Les catholiques et l'écologie
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Les catholiques et l'écologie
En attendant l'encyclique du pape, quelques entretiens parus dans La Croix :
http://www.la-croix.com/Actualite/France/Refuser-l-ecologie-c-est-tourner-le-dos-a-des-documents-officiels-de-l-Eglise-2015-06-03-1319133Patrice de Plunkett a écrit:Ma conversion au catholicisme date des années 1985 à 1990, grâce aux sessions de Paray-le-Monial. J’ai approfondi ma foi et, comme tous les convertis, j’ai découvert les textes de Jean-Paul II sur l’écologie. Le 1er janvier 1990, ce pape a publié un message au monde : « La paix avec Dieu créateur », un véritable réquisitoire contre le modèle économique productiviste. Les textes de Jean-Paul II reviennent avec insistance sur la critique radicale du modèle économique en place aujourd’hui.
Quand j’ai pris conscience du problème écologique, j’ai travaillé sur la question, j’ai écrit des livres sur le sujet (...) J’ai aussi ouvert un blog dans lequel je défends mon point de vue catholique et écologiste. De cette plate-forme sont nés de nouveaux réseaux. Des jeunes s’y sont rencontrés. Certains d’entre eux ont lancé une initiative nommée « Chrétiens, changeons » près de Clermont-Ferrand : ce sont pour la plupart des cadres d’entreprise qui ont décidé de rejeter la société consumériste, qui veulent vivre sobrement, en famille et près du Christ…
De la part de catholiques, refuser l’écologie signifierait tourner le dos à des documents officiels de l’Église : par exemple « Enjeux et défis écologiques pour l’avenir » (2012), document de la Conférence des évêques de France sur la responsabilité des chrétiens envers la Création.
L’une des figures qui m’ont le plus inspiré est Jean Bastaire. Je dois beaucoup à ce pionnier de la philosophie catholique de l’écologie en France (...)
Je pense qu’il y a deux urgences. Il faut que les chrétiens se forment, et étudient des textes comme le magistère de l’Église catholique, qui fixe les responsabilités de l’humanité face au monde, face à la Création. Il faut aussi étudier de plus près la crise écologique en cours (...) Mais il y a un défi redoutable qui nous attend, du fait de ce que l’homme a infligé au monde. Naturellement, il faut essayer d’écouter le pape François, qui nous a demandé de changer de style de vie.
Le problème est que les catholiques français n’ont pas assez écouté sa parole, tout comme celle de Jean-Paul II puis Benoît XVI qui se sont exprimés sur la responsabilité écologique. Dans les milieux catholiques, l’écologie est encore considérée comme quelque chose de gauchiste.
Pourtant, ailleurs en Europe, cette parole a été prise en compte : en Italie, cela fait dix ans que les évêques ont institué un dimanche par an consacré à la responsabilité du chrétien envers l’environnement.
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Re: Les catholiques et l'écologie
Interview de Gaultier Bès, auteur de « Nos limites, pour une écologie intégrale » :
http://www.la-croix.com/Ethique/Environnement/En-ecologie-le-changement-commence-par-soi-meme-2015-05-31-1318144La Croix : Vous avez été l’un des initiateurs du mouvement des « Veilleurs », opposé au mariage des personnes de même sexe. Aujourd’hui, vous vous présentez en tant qu’« écologiste intégral ». Quel est le lien ?
Gaultier Bès : À travers le scoutisme, j’ai toujours vu dans la nature l’œuvre de Dieu. J’ai été ainsi prédisposé au souci écologique, sans pour autant le théoriser. Et puis, je suis passé de cette écologie spontanée évidente à une écologie militante. Notamment en découvrant les Écrits de combat, de Georges Bernanos, et sa réflexion critique sur le système technique, sur le monde moderne dominé par les puissances de l’argent et de la technique, et la déshumanisation qui en découle. Au-delà du combat environnemental, et à travers la « Manif pour tous », j’ai été attentif à une réflexion sur l’homme et ce qui menace son identité proprement humaine. À mes yeux, une écologie authentique prend en compte non seulement la faune, la flore, les minéraux mais toute l’humanité, indissociablement liés.
Comment se caractérise cette convergence ?
G. B. : D’une part, le mouvement de protestation de la « Manif pour tous » refuse une étape de plus vers l’artificialisation de la reproduction. D’autre part, le système industriel est gaspilleur et déshumanisant. Dans ce contexte, le mariage propose une cellule alternative de base à la déshumanisation qu’implique le règne conjugué de la technique et du marché. La famille est le lieu de la gratuité, du don, de l’engagement, du partage, aux antipodes du modèle de développement individuel d’atomes s’agrégeant provisoirement, le marché s’accommodant volontiers des instabilités et des précarités. On peut même dire que la famille est un lieu obligé de décroissance.
Concrètement, comment pratiquez-vous l’écologie intégrale ?
G. B. : Je sais bien que je ne peux pas, d’un claquement de doigts, changer les structures économiques, et je ne jette pas la pierre à la majorité de mes concitoyens. Je n’ai rejoint ni parti ni association, si ce n’est l’Amap et le SEL local. C’est pour moi un militantisme fécond de construction d’alternative au système industriel et marchand. Il s’agit de consommer des produits d’origine locale, de trier ses déchets, d’utiliser des produits peu emballés, de faire son compost, de s’affranchir du marketing et de la pub, d’être attentifs aux dégâts causés par la « culture du déchet ». Avec d’autres, je publierai, à l’automne prochain, une revue trimestrielle d’une centaine de pages intitulée Limite. Notre dossier sera : « Produire moins pour se reproduire plus. Décroissez et multipliez-vous ». Il ne s’agit pas de réduire la population humaine, mais de réduire nos modes de consommation et de production.
Quels sont vos leviers d’action ?
G. B. : Faire exister des alternatives durables. L’alternative ne se construit qu’à travers un enracinement. Il faut favoriser la bonne gestion des ressources et du milieu naturel. Une idée à briser : « Il n’y a pas d’alternative »… à la GPA, au transhumanisme, à l’eugénisme, comme à la dégradation des ressources naturelles. On veut nous faire croire qu’il n’y a pas à choisir. Or je pense que nous devons reconquérir notre souveraineté sur nos destins, sur la re-création d’un système économique authentique, à chacun selon ses besoins dans le respect de la création. L’écologie intégrale implique une « politique » locale quotidienne et modeste, qui débute par le changement de son propre quotidien. À l’image de notre récent « appel de Carême pour une conversion écologique » ou encore du « manifeste pour changer le monde depuis sa chambre ». Le changement commence par soi-même. Mais ce n’est pas individuel. Il s’agit de s’organiser à une échelle locale, et ainsi contribuer à l’émergence d’un système alternatif, fondé sur une bonne gestion de notre « maison commune ».
Êtes-vous un écologiste catholique ?
G. B. : Je ne crois pas en l’expression « Christ vert ». Le Christ n’a pas besoin qu’on le colorise mais qu’on le suive. Certes, mon engagement est lié à ma foi et est nourri par elle. Dans le texte biblique, Dieu demande à Adam de nommer les espèces. Leur donner un nom, c’est reconnaître leur existence et leur dignité. Mais brandir sa foi comme un étendard, c’est l’industrialiser et donc la trahir. Mon combat n’est pas un combat identitaire religieux, mais un combat politique. Bernanos disait : « Je ne peux pas plus vivre hors de l’Église qu’un poisson hors de l’eau ». Mes parents m’ont transmis l’amour de l’Église et du Christ. Ma vie m’a confirmé dans cet amour. Il est vrai que je suis un nanti, préservé jusqu’ici des épreuves et de la tragédie. Pour autant, dans mon livre, je ne fais aucune allusion directe à la pensée chrétienne. Je propose simplement une écologie « intégrale », c’est-à-dire cohérente. Pour moi, l’écologie est une forme d’évangélisation indirecte : plus je suis écolo, plus je suis chrétien, et plus je suis chrétien plus je suis écolo radical. Je suis plus fidèle à ma foi en évitant de consommer des produits qui ne respectent pas la création, en respectant la biodiversité, œuvre du Dieu amour. L’homme n’est ni le propriétaire ni le dominateur de la nature. Il en est le jardinier, il doit la faire fructifier.
Qu’attendez-vous de l’Église ?
G. B. : Dans le champ politique, je n’attends pas de consigne de la part de l’institution. En bon laïc, je m’engage dans la Cité en distinguant le temporel du spirituel. À Lyon, j’avais créé avec d’autres les « Alternatives catholiques », considérant qu’il revient aux chrétiens de remettre à l’honneur l’indépendance du laïc, qui ne se situe pas comme un enfant par rapport aux clercs, en reconquérant une liberté de ton et d’initiative, en rompant avec une frilosité qui attendrait des mots d’ordre de la part du prêtre ou de l’évêque.
En politique, où êtes-vous ?
G. B. : Je m’adresse à mes contemporains dans notre société plurielle, largement agnostique. Je tente une synthèse à laquelle tout homme de bonne volonté peut adhérer sans conviction religieuse. Si mon combat est politique, il n’est pas partisan. Je refuse la réduction du politique à une bataille partisane. Il ne faut pas céder à la réduction du politique à l’arène partisane ou au cirque médiatique.
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Re: Les catholiques et l'écologie
http://www.la-croix.com/Religion/Spiritualite/Des-catholiques-mal-a-l-aise-avec-l-ecologie-politique-2015-06-02-1318741Engagé dans le scoutisme, au CCFD et au parti Europe-Écologie-Les Verts, François Mandil, 37 ans, a bien du mal à concevoir que l’on puisse être catholique sans être écologiste. « Le manque d’engagement des chrétiens sur ces questions est pour moi une source d’étonnement sans fin », confie-t-il.
Même source d’interrogation pour Laura Morosini, 45 ans, « juriste verte » et membre de l’antenne consultative « Environnement et modes de vie » auprès de la Conférence des évêques de France. « C’est très sociologique, je pense. Le parti Vert est encore perçu par certains comme libertaire, associé à Mai-68 et au maoïsme. Et, historiquement, le catholicisme est un peu conformiste », avance-t-elle.
De fait, l’écologie politique a contribué à brouiller les cartes entre chrétiens et écologie. Comme le résume Dominique Lang, prêtre assomptionniste et journaliste à l’hebdomadaire Pèlerin, « le parti Vert, situé à gauche, et les milieux catholiques, plutôt de droite, n’ont pas envie de s’écouter et n’entendent que les propos caricaturaux de part et d’autre ». « On a trop laissé les extrêmes occuper le terrain », regrette-t-il. L’alliance des Verts avec le Parti socialiste aurait même eu « un effet repoussoir pour certains catholiques », selon Jean-Pierre Raffin, ancien député européen et président d’honneur de France Nature Environnement.
Pour ce responsable – depuis 1991 – de l’antenne Environnement et modes de vie du mouvement d’Église Pax Christi, « la surreprésentation sur la scène médiatique de l’approche sociétale de ce parti a déformé la vision réelle de ce qu’est l’écologie, c’est-à-dire une discipline scientifique ». « Comme toute science, elle n’est ni bonne, ni mauvaise, mais elle nous donne des informations, qui montrent que l’homme ne peut pas faire n’importe quoi avec la terre, l’exploiter n’importe comment », explique Jean-Pierre Ribaut, de Pax Christi France.
Cette confusion entre « écologie et écologisme » est aussi pour lui l’une des principales raisons pour lesquelles les catholiques ont tardé à avancer sur la question environnementale.
Rome s’exprime pourtant sur le sujet depuis plus de quarante ans. « Toute atteinte à la Création est un affront au Créateur », déclarait ainsi, en décembre 1971, le cardinal Jean-Marie Villot, alors secrétaire d’État du Vatican. « L’homme et son milieu sont plus que jamais inséparables », affirmait le pape Paul VI l’année suivante, lors de la conférence mondiale des Nations unies sur l’environnement à Stockholm. En 1990, Jean-Paul II se présentait comme le « pape vert », consacrant son message du 1er janvier au thème de « la paix avec Dieu Créateur, la paix avec toute la Création ». Benoît XVI creusera ce sillon, reliant l’impérieuse nécessité de protéger la Création aux enjeux de développement et de paix.
Comment expliquer, alors, un engagement si tardif sur le terrain ? Certains, comme Jean-Pierre Raffin, n’hésitent pas à affirmer que « certains discours forts de l’Église sur l’écologie, comme ceux de Jean-Paul II, n’ont pas ou peu été relayés dans la presse catholique et à la Conférence des évêques de France »
Peu d’écho fut donné également en France et dans les pays latins au Rassemblement œcuménique de Bâle en 1989 : l’ensemble des Églises d’Europe conviait alors tous les chrétiens à « un engagement mutuel en faveur de la justice, de la paix et la sauvegarde de la Création »
Six ans après, en 1995, l’« appel de Klingenthal », issu d’un symposium réunissant croyants (chrétiens, musulmans, hindouistes…) et, au-delà, représentants de peuples premiers, athées…, invitait à agir ensemble en faveur de l’environnement, facteur de paix entre les peuples.
La sociologie explique sans doute aussi pourquoi les chrétiens furent si lents à s’intéresser à ces questions. La plupart des évêques appartiennent à la génération de l’après-guerre, analyse le P. Lang (....) « Ils ont vécu la reconstruction, assisté à l’évolution sociale. Ils ne sont pas préparés à remettre en cause l’économie ». Même si le thème de la sobriété est « inscrit dans le catholicisme » – selon la formule de Jean-Pierre Raffin –, il suppose une conversion, qui s’inscrit à contre-courant des Trente Glorieuses, où le mot d’ordre était de consommer pour faire tourner les machines.
De formation davantage littéraire que scientifique, les évêques sont par ailleurs conseilléspar leurs fidèles qui sont, souvent, « d’anciens ingénieurs, agriculteurs, salariés d’EDF ou d’Areva, ayant à cœur de défendre leur carrière », regrette encore Dominique Lang. « Nos communautés se sont habituées à la société de consommation, déplore-t-il. Une déprogrammation est à faire. Le matérialisme nous a endormis moralement » (...)
« Mon saint patron est François d’Assise, précise François Mandil. Je ne conçois pas que l’on puisse adorer à la fois Dieu et l’argent. Asservir son prochain, mettre un prix à tout, c’est le contraire de l’Évangile. M’engager en tant que chrétien pour l’écologie, c’est m’engager pour le bien commun. »
Ayant grandi à Monaco, Laura Morosini a « assisté à une surconsommation jusqu’à l’écœurement » dans la principauté et constaté « la détresse spirituelle et humaine » engendrée par cette quête du toujours plus. Tous deux ont signé l’« appel du Carême 2015 pour une conversion écologique », réunissant diverses sensibilités.
« J’ai été surpris de découvrir que des militants du mariage pour tous s’engageaient en faveur de l’écologie, souligne François Mandil. Comme ils sont entrés dans le champ politique, ils ont dû regarder le monde de façon globale et ce lien leur a semblé logique. L’engagement écologique est peut-être ce qui va permettre de guérir la fracture qui a pu exister entre chrétiens lors de ces débats. »
L’Église sera-t-elle « emportée » par l’encyclique du pape François sur l’écologie et la COP 21, comme le monde politique l’a été en 2007 avec le film Une vérité qui dérange d’Al Gore ? C’est le souhait de Laura Morosini : « Les évêques voient que des chrétiens s’engagent en tant que tels pour l’écologie. Cela les interpelle. »
D’autant plus que les initiatives écologiques recréent du lien social. « Le clivage entre la gauche et la droite ne fonctionne plus sur cette question. L’écologie politique est à bout de souffle. C’est le moment de se l’approprier ! », estime Dominique Lang, conscient qu’il faudra sûrement une génération pour changer les consciences et dépasser les clivages.
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Re: Les catholiques et l'écologie
Interview de Nicolas Métro, fondateur de Kinomé, une entreprise sociale spécialiste de la reforestation.
http://www.la-croix.com/Ethique/Environnement/On-ne-peut-etre-homme-ou-femme-de-foi-sans-etre-attache-a-la-nature-2015-06-01-1318265J’ai vécu mes vingt premières années d’adulte en ville, loin de la nature où j’avais pourtant l’habitude d’aller plus jeune avec mes deux grands-pères, tous deux forestiers.
Après une première carrière comme cadre pour LVMH puis pour Ubisoft, passé la quarantaine, je me posais des questions sur le sens de mon métier. J’y passais, comme la plupart des gens, la plus large partie de mon temps éveillé. Je recherchais plus de cohérence.
Alors que j’étais entré dans ce processus de prise de recul, je me suis rendu, à l’invitation de mon père, dans la forêt de Chaumont. La parcelle où nous avons marché ensemble avait appartenu à mon grand-père.
Les pieds dans l’humus, entouré des odeurs de la forêt, je me suis soudainement senti à ma place. Cette prise de conscience s’est renforcée par le visionnage quelques jours plus tard d’un documentaire sur la destruction de la forêt boréale canadienne. Située dans un environnement hostile, cette forêt est très fragile. En la surexploitant, on la tue.
J’ai quitté mon emploi et j’ai fondé Kinomé, une entreprise de recherche, de conseil et de gestion de projets de reforestation. Je ne parlerais pas dans mon cas de conversion à proprement parler. Il s’agit d’un chemin, avec une série de déclics. En presque dix ans, nous avons replanté 4 millions d’arbres dans le monde et amélioré la vie de 400 000 personnes.
Je ne mets pas en avant ma foi dans mon travail au quotidien. Nos projets sont menés sur tous les continents et Kinomé doit respecter une forme de neutralité. Mais je m’aperçois que, toutes religions confondues, on ne peut être homme ou femme de foi sans être attaché à l’universel et donc à la nature.
Un yogi rencontré en Inde auquel je repense parfois m’avait dit : « pour pouvoir s’occuper du climat extérieur, il faut d’abord prendre soin de son climat intérieur ». Ça illustre pour moi l’urgence qu’il y a à lutter contre la pauvreté intérieure qui touche nos sociétés de surconsommation, de gâchis.
Une fois qu’on a trouvé du sens, on peut ensuite s’alléger, consommer moins et mieux et améliorer ainsi l’environnement. La religion est l’un des chemins.
Aujourd’hui, au quotidien, j’utilise très peu ma voiture, j’essaie de manger local et de saison et de jeter le moins possible de nourriture. Mais si je devais donner un seul conseil, ce serait de manger moins de viande et de produits laitiers, remplacés par des légumineuses et des noix.
L’élevage est responsable de 80 % de la déforestation dans le monde (...) Ce changement peut être progressif et surtout doit se faire dans la joie, sans culpabilisation. Je ne me reconnais pas dans l’image de l’écolo qui se prive pour changer le monde, ça ne donne pas envie.
Je conseille aussi de prendre du temps pour observer la nature, notamment avec les enfants (...) Cet émerveillement peut être aussi, je pense, une porte vers la spiritualité.
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Re: Les catholiques et l'écologie
Je fais un peu de pub, je ne sais pas si j'ai le droit, mais c'est ce week-end.
http://rencontres-ecologie-2015.assises-chretiennes.fr/assisces_chretiennes/Accueil.html
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Aurélie Lapin- Messages : 5
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Re: Les catholiques et l'écologie
Pas de souci pour cet événement, un certain nombre d'inscrits sur ce forum devraient y êtreAurélie Lapin a écrit:Je fais un peu de pub, je ne sais pas si j'ai le droit, mais c'est ce week-end.
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Re: Les catholiques et l'écologie
Merci, j'espère en lire des retours, je ne peux malheureusement pas y aller pour cause de "trop de travail" (ce qui est assez paradoxal puisque ça doit causer décroissance )
Aurélie Lapin- Messages : 5
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Re: Les catholiques et l'écologie
J'essaierai de les recontacter, ils ne passent plus trop par ici...Aurélie Lapin a écrit:Merci, j'espère en lire des retours
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Re: Les catholiques et l'écologie
Pour voir des vidéos des Assises Chrétiennes de l'Ecologie, c'est ici : http://rencontres-ecologie-2015.assises-chretiennes.fr/assisces_chretiennes/Assises.html
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Re: Les catholiques et l'écologie
la suite sur http://www.lavie.fr/blog/mahaut-herrmann/apres-les-assises-de-l-ecologie-tous-debout-pour-la-planete,4340(...) L’air vivifiant de Laudato Si’ souffle en tempête. Finie, l’écologie gentillette où on sauve le monde rien qu’en méditant et mangeant bio. L’écologie ne se limite pas à l’individu, son rapport personnel à la Création et sa relation à Dieu. Elle engage l’humanité toute entière. La ligne est assumée par l’épiscopat et les organisateurs des Assises. Il faut dire qu’avec un duo Patrice de Plunkett - Dominique Lang en conférence d’ouverture, le ton était donné d’entrée (...)
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Re: Les catholiques et l'écologie
Merci !
Génial je vais regarder tout ça au calme
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Aurélie Lapin- Messages : 5
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Date d'inscription : 28/08/2015
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Re: Les catholiques et l'écologie
ANALYSE – Quand la foi chrétienne passe aux Verts
Publié par dlang le 14 avril 2021
La revue Etudes vient de publier un article sur « l’engagement des chrétiens en écologie » de la politologue Vanessa Jérome, qui a rédigé une thèse par ailleurs sur l’engagement et les carrières militantes chez EELV.
Une synthèse intéressante qui retrace le parcours de certains chrétiens très engagés dans la mouvance politique écologique française. Entre protestantisme militant, cathos de gauche et scoutisme, des filiations naturelles se tissent avec les engagements écologistes, même si, sur des sujets sociétaux l’exercice est souvent plus compliqué.
En voici quelques extraits.
https://eglisesetecologies.com/2021/04/14/21679/?fbclid=IwAR3Myn2SHcTWx1ezoQlx_JBoJ2Fa5mHMm_js72sTg4C8WZWf2yR_Egjj8P8
Idriss- Messages : 7075
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-Ren- aime ce message
Re: Les catholiques et l'écologie
J'écoute depuis quelques temps le podcast Ecologos qui traite de l'écolothéologie chrétiienne de manière assez construite. Dans mon souvenir il est catholique même si il cite parfois des protestants (mais il est peut-être protestant, si c'est le cas, je m'excuse du HS).
Horapollon- Messages : 72
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