La création en poème
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La création en poème
Tu dis que la conscience ne va pas sans le corps,
Et sur ce point, ma chère, nous sommes bien d'accord;
De mon raisonnement, tu as trouvé la faille
Et je dois par l'esprit repartir en bataille.
Je postule en prémisse que le tout est esprit
De la simplicité ce monisme est le prix.
De la même façon qu'un œil ne peut se voir,
Sans le regard d'un autre qui lui sert de miroir,
Cet esprit, étant Un ne peut se contempler
D'un Autre il a besoin en vue de s'accoupler,
A cette pensée forte, on peut dire qu'il s'éclate
En une multitude de billes et d'agates.
L'autre est alors lui-même, dispersé dans l'abîme,
En multiples éons que le désir anime.
Ces billes sont esprit et elles cherchent l'amour
Et se heurtent parfois dans leurs puissants parcours.
Elles s'unissent alors, formant une entité
Lorsqu'elles sont compatibles dans leur diversité
Et la vie apparaît lors de cette fusion,
Sous forme d'un orgasme ou d'une communion.
Ainsi, de proche en proche de nouvelles structures
En emplissant le vide, poursuivent l'aventure.
Au hasard des rencontres, parfois elles se détruisent
Mais plus souvent encore, leur structure est acquise,
Et le nombre des billes isolées s'amenuise.
De cette orgie cosmique, naissent un jour les humains,
Formant l'humanité et tenant dans leurs mains
L'avenir du monde dont un jour, peut-être,
Emergera la vie réunifiée et l'ÊTRE.
Et sur ce point, ma chère, nous sommes bien d'accord;
De mon raisonnement, tu as trouvé la faille
Et je dois par l'esprit repartir en bataille.
Je postule en prémisse que le tout est esprit
De la simplicité ce monisme est le prix.
De la même façon qu'un œil ne peut se voir,
Sans le regard d'un autre qui lui sert de miroir,
Cet esprit, étant Un ne peut se contempler
D'un Autre il a besoin en vue de s'accoupler,
A cette pensée forte, on peut dire qu'il s'éclate
En une multitude de billes et d'agates.
L'autre est alors lui-même, dispersé dans l'abîme,
En multiples éons que le désir anime.
Ces billes sont esprit et elles cherchent l'amour
Et se heurtent parfois dans leurs puissants parcours.
Elles s'unissent alors, formant une entité
Lorsqu'elles sont compatibles dans leur diversité
Et la vie apparaît lors de cette fusion,
Sous forme d'un orgasme ou d'une communion.
Ainsi, de proche en proche de nouvelles structures
En emplissant le vide, poursuivent l'aventure.
Au hasard des rencontres, parfois elles se détruisent
Mais plus souvent encore, leur structure est acquise,
Et le nombre des billes isolées s'amenuise.
De cette orgie cosmique, naissent un jour les humains,
Formant l'humanité et tenant dans leurs mains
L'avenir du monde dont un jour, peut-être,
Emergera la vie réunifiée et l'ÊTRE.
gad- Messages : 993
Réputation : 1
Date d'inscription : 26/12/2015
Age : 88
Localisation : L'univers
Re: La création en poème
Nous disons: ''L'Unité de la Diversité de l'Humanité''
indian- Messages : 2844
Réputation : 1
Date d'inscription : 10/10/2014
Re: La création en poème
Un ajout personnel concernant l'homme et Dieu : Dieu nous fit !
Homme, qui es-tu donc, et quel est cet abîme,
Que décorent sans fin les étoiles sublimes ?
Connais-tu ton destin, et pourquoi ton esprit
Sait-il si peu de choses, ayant longtemps appris ?
Comment as-tu surgi, et comment peut-on naître
Sans qu'existe plus haut un créateur, un Maître ?
Homme, tu en sais trop et si peu à la fois !
L'océan qui rugit, l'horizon qui flamboie,
Tout l'univers est là, que, pensif, tu contemples
Sans connaître le Dieu qui habite nos temples.
Le monde est ordonné, il n'est point de chaos,
Un aveugle le voit, dont les yeux restent clos,
Et toi, dont le soleil illumine la face
Diras-tu qu'il n'est rien qui remplisse l'espace ?
Avant que je ne fus, la Conscience existait ;
Bien des hommes l'ignorent, pour un seul qui le sait.
O mes frères humains, il n'est point de ténèbres,
Et si le coeur est lourd quand vient l'heure funèbre
Où le bonheur connu s'est de nous éloigné,
Le ciel proclame seul, en son faste étoilé,
Que les êtres aimés y demeurent encore,
Car la nuit se défait pour que naisse l'aurore.
Le hasard n'est qu'un mot que disent les humains,
Ne sachant aujourd'hui ce que sera demain.
Dieu nous fit ! Le savoir n'est-il pas un prodige,
Alors que nul ne voit Celui qui nous dirige ?
L'enfant n'est point un sot quand, murmurant tout bas,
Il Le sent exister et ne Le comprend pas.
Mais tant d'hommes croient voir ce que d'autres ignorent !
Que sont ces dieux muets que l'être humain adore,
Misérables statues qu'en un jour il créa ?
Isis et Osiris, l'Olympe, et le dieu Râ ?
Yahvé fut-il meilleur, assoiffé de vengeance ?
L'homme fut-il changé, abolie sa souffrance ?
Cela n'est point savoir, mais marcher à tâtons
Comme l'aveugle va en s'aidant d'un bâton.
Ton destin, mon ami, est celui de tout être
Qui doit sans fin chercher et la Source et le Maître
Par qui tout fut un jour et demain renaîtra,
Jusqu'à l'heure choisie où ta vie finira.
Stupeur, effroi, terreur, innommable naufrage,
Voici du dernier livre tournée l'ultime page,
Croient le sage et le fou bornés par leur raison
Quand notre âme s'envole par-delà l'horizon.
Homme, qui es-tu donc, et quel est cet abîme,
Que décorent sans fin les étoiles sublimes ?
Connais-tu ton destin, et pourquoi ton esprit
Sait-il si peu de choses, ayant longtemps appris ?
Comment as-tu surgi, et comment peut-on naître
Sans qu'existe plus haut un créateur, un Maître ?
Homme, tu en sais trop et si peu à la fois !
L'océan qui rugit, l'horizon qui flamboie,
Tout l'univers est là, que, pensif, tu contemples
Sans connaître le Dieu qui habite nos temples.
Le monde est ordonné, il n'est point de chaos,
Un aveugle le voit, dont les yeux restent clos,
Et toi, dont le soleil illumine la face
Diras-tu qu'il n'est rien qui remplisse l'espace ?
Avant que je ne fus, la Conscience existait ;
Bien des hommes l'ignorent, pour un seul qui le sait.
O mes frères humains, il n'est point de ténèbres,
Et si le coeur est lourd quand vient l'heure funèbre
Où le bonheur connu s'est de nous éloigné,
Le ciel proclame seul, en son faste étoilé,
Que les êtres aimés y demeurent encore,
Car la nuit se défait pour que naisse l'aurore.
Le hasard n'est qu'un mot que disent les humains,
Ne sachant aujourd'hui ce que sera demain.
Dieu nous fit ! Le savoir n'est-il pas un prodige,
Alors que nul ne voit Celui qui nous dirige ?
L'enfant n'est point un sot quand, murmurant tout bas,
Il Le sent exister et ne Le comprend pas.
Mais tant d'hommes croient voir ce que d'autres ignorent !
Que sont ces dieux muets que l'être humain adore,
Misérables statues qu'en un jour il créa ?
Isis et Osiris, l'Olympe, et le dieu Râ ?
Yahvé fut-il meilleur, assoiffé de vengeance ?
L'homme fut-il changé, abolie sa souffrance ?
Cela n'est point savoir, mais marcher à tâtons
Comme l'aveugle va en s'aidant d'un bâton.
Ton destin, mon ami, est celui de tout être
Qui doit sans fin chercher et la Source et le Maître
Par qui tout fut un jour et demain renaîtra,
Jusqu'à l'heure choisie où ta vie finira.
Stupeur, effroi, terreur, innommable naufrage,
Voici du dernier livre tournée l'ultime page,
Croient le sage et le fou bornés par leur raison
Quand notre âme s'envole par-delà l'horizon.
Jans- Messages : 3577
Réputation : 0
Date d'inscription : 21/03/2018
Age : 68
Localisation : IdF
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