Ashoka : souverain devenu bouddhiste
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Ashoka : souverain devenu bouddhiste
Ashoka ou Açoka (sanskrit : अशोकः, IAST : Aśoka ; né v. 304 av. J.-C. mort en 232 av. J.-C.) est le troisième empereur de la dynastie indienne des Maurya.
À la suite de la conquête meurtrière du Kalinga, il adopte les principes non violents (ahimsa) du bouddhisme. Dès lors l'empire n'est plus troublé par la guerre et, en souverain pacifique, il s'emploie à l'organiser grâce à un corps important de fonctionnaires et une police efficace ainsi qu'au travers d'édits gravés sur des rochers ou des colonnes dispersés dans tout le pays.
- Il interdit les sacrifices.
- Promeut le végétarisme.
- Encourage la diffusion du bouddhisme en Inde et dans toute l'Asie.
Ashoka est le premier souverain à réaliser l'unité de l'Inde sur un aussi vaste territoire.
Détail :
Au cours de la treizième année de son règne (261 av. J.-C.), il se lance à la conquête du Kalinga, région située sur la côte est et correspondant à l'actuel Orissa. L'empereur remporte la victoire après une guerre terriblement meurtrière qui aurait fait selon ses dires 150 000 prisonniers, 100 000 tués et autant de morts de famine et de maladie, chiffres probablement symboliques qui traduisent l'ampleur des massacres perpétrés.
Ce triomphe sanglant provoque chez le souverain une crise morale et politique qui le conduit à adopter les principes non-violents du bouddhisme.
- Il fait une retraite d'un an dans un monastère, devient végétarien, fait des pèlerinages et de nombreux dons aux bouddhistes mais aussi aux jaïns et aux brahmanes.
- Il prend les vœux d'upāsaka et réalise au travers des enseignements du Bouddha que ses conquêtes territoriales sont sources de souffrance, et s'oriente vers une conquête intérieure pour cultiver le bien de la société et la non-violence.
- Il protège les autres religions et érige des piliers où sont gravés en plusieurs langues des textes promouvant la justice et la tolérance.
Afin de diffuser son idéal de tolérance, Ashoka promulgue des édits qu'il fait graver dans la pierre et ériger dans tout l'Empire. Nous en connaissons une trentaine, gravés soit sur des rochers, situés à la périphérie du royaume, soit sur des colonnes, dans la vallée du Gange ou plus rarement sur les parois de grottes dans des régions reculées. Ces textes édifiants permettent au souverain non seulement d'éduquer ses sujets en leur inculquant le sens du devoir (dharma) mais également de conforter son gouvernement par la pression qu'ils exercent sur la population, l'incitant à se plier à la justice, à renoncer à la violence donc à la guerre, à s'imposer une forme d'autodiscipline.
Pour assurer pleinement l'application de ces principes, Ashoka qui se considère comme le « père » de tous ses sujets quelles que soient leur religion ou leur caste, crée un corps de superviseurs de la moralité, le dhamma-mahamatra, qui, renseigné par de nombreux informateurs, contrôle l'intégrité de ses fonctionnaires et l'observation par tous de ses édits. Ceux-ci constituent un code moral aussi bien acceptable par les pratiquants du bouddhisme, qui en est l'inspiration directe, que par ceux du jaïnisme ou de l'hindouisme.
Certains souverains vaincus, pourvu qu'ils paient tribut et se conforment au dharma, conservent leurs trônes.
Ashoka traite également toutes les religions, faisant et recommandant de faire des dons aux moines bouddhistes, jaïns aussi bien qu'aux brahmanes. Cette attitude impressionne durablement les souverains indiens qui pendant longtemps font des dons aux différentes religions présentes dans le pays. Il promeut la non-violence (ahimsa) dans ses édits et dans sa façon de vivre, incitant au végétarisme, interdisant les sacrifices et la torture. Il limite l'abattage des animaux à la cour et remplace la chasse par des pèlerinages.
À la suite de la conquête meurtrière du Kalinga, il adopte les principes non violents (ahimsa) du bouddhisme. Dès lors l'empire n'est plus troublé par la guerre et, en souverain pacifique, il s'emploie à l'organiser grâce à un corps important de fonctionnaires et une police efficace ainsi qu'au travers d'édits gravés sur des rochers ou des colonnes dispersés dans tout le pays.
- Il interdit les sacrifices.
- Promeut le végétarisme.
- Encourage la diffusion du bouddhisme en Inde et dans toute l'Asie.
Ashoka est le premier souverain à réaliser l'unité de l'Inde sur un aussi vaste territoire.
Détail :
Au cours de la treizième année de son règne (261 av. J.-C.), il se lance à la conquête du Kalinga, région située sur la côte est et correspondant à l'actuel Orissa. L'empereur remporte la victoire après une guerre terriblement meurtrière qui aurait fait selon ses dires 150 000 prisonniers, 100 000 tués et autant de morts de famine et de maladie, chiffres probablement symboliques qui traduisent l'ampleur des massacres perpétrés.
Ce triomphe sanglant provoque chez le souverain une crise morale et politique qui le conduit à adopter les principes non-violents du bouddhisme.
- Il fait une retraite d'un an dans un monastère, devient végétarien, fait des pèlerinages et de nombreux dons aux bouddhistes mais aussi aux jaïns et aux brahmanes.
- Il prend les vœux d'upāsaka et réalise au travers des enseignements du Bouddha que ses conquêtes territoriales sont sources de souffrance, et s'oriente vers une conquête intérieure pour cultiver le bien de la société et la non-violence.
- Il protège les autres religions et érige des piliers où sont gravés en plusieurs langues des textes promouvant la justice et la tolérance.
Afin de diffuser son idéal de tolérance, Ashoka promulgue des édits qu'il fait graver dans la pierre et ériger dans tout l'Empire. Nous en connaissons une trentaine, gravés soit sur des rochers, situés à la périphérie du royaume, soit sur des colonnes, dans la vallée du Gange ou plus rarement sur les parois de grottes dans des régions reculées. Ces textes édifiants permettent au souverain non seulement d'éduquer ses sujets en leur inculquant le sens du devoir (dharma) mais également de conforter son gouvernement par la pression qu'ils exercent sur la population, l'incitant à se plier à la justice, à renoncer à la violence donc à la guerre, à s'imposer une forme d'autodiscipline.
Pour assurer pleinement l'application de ces principes, Ashoka qui se considère comme le « père » de tous ses sujets quelles que soient leur religion ou leur caste, crée un corps de superviseurs de la moralité, le dhamma-mahamatra, qui, renseigné par de nombreux informateurs, contrôle l'intégrité de ses fonctionnaires et l'observation par tous de ses édits. Ceux-ci constituent un code moral aussi bien acceptable par les pratiquants du bouddhisme, qui en est l'inspiration directe, que par ceux du jaïnisme ou de l'hindouisme.
Certains souverains vaincus, pourvu qu'ils paient tribut et se conforment au dharma, conservent leurs trônes.
Ashoka traite également toutes les religions, faisant et recommandant de faire des dons aux moines bouddhistes, jaïns aussi bien qu'aux brahmanes. Cette attitude impressionne durablement les souverains indiens qui pendant longtemps font des dons aux différentes religions présentes dans le pays. Il promeut la non-violence (ahimsa) dans ses édits et dans sa façon de vivre, incitant au végétarisme, interdisant les sacrifices et la torture. Il limite l'abattage des animaux à la cour et remplace la chasse par des pèlerinages.
Si on veut le juger avec des critères moraux contemporain alors certains pourront surement le taxer de fascisme ou de totalitarisme
Invité- Invité
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