Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
4. La population homosexuelle et ses « enfants ».
RESUME : Les données enregistrées sont naturellement mieux connues que les données non enregistrées. Ainsi : les nombres de mariages, de pacs et de divorces sont bien connus, mais sont moins bien connus : le nombre de personnes homosexuelles et le nombre d’enfants vivant avec un couple de même sexe, enfants naturels ou adoptés par un parent homosexuel. L'étude de la " demande homosexuelle " par exemple le nombre de personnes refusant le pacs, mais exigant exclusivement le mariage homosexuelle - et rien d'autre - est complètement inconnu. A l'intérieur de la minorité des homosexuels qui régularisent leur union, cette demande de mariage exclusivement peut être presumée comme un faible pourcentage.
Selon l’INSEE, en 2010 : 448.069 unions (mariages + pacs) pour 9143 pacs de même sexe (1). Ces unions de même sexe représentent 2,0 % du total des unions en France en 2010. En 2011, le nombre des mariages et de pacs aurait été respectivement de 170.000 et 250.000. Environ 6% des pacs concernent des personnes de même sexe (2, 3), dont 2/3 sont des hommes. Soit, en France en 2011 pour 10.200 pacs : environ 6.800 pacs entre hommes et 3.400 pacs entre femmes.
Sources :
1. http://www.observationsociete.fr/le-nombre-de-pacs-en-baisse-en-2011
2. http://www.ined.fr/fr/pop_chiffres/france/mariages_divorces_pacs/pacs/
3. http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1336
4. http://www.rue89.com/rue69/2010/10/17/1-4-10-dhomosexuels-en-france-qui-dit-mieux-171376
5. http://deshautsetdebats.wordpress.com/2012/05/04/pourquoi-je-suis-contre-le-mariage-homosexuel/
6. http://www.guardian.co.uk/news/datablog/2010/sep/23/gay-britain-ons
7. http://deshautsetdebats.wordpress.com/2012/05/04/pourquoi-je-suis-contre-le-mariage-homosexuel/
8. http://luclebelge.skynetblogs.be/archive/2009/07/24/statistiques-des-mariages-gays-en-belgique.html
9. http://www.ined.fr/fr/pop_chiffres/france/mariages_divorces_pacs/mariage_nuptialite/
10. http://www.ined.fr/fr/pop_chiffres/france/mariages_divorces_pacs/divorces/
11. Même source que ci-dessus.
12. http://www.ined.fr/fr/tout_savoir_population/fiches_actualite/difficile_mesure_homoparentalite/
13. Même source que ci-dessus.
14. http://www.grandrabbindefrance.com/mariage-homosexuel-homoparentalit%C3%A9-et-adoption-ce-que-l%E2%80%99-oublie-souvent-de-dire-essai-de-gilles-bern
15. http://fr.scribd.com/doc/110325519/Mariage-homosexuel-homoparentalite-et-adoption-Ce-que-l-on-oublie-souvent-de-dire-Essai-de-Gilles-Bernheim-Grand-Rabbin-de-France
16. http://www.koztoujours.fr/?p=14735#comments
RESUME : Les données enregistrées sont naturellement mieux connues que les données non enregistrées. Ainsi : les nombres de mariages, de pacs et de divorces sont bien connus, mais sont moins bien connus : le nombre de personnes homosexuelles et le nombre d’enfants vivant avec un couple de même sexe, enfants naturels ou adoptés par un parent homosexuel. L'étude de la " demande homosexuelle " par exemple le nombre de personnes refusant le pacs, mais exigant exclusivement le mariage homosexuelle - et rien d'autre - est complètement inconnu. A l'intérieur de la minorité des homosexuels qui régularisent leur union, cette demande de mariage exclusivement peut être presumée comme un faible pourcentage.
Selon l’INSEE, en 2010 : 448.069 unions (mariages + pacs) pour 9143 pacs de même sexe (1). Ces unions de même sexe représentent 2,0 % du total des unions en France en 2010. En 2011, le nombre des mariages et de pacs aurait été respectivement de 170.000 et 250.000. Environ 6% des pacs concernent des personnes de même sexe (2, 3), dont 2/3 sont des hommes. Soit, en France en 2011 pour 10.200 pacs : environ 6.800 pacs entre hommes et 3.400 pacs entre femmes.
- Spoiler:
A. La prévalence des homosexuels et de leurs enfants
L’estimation du nombre d’homosexuels en France varie de 1 à 10% (4). Pour les enfants vivant avec des couples de même sexe les chiffres varient de 24.000 à 400.000. Autant dire que les données en France sont encore entourées d’un flou pas très scientifique. La réalité se situe sans doute quelque part dans ces fourchettes :
Tout dépend naturellement ce qu’on retient comme critère d’« homosexualité » et comment est posée la question. Une étude britannique (6) de 2005 de l’Office for National Statistics (ONS) sur un grand échantillon de population (près de 250.000) ne trouve globalement que 1,5% de gays, lesbiennes et bi-sexuels.« Naturellement, le pourcentage varie selon que l’on retienne comme homosexuels ceux qui se définissent comme tels (là, les chiffres tournent autour de 1%), ceux qui affirment avoir eu des relations sexuelles homosexuelles au cours des 12 derniers mois (entre 1 et 2%) ou ceux qui affirment ressentir de l’attirance pour les personnes du même sexe (les chiffres gravitent alors entre 4% pour les hommes et 6% pour les femmes, qui les avouent plus facilement), avec évidemment des nuances (plus d’homosexuels en ville qu’à la campagne, plus d’homosexuels parmi les personnes ayant fait de longues études). Le sondade de l’IFOP pour Têtu (2011) confirme à peu près ces chiffres puisque il révèle à peu près 3% d’homosexuels dans la population, 3,5% de bisexuels. » (5)
En France, le pourcentage de gays et lesbiennes qui se pacsent se situerait entre 3 et 10% (7), selon qu’on estime la population homosexuelle à 10% ou à 5% de la population générale (on est donc dans une estimation assez large). 55% des bisexuels et 46% des homosexuels déclarent vivre en couple contre 70% chez les hétérosexuels.
Pour l’estimation du nombre d’enfants vivant avec des couples de même sexe, c’est encore plus flou que la population homosexuelle en général. L’Institut National d’Études Démographiques (INED) fait une estimation entre 24.000 et 40.000 en 1999 (12) :
Par contre une Enquête Contexte de la Sexualité en France (CSF) 2005-2006 réalisée conjointement par l’INED et l’INSERM d’effectif trop faible (10.000) ne parvient pas à conclure car le nombre d'enfants élevés (quelques unités) par un couple de même sexe découvert lors de l'enquête est trop faible (13) :« En posant qu'un couple de même sexe sur dix vit avec des enfants et que ces couples ont en moyenne deux enfants (à l'instar des couples de sexe différent), P. Festy aboutit en 2005 à une estimation situant le nombre d'enfants résidant avec un couple de même sexe dans une fourchette de 24 000 à 40 000, la grande majorité vivant avec un couple de femmes. Mais cette estimation privilégie la configuration la plus facile à saisir dans un recensement : le couple de même sexe vivant dans le même logement. En revanche, les couples non cohabitants et les enfants qui vivent ailleurs ne sont pas recensés. »
Cependant il ne faut pas confondre entre " parenté " et " homoparentalité ". La parenté est sexuée. Le Grand Rabbin Gilles Berheim souligne que l’homoparentalité est une fiction, un néologisme juste « utile » pour promouvoir la possibilité juridique de « deux parents de même sexe » (14) :« En effet, l'enquête CSF confirme que les couples homosexuels représenteraient un peu moins de 1 % de l'ensemble des couples (corésidents ou non), mais ne permet pas d'isoler les familles homoparentales, qui ne représentent qu'une minorité dans cette minorité, c'est-à-dire quelques personnes tout au plus. »
B. La stabilité des couples de même sexe." L’homoparentalité n’est pas la parenté. Le terme « homoparentalité » a été inventé pour pallier l’impossibilité pour des personnes homosexuelles d’être parents. Ce mot nouveau, forgé pour instaurer le principe d’un couple parental homosexuel et promouvoir la possibilité juridique de donner à un enfant deux « parents » du même sexe, relève de la fiction. En effet, ce n’est pas la sexualité des individus qui a jamais fondé le mariage ni la parenté, mais d’abord le sexe, c’est-à-dire la distinction anthropologique des hommes et des femmes. "
Le taux de dissolution de ces unions ne semble pas avoir été étudié très précisément en ce qui concerne les unions de même sexe pour le pacs. Il semble déjà que les couples de femmes soient plus instables que les couples d'hommes - en Belgique :Ce sont surtout les lesbiennes qui divorcent : en 2008, 161 couples ont divorcé, un chiffre en augmentation de 75% en comparaison avec 2007 (92 divorces). A noter que 2008 fut aussi une année record pour le divorce hétérosexuel (35.000 divorces, 5.000 de plus que l'année précédente, 35.000 divorces contre 45.000 mariages). Mais ces chiffres du divorce en augmentation doivent être nuancés, on sait que la nouvelle loi belge sur le divorce en a simplifié la procédure, et qu'il est ainsi aujourd'hui plus facile de divorcer.
Ce sont surtout les couples de lesbiennes qui divorcent: depuis l'ouverture du droit au mariage, 311 couples ont divorcé, avec une proportion de 42 pour cent de divorces gays pour 58 pour cent de divorces lesbiens. Facteur supplémentaire à ce décompte: les gays se marient plus que les lesbiennes (55 pour cent de mariages gays, 45 pour cent de mariages lesbiens). Le pourcentage de divorce pour les gays est de 3,83%, et de 6,33% pour les couples de lesbiennes.
Source : Le service de statistiques du gouvernement belge par Wel Jong Niet Hetero (WJNH) (8 )
En France en 2010, il y a eu 203.884 pacs enregistrés et 34.023 dissolutions, mais ces chiffres bruts n’ont pas grand sens sans analyse par cohorte tenant compte de l’ancienneté de l’union et sans stratification, notamment en fonction des unions de même sexe ou sexes différents, par âge, par origine, par catégorie sociale, etc …. La comparaison avec le nombre des mariages en 2010 : 245.334 (9) et divorces : 130.810 (10) n'est pas possible - si on veut rester rigoureux. On peut seulement s’interroger sur la tendance brute : 17,7% de dissolution des pacs contre 53,4% de divorce pour les mariages en 2010.
La prévalence de la séropositivité environ 120 fois plus élevée (11) chez les homosexuels que chez les hétérosexuels suggère que les homosexuels sont – en moyenne bien sûr– plus instables dans leur vie affective et sexuelle que les hétérosexuels. Par contre, le nombre d’homosexuels qui exigent le mariage et ne peuvent se contenter du pacs est totalement inconnu. Les chiffres avancés par les organisations militantes sont sans fondement (voir plus bas).
C. La surenchère militante gonfle les chiffres de la population homosexuelle, des pacs et enfants vivant avec des couples de même sexe.
D. La surenchère militante gonfle aussi le nombre des mariages prévisibles par les couples homosexuels.« Les chiffres invoqués étaient largement surestimés en 1999 pour le PACS et continuent de l’être en 2012 pour le mariage homosexuel.
En 1999, il était urgent d’adopter le PACS car on annonçait alors que 5 millions de personnes voulaient se « pacser ». Des analyses de l’INSEE, il ressort aujourd’hui que 904.746 PACS ont été signés entre 2000 et 2010, dont seulement 7% entre personnes du même sexe (soit 63.609 PACS en 11 ans).
La même surenchère est à l’œuvre aujourd’hui : une proposition de loi indique que les gays et lesbiennes sont 3,5 millions en France et se réfère à l’Association des Parents et futurs parents Gays et Lesbiennes (APGL) à propos du désir de 45% des lesbiennes et de 36% des gays d’avoir des enfants. Si l’on croise ces trois chiffres, on aboutit à environ 700.000 mariages homosexuels
Il est utile d’ajouter qu’en Espagne, pays de 46 millions d’habitants, on compte environ 3.100 mariages homosexuels par an, après une première année, en 2006, à 4.300 mariages.
Le nombre d’enfants dans des couples homosexuels fait, lui aussi, le grand écart.
Il y aurait urgence à légiférer, selon l’APGL, car 300.000 enfants seraient élevés en France par des parents de même sexe. A côté des chiffres militants, il est utile de lire les travaux de l’Institut National des Eudes Démographiques (INED), organisme d’État faisant référence sur tous les sujets démographiques : l’INED estime le nombre d’enfants concernés entre 24.000 et 40.000. S’il est, en revanche, un chiffre facile à vérifier et donc ne faisant pas débat, c’est le nombre d’adhérents à l’APGL : ils sont 1.800 sur l’ensemble de la France. » (15)« Selon un article paru dans le journal espagnol ABC le 17 juin dernier, seuls 1275 mariages homosexuels ont été conclus depuis l’entrée en vigueur de la loi le 3 juillet 2005 et le 31 mai 2006 : ils ne représentent que 0,6% de l’ensemble des 209.125 mariages contractés en Espagne au cours de 2005. De ces 1.275 unions, 923 concernaient des hommes et 325 des femmes. »
« En avril 2001, les Pays-Bas furent le premier pays ä reconnaître la légalité d’une union entre personnes de même sexe. De cette date à la fin 2005, 8.127 unions ont été conclues. Selon les données fournies pas des sondages, 2.7% des hommes et 1,4% des femmes néerlandais sont homosexuels. En faisant l’hypothèse que tous les homosexuels qui se sont mariés aux Pays-Bas y étaient effectivement résidents, cela porte à environ 6,3% le pourcentage d’homosexuels mariés . »Décompte des mariages gays et lesbiens en Belgique (doubler les chiffres pour avoir le nombre de personnes mariées, bien évidemment):
2003: 854 (depuis juin).
2004: 1.069 mariages de même sexe (2,47%) sur 43.296 mariages
2005: 1.027 mariages de même sexe (2,38%) sur 43.141 mariages
2006: 1.124 mariages de même sexe (2,50%) sur 44.813 mariages
2007: 1.150 mariages de même sexe (2,52%) sur 45.561 mariages
2008: 1.092 mariages de même sexe (2,39%) sur 45.613 mariages;
Source: Le service de statistiques du gouvernement belge par Wel Jong Niet Hetero (WJNH) (16)
Les chiffres déjà connus pour les mariages ou unions de même sexe oscillent donc entre 2,0 et 2,5% de l’ensemble des unions chaque année (France, Espagne, Belgique et Pays Bas).
Sources :
1. http://www.observationsociete.fr/le-nombre-de-pacs-en-baisse-en-2011
2. http://www.ined.fr/fr/pop_chiffres/france/mariages_divorces_pacs/pacs/
3. http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1336
4. http://www.rue89.com/rue69/2010/10/17/1-4-10-dhomosexuels-en-france-qui-dit-mieux-171376
5. http://deshautsetdebats.wordpress.com/2012/05/04/pourquoi-je-suis-contre-le-mariage-homosexuel/
6. http://www.guardian.co.uk/news/datablog/2010/sep/23/gay-britain-ons
7. http://deshautsetdebats.wordpress.com/2012/05/04/pourquoi-je-suis-contre-le-mariage-homosexuel/
8. http://luclebelge.skynetblogs.be/archive/2009/07/24/statistiques-des-mariages-gays-en-belgique.html
9. http://www.ined.fr/fr/pop_chiffres/france/mariages_divorces_pacs/mariage_nuptialite/
10. http://www.ined.fr/fr/pop_chiffres/france/mariages_divorces_pacs/divorces/
11. Même source que ci-dessus.
12. http://www.ined.fr/fr/tout_savoir_population/fiches_actualite/difficile_mesure_homoparentalite/
13. Même source que ci-dessus.
14. http://www.grandrabbindefrance.com/mariage-homosexuel-homoparentalit%C3%A9-et-adoption-ce-que-l%E2%80%99-oublie-souvent-de-dire-essai-de-gilles-bern
15. http://fr.scribd.com/doc/110325519/Mariage-homosexuel-homoparentalite-et-adoption-Ce-que-l-on-oublie-souvent-de-dire-Essai-de-Gilles-Bernheim-Grand-Rabbin-de-France
16. http://www.koztoujours.fr/?p=14735#comments
Dernière édition par Roque le Mar 6 Nov - 12:41, édité 1 fois
Roque- Messages : 5064
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
5. L’amour comme seul motif ?
RESUME : La loi n’exige pas qu’il y ait de l’amour entre les époux. Pourquoi ? Simplement parce que la loi ne peut pas le reconnaître l’amour entre deux personnes. Deux personnes de même sexe s’aiment tendrement, fort bien … mais ce n’est un argument ni nécessaire, ni suffisant pour se marier !
Par ailleurs, si l’amour était le seul et unique motif du mariage (condition nécessaire et suffisante) il serait logique d’autoriser la polygamie, l’inceste et les unions multiples, etc. Cette affirmation n’est ici nullement exagérée si l’amour est vraiment le motif exclusif du mariage.
Mais le mariage républicain est d'abord une institution, un repère collectif pour assurer l'ordre et la durabilité de la société.
Sources :
1. La confusion des genres. Réponses à certaines questions homosexuelles sur le mariage et l’adoption. Ed Bayard, p. 54
2. Le beau mariage gay, Le Monde, 22 mai 2004.
3. La confusion des genres. Réponses à certaines questions homosexuelles sur le mariage et l’adoption. Ed Bayard, p. 58
6. Et les religions dans tout ça ?
RESUME : Toutes les six grandes religions en France sont unanimes contre le mariage des personnes de même sexe, sauf une l’Église Réformée qui considère que le mariage est un engagement privé, dont la religion n’a pas à se mêler. L’Union de l’Église réformée d’Alsace et de l’Église de la Confession d’Augsbourg d’Alsace (UEPAL) travaillent sur une proposition de bénédiction des couples homosexuels.
Les meilleurs documents de fond produits par les religions - actuellement disponibles - sont le document de la Conférence des Évêques de France (CET) et l’essai du Grand Rabbin Gilles Bernheim.
Sources :
1. http://www.lexpress.fr/actualite/politique/mariage-gay-les-religions-hostiles_462755.html
2. http://romainblachier.typepad.fr/mon_weblog/2007/08/eglise-luthrien.html
3. http://www.france24.com/fr/20091022-suede-homosexualite-mariage-eglise-protestante-autorise
4. http://www.terrafemina.com/societe/france/articles/17584-mariage-gay--les-religions-de-france-unies-contre-le-projet.html
5. Dossier spécial du Journal La Croix du 06 novembre 2012, p. 18 et 19.
6. http://plunkett.hautetfort.com/archive/2012/10/11/le-conseil-national-des-evangeliques-de-france-cnef-contre-l.html
7. http://www.grandrabbindefrance.com/mariage-homosexuel-homoparentalit%C3%A9-et-adoption-ce-que-l%E2%80%99-oublie-souvent-de-dire-essai-de-gilles-bern
8 http://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/textes-et-declarations/elargir-le-mariage-aux-personnes-de-meme-sexe-ouvrons-le-debat-note-du-conseil-famille-et-societe-14982.html
9. http://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/textes-et-declarations/elargir-le-mariage-aux-personnes-de-meme-sexe-ouvrons-le-debat-note-du-conseil-famille-et-societe-14982.html
10. http://tempsreel.nouvelobs.com/mariage-gay-lesbienne/20121105.OBS8142/mariage-homosexuel-les-religions-main-dans-la-main.html
7. L’altérité sexuelle
RESUME : Ce que nous entendons ici comme « altérité sexuelle » est la différence physiologique et de perception au cours de l’union sexuelle. Cette altérité sexuelle est sans doute soutenue par de multiples facteurs et en particulier par l’éducation. Il serait dommage de se priver de cet appui au nom d’une quelconque théorie du genre qui tend à relativiser, voire à annuler la différence sexuelle.
Cette altérité sexuelle comporte même éventuellement une phase d'apprentissage dans la période d'activité sexuelle. Elle peut être réalisée que dans l’union hétérosexuelle.
Source :
1. http://deshautsetdebats.wordpress.com/2012/05/04/pourquoi-je-suis-contre-le-mariage-homosexuel/
RESUME : La loi n’exige pas qu’il y ait de l’amour entre les époux. Pourquoi ? Simplement parce que la loi ne peut pas le reconnaître l’amour entre deux personnes. Deux personnes de même sexe s’aiment tendrement, fort bien … mais ce n’est un argument ni nécessaire, ni suffisant pour se marier !
Par ailleurs, si l’amour était le seul et unique motif du mariage (condition nécessaire et suffisante) il serait logique d’autoriser la polygamie, l’inceste et les unions multiples, etc. Cette affirmation n’est ici nullement exagérée si l’amour est vraiment le motif exclusif du mariage.
Mais le mariage républicain est d'abord une institution, un repère collectif pour assurer l'ordre et la durabilité de la société.
- Spoiler:
En fait le mariage est en premier lieu une institution c’est-à-dire une forme que se donne une société pour assurer sa pérennité. Qui dit « forme » dit intention sélective et différenciation : il y a ceux qui entrent dans cette institution et les autres. Par contre, une conception utilitaire du droit (on parle encore conception comptable ou sondagière de la loi) qui pense que la loi a comme première fonction de régler les situations particulières remet en cause tout le système légal quel qu’il soit. C’est la rançon de l’individualisme roi.
Lorsque la seule et unique valeur retenue est l’égalité des droits, on questionne le fait que certains ont accès au mariage et d’autres non. Le prix à payer pour faire du mariage un bien accessible à tous est sa neutralisation. Par exemple alors que le mariage est lieu par excellence de la conjugalité et de la filiation - nécessairement sexué - on va le remplacer par un figure assexuée accessible à tous :« L’État n’a pas à prendre en charge la vie sentimentale des citoyens, non plus qu’à reconnaître tous leurs attraits affectivo-sexuels. On ne peut pas comprendre d’institution du seul point de vue individuel et sentimental. L’institution ne se comprend que dans une dialectique entre l’individu et le corps social. (1) »
Nous renvoyons au fait que l’approche romantique du couple ne peut remplacer sa structure sexuée, traitée ci-dessus dans : « La structure profonde de l’homme vue par la psychanalyse. »« Dès lors que l’on ne renonce pas à toute définition, le mariage peut être caractérisé : il est l’institution qui articule l’alliance de l’homme et de la femme avec la succession des générations. Nous voici pourtant devant une étrange requête : supprimer chacun de ses termes. Ni l’alliance de l’homme et de la femme, ni la génération n’entreraient dans la définition. Que reste-t-il alors ? une figure en trompe-l’œil qui n’est pas sans évoquer le fameux couteau sans manche dont on a perdu la lame. La neutralisation du mariage en tant que bien consommable conduit à la perte de son contenu, de sa substance. Le combat risque d’aboutir à une affaire de dupes.
Allons plus loin et demandons : pourquoi conserver ce vocable ? Quel avantage demande Francis Martens, à appeler « mariage » une réalité nouvelle qui échappe largement à la définition du mariage ? Et l’auteur de poursuivre avec humour : « Quel intérêt pour les botanistes, les jardiniers, les gourmets à appeler les pommes « poires » ou les poires « pommes » sous prétexte de faire régner l’égalité entre les fruits ? (2) » in (3)
Sources :
1. La confusion des genres. Réponses à certaines questions homosexuelles sur le mariage et l’adoption. Ed Bayard, p. 54
2. Le beau mariage gay, Le Monde, 22 mai 2004.
3. La confusion des genres. Réponses à certaines questions homosexuelles sur le mariage et l’adoption. Ed Bayard, p. 58
6. Et les religions dans tout ça ?
RESUME : Toutes les six grandes religions en France sont unanimes contre le mariage des personnes de même sexe, sauf une l’Église Réformée qui considère que le mariage est un engagement privé, dont la religion n’a pas à se mêler. L’Union de l’Église réformée d’Alsace et de l’Église de la Confession d’Augsbourg d’Alsace (UEPAL) travaillent sur une proposition de bénédiction des couples homosexuels.
Les meilleurs documents de fond produits par les religions - actuellement disponibles - sont le document de la Conférence des Évêques de France (CET) et l’essai du Grand Rabbin Gilles Bernheim.
- Spoiler:
En 2007, un texte commun contre le mariage gay a été signé à Lyon par les responsables des différentes grandes religions en France : catholique, protestant, orthodoxe, juif, musulman et arménien (1). Parmi les signataires : le cardinal Philippe Barbarin, le Grand rabbin Richard Wertenschlag, et le recteur de la mosquée Kamel Kabtane. Parmi les protestants, les représentants des églises anglicane, luthérienne et évangélique baptiste ont signé le texte. Seule l'Eglise réformée n'a pas signé. Le président de l'Eglise réformée de Lyon, Guillaume de Clermont explique : « le sujet du mariage homosexuel lui semble être une question trop importante pour être prise en otage dans un débat préélectoral. »
La divergence entre les Réformés et les autres chrétiens s’explique facilement. En effet pour les Réformés : « Le mariage n'est pas un sacrement devant Dieu mais une promesse faite entre les mariés (2)», donc un engagement privé. La religion n’a donc pas plus à se soucier de cette promesse privée que de l’intimité de l’alcôve. L’Eglise luthérienne de Suède pratique les mariages entre personnes de même sexe depuis 2009. En Suède, l’Eglise luthérienne est séparée de l’état, mais le mariage à l'Eglise a une valeur civile (3).
En septembre 2012, les six principales religions de France se sont prononcées contre le projet de législation contre le mariage gay : catholiques, musulmans, juifs, protestants, orthodoxes et bouddhistes (4). D’accord sur le principe d’opposition, les responsables ont convenu de déployer chacun de leur côté leurs moyens d’action contre la proposition de loi du gouvernement.
Nous devons nuancer cette décision commune parce que nous n’en avons pas le détail et parce que parmi les protestants et les bouddhistes, il n’est pas sûr que cette position soit unanime.
Il existe deux stratégies différentes possibles : la première met le débat au plan anthropologique et le seconde s’appuie sur les Écritures. La première stratégie a été retenue par l’Église catholique, la Fédération Protestante de France et le Grand Rabbinat. Le Conseil National des Evangéliques de France a adopté la même stratégie, mais en s’appuyant un peu sur la morale chrétienne (6). Les deux documents de fond produits par les religions - actuellement disponibles - les plus intéressants qui ont été publiés sont à notre connaissance :Au sein de la Fédération, l’Église réformée de France (ERF) a mis en place un groupe de travail dirigé par la théologienne Isabelle Grelier, dont les résultats seront publiés fin 2013. Un autre groupe, avec des membres de l’ERF, de l’Union de l’Église réformée d’Alsace et de l’Église de la Confession d’Augsbourg d’Alsace (UEPAL) travaille quant à lui sur une proposition de bénédiction des couples homosexuels.
[…]
« Dans le bouddhisme, l’essentiel est de rester maître de soi, de na pas se laisser dominer par ses sens ou ses passions. « Si le désir sexel nous domine et que nous voulons toujours plus, ce but n’est jamais atteint, et au lieu de trouver le bonheur nous trouverons la souffrance » expliquait encore le dalaï-lama. Selon les textes fondamentaux du bouddhisme, il y a dix actes nuisibles à éviter, dont « l’inconduite sexuelle », celle-ci désignant surtout l’adultère, mais incluant aussi l’homosexualité et la masturbation . » (5)
- L’essai du Grand Rabbin Gilles Bernheim : « Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption » publié le 18 octobre 2012 (le meilleur document à notre sens) (7) ;
- Le document : « Élargir le mariage aux personnes de même sexe ? Ouvrons le débat ! » publié le 27 septembre 2012 par la Conférence des Évêques de France. (8 )
Sources :
1. http://www.lexpress.fr/actualite/politique/mariage-gay-les-religions-hostiles_462755.html
2. http://romainblachier.typepad.fr/mon_weblog/2007/08/eglise-luthrien.html
3. http://www.france24.com/fr/20091022-suede-homosexualite-mariage-eglise-protestante-autorise
4. http://www.terrafemina.com/societe/france/articles/17584-mariage-gay--les-religions-de-france-unies-contre-le-projet.html
5. Dossier spécial du Journal La Croix du 06 novembre 2012, p. 18 et 19.
6. http://plunkett.hautetfort.com/archive/2012/10/11/le-conseil-national-des-evangeliques-de-france-cnef-contre-l.html
7. http://www.grandrabbindefrance.com/mariage-homosexuel-homoparentalit%C3%A9-et-adoption-ce-que-l%E2%80%99-oublie-souvent-de-dire-essai-de-gilles-bern
8 http://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/textes-et-declarations/elargir-le-mariage-aux-personnes-de-meme-sexe-ouvrons-le-debat-note-du-conseil-famille-et-societe-14982.html
9. http://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/textes-et-declarations/elargir-le-mariage-aux-personnes-de-meme-sexe-ouvrons-le-debat-note-du-conseil-famille-et-societe-14982.html
10. http://tempsreel.nouvelobs.com/mariage-gay-lesbienne/20121105.OBS8142/mariage-homosexuel-les-religions-main-dans-la-main.html
7. L’altérité sexuelle
RESUME : Ce que nous entendons ici comme « altérité sexuelle » est la différence physiologique et de perception au cours de l’union sexuelle. Cette altérité sexuelle est sans doute soutenue par de multiples facteurs et en particulier par l’éducation. Il serait dommage de se priver de cet appui au nom d’une quelconque théorie du genre qui tend à relativiser, voire à annuler la différence sexuelle.
Cette altérité sexuelle comporte même éventuellement une phase d'apprentissage dans la période d'activité sexuelle. Elle peut être réalisée que dans l’union hétérosexuelle.
- Spoiler:
Les trois paragraphes qui suivent sont un extrait d’un article de blog intitulé : « Pourquoi je suis contre le mariage homosexuel. (1) »« On dit que le désir de l’homme est plus fort que celui de la femme, et le plaisir de la femme plus fort que celui de l’homme, notamment parce qu’une femme peut faire l’amour à tout moment et plusieurs fois de suite, contrairement à un homme. Au point que le philosophe (et spécialiste du médecin et psychologue Karl Jung) Michel Cazenave affirme que « Reprenant le modèle freudien, qui est parfaitement exact en ce domaine, Lacan fait bien ressortir en effet que la jouissance de l’homme se structure en tant que telle selon l’ordre de la castration. Cette jouissance est soumise à des limites qui lui permettent d’exister. Alors que la jouissance des femmes (et ici, Lacan se sépare assez radicalement de Freud), c’est de la « jouissance autre », hors castration, branchée sur un infini où n’intervient pas la coupure. En fin de compte, Lacan l’a dit assez clairement : le véritable sujet du désir des femmes, c’est Dieu.»
[…]
« A l’inverse, donc, la femme a une sexualité complexe, très riche, non intuitive, qu’elle connait souvent mal à l’adolescence et à propos de laquelle on ne cesse de disserter (existence du point G, etc.) signe qu’elle est un vrai mystère. On dit que la maturité sexuelle des femmes est atteinte vers 40 ans (les fameuses « cougars »?). Le plaisir de la femme est bien plus lent à se manifester (il faut 10 minutes au moins au vagin pour se lubrifier alors que l’homme a une érection en quelques secondes, et atteint l’orgasme en moins de deux minutes), lors de l’orgasme elle vibre de tout son corps alors que les zones érogènes de l’homme sont essentiellement centrées sur la verge. Elle privilégie la qualité des relations sexuelles, l’homme la quantité, etc.
[...]
Si l’homme et la femme n’ont pas la même sexualité, si leur différence sexuelle et psychologique, qui nécessite un long et patient apprentissage pour tendre vers la communion (de la femme pour mieux connaitre sa sexualité, de l’homme pour mieux connaitre celle de sa femme plutôt que de croire, comme c’est le cas spontanément et naïvement, qu’elle fonctionne comme lui, et de l’utiliser alors comme un instrument de son propre plaisir) qui est la force des couples fidèles, comment peut-on penser que l’homme et la femme sont interchangeables ? Comment peut-on dès lors mettre homosexualité et hétérosexualité sur le même plan ? Comment peut-on enfin considérer que l’homoparentalité est équivalente à l’hétéro parentalité, alors que la première est privée de toute cette fondamentale complémentarité sexuelle ? »
Source :
1. http://deshautsetdebats.wordpress.com/2012/05/04/pourquoi-je-suis-contre-le-mariage-homosexuel/
Roque- Messages : 5064
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
Au sein-même de la communauté homosexuel ce n'est qu'une minorité qui milite pour l'adoption .
Et comme dit Roque plus haut, pourquoi pas le mariage incestueux , la polygamie etc , si ce n'est qu'une question "d'amour" et de consentement entre deux personnes .
Et c'est ce vers quoi on ira j'ai l'impression avec leur logique...
Et comme dit Roque plus haut, pourquoi pas le mariage incestueux , la polygamie etc , si ce n'est qu'une question "d'amour" et de consentement entre deux personnes .
Et c'est ce vers quoi on ira j'ai l'impression avec leur logique...
http://www.lamanchelibre.fr/index.php?ville=multiHomosexuel Xavier Bongibault est opposé à l’ouverture du mariage et de l’adoption aux personnes du même sexe.
Qu’est-ce qui vous dérange dans le projet de loi de Mme Taubira qui sera présenté en conseil des ministres le 31 octobre prochain ?
"J’ai eu la chance d’avoir des parents, un père, une mère. C’est une chose à laquelle tous les enfants ont le droit. Contrairement à ce qui a pu être dit ici ou là, le contrat de mariage n’est pas un contrat d’amour ni un contrat que l’on peut ouvrir au nom de l’égalité, c’est un contrat de construction d’une famille. Or, une famille c’est une mère, un père et éventuellement des enfants."
Ce sont pour ces raisons que vous avez décidé de créer, en juillet dernier, l’association "Plus gay sans mariage ?
"Nous souhaitons faire entendre la voix des personnes homosexuelles qui sont contre l’ouverture du mariage et de l’adoption aux personnes de même sexe. Ce projet de loi veut modifier en profondeur la société dans une logique qui se veut progressiste mais qui est en fait libertaire. Et ceci sans qu’aucun débat sur cette question n’ait lieu.
"Comment a réagi la communauté homosexuelle à votre initiative ? "
Des homosexuels opposés mais aussi favorables à ce projet me disent que j’ai raison de défendre mes convictions. Mais, j’ai, également reçu des menaces."
De quel type ?
"Dernièrement, dans le cadre d’une interview pour Le Figaro Magazine, nous avions rendez-vous dans un bar du Marais avec Frigide Barjot et Laurence Tcheng, une militante socialiste qui s’oppose, elle aussi, à ce projet. Nous avons été contraints de quitter les lieux sous la menace d’Act up. Pour eux, quand on s’oppose au mariage homosexuel c’est que l’on est forcément homophobe."
C’est quand même paradoxal dans votre cas…
Je les dérange car je suis homosexuel et athée. Ils auraient tellement aimé que je sois catholique et hétérosexuel et ainsi pouvoir ringardiser mon combat."
Pensez-vous qu’une majorité d’homosexuels souhaite pouvoir se marier et avoir des enfants ?
"C’est le combat d’un lobby. Ce n’est pas une revendication majoritaire au sein de la communauté homosexuelle. Quant aux autres, une partie est pour, l’autre est contre. Mais on entend uniquement ceux qui sont favorables à ce projet car ils empêchent les autres de parler avec des méthodes parfois violentes."
Un enfant élevé par un couple homosexuel ne peut-il être aussi heureux que dans une famille hétérosexuelle ?
"L’enfant peut avoir ce sentiment mais il y a des dommages collatéraux psychologiques dont il n’a pas conscience. Une étude très sérieuse réalisée par le sociologue américain, Mark Regnerus, montre que la grande majorité des enfants élevés dans des familles homoparentales ont de gros troubles psychologiques."
Comment comptez-vous faire pour qu’une loi ne soit pas votée ?
"Nous ne sommes pas résignés. Nous allons nous battre aux côtés d’autres associations et collectifs. Nous allons organiser une manifestation et nous n’écartons pas l’idée de mettre en place des happenings."
Nicolas- Messages : 1701
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
J'ai seulement dit que si c'est le critère unique et donc exclusif du mariage cela deviendrait logique. Mais la réalité est toujours multifactorielle et pas logique. Il faut garder la mesure des choses ...Nicolasticot a écrit:Et comme dit Roque plus haut, pourquoi pas le mariage incestueux , la polygamie etc , si ce n'est qu'une question "d'amour" et de consentement entre deux personnes.
Dure prise de conscience de se savoir condamné à ne pas avoir d'enfants. C'est heureux qu'il ait un bon souvenir d'avoir été porté par un père et une mère, ce n'est pas la cas de tout le monde ! Mais c'est courageux aussi de ne pas vouloir plier la réalité à sa volonté. Oui, j'ai lu quelque chose sur cette association " Plus gay sans mariage ".Homosexuel Xavier Bongibault est opposé à l’ouverture du mariage et de l’adoption aux personnes du même sexe.
Qu’est-ce qui vous dérange dans le projet de loi de Mme Taubira qui sera présenté en conseil des ministres le 31 octobre prochain ?
"J’ai eu la chance d’avoir des parents, un père, une mère. C’est une chose à laquelle tous les enfants ont le droit. Contrairement à ce qui a pu être dit ici ou là, le contrat de mariage n’est pas un contrat d’amour ni un contrat que l’on peut ouvrir au nom de l’égalité, c’est un contrat de construction d’une famille. Or, une famille c’est une mère, un père et éventuellement des enfants."
Il y a un fond idéologique qui va très au delà du parti socialiste, mais qui est pris en compte par la proposition Taubira/Ayrault. C'est ce fond idéologique qui explique les invectives, le refus du débat et même éventuellement les menaces dont témoigne Xavier Bongibault."Nous souhaitons faire entendre la voix des personnes homosexuelles qui sont contre l’ouverture du mariage et de l’adoption aux personnes de même sexe. Ce projet de loi veut modifier en profondeur la société dans une logique qui se veut progressiste mais qui est en fait libertaire.
Ce serait mieux si on arrivait à identifier ce lobby. Combien de personnes dans le lobby, aucune idée ! Chez les catholiques, il y a une tradition de ne pas manifester et il y a beaucoup de honte à s'exprimer en public avec la crainte d'être taxes " d'homophobie " et aussi pour certains une crainte d'être récupéré par les partis. Les activistes des extrêmes connaissent cette volonté de discrétion et peut-être la paresse de cette " foule silencieuse ". Les partis il faut le reconnaître n"ont pas brillé par leur courage et ont plutôt fait preuve d'opportunisme. La stratégie espâgnole d'affrontement direct au coté de la droite n'a pas été payante et s'est terminée par une défaite, puisque le mariage gay est passé ... Il ne faut pas perdre de vue que tous les dérapages et les outrances (genre Civitas) profiteront aux partisans de la proposition Taubira/Ayrault. Civitas ne cherche qu'à se faire une place au soleil pour l'extrême droite et la politique du pire (bipolarisation de l'opinion) leur est profitable"C’est le combat d’un lobby. Ce n’est pas une revendication majoritaire au sein de la communauté homosexuelle. Quant aux autres, une partie est pour, l’autre est contre. Mais on entend uniquement ceux qui sont favorables à ce projet car ils empêchent les autres de parler avec des méthodes parfois violentes."
De gros troubles psychologique c'est trop dire. Mais il est juste que l'étude de Mark Regnerus (mars 2012) montre que s’il y a une différence entre les enfants élevés par des couples homo- ou hétérosexuelles, cette différence est statistiquement en défaveur des couples homosexuels pour l’usage de la marijuana, le tabagisme, le temps passé devant la télévision, les arrestations, le plaider- coupable pour les infractions non mineures, et parmi - les filles – pour le nombre de partenaires à la fois hommes et femmes – donc de relations homosexuelles :"L’enfant peut avoir ce sentiment mais il y a des dommages collatéraux psychologiques dont il n’a pas conscience. Une étude très sérieuse réalisée par le sociologue américain, Mark Regnerus, montre que la grande majorité des enfants élevés dans des familles homoparentales ont de gros troubles psychologiques."
L'échantillon aléatoire de 15.000 persones n'était pas assez grand pour permettre des conclusions plus affinées. Il y aura d'autres études à la suite, notamment des études prospectives qui donneront les meilleurs informations, mais dans 20 à 30 ans ! On manque encore de recul sur l'homoparentalité, il faut le reconnaître. Il semble désormais déjà prouvé que la stabilité de ces couples de même sexe est moindre que celle des couples homme-femmme et c'est un facteur négatif pour l'équilibre des enfants. Normalement - si on était dans une approche rationnelle - il faudrait prouver l'innocuité - c'est à dire le caractère inoffensif - de l'adoption homoparentale avant de décider de cette réforme. Et la charge de la preuve - toujours si on était dans la rationalité - est à charge des promoteurs de la loi Taubira/Ayrault. Eux ... ils veulent passer en force ... mais que la façade serait en train de se lézarder ces jours-ci : le constat de Nicholas Domenach il y a quelques jours (disant que les ministres sont muets sur ce dossier) et la déclaration de Clémentine Autain, ce matin disant qu'elle est pour un large débat ce matin, mais pour supprimer la différence homme-femme dans la mariage, elle pense gagner un référendum sur ce thème.« LM [Lesbian Mothers] respondents report statistically greater marijuana use, more frequent smoking, watch television more often, have been arrested more, pled guilty to non-minor offenses more, and—among women—report greater numbers of both female and male sex partners than do IBF [Intact Biological Family] respondents. »
http://www.ndf.fr/poing-de-vue/06-11-2012/clementine-autain-et-elisabeth-levy-plutot-favorables-a-un-referendum-sur-le-mariage-homosexuel/attachment/levy-autain
J'ai trouvé un article très détaillé sur les connaissances actuelles sur l'homoparentalité que je vais essayer de résumer.
Roque- Messages : 5064
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
Et c'est dommage je trouve ,Chez les catholiques, il y a une tradition de ne pas manifester et il y a
beaucoup de honte à s'exprimer en public avec la crainte d'être taxes " d'homophobie "
et aussi pour certains une crainte d'être récupéré par les partis.
les catholique n'ont pas à baisser la tête et rien à perdre à se faire entendre au contraire,
Et tant-pis pour les accusations "d'homophobie" ou "extrême-droite" "fasciste" etc...
enfin c'est mon avis , "l'église rétrograde" etc.. comme certain veulent faire croire, a des discourt bien plus sérieux et intelligent qu'eux je trouve .
Rien qu'en survolant aujourd'hui divers sites et forums, je vois un argument ressortir souvent chez les gens :
<< Vaut mieux qu'un enfant soit adopté par des homos que seul et abandonné >>
ma réponse : vaut mieux qu'il soit adopté par des hétéro .
je m'en r'appelle un peu de cette étude que j'avais vu sur un site.De gros troubles psychologique c'est trop dire. Mais il est juste que l'étude de Mark Regnerus (mars 2012) montre que s’il y a une différence entre les enfants élevés par des couples homo- ou hétérosexuelles, cette différence est statistiquement en défaveur des couples homosexuels pour l’usage de la marijuana, le tabagisme, le temps passé devant la télévision, es arrestations, le plaider- coupable pour les infractions non mineures, et parmi - les filles – pour le nombre de partenaires à la fois hommes et femmes – donc de relations homosexuelles
Merci, au plaisir de vous lire .J'ai trouvé un article très détaillé sur les connaissances actuelles sur l'homoparentalité
que je vais essayer de résumer.
Nicolas- Messages : 1701
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
Nicolasticot a écrit:Et c'est dommage je trouve ,
les catholique n'ont pas à baisser la tête et rien à perdre à se faire entendre au contraire,
Le catholique cherche a témoigner d'une vie droite et donnée en fidélité avec l'Evangile ... et non à faire du tapage dans l'espace public. Le militant politique drapé de catholicisme, c'est l'inverse : il cherche à se faire remarquer, à faire le buzz quelque soit sa sincérité dans sa vie personnelle ... c'est nettement plus facile et le monde glauque de la politique adore ça !
Roque- Messages : 5064
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
Oui je ne pensais pas à "crier et faire du tapage" Je disais surtout <<c'est dommage>> en pensant à "la honte de s'exprimer en public par peur d'être traiter d'homophobe" comme vous l'avez dis .
Mais sinon je crois comprendre que vous Roque ne voulez surtout pas être associé aux extrémistes et "militant politique drapé de catholicisme" en gros , et entrer dans le jeux du monde glauque de la politique.
Mais sinon je crois comprendre que vous Roque ne voulez surtout pas être associé aux extrémistes et "militant politique drapé de catholicisme" en gros , et entrer dans le jeux du monde glauque de la politique.
Nicolas- Messages : 1701
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
Oui, cette alliance aux politiques peut être contre-performante et brouiller l'intention de l'Eglise, je devrais dire des Eglises en me limitant au chrétiens. Mais à coté de cela il est évident que les idées vont être reprises par des gens qui ont d'autres intentions, c'est très net sur les blogs que je consulte : il y a de la haine et du mépris. Si tu vas tu des blogs comme ceux des grands journaux ou des chaînes de télévision il y a une avalanches d'invectives et d'insultes (surtout enverse ceux qui sont " contre " dans mon impression). Cette ambiance hystérique conforte ceux qui veulent faire passer les croyants pour des fanatiques. Alliance Vita qui organise la manifestation du 17 novembre prochain a donné des instructions pour que ceux qui suivent sa démarche évitent de participer aux initiatives de Civitas qui est une succursale du FN.Nicolasticot a écrit:Mais sinon je crois comprendre que vous Roque ne voulez surtout pas être associé aux extrémistes et "militant politique drapé de catholicisme" en gros , et entrer dans le jeux du monde glauque de la politique.
L'Eglise de cherche pas (ou ne devrait pas chercher) la confrontation politique, elle cherche à mobiliser l'opinion.J'ai confiance dans les intentions de Mgr André Vingt-Trois, il se trouve qu'il était mon condisciple ... nous étions dans le même lycée avec une classe de différence. Nous nous sommes rencontrés assez souvent à cette époque à l'aumonerie. Contrairement à ce que peuvent croire les gens, c'est loin d'être un idéologue ou un sectaire. C'est un homme qui pratique depuis toujours l'auto-dérision, ça se sens dans ses interviews, mais son humour ne " passe " pas toujours face aux sectaires (absence de second degré), il prennent cela pour de la morgue et de la moquerie. Il mène la barque en sachant très bien qu'il peut se tromper au moins sur la tactique, qu'il peut " perdre la bataille " (mais il la mène par conviction, à la différence avec pas mal de politiciens à droite et à gauche) ou qu'il peut être trompé par des " faux amis ", c'est à dire des gens zèlés et à courte vue - sans compter les " faux frères " c'est à dire ces " chrétiens " qui s'emparent de la pensée de l'Eglise à leur propre profit. C'est un homme très réaliste en fait.
Roque- Messages : 5064
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
Résumé d'un article détaillant les fameuses " études " sur : http://servusethumilis.wordpress.com/2012/09/17/homoparentalite-que-disent-reellement-les-etudes-et-quelles-sont-leurs-limites/
1.bis Les études montrent … que dalle
RESUME : L'impact le plus fréquemment retrouvé quelque soit l'étude est la reproduction de l'homosexualité. Mais la plupart des études - selon une revue de l'INSERM souffrent de biais méthodologiques important - sauf les dernières etudes dont l'étude de Mark Regnerus.
CONCLUSION DE L'AUTEUR :
Le problème déjà signalé est que la piètre qualité des études antérieures à la période récentte (avant 2012) n'est pas du tout publiée et reconnue dans les médias. Le second problème est la mainmise et la manipulation des association LGBT sur la réglementation de l'homoparentalité. Manipulations qui sont denoncées en 2007 et en 2012
1.bis Les études montrent … que dalle
RESUME : L'impact le plus fréquemment retrouvé quelque soit l'étude est la reproduction de l'homosexualité. Mais la plupart des études - selon une revue de l'INSERM souffrent de biais méthodologiques important - sauf les dernières etudes dont l'étude de Mark Regnerus.
CONCLUSION DE L'AUTEUR :
« Ainsi, s’il parait tout à fait excessif d’écarter à priori l’homoparentalité dans le cas de certaines situations familiales complexes, comme une solution possible mais non idéale et qu’il convient alors comme pour les cas déjà existants de l’ encadrer pour que les enfants aient le moins possible à souffrir de discriminations, il ne semble pas en revanche souhaitable de la favoriser, donc de légiférer en sa faveur. »
- Spoiler:
Les études non spécifiques de l’homoparentalité, mais susceptibles d’apporter un éclairage sur la question.
Les études sur l’homoparentalité proprement dit.1. Certains enfants nés par PMA des symptômes assez proches de ceux constatés chez des survivants de catastrophe : http://benoit.bayle1.free.fr/survivancepma.pdf
2. La mère figure d’attachement principale ou privilégiée jouant un rôle plus « sécurisant » alors que le rôle du père est de nature plus « stimulante » et s’exprime davantage à travers le jeu : http://www.cairn.info/revue-cahiers-critiques-de-therapie-familiale-2005-2-page-115.htm.
3. Effet sur les enfants de la garde alternée quand les parents sont séparés, sur le site : http://www.mauriceberger.net
4. Sur le même site : l’étude de M.E.Lamb. Par microanalyse en vidéo des interactions père-enfant et mère-enfant entre huit mois et seize mois : l’enfant préfère la « base de sécurité » maternelle en cas d’inquiétude ou de détresse quand c’est le père qui donne les soins et dans la ca inverse quand c’est la mère qui donne les soins à l’enfant. Il s’agit d’une surprise par rapport aux théories de l’attachement. La demande de protection de la part de l’enfant reste en faveur de la mère, et ce d’autant plus que la situation se fait plus contraignante pour l’enfant. Aucun autre travail n’est venu démentir ces conclusions depuis. Le père n’est donc pas une mère comme les autres.
5. Influence de la stabilité des couples sur le développement psychologique de l’enfant. Les conséquences des ruptures familiales pour l’enfant en terme notamment d’échec scolaire, d’intégration professionnelle future, de morbidité psychique, de stabilité affective mais aussi de conditions socio-économiques plus défavorables que celles des enfants issus de couples unis. On a trouvé un risque relatif de divorce 1.4 fois plus élevés pour les couples homme-homme et 2.5 fois plus élevés pour les couples femme-femme que pour les couples homme-femme (Andersson, G. et al. (2004) «Divorce-Risk Patterns in Same-Sex way and Sweden», portant sur les divorces comptabilisés en Suède entre 1993 et 1999)
6. Les effets de la morbidité psychiatrique parentale sur les enfants. http://www.em-consulte.com/article/66574/troubles-psychiatriques-des-parents-et-sante-menta Plus grande fréquence des troubles psychiques notamment anxiodépressifs chez les personnes homosexuelles que dans la population générale (Corneau et Holmes 2008).
La remise en cause des rapports de l’AAP (American Psychology Association) et de l’AAP (American Academy of Pediatrics)7. En 2005, une première revue de la littérature sur ce sujet avait été réalisée par un groupe de pédopsychiatre et de juristes espagnols à l’occasion du projet de loi présenté par le gouvernement Zapatero. Cette méta analyse décortiquait les opinions divergentes des experts - notamment de l’APA (American Psychology Association) et de l’AAP (American Academy of Pediatrics) - et examinait les rapports d’études réalisées entre 1995 et 2002. Mais Il a été prouvé récemment que certaines études qui n’allaient pas dans ce sens ont été volontairement écartées par certains membres militants à la tête de ces associations.
8. L’étude de Tasker et Golombok (1995), échantillon réduit (20 hommes, 26 femmes) enfants biologiques dans des couples de femmes lesbiennes, âge moyen des enfants à la fin de l’étude : 23.5 ans. Prédisposition à l’homosexualité (en terme d’attirance et de comportement) très supérieurs à la moyenne chez les enfants élevés par des couples lesbiens ;
9. L’étude de Bailey et al. (1995), échantillon de 85 enfants adultes (âge moyen 25.3 ans) de parents homo ou bisexuels. Taux de 9% de bi ou homosexuels chez ces enfants alors que la proportion en population générale se situe entre 1 et 3%.
10. L’étude de Cameron et Cameron (1996) échantillon de 4640 sujets dans la population générale. 17 (11 femmes et 6 hommes) ont affirmé avoir un père homosexuel. Homosexualité : 4 des 6 hommes (67%) et 1 des 11 femmes ont eu une expérience homosexuelle. 35% s’identifiaient comme homosexuels. Inceste : 5 sur 17 (29%) avaient eu des relations sexuelles avec leurs parents contre seulement 28 (0.6%) sur les 4623 élevés par des couples homme-femme.
11. L’étude de Stacey et Biblartz (2001). Résumé de 21 études dont l’auteur principal Judith Stacey concluait malgré les évidences à l’absence de différence entre les enfants élevés par des couples de même sexe et ceux élevés par des couples homme-femme. Elle reconnait toutefois que les mères lesbiennes provoquent un effet « féminisant » sur les petits garçons et « masculinisant » sur les petites filles. De plus elle précise que ces enfants ne semblent pas bien s’adapter au rôle propre à leur sexe. L’auteur elle-même dit textuellement que «les petites filles adolescentes élevées par des mères lesbiennes semblent prendre plus de risques sexuellement […] autrement dit, une fois encore, les enfants (spécialement les petites filles) élevés par des lesbiennes semblent se détacher des normes traditionnelles de genre, tandis que les enfants élevés par des mères hétérosexuelles semblent les accepter.»
12. L’étude de Gonzalez M del M et al. (2002). Étude espagnole. Groupe hétérogène de 28 familles. 15 enfants étaient issus de relations hétérosexuelles antérieures et ont effectivement eu un père et une mère, 5 enfants étaient adoptés, 5 enfants obtenus par insémination. Pour 3 cas le père biologique homosexuel n’avait pas la garde du mineur et 14 des foyers étudiés étaient en fait monoparentaux. Composition hétérogène et taille de l’échantillon rendent l’interprétation difficile : http://www.jurivie.org/documents/articles/rapport_adoption_homo.pdf
13. L’étude française de Stéphane Nadaud (1998). 58 enfants dont les familles ont toutes été recrutées par le biais d’associations LGBT. Évaluation uniquement par les parents sur des critères comportementaux (questionnaire Cognitive Behavioral Check List). Faible taille de l’échantillon et accumulation de biais méthodologiques : http://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2003-1-page-241.htm. L’auteur signale que 40% des enfants sont suivis par un psychologue ou une orthophoniste (taux largement supérieur à celui retrouvé dans la population générale.)
Autres études plus récentes.- En 2007, le Dr Sharon Quick pédiatre membre de l’AAP appelée à témoigner en faveur de l’accusé remet en cause preuves à l’appui le rapport technique de cette même organisation produit en 2002 : http://www.familleliberte.org/traducJE2v01-06.pdf
- En juin 2012, le Dr Marques Loren de la Louisiane State University remettait en cause les études sur lesquelles l’APA avait rendu un avis favorable à l’adoption d’enfants par des couples de même sexe. Sur les 59 études citées dans le mémoire de l’APA, plus des trois quarts étaient fondées sur de petits échantillons de population non-représentatif, dont la sélection n’était pas faite de façon aléatoire qui ne comprenaient pas tous des individus ou des familles issus de minorités; près de la moitié ne comportaient pas de groupe de comparaison hétérosexuel, et peu d’études s’étendaient au-delà de l’enfance et étudiaient des critères tels que le niveau social intergénérationnel, le niveau de scolarité, et de criminalité, qui sont des éléments clé des études sur les enfants du divorce, le remariage, et la cohabitation. En d’autres termes, «Un manque de qualité suffisante concernant les données laisse les questions les plus importantes sans adresse et sans réponse» : http://www.francaisenouvelles.com/homoparentalite-effets-sur-les-enfants-eleves-par-des-parents-gais-ou-lesbiennes/
- Précisons également que la plupart des membres de la commission de l’APA chargée de l’examen des études portant sur les questions d’homoparentalité appartiennent à des associations LGBT militantes14. Revue de la littérature par une équipe française, sur le site de l’INSERM : http://presse-inserm.fr/homoparentalite-et-developpement-de-lenfant/4871/
Si la plupart des études citées semblent mettre en évidence assez peu de différence entre les enfants élevés par des couples de même sexe et les enfants élevés par des couples homme-femme, les auteurs pointent néanmoins leur grande faiblesse méthodologique.
Une étude cependant mérite d’être citée. Elle concerne les modalités d’attachement de jeunes femmes élevées par des pères homosexuels : 68 femmes d’une moyenne d’âge de 29 ans, issues d’unions hétérosexuelles dont le père est gay ont été comparées dans leur système d’attachement à 68 femmes dont le père est hétérosexuel. Les résultats montrent que les femmes de père gays sont moins aptes à faire confiance et à demander de l’aide, qu’elles sont plus anxieuses dans les relations amoureuses et moins à l’aise avec la proximité et l’intimité (Sirota T. Adult attachment style dimensions in women who have gay or bisexual fathers. Arch Psychiatr Nurs 2009;23(4):289—97.)
15. L’étude de Mark Regnerus (2012). C’est une étude très récente réalisé par un jeune professeur de sociologie de l’université d’Austin Texas, déjà auteur de deux ouvrages sur le comportement sexuel des adolescents et jeunes adultes.
Son étude est une des rares à porter sur les conséquences observées à l’âge adulte chez des enfants ayant eu au moins un parent homosexuel. Elle a été publiée dans la très sérieuse revue américaine Social Science research : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0049089X12000610
Pour point de départ, l’auteur pose une question à plus de 15000 américains devenus adultes entre 1990 et 2009, sélectionnés de façon aléatoire:« Est-ce que l’un de vos parents biologiques a eu, entre votre naissance et l’âge de vos 18 ans, une relation amoureuse avec quelqu’un de son propre sexe ? » 175 ont répondu que c’était le cas pour leur mère, 73 pour leur père. Ces personnes, ainsi qu’un échantillon représentatif de cette génération de la population américaine, ont passé un entretien approfondi portant sur leur vie, leurs relations amoureuses et leur propre éducation, – soit en tout 2 988 personnes interrogées. L’objet de l’enquête est de tester le paradigme de l’absence de différences. Pour cela, Mark Regnerus a constitué huit groupes parmi les personnes interrogées suivant les structures familiales dans lesquelles ils avaient grandi :
- Famille biologique intacte (“still-intact, biological family”) : un père et une mère marié depuis la naissance de l’enfant jusqu’à aujourd’hui. (919)
- Mère lesbienne : la mère a eu une relation amoureuse avec une femme. (163)
- Père gay : le père a eu une relation amoureuse avec un homme. (73)
- Adopté : adoption par un ou deux parents avant l’âge de deux ans. (101)
- Divorce tardif ou garde partagée : l’enfant a vécu avec ses deux parents jusqu’à 18 ans, ils ne sont plus mariés. (116)
- Belle-famille : les parents biologiques n’ont jamais été mariés ou ont divorcé, le parent ayant la garde s’est marié avec quelqu’un d’autre avant les 18 ans de l’enfant. (394)
- Monoparentalité : les parents biologiques n’ont jamais été mariés ou ont divorcé, le parent ayant la garde ne s’est pas marié ou remarié avant les 18 ans de l’enfant. (816)
- Autres configurations, dont le décès d’un des parents. (406)
Comparés aux enfants de “famille biologique intacte”, les enfants aujourd’hui adultes dont la mère a eu une relation amoureuse avec une femme présentent 25 différences significatives sur les 40 variables testées : ces différences témoignent entre autre de façon significative d’une plus grande instabilité matérielle et affective (moins bon niveau d’études plus forts taux de chômage, plus grandes difficultés à former un coupe stable, plus grand pourcentage d’abus sexuels pendant l’enfance, plus grand taux d’incertitude quant à l’orientation sexuelle)
On retrouvait également des perturbations semblables bien que moindres pour les enfants dont le père avait eu une relation homosexuelle.
Ci-dessous le lien de l’agence Vita qui présente un résumé traduit de l’étude : http://www.alliancevita.org/2012/06/letude-de-mark-regnerus-us-sur-les-enfants-ayant-eu-un-parent-homosexuel/
Critiques de l’article de Mark Regnerus.
Dans un entretien sur Slate avec William Saletan, il reconnait les limites de cette étude qui met tout de même l’accent sur l’instabilité des structures familiales fondées par les parents homosexuels et envisage de pousser plus loin ses investigations sur le sujet:
http://www.slate.com/articles/double_x/doublex/features/2012/gay_parents_study/gay_parents_study_mark_regnerus_and_william_saletan_debate_new_research_.html
Et ci-dessous deux autres articles sur l’étude de Mark Regnerus parue sur des sites américaiins;
http://chronicle.com/article/An-Academic-Auto-da-F-/133107/
http://www.mercatornet.com/articles/view/the_regnerus_affair_research_integrity_and_politics
Le problème déjà signalé est que la piètre qualité des études antérieures à la période récentte (avant 2012) n'est pas du tout publiée et reconnue dans les médias. Le second problème est la mainmise et la manipulation des association LGBT sur la réglementation de l'homoparentalité. Manipulations qui sont denoncées en 2007 et en 2012
Dernière édition par Roque le Mer 7 Nov - 21:01, édité 2 fois (Raison : Ajout sur la problématique : mainmise et manipulations des pro-LGBT aux Etats-Unis.)
Roque- Messages : 5064
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
Merci d'avoir partagé avec nous ta réflexion sur le sujet
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
Merci Roque
Sinon voilà une photo prévisible faite justement durant une manifestation d'Alliance Vita à marseille contre le mariage gay :
"Le couple libre et amoureux s'embrasse face aux vieux coincés intolérants et rétrograde qui sont "choqué" "
C'est plus facile que d'argumenter ... et au passage petite pub pour Coca-cola ? (la canette dans sa main )
Sinon voilà une photo prévisible faite justement durant une manifestation d'Alliance Vita à marseille contre le mariage gay :
"Le couple libre et amoureux s'embrasse face aux vieux coincés intolérants et rétrograde qui sont "choqué" "
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Dernière édition par Nicolasticot le Mar 13 Nov - 18:14, édité 1 fois
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
désolé pour le premier lien je peux pas éditer
Dernière édition par Nicolasticot le Mar 13 Nov - 18:14, édité 1 fois
Nicolas- Messages : 1701
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
Problème régléNicolasticot a écrit:je peux pas éditer
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
Une manière asticieuse de faire le buzz, effectivement il n'y a là aucune argument de fond.Nicolasticot a écrit:
"Le couple libre et amoureux s'embrasse face aux vieux coincés intolérants et rétrograde qui sont "choqué" "
C'est plus facile que d'argumenter ... et au passage petite pub pour Coca-cola ? (la canette dans sa main )
Le CFCM vient de faire paraître son document officiel : http://www.lecfcm.fr/wp-content/uploads/2012/11/projet-de-loi-mariage-pour-tous-cfcm-vf.pdf
Roque- Messages : 5064
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
Je viens de découvrir une revue de littérature espagnole (mais traduite en français) de 2005 très documentée sur : http://www.jurivie.org/documents/articles/rapport_adoption_homo.pdf
8. La « culture homosexuelle » est - en soi – une énigme
RESUME : La « culture homosexuelle » est pétrie de nombreuses contradictions :
1. Il est contradictoire de vouloir la stabilité du couple dans le mariage alors qu’on pratique (en moyenne) l’infidélité et la multiplication des partenaires ;
2. Il est contradictoire de promouvoir la reconnaissance des homosexuels comme des personnes à part entière alors que les militants réduisent l’identité homosexuelle une orientation sexuelle - ce qui fait d'eux des objets sexuels, voire une espèce à part (Voir le texte de Michel Foucault dans le spoiler)
3. Il est contradictoire de vouloir sortir du ghetto et de pratiquer ou cultiver l’amour du même (homophile) et non l'amour de l'altérité notamment sexuelle (hétérophilie) ;
4. Il est contradictoire le lutter contre l’hégémonie de la culture hétérosexuelle dominante et d’adhérer à la théorie du genre (thèses culturalistes) et d’affirmer que l’homosexualité est un fait de nature (thèse naturaliste). Autre contradiction : On ne peut être « fier(e) » de ce qu’on n’a pas choisi ce qui contredit l’idée même de la gay pride.
5. Il est contradictoire qu’en dépit d’une avancée de la tolérance sociale pour la cause homosexuelle que les outrances de la gay pride sont en augmentation par rapport à 1969 (cf. photos dans le spoiler) ;
6. Il y a eu une contradiction ou un flottement au départ dans les thèses de la cause homosexuelle. La cause homosexuelle été objectivement compagne de lutte de la cause pédophile jusque dans les années 80 (PHAR et quelques personnes publiques : comme Daniel Cohn Bendit) ;
7. Il y a des contradictions au sein même de la population homosexuelle. La représentativité des associations de promotion de la cause homosexuelle par rapport à la majorité de la population homosexuelle moins bruyante est en question.
Le problème est de savoir où est la cohérence de tout cet ensemble - à moins qu'il n'y ait aucune cohérence à chercher et qu'on soit - malgré tout l'apparat argumentaire, plutôt dans l'ordre de la pulsion vitale.
Sources :
1. Remafedi, G. (1994a) Predictors of unprotected intercourse among gay and bisexual youth: Knowledge, beliefs,and behavior. Pediatrics. 94: 163-168.
2. Remafedi, G. (1994b) Cognitive and behavioral adaptations to HIV/AIDS among gay and bisexual adolescents. Journal of Adolescent Health. 15: 142-148.
3. Doll, L., Joy, D., Batholow, B., Harrison, J., Bolan, G., Douglas, J., Saltzman, L., Moss, P., Delgado, W. (1992) Self-reported childhood and adolescent sexual abuse among adult homosexual and bisexual men. Child Abuse & Neglect. 18: 825-864
4. Goode, E. y Troiden, R., (1980) Correlates and Accompaniments of Promiscuous Sex Among Male Homosexuals. Psychiatry. 43: 51-59
5. Laumann, E. et al. (1.994). “The Social Organization of Sexuality: Sexual Practices in the United States”, University of Chicago.
6. Bell, A., Weinberg, M., Hammersmith, S. (1981) Sexual Preference: Its Development in Men and Women: Bloomington IN: Indiana U.P.
7. Kurdek, L. y Schmitt, J. (1986) Relationship quality of partners from heterosexual married, heterosexual cohabiting, and gay and lesbian relationships. Journal of Personality and Social Psychology. 51: 711
8. Duffy, D., Rusbuilt, C. (1985-86) Satisfaction and commitment in homosexual and heterosexual relationships. Journal of Homosexuality. 1: 21
9. Rothblum, E. (1990), Depression Among Lesbians An Invisible and Unreseached Phenomenon Journal of Gay & Lesbian Psychotherapy 1, 3, 1990, p. 76, citando a P. Blumstein P. Schartz, American Couples. NY: William Morrow, 1983
10. Xiridou M. et al., “The contribution of steady and casual partnerships to the incidence of HIV infection among homosexual men in Amsterdam”, Aids, 2003, 17, 1029-1038.
11. Deneen A.A. et al., “Intimacy and sexuality in gay male couples”, Archives of Sexual Behavior, 1994, 23, 421-431.
12. McWhirter D.P. y Mattison A.M., The Male Couple: How Relationship develops, Prentice-Hall, Englewood Cliffs, NJ, 1984, último capítulo
13. Andersson, G., Noack, T., Seierstad, A. y Weedon-Fekjær, H. Divorce-Risk Patterns in Same-Sex “Marriages” in Norway and Sweden. Más información en http://paa2004.princeton.edu/downl
14. http://deshautsetdebats.wordpress.com/2012/05/04/pourquoi-je-suis-contre-le-mariage-homosexuel/ Ce lien est la source de toutes les citations des " contradictions " 2 à 7 (ci-dessus)
15. Michel Foucault, « Histoire de la sexualité ; tome 1, La Volonté de savoir » Gallimard. 1976
8. L’opinion
RESUME : Il y a depuis un an un fléchissement de l’opinion favorable (– 5 points) au mariage homosexuel et à l’adoption par les couples de même sexe. Les facteurs en cause ne sont pas véritablement connus : crise économique, influence du débat, etc ? Le débat dans les médias essentiellement d’abord fixée sur l’homophobie (à double signification comme islamophobe) semble glisser en partie sur la question de la filiation.
La question est de savoir si ce genre de réforme sociétale majeure – probablement irréversible pour le mariage homosexuel (et pour l'adoption qui y est liée) – peut se passer d’un débat large et serein évitant un clivage dans la population générale.
Sources :
1. http://www.ifop.com/media/poll/1956-1-study_file.pdf
2. http://www.lesadoptes.org/wp-content/uploads/2012/10/sondage_Ifop-lesadoptes.pdf
3. http://www.alliancevita.org/wp-content/uploads/2012/09/Ifop-mariage-gay-alliance-vita.pdf
4. http://www.lh2.fr/_upload/ressources/sondages/politique_nationale/lh2nouvelobsfrancaisetdroitscoupleshomosexuels16octobre2012
5. http://www.boursier.com/actualites/reuters/recul-du-soutien-au-mariage-homosexuel-selon-bva-122673.html?rss
8. La « culture homosexuelle » est - en soi – une énigme
RESUME : La « culture homosexuelle » est pétrie de nombreuses contradictions :
1. Il est contradictoire de vouloir la stabilité du couple dans le mariage alors qu’on pratique (en moyenne) l’infidélité et la multiplication des partenaires ;
2. Il est contradictoire de promouvoir la reconnaissance des homosexuels comme des personnes à part entière alors que les militants réduisent l’identité homosexuelle une orientation sexuelle - ce qui fait d'eux des objets sexuels, voire une espèce à part (Voir le texte de Michel Foucault dans le spoiler)
3. Il est contradictoire de vouloir sortir du ghetto et de pratiquer ou cultiver l’amour du même (homophile) et non l'amour de l'altérité notamment sexuelle (hétérophilie) ;
4. Il est contradictoire le lutter contre l’hégémonie de la culture hétérosexuelle dominante et d’adhérer à la théorie du genre (thèses culturalistes) et d’affirmer que l’homosexualité est un fait de nature (thèse naturaliste). Autre contradiction : On ne peut être « fier(e) » de ce qu’on n’a pas choisi ce qui contredit l’idée même de la gay pride.
5. Il est contradictoire qu’en dépit d’une avancée de la tolérance sociale pour la cause homosexuelle que les outrances de la gay pride sont en augmentation par rapport à 1969 (cf. photos dans le spoiler) ;
6. Il y a eu une contradiction ou un flottement au départ dans les thèses de la cause homosexuelle. La cause homosexuelle été objectivement compagne de lutte de la cause pédophile jusque dans les années 80 (PHAR et quelques personnes publiques : comme Daniel Cohn Bendit) ;
7. Il y a des contradictions au sein même de la population homosexuelle. La représentativité des associations de promotion de la cause homosexuelle par rapport à la majorité de la population homosexuelle moins bruyante est en question.
- Spoiler:
On peut s’interroger sur l’image que la communauté homosexuelle donne d’elle-même. On a d’un côté les images d’un bonheur tranquille sur le modèle de la famille nucléaire et d’autre part des images lors de la gay pride d’hyper- sexualisation et d’outrance. C’est cette seconde image qui est véhiculée par la « minorité visible » et militante, celle qui se bat pour « l’égalité des droits », revendique le mariage gay - à tout prix. Il est difficile de savoir dans quelle mesure la communauté homosexuelle « cachée », celle qui ne milite pas ouvertement, adhère aux positions et aux méthodes de la « minorité visible » et militante. Le discours et la pratique de la cause homosexuelle ne sont pas sans poser quelques questions bien réelle :
Première contradiction : pratique libertarienne ou mariage ?
La population homosexuelle a une tendance qui semble démontrée à la multiplication des partenaires et par conséquent à l’instabilité des couples. La revendication du mariage qui suppose fidélité et stabilité est donc un paradoxe. Les différents résumés d’articles ci-dessous sont tirés d’une revue de littérature faite en 2005 par des opposants au mariage homosexuel en Espagne : http://www.jurivie.org/documents/articles/rapport_adoption_homo.pdf
Seconde contradiction : personne à part entière ou un objet sexuel, voire espèce à part ?Dans Remafedi (1994a) (1) et Remafedi (1994b) (2) 239 hommes homosexuels et bisexuels ont été interviewés. 42% affirment avoir subi des abus sexuels étant mineur. Dans le même sens, Doll et al. (1992) (3) en trouvent 40.8%.
Goode et Troiden (1980) (4) affirment que, dans un échantillon de 150 hommes homosexuels âgés entre 30 et 40 ans, 69% ont eu un contact sexuel avec un mineur depuis qu’ils ont eu 21 ans, bien qu’ils précisent que seulement 9% de ces mineurs avaient 16 ans ou moins. Ils indiquent que 45% avaient eu 6 compagnons sexuels mineurs ou plus, 78% avaient fait partie d’un groupe d’échangistes et 65% avaient eu plus de 100 compagnons sexuels jusqu’alors.
La fameuse macro étude de 1994 «The Social Organization of Sexuality : Sexual Practices in the United States» (5) , où sont indiquées les habitudes sexuelles aux États-Unis, donne les données suivantes à propos de la stabilité des couples homosexuels :
- Êtes-vous fidèle à votre partenaire : 85% des hétérosexuels ont signalé que oui, et seulement 2% des homosexuels ;
- Nombre moyen de compagnons/compagnes sexuel(le)s au cours de la dernière année : 1,2 chez les hétérosexuels face à 8 chez les homosexuels.
- Nombre moyen de compagnons/compagnes sexuel(le)s dans la vie : 4 face à 50.
- Personnes interrogées qui se déclarent monogames, c’est-à-dire 100% fidèles à son compagnon ou à sa compagne : 85% face à moins de 2%.
- Dans cette même étude la littérature montre que les hommes atteints du SIDA, interrogés sur les années 1980, ont déclaré avoir eu en moyenne 1.100 partenaires au cours de leur vie.
Une étude menée par A.P. Bell et M.S. Weinberg (6) à San Francisco a montré que 43% des homosexuels ont eu plus de 500 partenaires sexuels et 79% ont déclaré par ailleurs que plus de moitié de ces partenaires leur étaient inconnus; seulement 3% avaient eu moins de 10 partenaires.
Kurdek et Schmitt (1986) (7) indiquent que les relations homosexuelles sont beaucoup plus instables. Duffy et Rusbuilt (1985-86) (8 ). Rothblum (9) montre la même chose pour les lesbiennes.
Des études relatives à la Hollande, de Xiridou et al. (2003) (10) , montrent que la durée moyenne d’une relation «stable» entre homosexuels est d’un an et demi.
Selon Deneen (1994) (11) , toujours à propos de la Hollande, le nombre moyen de compagnons chez des personnes homosexuelles pour une relation stable est de 2,5 la première année, et arrive à 11 la sixième année, bien que, reconnaît l’auteur, peu sont les couples homosexuels qui arrivent à la sixième année.
McWhirter et Mattison (12), dans leur étude de 1984 se voient contraints de constater que chez les couples homosexuels la fidélité sexuelle n’existe pas, bien qu’ils le justifient en soutenant que la vraie fidélité est la fidélité émotive.
Selon un rapport d’Andersson, G. et al. (2004) (13) «Divorce-Risk Patterns in Same-Sex ‘Marriages’ in Norway and Sweden», les unions homosexuelles en Suède – union homosexuelle avec les mêmes conséquences que le mariage, y compris l’adoption depuis 1995 – et en Norvège – où seule l’union homosexuelle est légalisée depuis 1993 – ont un risque de divorce supérieur à 50% pour les gays et à 167% pour les lesbiennes. S’il l’on contrôle les variables démographiques qui provoquent un risque de divorce, la situation n’est pas meilleure : 37% de plus pour les gays et 200% pour les lesbiennes. Si l’on tient compte qu’en Suède il y a 53 divorces pour 100 mariages, le nombre de divorces chez les homosexuels acquiert une proportion encore plus élevée.
En réduisant leur identité à être une " identité sexuelle ", les homosexuels militants se réduisent eux-mêmes à n'être que leur orientation sexuelle. Ils se définissent comme des objets sexuels ce qui va contre la reconnaissance de leur dignité humaine pleine et entière :
Pour Michel Foucault être homosexuel serait une constitution de nature, une nouvelle « espèce » humaine (15) :« Philippe Aniño, qui se déclare lui-même « homosexuel », remarque que « l’adjectif « homosexuel » résume le désir homophile à un élan instinctif, compulsif, et incontrôlé… alors que l’expérience amoureuse homosensuelle peut revêtir un caractère beaucoup plus noble. Le terme « homosexuel », quand il est adjectivé, ou pire substantivé, gomme l’affectivité, l’amour, la tendresse, l’amitié, permis par l’homophilie. Il réduit les individus à leurs actes et à leurs désirs généralement génitaux, alors qu’il existe mille et une façons de vivre son désir homosexuel de manière plus pacifiée, hors des cadres prévus pour les « accouplements ». Donc on comprend ici ce que la notion de « communauté homosexuelle » a de déshumanisant et de caricatural. En créant des typologies d’individus désirants, on tue le désir homosexuel et les hommes qui en font l’expérience au nom de ce même désir qu’on a personnifié arbitrairement.» (14)
Mon commentaire : cette conception évoque, éventuellement, la fonction initiatique - et d'allégance prêtée à la sodomie dans certaines sectes – notamment dans les pratiques ésotériques et occultes.« La sodomie, précise Foucault, –celle des anciens droits, civil ou canonique– était un type d’actes interdits ; leur auteur n’en était que le sujet juridique. L’homosexuel du 20ème siècle est devenu un personnage: un passé, une histoire, et une enfance, un caractère, une forme de vie; une morphologie aussi, avec une anatomie indiscrète et peut-être une physiologie mystérieuse. Rien de ce qu’il est au total n’échappe à sa sexualité. (…) Le sodomite était un relaps, l’homosexuel est maintenant une espèce. »
Troisième contradiction : sortir du ghetto ou amour du même ?
La prise de conscience de sa propre orientation est salutaire, cependant le « coming out » peut aboutir être récupéré dans une communauté protectrice et fermée. Ainsi, même la tradition du « coming out » peut aggraver la récupération par le ghetto. Ce repli « tribal » sur soi peut finalement être aliénant et deshumanisant.
Quatrième contradiction : nature ou culture ?Si l’homosexualité n’est pas un choix, peut-on se dire « fier » de ce qu’on n’a pas choisi ? C’est pourtant l’idée même de la gay pride. Inversement si l’homosexualité est un choix, pourquoi se réduire soi-même à n’être qu’un « homosexuel » et non une personne à part entière ?
Certains prétendent que l’homosexualité serait innée, y voyant-là un moyen de la rendre plus légitime. D’autres militants homosexuels adoptent ou collaborent avec la théorie du genre qui juge que le comportement sexuel n’est qu’une question d’éducation et de conditionnement. Cette thèse « culturaliste » permet de lutter contre la culture hétérosexuelle dominante, mais en même temps contredit directement la thèse « naturaliste » ci-dessus. Cette analyse binaire « nature versus culture » est finalement stérile.
Cinquième contradiction : meilleur tolérance et accentuation des outrances ?
Sixième contradiction : compagnons de lutte avec les pédophiles ?On peut considérer que l’homophobie a nettement reculé dans notre société. Les gay pride rassemblent des milliers de personne. La culture gay fleurit. Pourtant, malgré cette tolérance de plus en plus large on peut se demander pourquoi la tendance à se définir par sa pratique sexuelle seulement – ce que Michel Foucault appelle essentialisation d’une préférence sexuelle - loin de se réduire, va en s’aggravant – tendant ainsi à accentuer le communautarisme homosexuel.
En dépit de cette meilleure tolérance, on peut se demander pourquoi la gay pride, une manifestation « festive » sensée promouvoir les « droits » des LGBT se transforme systématiquement en grande parade bruyante et vulgaire, à grands coups de bites en plastiques, de godemichets, de strip-tease publics et de déguisements plus obscènes les uns que les autres ?
Il y a là une véritable question à se poser sur le corps et l’image du corps dans la culture homosexuelle. On n’a nul besoin d’un tel déferlement d’images quand on est bien dans son corps. Sans doute les attitudes gay ont évolués avec la société. Les images de la première gay pride, en 1969 après la révolte de Stonewall, semblent assez différentes de celles d’aujourd’hui.
Dans la militance homosexuelle les discours favorables à la pédophilie des années 1960-1970 vont disparaitre progressivement à partir du milieu des années 1980. Bien qu’il soit actuellement très mal vu de confondre pédophilie et homosexualité, il n’est pas possible de nier que ces deux causes se sont trouvées liées, assez récemment encore, pendant deux bonnes décennies :
Septième contradiction : les associations représentent-elles l’opinion de la population homosexuelle ?Plus tard, Daniel Cohn-Bendit dit en 1975, dans Le Grand Bazar qu’« Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : “Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi m’avez-vous choisi, moi, et pas d’autres gosses ?” Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même. » En 2005, Frédéric Mitterrand évoque dans La Mauvaise Vie des relations tarifées avec des garçons : « On peut prendre deux garçons, ou même plusieurs, aucune objection puisque la réponse est toujours: I want you happy. »
Cependant on peut terminer sur une note plus positive. Il existe des personnes qui se rendent compte du dommage contre la cause homosexuelle que provoque cette vulgarité inutile :« Être gay, ça ne veut pas dire montrer son cul à tout le monde. Quand je vois l’image malsaine qu’on donne à la Gaypride par exemple, je n’ai plus envie d’y aller. D’un côté, ils réclament l’égalité, de l’autre ils font les guignols et se représentent avec des costumes en latex. Ils véhiculent les clichés qu’ils dénoncent sans s’en rendre compte .»
Sans parler des clivages entre homosexuels, bisexuels et transgenres …
Le problème est de savoir où est la cohérence de tout cet ensemble - à moins qu'il n'y ait aucune cohérence à chercher et qu'on soit - malgré tout l'apparat argumentaire, plutôt dans l'ordre de la pulsion vitale.
Sources :
1. Remafedi, G. (1994a) Predictors of unprotected intercourse among gay and bisexual youth: Knowledge, beliefs,and behavior. Pediatrics. 94: 163-168.
2. Remafedi, G. (1994b) Cognitive and behavioral adaptations to HIV/AIDS among gay and bisexual adolescents. Journal of Adolescent Health. 15: 142-148.
3. Doll, L., Joy, D., Batholow, B., Harrison, J., Bolan, G., Douglas, J., Saltzman, L., Moss, P., Delgado, W. (1992) Self-reported childhood and adolescent sexual abuse among adult homosexual and bisexual men. Child Abuse & Neglect. 18: 825-864
4. Goode, E. y Troiden, R., (1980) Correlates and Accompaniments of Promiscuous Sex Among Male Homosexuals. Psychiatry. 43: 51-59
5. Laumann, E. et al. (1.994). “The Social Organization of Sexuality: Sexual Practices in the United States”, University of Chicago.
6. Bell, A., Weinberg, M., Hammersmith, S. (1981) Sexual Preference: Its Development in Men and Women: Bloomington IN: Indiana U.P.
7. Kurdek, L. y Schmitt, J. (1986) Relationship quality of partners from heterosexual married, heterosexual cohabiting, and gay and lesbian relationships. Journal of Personality and Social Psychology. 51: 711
8. Duffy, D., Rusbuilt, C. (1985-86) Satisfaction and commitment in homosexual and heterosexual relationships. Journal of Homosexuality. 1: 21
9. Rothblum, E. (1990), Depression Among Lesbians An Invisible and Unreseached Phenomenon Journal of Gay & Lesbian Psychotherapy 1, 3, 1990, p. 76, citando a P. Blumstein P. Schartz, American Couples. NY: William Morrow, 1983
10. Xiridou M. et al., “The contribution of steady and casual partnerships to the incidence of HIV infection among homosexual men in Amsterdam”, Aids, 2003, 17, 1029-1038.
11. Deneen A.A. et al., “Intimacy and sexuality in gay male couples”, Archives of Sexual Behavior, 1994, 23, 421-431.
12. McWhirter D.P. y Mattison A.M., The Male Couple: How Relationship develops, Prentice-Hall, Englewood Cliffs, NJ, 1984, último capítulo
13. Andersson, G., Noack, T., Seierstad, A. y Weedon-Fekjær, H. Divorce-Risk Patterns in Same-Sex “Marriages” in Norway and Sweden. Más información en http://paa2004.princeton.edu/downl
14. http://deshautsetdebats.wordpress.com/2012/05/04/pourquoi-je-suis-contre-le-mariage-homosexuel/ Ce lien est la source de toutes les citations des " contradictions " 2 à 7 (ci-dessus)
15. Michel Foucault, « Histoire de la sexualité ; tome 1, La Volonté de savoir » Gallimard. 1976
8. L’opinion
RESUME : Il y a depuis un an un fléchissement de l’opinion favorable (– 5 points) au mariage homosexuel et à l’adoption par les couples de même sexe. Les facteurs en cause ne sont pas véritablement connus : crise économique, influence du débat, etc ? Le débat dans les médias essentiellement d’abord fixée sur l’homophobie (à double signification comme islamophobe) semble glisser en partie sur la question de la filiation.
- Spoiler:
Cinq sondages récents IFOP, LH2 et BVA
Un premier sondage IFOP d’Août 2012 (1) pour la Lettre de l’opinion : « Les Français, les catholiques et les droits des couples homosexuels. » A la question : « Vous personnellement, pensez-vous que les couples homosexuels, hommes ou femmes, devraient avoir le droit en France... ? » le résultat 65% pour de droit de se marier et 53% pour le droit d’adopter en tant que couple des enfants .
Un second sondage IFOP de Septembre 2012 (2) pour les Adoptés : « Les Français et l’adoption d’enfants par des couples de même sexe. » A la question : « Vous savez que le Gouvernement veut légaliser le mariage homosexuel et l’adoption d’enfants par des couples de même sexe. A ce propos, lequel des deux principes suivants vous semble devoir être garanti prioritairement ? » 63 % des personnes interrogées répondent « qu’il faut que les enfants puissent avoir un père et une mère » et 34 % qui affirment « qu’il faut que les couples homosexuels puissent adopter des enfants. »
Un troisième sondage IFOP de Septembre 2012 (3) pour Alliance Vita : " Le souhait de référendum sur le mariage homosexuel ". A la question : " Le gouvernement a présenté son projet de loi autorisant le mariage homosexuel avec droit d'adopter des enfants. Ce projet va modifier en profondeur le code civil et le droit de la famille. Selon vous, sur un tel sujet, les Français doivent‐ils être appelés à décider par référendum ? " 66% des personnes interrogées y sont favorables .
Un quatrième sondage LH2 d’Octobre 2012 (4) pour le Nouvel Observateur : « L’opinion des français sur les droits des couples homosexuels. » Cette enquête a été commanditée en perspective de la mise en œuvre de l’engagement 31 du programme de François Hollande (page 3). Les résultats très nombreux sont ici seulement résumés :
- 58% des Français sont favorables au mariage homosexuel, dont 27% tout à fait favorables et 38% y sont opposés, dont 24% tout à fait opposés. Néanmoins, en analysant de précédentes enquêtes sur le sujet, on observe une tendance à la baisse du taux d’adhésion au mariage homosexuel depuis la médiatisation du projet de loi. Les Français sembleraient donc moins convaincus de leur position (page 3 et 6) ;
- 49% d’entre eux se prononcent en faveur de ce droit à l’adoption par les couples homosexuels contre 48% qui y sont réfractaires.[…] La question de l’adoption n’est peut-être pas aussi claire aux yeux de l’opinion que ne le souhaiterait le Gouvernement, et semble encore faire débat (page 4) ;
- 51% se déclarent favorable à la procréation médicalement assistée pour les couples homosexuels féminins (page 8.) .
Un cinquième sondage BVA de fin Octobre 2012 (5) pour le Parisien montre que 58% des sondés « se déclarent favorables à ce que le droit de se marier soit accordé aux homosexuels, contre 41% qui s'y disent hostiles. […] Alors que l'année dernière une majorité de Français sondés se disaient favorables à la possibilité pour un couple de même sexe d'adopter un enfant (56% contre 40%), ils ne sont plus cette année que 50% à soutenir cette idée (47% contre). »
Le commentaire est globalement celui de BVA :« Mais en 2011, la proportion de personnes favorables au mariage homosexuel s'élevait à 63% et les sondés hostiles n'étaient que 30%, note l'institut de sondage. "Alors que la tendance lourde depuis une décennie était à une acceptation de plus en plus grande par la société (...) la courbe s'inverse pour la première fois cette année avec un recul de cinq points des Français y étant favorables et une progression de huit points de ceux y étant opposés […] Le même phénomène s'observe en ce qui concerne le droit à l'adoption pour les couples homosexuels. »
La question est de savoir si ce genre de réforme sociétale majeure – probablement irréversible pour le mariage homosexuel (et pour l'adoption qui y est liée) – peut se passer d’un débat large et serein évitant un clivage dans la population générale.
Sources :
1. http://www.ifop.com/media/poll/1956-1-study_file.pdf
2. http://www.lesadoptes.org/wp-content/uploads/2012/10/sondage_Ifop-lesadoptes.pdf
3. http://www.alliancevita.org/wp-content/uploads/2012/09/Ifop-mariage-gay-alliance-vita.pdf
4. http://www.lh2.fr/_upload/ressources/sondages/politique_nationale/lh2nouvelobsfrancaisetdroitscoupleshomosexuels16octobre2012
5. http://www.boursier.com/actualites/reuters/recul-du-soutien-au-mariage-homosexuel-selon-bva-122673.html?rss
Roque- Messages : 5064
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
-Ren- a écrit:Problème régléNicolasticot a écrit:je peux pas éditer
Merci
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
Discous d'Elisabeth Guigou, Garde des Sceaux et Ministre du gouvernement Jospin - sur le PACS du mardi 3 novembre 1998 à l'Assemblé Nationale :
http://www.huffingtonpost.fr/2012/11/12/mariage-gay-virginie-despentes-ereinte-lionel-jospin-tetu_n_2117465.html?utm_hp_ref=mostpopular,fr-culture
Cette vidéo (10 dernières minutes) illustre le blocage idéologique des universitaires norvégiens. Schématiquement : les spécialistes américains envisage une double influence (génétique et éducation-environnement) pour " expliquer " la différence de centres d'intérêt et de choix professionnels entre les hommes et les femmes (constant et stable dans un très grand nombre de pays du monde) alors que les spécialites norvégiens ne veulent pas envisager l'influence de la génétique.
Les spécialistes norvégiens perçoivent comme obsédée et frénétique l'obstination des experts américains à rechercher dans la voie de la génétique et de la biologie (influence des hormones et des peptides produits par le foetus in utéro - sous dépendance des gênes sur les chromosomes, dont les chromosomes sexuels) et trouvent leurs expériences médiocres ...
Ben voyons !
Sujet trouvé à partir de : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-theorie-du-genre-vole-en-eclat-125590
Interrruption du financement de l’Institut gouvernemental norvégien pour les études de Genre
On y apprend que la Norvège - un pays qui a légalisé le mariage homosexuelle depuis 2009 viendrait cette année de suspendre le financement officiel des études sur le genre en Norvège :
http://www.homme-culture-identite.com/article-au-coeur-des-politiques-d-egalite-entre-les-hommes-et-les-femmes-une-ideologie-demasquee-111381483.html
http://www.lescrutateur.com/article-le-saviez-vous-les-gar-ons-ne-sont-pas-des-filles-les-filles-ne-sont-pas-des-gar-ons-111600485.html
Reste à savoir quelles seront les conséquences de cette décision qui semble avérée en Norvège sur la communauté scientifique plus large ...
Dans le Grand Journal du 09 novembre 2012, Lionel Jospin - himself - a déclaré complètement à contre-courant de la position officielle du parti socialiste :" Pourquoi l’adoption par un couple homosexuel serait-elle une mauvaise solution ? » déclarait alors Elisabeth Guigou. « Parce que le droit, lorsqu’il crée des filiations artificielles, ne peut ni ignorer, ni abolir la différence entre les sexes. » […] Je veux être parfaitement claire : je reconnais totalement le droit de toute personne à avoir la vie sexuelle de son choix. Mais je dis avec la plus grande fermeté que ce droit ne doit pas être confondu avec un hypothétique droit à l’enfant. […] Je soutiens comme de nombreux psychanalystes et psychiatres qu’un enfant a besoin d’avoir en face de lui, pendant sa croissance, un modèle de l’altérité sexuelle."
Inutile de dire qu'il est devenu l'ennemi des LGBT qui le descendent en flamme :" Je ne sais pas ce que c'est que le " Mariage pour Tous " au moment où non seulement beaucoup de gens désormais se pacsent ou vivent ensemble sans se marier et où beaucoup de mariages se défont aussi. Il faudrait employer une expression plus précise qui est un mariage offert aux couples homosexuels. [...] C'est la position de mon parti, et donc je la respecte. Ce n'était pas la mienne au départ. Ce que je pense c'est que l'idée fondamentale doit rester, pour le mariage, pour les couples et pour la vie en général, que l'humanité est structurée entre hommes et femmes. Les orientations sexuelles et préférences sexuelles sont libres, la discrimination à l'égard de telle ou telle orientation m'est insupportable, mais n'oublions pas que l'humanité est structurée homme femme. Elle n'est pas structurée en fonction des préférences sexuelles. "
http://www.huffingtonpost.fr/2012/11/12/mariage-gay-virginie-despentes-ereinte-lionel-jospin-tetu_n_2117465.html?utm_hp_ref=mostpopular,fr-culture
Cette vidéo (10 dernières minutes) illustre le blocage idéologique des universitaires norvégiens. Schématiquement : les spécialistes américains envisage une double influence (génétique et éducation-environnement) pour " expliquer " la différence de centres d'intérêt et de choix professionnels entre les hommes et les femmes (constant et stable dans un très grand nombre de pays du monde) alors que les spécialites norvégiens ne veulent pas envisager l'influence de la génétique.
Les spécialistes norvégiens perçoivent comme obsédée et frénétique l'obstination des experts américains à rechercher dans la voie de la génétique et de la biologie (influence des hormones et des peptides produits par le foetus in utéro - sous dépendance des gênes sur les chromosomes, dont les chromosomes sexuels) et trouvent leurs expériences médiocres ...
Ben voyons !
Sujet trouvé à partir de : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-theorie-du-genre-vole-en-eclat-125590
Interrruption du financement de l’Institut gouvernemental norvégien pour les études de Genre
On y apprend que la Norvège - un pays qui a légalisé le mariage homosexuelle depuis 2009 viendrait cette année de suspendre le financement officiel des études sur le genre en Norvège :
Interruption du financement confirmée par :Après la diffusion du reportage le débat s’est enflammé et le gouvernement a coupé tous les subsides aux tenants de cette idéologie.
La fin du reportage étale l’arrogance des « chercheurs » norvégiens, comme Catherine Egeland avouant sans gêne sa propre limitation : « J’ai ce que vous appelleriez des bases théoriques. Il n’y a pas de place pour la biologie là dedans pour moi. » Et bien il serait temps que la sociologie se donne des bases plus complètes si elle veut être crédible, faute de quoi elle verse dans l’idéologie. A tout le moins, la démonstration est faite que la théorie du genre est une idéologie et n’a aucune base scientifique. Pire : elle montre l’absence d’esprit scientifique et d’ouverture intellectuelle chez ces « chercheurs » qui s’accrochent à leur dogme comme à une religion. Ces gourous ont fait la pluie et le beau temps. Mais la fin de leur temps approche.
http://www.atlantico.fr/decryptage/egalite-hommes-femmes-film-norvegien-qui-fait-voler-en-eclat-40-annees-certitudes-arthur-vivien-520300.htmlCe documentaire diffusé en 2010 par la télévision norvégienne répond à cette question et met en lumière de façon décisive la portée non scientifique des postulats théoriques des politiques d’égalité. Suite au débat national qui a eu lieu en Norvège après la diffusion d’un documentaire de Harald Eia (devenu un héros dans son pays, en attendant qu’il le devienne dans le reste de l’Europe) l’Institut gouvernemental norvégien pour les études de Genre a cessé de recevoir toute subvention, autant dire que cet institut, de fait, n’existe plus (budget 2012 de 7,5 millions d’euros). Comment tout cela a pu avoir lieu ? Harald Eia, personnage connu dans son pays pour ses facéties médiatiques, a mis les experts du genre face à des questions simples. Leurs réponses ont déclenché une avalanche…
http://www.homme-culture-identite.com/article-au-coeur-des-politiques-d-egalite-entre-les-hommes-et-les-femmes-une-ideologie-demasquee-111381483.html
http://www.lescrutateur.com/article-le-saviez-vous-les-gar-ons-ne-sont-pas-des-filles-les-filles-ne-sont-pas-des-gar-ons-111600485.html
Reste à savoir quelles seront les conséquences de cette décision qui semble avérée en Norvège sur la communauté scientifique plus large ...
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Homoparentalité
[quote]
L’homoparentalité gravement discréditée par 1 étude scientifique : 1 enfant sur 4 (!) abusé sexuellement (23% contre 2%)
« Une étude scientifique parue au début de l’été remet radicalement en cause la ligne officielle qui prévalait jusqu’ici accréditant la thèse selon laquelle il n’y aurait aucune différence en terme de santé mentale entre les enfants élevés par des couples homosexuels et ceux qui le sont par des parents hétérosexuels[1].
Discrédit scientifique sans appel contre l’homoparentalité : 1 quart (23%) des enfants abusés sexuellement !
« Le lobby homoparental s’appuie sur des études qui, dans leur quasi-totalité, ne sont que pseudo-scientifiques. L’intoxication est suffisamment bien faite pour que tout le monde soit convaincu que ces études prouvent que les enfants élevés par les parents homosexuels vont bien. Pourtant, il suffit de se donner la peine de vérifier la nature des travaux cités pour comprendre leurs faiblesses méthodologiques et leurs biais de recrutement des groupes étudiés [1]». L’auteur de cette charge sans concessions ne saurait laisser nos responsables politiques indifférents au moment où ils s’apprêtent à ouvrir l’adoption, voire l’assistance médicale à la procréation, aux personnes homosexuelles. Maurice Berger est en effet professeur de psychopathologie de l’enfant, chef de service de psychiatrie de l’enfant au CHU de Saint-Etienne et membre de plusieurs commissions interministérielles concernant la protection de l’enfance…. »
la suite -> http://enfantsjustice.wordpress.com/2012/10/14/discredit-scientifique-sans-appel-contre-lhomoparentalite-1-quart-23-des-enfants-abuses-sexuellement/
« No difference ». Telle était la sempiternelle conclusion de l’ensemble des travaux Outre-Atlantique comparant l’épanouissement psychique des enfants issus de couples homosexuels et hétérosexuels. Un célèbre article de la psychologue Charlotte Patterson de l’Université de Virginie recensant au début des années 90 près de 30 études allant toutes dans le même sens représentait l’argument scientifique infaillible pour faire taire les opposants à l’homoparentalité et tenter d’influencer les choix politiques jusque dans les enceintes internationales[1]. Reprenant la compilation de Patterson, une seconde enquête publiée en 2005 par la prestigieuse American Psychological Association (APA) concluant qu’« aucune étude n’a montré que les enfants de parents gays ou lesbiens étaient désavantagés par rapport aux enfants de parents hétérosexuels » fut ainsi versée au dossier de l’affaire E.B. c. France par les lobbys gays et lesbiens pour défendre l’adoption « homoparentale » devant la Cour européenne des droits de l’homme[2].
Les recherches du professeur Mark Regnerus de l’Université du Texas tordent le cou à ce discours convenu en s’appuyant sur l’examen de 3000 enfants devenus adultes éduqués au sein de 8 structures familiales différentes à partir de 40 critères sociaux et émotionnels[3]. Les résultats les plus positifs concernent les adultes provenant de familles « traditionnelles » qui se disent plus heureux, sont en meilleure santé mentale et physique et consomment moins de drogues que les autres.
A l’inverse, les enfants élevés par des lesbiennes sont les plus mal lotis avec une augmentation statistique inquiétante des dépressions dans leur groupe. Les adultes interrogés disent également avoir été plus souvent victimes d’abus sexuels (23% contre 2% chez les enfants issus de couples hétérosexuels mariés) et souffrent plus de précarité économique (69% dépendent de prestations sociales pour 17% de ceux élevés par leurs père et mère).[4]
Ces travaux sont d’autant plus intéressants qu’ils viennent contredire la théorie en vogue chez certains psychanalystes qui ont mis l’accent ces derniers mois sur l’importance de la « triangulation psychique », c’est-à-dire le fait d’avoir deux parents homosexuels plutôt qu’un seul parent hétérosexuel, pour assurer une croissance normale de l’enfant.(…) » (Pierre-Olivier Arduin).
http://enfantsjustice.wordpress.com/2012/09/15/lhomoparentalite-discreditee-par-1-etude-scientifique-les-enfants-eleves-par-des-lesbiennes-sont-les-plus-mal-lotis/
L’homoparentalité gravement discréditée par 1 étude scientifique : 1 enfant sur 4 (!) abusé sexuellement (23% contre 2%)
« Une étude scientifique parue au début de l’été remet radicalement en cause la ligne officielle qui prévalait jusqu’ici accréditant la thèse selon laquelle il n’y aurait aucune différence en terme de santé mentale entre les enfants élevés par des couples homosexuels et ceux qui le sont par des parents hétérosexuels[1].
Discrédit scientifique sans appel contre l’homoparentalité : 1 quart (23%) des enfants abusés sexuellement !
« Le lobby homoparental s’appuie sur des études qui, dans leur quasi-totalité, ne sont que pseudo-scientifiques. L’intoxication est suffisamment bien faite pour que tout le monde soit convaincu que ces études prouvent que les enfants élevés par les parents homosexuels vont bien. Pourtant, il suffit de se donner la peine de vérifier la nature des travaux cités pour comprendre leurs faiblesses méthodologiques et leurs biais de recrutement des groupes étudiés [1]». L’auteur de cette charge sans concessions ne saurait laisser nos responsables politiques indifférents au moment où ils s’apprêtent à ouvrir l’adoption, voire l’assistance médicale à la procréation, aux personnes homosexuelles. Maurice Berger est en effet professeur de psychopathologie de l’enfant, chef de service de psychiatrie de l’enfant au CHU de Saint-Etienne et membre de plusieurs commissions interministérielles concernant la protection de l’enfance…. »
la suite -> http://enfantsjustice.wordpress.com/2012/10/14/discredit-scientifique-sans-appel-contre-lhomoparentalite-1-quart-23-des-enfants-abuses-sexuellement/
« No difference ». Telle était la sempiternelle conclusion de l’ensemble des travaux Outre-Atlantique comparant l’épanouissement psychique des enfants issus de couples homosexuels et hétérosexuels. Un célèbre article de la psychologue Charlotte Patterson de l’Université de Virginie recensant au début des années 90 près de 30 études allant toutes dans le même sens représentait l’argument scientifique infaillible pour faire taire les opposants à l’homoparentalité et tenter d’influencer les choix politiques jusque dans les enceintes internationales[1]. Reprenant la compilation de Patterson, une seconde enquête publiée en 2005 par la prestigieuse American Psychological Association (APA) concluant qu’« aucune étude n’a montré que les enfants de parents gays ou lesbiens étaient désavantagés par rapport aux enfants de parents hétérosexuels » fut ainsi versée au dossier de l’affaire E.B. c. France par les lobbys gays et lesbiens pour défendre l’adoption « homoparentale » devant la Cour européenne des droits de l’homme[2].
Les recherches du professeur Mark Regnerus de l’Université du Texas tordent le cou à ce discours convenu en s’appuyant sur l’examen de 3000 enfants devenus adultes éduqués au sein de 8 structures familiales différentes à partir de 40 critères sociaux et émotionnels[3]. Les résultats les plus positifs concernent les adultes provenant de familles « traditionnelles » qui se disent plus heureux, sont en meilleure santé mentale et physique et consomment moins de drogues que les autres.
A l’inverse, les enfants élevés par des lesbiennes sont les plus mal lotis avec une augmentation statistique inquiétante des dépressions dans leur groupe. Les adultes interrogés disent également avoir été plus souvent victimes d’abus sexuels (23% contre 2% chez les enfants issus de couples hétérosexuels mariés) et souffrent plus de précarité économique (69% dépendent de prestations sociales pour 17% de ceux élevés par leurs père et mère).[4]
Ces travaux sont d’autant plus intéressants qu’ils viennent contredire la théorie en vogue chez certains psychanalystes qui ont mis l’accent ces derniers mois sur l’importance de la « triangulation psychique », c’est-à-dire le fait d’avoir deux parents homosexuels plutôt qu’un seul parent hétérosexuel, pour assurer une croissance normale de l’enfant.(…) » (Pierre-Olivier Arduin).
http://enfantsjustice.wordpress.com/2012/09/15/lhomoparentalite-discreditee-par-1-etude-scientifique-les-enfants-eleves-par-des-lesbiennes-sont-les-plus-mal-lotis/
Ghazali- Messages : 296
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
Salut Ghazali, laisse-moi d’abord préciser deux choses avant de commenter ton intervention :
1. L'UOIF a sorti son document le 14 novembre 2012 sur http://www.uoif-online.com/v3/spip.php?article1413 , j'ai signalé, ci-dessus, le document du CFCM - en fait Mohammed Moussaoui. Pour l'Eglise Réformée de France un groupe de travail dirigé par la théologienne Isabelle Grelier a été créé, dont les résultats seront publiés fin 2013 ( https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t1647p15-pour-un-debat-sur-l-adoption-et-l-homoparentalite .) Les bouddhistes étaient également dans la course depuis fin septembre 2012 ( http://www.terrafemina.com/societe/france/articles/17584-mariage-gay--les-religions-de-france-unies-contre-le-projet.html ), mais je n’ai pas vu de déclaration officielle de leur part. Le recteur de la mosquée de Lyon : Kamel Kabtane aurait appelé à manifester ce 17 novembre à Lyon (ailleurs je ne sais pas)( http://religion.blog.lemonde.fr/ ) ;
2. La manifestation - non intégriste - " Contre l'homophobie et contre le mariage homosexuel " c'est demain dans 10 villes de France. Pour se renseigner sur les modalités pratiques, il faut aller sur le site de l'Alliance Vita : http://sn132w.snt132.mail.live.com/default.aspx#!/mail/InboxLight.aspx?n=1004652689!n=528444537&fid=1&fav=1&mid=5fee443c-300c-11e2-9923-00215ad7f13e&fv=1
Pour Paris c’est Place Denfert Rochereau à 14h30
1. L'UOIF a sorti son document le 14 novembre 2012 sur http://www.uoif-online.com/v3/spip.php?article1413 , j'ai signalé, ci-dessus, le document du CFCM - en fait Mohammed Moussaoui. Pour l'Eglise Réformée de France un groupe de travail dirigé par la théologienne Isabelle Grelier a été créé, dont les résultats seront publiés fin 2013 ( https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t1647p15-pour-un-debat-sur-l-adoption-et-l-homoparentalite .) Les bouddhistes étaient également dans la course depuis fin septembre 2012 ( http://www.terrafemina.com/societe/france/articles/17584-mariage-gay--les-religions-de-france-unies-contre-le-projet.html ), mais je n’ai pas vu de déclaration officielle de leur part. Le recteur de la mosquée de Lyon : Kamel Kabtane aurait appelé à manifester ce 17 novembre à Lyon (ailleurs je ne sais pas)( http://religion.blog.lemonde.fr/ ) ;
2. La manifestation - non intégriste - " Contre l'homophobie et contre le mariage homosexuel " c'est demain dans 10 villes de France. Pour se renseigner sur les modalités pratiques, il faut aller sur le site de l'Alliance Vita : http://sn132w.snt132.mail.live.com/default.aspx#!/mail/InboxLight.aspx?n=1004652689!n=528444537&fid=1&fav=1&mid=5fee443c-300c-11e2-9923-00215ad7f13e&fv=1
Pour Paris c’est Place Denfert Rochereau à 14h30
Roque- Messages : 5064
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
C'est effectivement une accusation très grave MAIS qui devrait être documentée avant qu'on lui donne du crédit. Info ou intox ? Mon intention est de rester rationnel et ne pas cèder à l'hystérie homophobe. Ton article ne donne aparemment pas la source de cette " info ou intox " En allant voir sur un document préparé des opposants au mariage homosexuel en vue du débat sur le mariage homosexuel en 2005 : http://www.jurivie.org/documents/articles/rapport_adoption_homo.pdf voici ce qu'on peut d'abord trouver l'étude de Goode et Troiden (1980) qui estime la fréquence des relations des homosexuels adultes (plus de 21 ans) avec des mineurs ou des adolescents de moins de 16 ans. Cette fréquence (<16 ans) sur 150 hommes n'est pas nulle (6%). La limite de lé pédophilie (OMS) est de 15 ans. On trouve aussi l'étude de Cameron et Cameron (1996) qui situe la pédophilie incestueuse dans les couples de même sexe à 29% (5/17) contre dans les couples homme/femme (28/4623). Echantillon environ de 4000 personnes :Ghazali a écrit:
L’homoparentalité gravement discréditée par 1 étude scientifique : 1 enfant sur 4 (!) abusé sexuellement (23% contre 2%)
« Une étude scientifique parue au début de l’été remet radicalement en cause la ligne officielle qui prévalait jusqu’ici accréditant la thèse selon laquelle il n’y aurait aucune différence en terme de santé mentale entre les enfants élevés par des couples homosexuels et ceux qui le sont par des parents hétérosexuels[1].
Discrédit scientifique sans appel contre l’homoparentalité : 1 quart (23%) des enfants abusés sexuellement !
Mon commentaire : la première énquêtre de Goode et Troiden porte sur un assez petit nombre d'hommes - en dans un période très florissante de l'homosexualité aux Etats-Unis. Premier point : il est possible que la frénésie des années 1980 - avant le SIDA - ait un peu baissé. Second point : la barre est mise à 16 ans et il n'est donc pas possible de mesurer la pédophilie (<15 ans). La question est néanmoins posée car on imagine bien que dans les boîtes spécialisées ou les groupes échangistes (+ le facteur prostitution) ... on ne demande pas la carte d'identité à l'entrée. C'est une enquête à confirmer - sans autre conclusion possible. Pour la seconde enquête de Cameron et Cameron c'est un peu plus clair car l'échantillon est plus grand, mais les " cas " de pédophilie incestueuse sont très peu nombreux dans les couples homoparentaux : 5. Ce qui veut dire qu'un seul " cas " pourrait faire varier le pourcentage de 23% (5-1) à 35% (5+1). (X2 = 16,609, p < 0,001) La conclusion est un peu la même, il faudrait d'autres enquêtes confirmant celle-là. La référence de l'enquête mentionnée dans ton article, si c'est une autre enquête pourrait déjà nous éclairer. Peux-tu la retrouver ? La question de la pédophilie incestueuse dans les couples de même sexe beaucoup plus élevée que dans les couples homme/femme est effectivement posée.Goode et Troiden (1980) affirment que, dans un échantillon de 150 hommes homosexuels âgés entre 30 et 40 ans, 69% ont eu un contact sexuel avec un mineur depuis qu’ils ont eu 21 ans, bien qu’ils précisent que seulement 9% de ces mineurs avaient 16 ans ou moins. Ils indiquent que 45% avaient eu 6 compagnons sexuels mineurs ou plus, 78% avaient fait partie d’un groupe d’échangistes et 65% avaient eu plus de 100 compagnons sexuels jusqu’alors.
Cameron et Cameron (1996). Cette étude jouit d’un échantillon assez large – plus de 4000 sujets – depersonnes qui ont répondu à un questionnaire qui leur a été envoyé par courrier. Parmi tout l’échantillon, 17 ont affirmé avoir au moins un père homosexuel. Les résultats montrent que 4 hommes sur 6 (67%) et 1 femme sur 11 (9%) ont eu une expérience homosexuelle et que 35% s’identifiaient comme homosexuels. On a même trouvé des différences très significatives quant à savoir s’ils avaient entretenu des relations sexuelles avec leurs parents. Le résultat a été de 5 cas sur 17 (29%) chez des enfants de parents homosexuels face à 28 cas sur 4623 (0,6%) chez des enfants de parents hétérosexuels.
Sur le même lien indiqué : une étude qui montre avec quelle fréquence les homosxuels ont été eux-mêmes abusés pendant leur enfance et plusieurs enquêtes (3 ou 4) montrant que les couples homoparentaux ont des enfants qui ont une attirance pour le même sexe, se définissent eux-mêmes comme homosexuels ou ont des expériences homosexuelles significativement plus fréquemment que les enfants éduqués par des couples homme-femme.
Deux interprétations possibles : le modèle homo influe sur les enfants et se reproduit en quelque sorte ou les parents homos sont plus ouverts et plus tolérants à l'identité sexuelle véritable des enfants. A chacun de se faire sont opinion !
A suivre ...
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
Merci pour ces premiers éléments de réflexion méthodologique
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
Ce que dit ici Maurice Berger se retrouve dans le livre de Xavier Lacroix (La confusion des Genres) et sur un lien du blog de koztoujours qui m'a orienté au départ. Si on s'inspire des sources suivantes :Ghazali a écrit:« Le lobby homoparental s’appuie sur des études qui, dans leur quasi-totalité, ne sont que pseudo-scientifiques. L’intoxication est suffisamment bien faite pour que tout le monde soit convaincu que ces études prouvent que les enfants élevés par les parents homosexuels vont bien. Pourtant, il suffit de se donner la peine de vérifier la nature des travaux cités pour comprendre leurs faiblesses méthodologiques et leurs biais de recrutement des groupes étudiés [1]». [...] Maurice Berger est en effet professeur de psychopathologie de l’enfant, chef de service de psychiatrie de l’enfant au CHU de Saint-Etienne et membre de plusieurs commissions interministérielles concernant la protection de l’enfance…. » la suite -> http://enfantsjustice.wordpress.com/2012/10/14/discredit-scientifique-sans-appel-contre-lhomoparentalite-1-quart-23-des-enfants-abuses-sexuellement/
http://www.jurivie.org/documents/articles/rapport_adoption_homo.pdf et
http://servusethumilis.wordpress.com/2012/09/17/homoparentalite-que-disent-reellement-les-etudes-et-quelles-sont-leurs-limites/
On trouve d'abord sur le premier lien au paragraphe 2.1 sur l'APA (Association Psychlogique Américaine) et sur l'AAP (Association Américaine de Pédiatrie) tout d'abord que l'APA dispose d'un groupe de travail de six personnes sur l"adoption homosexuelle qui est constité de 6 personnes (nommément désignées avec leur position dans l'APA et leur activités militantes pour la case LGBT) qui sont toutes homosexuelles et militantes de la causes LGBT.
On trouve ensuite sur le second lien que les travaux et décisions ce ces associations ont déjà été attaquées à deux reprises en 2007 et 2012. La transparence de ces organismes favorables à l'adoption homosexuelle semble être effectivement en question :
https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t1647p15-pour-un-debat-sur-l-adoption-et-l-homoparentalite#33250En 2007, le Dr Sharon Quick pédiatre membre de l’AAP appelée à témoigner en faveur de l’accusé remet en cause preuves à l’appui le rapport technique de cette même organisation produit en 2002 : http://www.familleliberte.org/traducJE2v01-06.pdf
- En juin 2012, le Dr Marques Loren de la Louisiane State University remettait en cause les études sur lesquelles l’APA avait rendu un avis favorable à l’adoption d’enfants par des couples de même sexe. Sur les 59 études citées dans le mémoire de l’APA, plus des trois quarts étaient fondées sur de petits échantillons de population non-représentatif, dont la sélection n’était pas faite de façon aléatoire qui ne comprenaient pas tous des individus ou des familles issus de minorités; près de la moitié ne comportaient pas de groupe de comparaison hétérosexuel, et peu d’études s’étendaient au-delà de l’enfance et étudiaient des critères tels que le niveau social intergénérationnel, le niveau de scolarité, et de criminalité, qui sont des éléments clé des études sur les enfants du divorce, le remariage, et la cohabitation. En d’autres termes, «Un manque de qualité suffisante concernant les données laisse les questions les plus importantes sans adresse et sans réponse» : http://www.francaisenouvelles.com/homoparentalite-effets-sur-les-enfants-eleves-par-des-parents-gais-ou-lesbiennes/
Sur le second lien : en France c'est l'INSERM en 2011 qui sonne l'arrêt de la récréation. L'INSERM conclut à la faible valeur scientifique de toutes ces études américain avec une seule exception : un étude signée par un certain Sirota T. (Adult attachment style dimensions in women who have gay or bisexual fathers. Arch Psychiatr Nurs 2009;23(4):289—97.)
Sur le premier lien : on s'aperçoit que la validité de ces études a commencé a être questionnée entre les années 1990 et 2000 ... il y a 15 ou 20 ans.Revue de la littérature par une équipe française, sur le site de l’INSERM : http://presse-inserm.fr/homoparentalite-et-developpement-de-lenfant/4871/
Si la plupart des études citées semblent mettre en évidence assez peu de différence entre les enfants élevés par des couples de même sexe et les enfants élevés par des couples homme-femme, les auteurs pointent néanmoins leur grande faiblesse méthodologique.
Je crois que les sources convergent et permettent de conclure : les enquêtes américaines prétendant comparer les enfants dans des couples homoparentaux avec les enfants dans des couples homme-femme sont nulles scientifiquement jusqu'à 2011. On peut dire que toutes les études " no difference " sont bidonnées jusqu'à 2011.
Et hors des Etats Unis les études spécifiquement sur ce même sujet semblent inexistantes ! Pour preuve la revue de littérature espagnole de 2005 ne recense qu'une seule et très modestes étude espagnole qu'elle éreinte sur 2 1/2 pages !
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
La FSSPX tente de voler au secours de Civitas en cherchant à discréditer les manifestations d'aujourd'hui ; savoureux : http://www.laportelatine.org/publications/communic/2012/st_nicolas_vs_barjot_121118/st_nicolas_vs_barjot_121118.phpRoque a écrit:2. La manifestation - non intégriste - " Contre l'homophobie et contre le mariage homosexuel " c'est demain dans 10 villes de France. Pour se renseigner sur les modalités pratiques, il faut aller sur le site de l'Alliance Vita : http://sn132w.snt132.mail.live.com/default.aspx#!/mail/InboxLight.aspx?n=1004652689!n=528444537&fid=1&fav=1&mid=5fee443c-300c-11e2-9923-00215ad7f13e&fv=1
Pour Paris c’est Place Denfert Rochereau à 14h30
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
Les catholiques et leurs Evêques appellent à ne pas participer à cette manifestation homophobe de Civitas le 18 novembre 2012. Cette organisation soutenue par la FSSPX ne cherche qu'à se faire une place sur l'échiquier politique - sans compter qu'ils sont bien dans leur rôle de schismatique avec les anathèmes et les invectives contre le pape. Cette " Manifestation pour Tous " n'est pas du tout catholique, mais un mouvement assez hetéroclite : croyants et non croyants, associations de tous sortes, y compris d'adoptés et d'homos contre le mariage gay catholiques ou non ...-Ren- a écrit:La FSSPX tente de voler au secours de Civitas en cherchant à discréditer les manifestations d'aujourd'hui ; savoureux : http://www.laportelatine.org/publications/communic/2012/st_nicolas_vs_barjot_121118/st_nicolas_vs_barjot_121118.php
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" La manif pour tous " est un succès, pas bienvenu pour tous
Le Figaro
Le Nouvel Observateur
La différence d'opinion conçue comme un rapport de domination, voire une agression !
Où on peut supposer que " l'hystérie " et la " peur viscérale " - dont parle l'auteur de l'article - pourraient être présentes aussi dans le camp des pro-LGBT.
Le fantasme de la " citadelle assiègée " comme mythe fondateur de tous les intégrismes.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/17/01016-20121117ARTFIG00426-la-manif-pour-tous-gagne-le-pari-de-la-mobilisation.phpEntre 70.000 et 200.000 manifestants ont défilé à Paris pour protester contre l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homosexuels.
Dans la capitale, la «manif pour tous», premier grand défilé contre le projet de mariage gay, a gagné le pari de la mobilisation. Les organisateurs annoncent plus de 200.000 manifestants à Paris - 70.000 selon les calculs de la préfecture de police - et en revendiquent plus de 500.000 dans toute la France où une petite dizaine de rassemblements étaient organisés dans d'autres grandes villes.
Le Nouvel Observateur
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/703412-manifestations-anti-mariage-pour-tous-elles-ne-peuvent-qu-hysteriser-le-debat.htmlManifestations anti-mariage pour tous : elles ne peuvent qu'hystériser le débat.
LE PLUS. Plusieurs marches sont organisées partout en France ce samedi contre le mariage pour tous, et pour notre chroniqueur Olivier Picard, co-auteur avec Pascale Wattier de "Mariage, sexe et tradition" (Plon, 2002), elles ne peuvent avoir qu'une conséquence : hystériser un peu plus le débat. Ne peut-on vraiment plus débattre ?
Plus encore que politiquement "inutile", le débat sur le mariage pour tous est assurément régressif : c'est un fait, pas un jugement de valeur si on en juge par les arguments balancés par les uns et les autres comme autant de cocktails molotov.
[...]
Avec le temps, il risque même de s'avérer nocif, tant les passions qu'il soulève poussent à la radicalisation des positions. Pilonnée jour après jour, la nuance ne résistera pas à cette petite guerre civile qui, on le voit bien, partage les Français au-delà du raisonnable sur un thème vampirisé par l'irrationnel.
[...]
Cette grande "manif' pour tous" sera, au mieux, stérile, au pire dangereuse. S'il faut se réjouir que nombre de protestataires récusent par avance de toute bannière "anti-homos" – un progrès notable – et s'il faut respecter leurs convictions s'appuyant sur le concept, désormais jospinien, d'une humanité sexuée, il faut aussi s'attendre à ce que cette modération de principe soit emportée par le déferlement des anathèmes et des fantasmes. Par la consécration de l'hystérie diabolisante.
La différence d'opinion conçue comme un rapport de domination, voire une agression !
Où on peut supposer que " l'hystérie " et la " peur viscérale " - dont parle l'auteur de l'article - pourraient être présentes aussi dans le camp des pro-LGBT.
Le fantasme de la " citadelle assiègée " comme mythe fondateur de tous les intégrismes.
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Re: Pour un débat sur l'adoption et l'homoparentalité
http://religion.blog.lemonde.fr/2012/11/17/azzedine-gaci-un-imam-a-la-manif-pour-tous/Azzedine Gaci, recteur de la mosquée Othman de Villeurbanne et ancien président du conseil régional du culte musulman (CRCM) de Rhône-Alpes [est descendu] dans la rue, aux côtés d'associations catholiques et non confessionnelles, et du cardinal Philippe Barbarin, l'archevêque de Lyon, dont il est proche depuis plusieurs années.
C'est une première pour ce religieux musulman, également enseignant de physique, de manifester ainsi sur un sujet de société, non directement lié à l'islam. "Il est important de montrer que l'on partage les inquiétudes des autres sur un texte qui va déstructurer la famille et avoir des conséquences sur les équilibres de la société" (...)
S'il a abordé le sujet du mariage dans l'un de ses récents prêches, pour rappeler que "le mariage est la rencontre d'un homme et d'une femme", il admet que le "mariage homo" n'est pas vraiment au cœur des discussions des fidèles musulmans. "Pour l'instant, il n'y a pas une forte conscience des effets de ce projet de loi sur la filiation, l'adoption ou la procréation médicalement assistée, et les musulmans ne se sentent pas directement concernés" (...)
Il regrette aussi que sur le fond, les représentants de la communauté musulmane se soient contentés de dire leur opposition au mariage entre personnes du même sexe. "Il n'y a eu aucun travail de fond avec des philosophes, des sociologues, des théologiens, des juristes" (...)
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