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Histoire de l'exégèse biblique

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Message  Roque Dim 19 Aoû - 9:25

Nous sommes donc au mieux en 1920 - pas vraiment sortis de la crise moderniste. L'exposé pourrait être plus intéressant si vous parveniez  jusqu'à Benoit XVI par exemple (pas encore mort et qui a formulé une opinion sur l'approche historico-critique). De quand date donc ce livre dont vous faites le résumé et quels en sont les auteurs ? Mais j'y pense ... s'agit-il d'une compilation de vos notes de lecture puisque vous commencez en disant qu'il s"agit : " d'un condensé de mes nombreuses lectures sur ce sujet. " ?

Jans a écrit:En 1921, Guignebert va présenter l’hellénisation du christianisme par l’Église d’Antioche et par Paul comme un produit direct des syncrétismes judéo-païens, mais aura l’honnêteté de reconnaître que cette reconstruction est hypothétique.
Surprenant, beaucoup d’exégètes accumulateurs et " entasseurs " d'hypothèses superposées plus au moins biaisées ou téméraires n'ont pas cette honnêteté. Est-ce que ce genre d’exégète existe encore ?

Je n'ai pas lu Guignebert, mais à l'occasion d'une joute à peine courtoise avec un mythiste obstiné, j'ai acheté l'un des livres de Guignebert et eu l'occasion d'examiner une citation de Guignebert par ce mythiste concernant justement les Notzrim. Je dois dire que Guignebert sur ce point était allusif, pas vraiment clair et à la limite du tendancieux, alors que ce mythiste croyait dur comme fer à cette pseudo démonstration de Guignebert (et confondant Notzrim avec Nazaréens). C'est ainsi qu'on passe de l'honnêteté (reconnaître une hypothèse comme une supposition, ce que fait Guignebert ici) à l'unilatéralisme systématique qui balaie de façon aveugle toutes les incertitudes et objections - ce que faisait ce mythiste.

Roque

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Message  Jans Dim 19 Aoû - 10:50

Cher Roque,

On ne peut sans péril reprocher à un auteur qui a beaucoup cherché et travaillé de ne pas être assez intéressant pour sa propre personne, d'autant que le fruit de son travail est gratuit ! Du reste, quel empêchement auriez-vous à compléter ce que j'apporte par des considérations sur une époque plus récente, au bénéfice de tous ? Je serais heureux d'en profiter.

Vous m'interrogez sur mes sources ? en voici une petite partie :

- François Laplanche : la bible en France XVIè -XIXè siècle ; la crise de l'origine
- Geza Vermes : enquête sur l'identité de Jésus
- Etienne Fouilloux : une église en quête de liberté
- Guignebert : Jésus ; le Christ
- Histoire des religions II, la Pléiade
- Alain Corbin : histoire du christianisme
- Christoph Theobald : le cas Jésus-Christ
- Jean Daniélou : message évangélique et culture hellénistique
- Aux origines du christianisme, folio histoire
- Hans Campenhausen : les Pères latins
- Harl, Dorival : la bible grecque des Septante
- François Bovon : Dans l'atelier de l'exégète
- Chouraqui : Des hommes de la bible
- Kümmel : Einleitung in das Neue Testament
- Küng : Christ sein
- Körtner : Jesus im 21. Jahrhundert
- Oegema : der historische Jesus und das Judentum
-et bien entendu : NT grec (Nestle), bible française TOB, française Jerusalem, française Segond, TOB allemande, Luther allemand, NT traduction Perrot, Markusevangelium de Drewermann.
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Message  Roque Dim 19 Aoû - 13:10

Jans a écrit:Vous m'interrogez sur mes sources ? en voici une petite partie :

- François Laplanche : la bible en France XVIè -XIXè siècle ; la crise de l'origine
- Geza Vermes : enquête sur l'identité de Jésus
- Etienne Fouilloux : une église en quête de liberté
- Guignebert : Jésus ; le Christ
- Histoire des religions II, la Pléiade
- Alain Corbin : histoire du christianisme
- Christoph Theobald : le cas Jésus-Christ
- Jean Daniélou : message évangélique et culture hellénistique
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- Chouraqui :  Des hommes de la bible
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-  Körtner : Jesus im 21. Jahrhundert
- Oegema : der historische Jesus und das Judentum
-et bien entendu : NT grec (Nestle), bible française TOB, française Jerusalem, française Segond, TOB allemande, Luther allemand, NT traduction Perrot, Markusevangelium de Drewermann.
Belle bibliographie, je vous félicite. Pas trop ancienne au demeurant. Vous êtes vraiment méritant !

Pour ma part la seule chose que je pense avoir assez bien maîtrisé est la critique que j'ai jugé la plus corrosive pour la fiabilité du texte évangélique : celle de la Formgeschichte. J'en avais très vaguement et sommairement pris connaissance, il y a 50 ans, mais j'avais reculé devant la difficulté. Le caractère étrange et quasi blasphématoire de ces propos pour ma foi m'avaient effrayé et j'en avais écarté l'examen critique.

Naturellement je ne lis pas l'allemand, je n'ai lu ni Dibelius, ni Bultmann directement. J'ai été informé de cette Formgeschichte principalement par l'école de Daniel Marguerat (et d'autres sur internet ...) qui en est un représentant - sinon officiel au moins revendiqué par Daniel Marguerat, lui-même. Sur ce forum même, j'ai réfléchi pendant plusieurs années (!) sur ses thèses, ses affirmations et après 4 ou 5 ans j'ai compris le biais de sa méthode. Car c'est une thèse et non le fruit d'une méthode absolument neutre, impartiale. D'un côté (pour le public, au premier abord) c'est une déconstruction radicale. A mon sens cette école ne présente pas une hypothèse, mais se prend très au sérieux (Cf : Guignebert ci-dessus) et ne reçoit que des louanges au niveau international (tapez donc " Daniel Marguerat " sur internet vous verrez : personne n'ose le critiquer, sauf Benoit XVI dans son livre ...). Mais moi - après une longue relecture - je pense avoir remis à plat ses postulats. En exposant en clair ces a priori sa thèse faiblit fortement et devient une interprétation parmi d'autres, presque un mouvement d'humeur. Rien de vraiment sérieux (sauf son érudition ébouriffante).

De façon générale, souscrivez-vous aux idée de Hans Küng ?

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Message  Jans Dim 19 Aoû - 13:34

Comment voulez-vous qu'en matière de sciences humaines et religions il puisse y avoir un point de vue objectif ? cela n'existe pas. Ensuite, on peut travailler en s'aidant du labeur d'autrui, et en accumulant assez de connaissances pour s'émanciper un minimum, par exemple n'avoir besoin de personne pour comprendre le grec du NT (j'ai quand même eu besoin en son temps des profs de l'Institut catholique de Paris) — et bien sûr piocher abondamment dans les dicos !

C'est la lecture voici 40 ans des exégètes et théologiens allemands (j'étais en Allemagne) qui m'a ouvert bien des portes, un grand nombre n'étant pas traduits. Puis il y a son cheminement personnel.

Benoît XVI écrit dans son "Jésus" que l'enfance racontée chez Luc est tout à fait fiable : c'est une plaisanterie pour n'importe quel exégète de métier, y compris croyant. Et cela n'enlève rien à Jésus le Christ.

Hans Küng est un penseur de haut vol, et il écrit un allemand splendide, d'une grande richesse, j'ai beaucoup appris chez lui ; il va de soi que je ne connais qu'une petite partie de sa pensée. Mais pour l'infaillibilité pontificale, je suis de son avis, que voulez-vous, je suis très imparfait !

Il m'a fallu un très long chemin pour que des opinions divergentes des miennes en matière de religion, spiritualité, dogmes, théologie ne me choquent plus, m'obligeant quasiment à croiser le fer ou à vouloir convertir autrui à mes vues, cela m'a enfin passé, ouf ! quand on doute de soi pour une raison ou pour une autre, la chair est à vif et l'esprit batailleur. Et l'esprit de l'évangile est alors oublié — en plus du mépris larvé envers tous ceux qui sont perdus car ne croyant pas comme moi, ce qui est une hamartia, une faute.
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Message  Jans Lun 20 Aoû - 10:48

Histoire de l’exégèse de la bible (13)

La troisième grande figure de l’exégèse libre (non soumise à Rome) en ces 40 premières années du XXè siècle, à côté de Loisy (mais sans la vibration polémique de celui-ci) et de Guignebert (sans l’excitation de Guignebert pour le combat anticlérical), est Maurice Goguel, historien et théologien protestant de premier plan, à la foi profonde, et qui accéda à la chaire d’exégèse du Nouveau Testament à la Faculté protestant e de Paris à l’âge de 25 ans. Comme les deux autres, il remarque l’incohérence de certains récits évangéliques. Ainsi, pour les synoptiques, Jésus commence sa prédication après l’arrestation du Baptiste, alors que le rédacteur de l’évangile de Jean montre le Baptiste et Jésus ayant une activité parallèle, Jésus recrutant ses premiers compagnons parmi les adeptes du baptiste. Pour Goguel ces incohérences tiennent à la façon des rédacteurs de travailler leurs sources. Il considère que « doit être considéré comme provenant de très ancienne tradition et pratiquement tenu pour authentique ce qui est en contradiction avec les formes sous lesquelles nous apparaît la plus ancienne foi de l’Église » ; ainsi, toute affirmation de Jésus sur sa personne et sa mission, dont le contenu est plus pauvre que celui de la confession de foi primitive (1 Cor. 15,3-4) a toute chance d’être authentique. Mais souvent il sera difficile de trancher : Jésus annonce le royaume où l’amour divin dissout par avance toute faute, tandis que le Baptiste annonce un strict jugement de la vie des juifs.

Réfléchissant sur la messianité de Jésus, Goguel décrit la vision de celui-ci comme règne de Dieu d’ordre moral, la victoire sur le mal sera la force du pardon divin, ce qui ne correspond pas du tout à la conception juive du Messie, venant rétablir en puissance le royaume d’Israel. Jésus avait sans doute conscience d’être un Messie très différent.
Goguel explique que Paul innove sur deux points décisifs : a) la foi de Jésus devient la foi en Jésus-Christ Seigneur ; b) l’inconditionnalité du pardon divin fait place à la théorie de la rédemption substitutive. Il fallait, explique Goguel, interpréter la mort ignominieuse du Messie : Ce fut l’efficacité rédemptrice expliquée par Paul. Sans doute Jésus a-t-il pressenti sa fin prochaine, pense Goguel, sans faire la théorie de la mort rédemptrice que lui prêtent les textes, théorie plus tardive, qui revient essentiellement à Paul.

La coïncidence de la prédication paulinienne avec l’attente d’une religion des mystères fondé sur un besoin de salut va expliquer selon lui le succès progressif du christianisme, il n’est point besoin d’attribuer à la doctrine paulinienne des origines païennes. En théologisant ainsi, dit Goguel, Paul a permis la survie de l’expérience chrétienne, qui autrement se serait évanouie dans les représentations assez vagues des systèmes judéo-chrétiens.

Histoire de l’exégèse de la bible (14)

En 1933, Maurice Goguel va plus loin dans sa réflexion exégétique en publiant La foi à la résurrection de Jésus dans le christianisme primitif. Contre Guignebert, Goguel estime que la foi des disciples en la messianité de Jésus constitue la racine de leur foi en la Résurrection. Celle-ci n’est pas imposée par des faits comme la découverte du tombeau vide, tout à fait absente de la catéchèse primitive et du message de Paul, argumente Goguel, ou des expériences de rencontres qui supposeraient la réanimation de Jésus. La conviction des apôtres se fonde sur les visions dont ont bénéficié les apôtres, analogues à celle de Paul sur le chemin de Damas. Goguel bannit donc toute conception de la Résurrection comme « réanimation » offerte à un constat historique. Ces affirmations provoqueront l’indignation du dominicain Lagrange. Enfin, Goguel souligne que Paul n’a pas inventé la catéchèse primitive, telle qu’elle se trouve dans els discours de Pierre au début des Actes : « Dieu a ressuscité Jésus pour donner à Israel la repentance et le pardon des péchés, c’est-à-dire pour le mettre à même de se repentir d’une manière qui lui assure le pardon. » À côté de cette conception qu’il a reçue, Paul va développer celle d’un vaste plan divin où figure, en plus de l’Adam terrestre, l’Adam céleste ou spirituel. Y a-t-il eu emprunt d’éléments religieux hellénistiques ? Goguel pense en fait que le christianisme n’est pas une religion syncrétiste mais doit être compris comme « une adaptation chrétienne de l’esprit des mystères helléniques ».
Du côté catholique, le climat s’est détendu après la Grande Guerre. Progressivement, les religieux obtiennent de rapatrier les ressources de leurs maisons d’études ; de plus, une nouvelle inquiétude spirituelle voit le jour en France, notamment chez les intellectuels, et on notera une vague de conversions au catholicisme. De 1921 à 1925, Lagrange publie de gros commentaires sur les évangiles, mais il lui faut rester prudent, car en France et surtout à Rome, des intégristes veillent. Pie X, farouchement antilibéral et lutteur acharné contre le modernisme est mort en 1914 ; lui succèdent Benoît XV et Pie XI (en 1922), qui dessinent des lignes nouvelles : dissolution du réseau intégriste dit « La Sapinière », condamnation de l’Action Française en 1926 ; mais il y a un noyau « dur » au sein de la Commission biblique pontificale, qui déclare par exemple en 1933 que l’auteur du psaume XV (« tu ne peux laisser ton fidèle voir « la fosse ») a bien eu l’intention de parler de la résurrection du Christ. En 1934, le livre d’un professeur d’Ecriture Sainte de Brastislava, L’immigration d’Israel en Canaan, doit être condamné, car il met en doute l’authenticité mosaïque (Moïse seul rédacteur) et l’historicité du Pentateuque. La surveillance romaine tendait à sauvegarder précieusement l’inerrance des Écritures. L’encyclique de Benoît XV Spiritus Paraclitus (1920) nia que les récits bibliques pouvaient ne posséder que « les apparences de l’histoire », cela ne pouvait se dire que pour « de petites méprises historiques ». Cette insistance sur l’historicité des récits bibliques allait peser lourd sur l’exégèse catholique et la priver d’une liberté d’action et de parole dont elle avait grand besoin.

Histoire de l’exégèse de la bible (15)

Dans la seconde moitié du XIXè siècle, la séparation croissante opérée par la critique entre la prédication de Jésus et le kérygme chrétien (profession de foi fondamentale) met l’accent sur la « judaïté » de Jésus. Cela va intéresser aussi des savants juifs allemands, qui souhaitent le rapprochement avec les catholiques et penchent pour l’assimilation. Ils créent en 1872 à Berlin la « Chaire pour la science du judaïsme » et le séminaire rabbinique de Breslau, leur sensibilité accentuant la morale de la torah et rejetant les prescriptions rituelles et juridiques. Tout cela les pousse à étudier l’histoire de Jésus. Ces travaux juifs trouvent leur aboutissement dans le grand livre de Joseph Klausner en 1922 : « Jésus de Nazareth », publié en hébreu (né en 1874 en Lituanie, il s’est installé à Jérusalem en 1919). Ce livre fut un événement : traduit en 4 langues, il donna lieu à une foule de recensions : 400, publiées en 12 langues. Les prises de position de Klausner, favorable à Jésus, nuisirent à sa carrière à l’Université hébraïque de Jérusalem.

Le grand propos de Klausner est celui du rapport entre judaïsme et christianisme. D’emblée, il exclut l’hypothèse d’un christianisme né avec Paul d’un syncrétisme tissé d’emprunts au paganisme ; il y a eu dans la doctrine de Jésus des éléments s’opposant à la conception du monde chez les juifs et portant en germe la doctrine du christianisme — même s’il faut à l’évidence « rejudaïser » Jésus, afin de reconnaître le portrait évangélique du rabbi de Nazareth sous les transformations opérées par la foi au Seigneur Jésus et visibles dans les évangiles. Klausner pense que le plus ancien évangile est celui de Marc, avec une source araméenne et rédigé en grec par un disciple de Marc. Matthieu s’appuie sur Marc et la source Q et fut rédigé vers 80-90. Les récits d’enfance portent la marque de la foi à l’origine divine de Jésus. Pour Klausner, Jésus eut une conception naturelle, avec 4 frères ; les récits de guérison ont une base authentique, Jésus est ce type de prophète obligatoirement exorciste et guérisseur. Jésus prit conscience peu à peu de sa vocation messianique particulière, reconnue par ses disciples, même si les prophéties concernant sa mort et sa résurrection sont trop nettes pour ne pas porter l’empreinte de la foi chrétienne ultérieure. Klausner réagit vigoureusement contre la présentation du rôle des juifs dans le procès et la mort, et remarque aussi que le portrait de Pilate a té retouché pour accabler les juifs.

La prédication de Jésus a des traits pharisiens et parfois esséniens : obtenir le salut par une morale rigoureuse, désintéressement des affaires nationales, préoccupations mystiques et eschatologiques, conception du Messie et de ses souffrances, affirmations millénaristes. La venue du Messie et du Royaume doit être hâtée par le repentir et les bonne oeuvres, la « fin » étant proche. La revendication de sa proximité avec Dieu rend possible selon Klausner l’élaboration future du dogme trinitaire. La supériorité de l’amour sur les rites, l’intériorisation de la religion détacheront celle-ci du judaïsme, l’ouvrant aux païens. Jésus, vrai rabbi et juif authentique, permet par son spiritualisme mystique d’aller vers d’autres sensibilités religieuses. Il reviendra à Paul de transformer ce christianisme à la juive en un message recevable par des non-juifs, ce qu’il fera en développant une théologie de sensibilité autant grecque que juive
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Message  Jans Mer 23 Jan - 14:10

Il est un livre de Hans Küng d'une grande richesse : "Etre chrétien". Compte rendu : https://www.persee.fr/doc/assr_0335-5985_1978_num_46_2_2168_t1_0262_0000_3
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Message  Spin Mar 9 Avr - 6:19

Jans a écrit:Il est un livre de Hans Küng d'une grande richesse : "Etre chrétien". Compte rendu : https://www.persee.fr/doc/assr_0335-5985_1978_num_46_2_2168_t1_0262_0000_3
Découvrant ce fil je me permets de (re?)signaler le livre de Richard Friedman : Qui a écrit la Bible ? http://bouquinsblog.blog4ever.com/qui-a-ecrit-la-bible-richard-friedman Un très bon topo sur la "thèse documentaire".

EDIT : heu, c'était déjà fait, et le bouton supprimer ne marche plus...
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http://pagesperso-orange.fr/daruc/

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