?
Je vois cette tentative de classification comme un vision externe à l'Eglise. En effet les axes des classement sont uniquement sociologiques et politiques. C'est donc une vision " mondaine " nécessairement marquée par les idéologies du moment - l'idéologie de l'auteur du schéma, aussi et surtout. Mais qu'en est-il de la foi ?
Au minimum, il serait plus pertinent de croiser les données avec un axe théologique de classement pour éviter un biais systématique d'observation (c'est à dire, pour éviter le déni de toute spécificité à l'Eglise). Par exemple pour ceux qui se réclament du catholicisme, ce classement pourrait reposer sur cinq questions :
1. Croyez-vous en Dieu ? Oui / non ;
2. Croyez-vous à la Vie Eternelle ? Oui / non ;
3. Croyez-vous à la Résurrection du Christ ? Oui / non ;
4. Croyez-vous de Jésus-Christ est le Dieu Sauveur ? Oui / non ;
5. Croyez-vous que Jésus-Christ a donné au Magistère de l'Eglise Sa propre mission de transmission de la foi ? Oui : non.
Pas évident ... car déjà 41% des " dits catholiques " ne croient même pas en Dieu (sondage IPSOS 2010). Mais je pense qu'on pourrait faire apparaître où se trouve le " noyau de la foi " par rapport à un vaste ensemble socio-économique pas forcément cohérent justement avec cette " foi ".
Pour ma part, sur ce graphique, j'appartiens non a une tendances, mais à deux - au minimum ... les 7 (tiens pourquoi sept ?) familles du catholicisme sont loin d'être des essences chimiquement pures. C'est juste bon pour faire de la copie journalistique ou des publications universitaires.
Ces schémas sont au fond un recyclage du vieux clivage entre " progressistes " et " conservateurs " qui s'est imposé dans les débats sur le catholicisme depuis les années de la politique de la " main tendue " du parti communiste et des " prétendus compagnons de route " de l'immédiat après-guerre (au temps des Maurice Duclos, Maurice Thorez et Waldeck Rochet, sauf erreur). C'est tout à fait le langage de Témoignage Chrétien, du Monde et de Caroline Fourest (etc ...) ... encore qu'elle - en plus - elle voit dans toute personne non favorable à la politique d'IVG du pur " intégrisme ". J'entendais récemment une émission sur Radio Notre Dame où une journaliste de La Croix expliquait qu'ils y avaient décidé de bannir ce vocabulaire de leurs pages (sans doute pour cesser de tendre à ceux qui détestent les catholiques des bâtons pour se faire battre).
Au minimum, il serait plus pertinent de croiser les données avec un axe théologique de classement pour éviter un biais systématique d'observation (c'est à dire, pour éviter le déni de toute spécificité à l'Eglise). Par exemple pour ceux qui se réclament du catholicisme, ce classement pourrait reposer sur cinq questions :
1. Croyez-vous en Dieu ? Oui / non ;
2. Croyez-vous à la Vie Eternelle ? Oui / non ;
3. Croyez-vous à la Résurrection du Christ ? Oui / non ;
4. Croyez-vous de Jésus-Christ est le Dieu Sauveur ? Oui / non ;
5. Croyez-vous que Jésus-Christ a donné au Magistère de l'Eglise Sa propre mission de transmission de la foi ? Oui : non.
Pas évident ... car déjà 41% des " dits catholiques " ne croient même pas en Dieu (sondage IPSOS 2010). Mais je pense qu'on pourrait faire apparaître où se trouve le " noyau de la foi " par rapport à un vaste ensemble socio-économique pas forcément cohérent justement avec cette " foi ".
Pour ma part, sur ce graphique, j'appartiens non a une tendances, mais à deux - au minimum ... les 7 (tiens pourquoi sept ?) familles du catholicisme sont loin d'être des essences chimiquement pures. C'est juste bon pour faire de la copie journalistique ou des publications universitaires.
Ces schémas sont au fond un recyclage du vieux clivage entre " progressistes " et " conservateurs " qui s'est imposé dans les débats sur le catholicisme depuis les années de la politique de la " main tendue " du parti communiste et des " prétendus compagnons de route " de l'immédiat après-guerre (au temps des Maurice Duclos, Maurice Thorez et Waldeck Rochet, sauf erreur). C'est tout à fait le langage de Témoignage Chrétien, du Monde et de Caroline Fourest (etc ...) ... encore qu'elle - en plus - elle voit dans toute personne non favorable à la politique d'IVG du pur " intégrisme ". J'entendais récemment une émission sur Radio Notre Dame où une journaliste de La Croix expliquait qu'ils y avaient décidé de bannir ce vocabulaire de leurs pages (sans doute pour cesser de tendre à ceux qui détestent les catholiques des bâtons pour se faire battre).
Roque- Messages : 5064
Réputation : 23
Date d'inscription : 15/02/2011
Age : 80
Localisation : Paris
Re: 7 familles du catholicisme ?
Roque a écrit:Ces schémas sont au fond un recyclage du vieux clivage entre " progressistes " et " conservateurs " qui s'est imposé dans les débats sur le catholicisme depuis les années de la politique de la " main tendue " du parti communiste et des " prétendus compagnons de route " de l'immédiat après-guerre (au temps des Maurice Duclos, Maurice Thorez et Waldeck Rochet, sauf erreur).
Sur ce clivage progressistes-conservateurs, on peut s'interroger : progressiste en quel sens? conservateur de quoi? ce genre d'alternative est absurde d'un point de vue chrétien, puisqu'il s'agit pour l'Eglise en marche de progresser dans la connaissance de Dieu et de sa volonté, tout en demeurant fidèle au dépôt de la foi. Progression et conservation ne sont que les deux facettes d'un unique mouvement. La ligne de partage authentique se fait entre ce qui, aux yeux de Dieu, est juste ou injuste, vrai ou erroné. Ainsi l'Eglise de notre temps est plus fidèle à l'Evangile que celle du XIIIe siècle en ce qui concerne la compréhension de son rapport avec le judaïsme. Il y a là indéniablement un "progrès", mais un progrès rendu possible par une meilleure connaissance de ses sources.
Mais il existe, c'est indéniable, une autre forme de clivage, pour le coup illégitime – celle qui oppose les partisans de la "Tradition" aux militants du "progrès". Bref, d'un côté des gens pour qui toute "remise à jour" de la tradition est par définition condamnable; et de l'autre leurs frères-ennemis, qui concluent logiquement : puisque cette tradition est figée, c'est qu'elle est morte et qu'elle doit être remplacée par du "neuf".
En fait, je rejoins Alasdair MacIntyre lorsque celui-ci reproche aux "théoriciens politiques conservateurs" d’opposer « la tradition à la raison et la stabilité de la tradition au conflit. Ces deux oppositions, explique-t-il, brouillent les pistes. Tout raisonnement se déroule dans le contexte d’un mode de pensée traditionnel, transcendant par la critique et l’invention les limites de ce qui avait jusqu’alors été conçu au sein de cette tradition […] » (Après la vertu, Paris, PUF, 1997, p. 215) Un exemple tout bête : en un certain sens, la notion de Trinité est une « innovation », introduite pour répondre aux difficultés propres à l’époque post-apostolique, mais qui demeure pourtant fidèle au donné de la Révélation. Il s’agit là d’un « développement » de la doctrine, au sens newmanien du terme.
Alasdair MacIntyre souligne à quel point une tradition est un organisme vivant qui doit à la fois surmonter les situations nouvelles, qui la mettent en crise, sans pour autant perdre le lien vital avec son noyau originel. Une adaptation qui dissoudrait son identité, un « traditionalisme » qui lui retirerait toute pertinence pour aujourd’hui, voilà les deux écueils à éviter. MacIntyre dégage trois stades dans le développement d’une tradition (et là il pense implicitement à la tradition catholique) :
« Nous sommes à présent en mesure d'opposer trois stades dans le développement initial d'une tradition : le premier, où les croyances, textes, et autorités pertinents n'ont pas encore été remis en question ; le second, où divers types d'insuffisances ont été reconnus, mais sans que l'on ait trouvé de solution ; et le troisième où les réactions à ces insuffisances ont produit un ensemble de reformulations, de réévaluations, et de nouvelles formulations et évaluations destinées à apporter des remèdes aux insuffisances et à transcender les limitations. Lorsqu'une personne ou un texte reçoivent une autorité qui découle de ce qui est considéré comme leur relation à la divinité, l'autorité sacrée sera au cours de ce processus à l'abri de tout rejet, bien que ses affirmations puissent sans nul doute être sujettes à réinterprétation. De fait, c'est l'une des caractéristiques du sacré que d'être à l'abri de ce genre de rejet. » (Ibid., p. 382)
Cette conception erronée de la tradition est particulièrement malsaine, surtout dans la société ultra-médiatique dans laquelle nous vivons : la rivalité mimétique fonctionne à plein.
Blaise- Messages : 220
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Date d'inscription : 04/10/2011
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Localisation : France
Re: 7 familles du catholicisme ?
Il semble que le judaïsme contemporain traverse aujourd'hui une crise assez grave concernant la rupture des liens du mariage. C'est le mari qui « délivre » sa femme, dans le judaïsme, et non pas les époux qui se séparent. Un rapport de pouvoir peut donc s'instaurer en défaveur de l'épouse. Alors, comment les juifs se proposent-ils de répondre à ce déséquilibre dans la relation homme-femme? quelle(s) relecture(s) de leur tradition pourraient-ils envisager? Simple question.
Blaise- Messages : 220
Réputation : 2
Date d'inscription : 04/10/2011
Age : 43
Localisation : France
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