Faire le "Bien" : une ligne de vie de toutes les religions, et pourtant...

[Isabelle]

Faire le "Bien" : une ligne de vie de toutes les religions, et pourtant...

Toutes les religions (ou presque) ont pour ligne de vie de faire le bien. Pourtant, elles affirment que ce monde est mauvais (sauf certaines branches du judaïsme) et qu'il convient de s'en détacher.

Dans ce cas, à quoi bon faire le bien (et ne pas se contenter de prier Dieu) dans un monde dans lequel il ne faut pas que les gens s'attachent (donner à manger à un pauvre risque de provoquer son attachement à ce bas-monde).

De plus, à quoi bon faire le bien dans un monde où il faut que les gens supportent les épreuves (endurance pour laquelle ils seront récompensés d'ailleurs)...
A quoi bon améliorer le confort de gens qui payent de leurs péchés (ou du péché originel) ?

[-Ren-]

A quoi bon améliorer le confort

Telle est votre définition du bien ?

[Isabelle]

A quoi bon améliorer le confort

Telle est votre définition du bien ?

Ca en fait partie mais ce n'est pas suffisant... Mais soigner des maladies en fait partie.
Sauver des vies en ferait partie ; c'est discutable puisque à quoi bon sauver des vies pour les laisser dans un monde pourri et ne pas leur permettre d'accéder au Paradis, mais c'est un autre débat à ouvrir...

[red1]

faire le bien est un devoir que nous dicte notre âme et les religions . Le non croyant et le croyant ont cela d'inscrit au plus profond de leur être . Faire le bien est naturel chez l'homme .

[Roque]

faire le bien est un devoir que nous dicte notre âme et les religions . Le non croyant et le croyant ont cela d'inscrit au plus profond de leur être . Faire le bien est naturel chez l'homme .

Tout à fait c'est la notion de loi naturelle, je crois.

A quoi bon améliorer le confort

Telle est votre définition du bien ?

Ca en fait partie mais ce n'est pas suffisant... Mais soigner des maladies en fait partie.
Sauver des vies en ferait partie ; c'est discutable puisque à quoi bon sauver des vies pour les laisser dans un monde pourri et ne pas leur permettre d'accéder au Paradis, mais c'est un autre débat à ouvrir...

Isabelle es-tu capable de répondre vraiment à la question que pose Ren : " C'est quoi le bien pour toi ? ". Est-ce : " être en bonne santé, avoir un conjoint qu'on aime et qui vous aime avec un canapé en cuir, un écran plan, une cuisine aménagée, deux voitures et un chien ? "

[Isabelle]

Le bien dans les religions c'est l'absence de souffrance...

[-Ren-]

Le bien dans les religions c'est l'absence de souffrance...

D'où sortez-vous cette définition ?

[Roque]

Le bien dans les religions c'est l'absence de souffrance...

Mais pour toi, c'est quoi ? As-tu un avis personnel ?

[red1]

Le bien dans les religions c'est l'absence de souffrance...

Mais pour toi, c'est quoi ? As-tu un avis personnel ?

Nous attendons tous une réponse de la part d'Isabelle , la donnera t elle ?

[Isabelle]

Le bien dans les religions c'est l'absence de souffrance...

Mais pour toi, c'est quoi ? As-tu un avis personnel ?

Effacer la souffrance

[Roque]

Le bien dans les religions c'est l'absence de souffrance...

Mais pour toi, c'est quoi ? As-tu un avis personnel ?

Effacer la souffrance

Je ne vois pas bien de quoi tu parles : éviter la souffrance, atténuer la souffrance cela à un sens. Mais " effacer la souffrance " quel sens cela peut-il avoir ? Effacer le souffrance ? Laquelle ? Celle du passé, celle du présent, celle du futur ? Effacer veut dire éradiquer. Eradiquer la souffrance donc -mais comment serait-ce possible tant que la mort existera ? Comment effacer la souffrance tant qu'existeront auusi les divergences intimes entre les être les plus proches : mari et femme, parents et enfants ... (sans parler des pressions et intrusions de l'entourage, de la société et de la sphère socio-politique). Pour ma part c'est une source importante de ce que je ressens comme souffrance.

Si l'objectif est de supprimer ici et maintenant ta (ma) sensation de souffrance, il me semble qu'il faut sortir du cadre matérialiste qui semble être le tien et adopter une vision plus globale, par exemple celle du bouddhisme.

Dernière remarque : on est ici un peu en dehors de la question du " bien " qui est le sujet que tu as lancé. En effet " bien " et " absence de souffrance " peuvent difficilement être considéres comme synonymes.

Ton affirmation que " bien " = " absence de souffrance " n'a sa source ni dans " les religions ", ni dans le sens commun.

[red1]

Le bien dans les religions c'est l'absence de souffrance...

Mais pour toi, c'est quoi ? As-tu un avis personnel ?

Effacer la souffrance

comment efface t on les souffrances ? Un lavage de mémoire , une lobotomie ?

[Roque]

comment efface t on les souffrances ? Un lavage de mémoire , une lobotomie ?

Ou le Kärcher ?

[Elihu]

Faire le "Bien" : une ligne de vie de toutes les religions, et pourtant...

Toutes les religions (ou presque) ont pour ligne de vie de faire le bien. Pourtant, elles affirment que ce monde est mauvais (sauf certaines branches du judaïsme) et qu'il convient de s'en détacher.

Dans ce cas, à quoi bon faire le bien (et ne pas se contenter de prier Dieu) dans un monde dans lequel il ne faut pas que les gens s'attachent (donner à manger à un pauvre risque de provoquer son attachement à ce bas-monde).

De plus, à quoi bon faire le bien dans un monde où il faut que les gens supportent les épreuves (endurance pour laquelle ils seront récompensés d'ailleurs)...
A quoi bon améliorer le confort de gens qui payent de leurs péchés (ou du péché originel) ?

non isabelle la religion de dieu ne dit pas que ce monde est mauvais mais qu'il est passager éphémère, d'ailleurs dieu nous recommande de vivre une belle vie dans ce monde mais ne pas oublier l'autre la plus importante, donc oui isabelle faire le bien a un pauvve, un malade etc etc est une joie de tout instant

[Materia]

Faire le "Bien" : une ligne de vie de toutes les religions, et pourtant...

Toutes les religions (ou presque) ont pour ligne de vie de faire le bien. Pourtant, elles affirment que ce monde est mauvais (sauf certaines branches du judaïsme) et qu'il convient de s'en détacher.

Dans ce cas, à quoi bon faire le bien (et ne pas se contenter de prier Dieu) dans un monde dans lequel il ne faut pas que les gens s'attachent (donner à manger à un pauvre risque de provoquer son attachement à ce bas-monde).

De plus, à quoi bon faire le bien dans un monde où il faut que les gens supportent les épreuves (endurance pour laquelle ils seront récompensés d'ailleurs)...
A quoi bon améliorer le confort de gens qui payent de leurs péchés (ou du péché originel) ?

Je pense qu'il en est de même pour les autres religions, mais dans le bouddhisme, il n'est pas prôner le détachement à ce monde mais le non-attachement.
La nuance est de taille dans le sens où il ne s'agit pas de s'enfermer dans une forme de "je m'en foutisme" mais plutôt de s'écarter de ce qui peut est source de souffrance pour soi et pour les autres. Car il est indéniable que l'attachement excessif tend à nous porter vers des sentiments comme la colère, la haine ou la passion et donc à entretenir un égo problématique.
Le souci de l'autre, la compassion, la paix sont en soit des lignes directives qui se doivent d'être cultivées justement pour lutter contre les souffrances engendrées et vécues dans ce monde.

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