Frithjof Schuon
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Re: Frithjof Schuon
Salam IshraqiIshraqi a écrit:Oui, j'ai remarqué, certains disciples de Guénon ont la manie d'extrapoler quelques vagues phrases de celui-ci pour rejeter Schuon, Evola, Corbin, et d'autres ésotéristes qu'ils n'ont pas envie de lire.
Il me semble tous de même que sous appellation "ésotéristes" il faille distinguer d'un coté les "orthodoxes traditionalistes", ceux qui se réclame d'une initiation régulière dans le cadre d'une tradition "exotérique". ( voir la discussion rapporté par Denis Louis :
http://tradition-modernite.leforum.cc/t111-Frithjof-Schuon.htm)
Dans cette famille il y a Guénon , Martin Lings, Titus Burckhardt, Vaslan aussi sans aucun doute, pour citer les plus connus ...
D'un autre coté ( que je connait peu) il y a les indépendants , autodidactes ne se rattachant pas proprement à la "Tradition"...Corbin par exemple , Evola aussi sans doute que je ne connais pas ...Leur approche de l'ésotérisme est moins "doctrinal" plus "universitaire" . La limite n'est jamais très claire on ne sais si il parlent de dedans ou de l'extérieur... Mircea Eliade par exemple
Il existe peut-être une troisième famille ayant un rattachement traditionnel effectif et en même temps une approche très intellectuelle quasi universitaire de l'ésotérisme islamique: comme le grand spécialiste d'Ibn Arabi Michel Chodkiewicz ou Claude Addas...Eva de Vitray-Meyerovitch ou Eric Geoffroy ...
Avec le lien fourni par Denis Louis tu dois en avoir une petite idée maintenant!Au fait, tu pourrais approfondir le sujet de ses dérives ? [concernant Schuon] J'en entends souvent parler mais je n'ai jamais eu d'exemples concrets.
Ceci dit , les musulmans sont parfois si prise de tête que je comprend que Schuon est éprouvé le besoin d'aller courir tous nu dans les prairies américaine avec des indiens... C'est surement très hétérodoxe, mais cela doit faire sacrément du bien ...
Idriss- Messages : 7081
Date d'inscription : 25/05/2012
Re: Frithjof Schuon
Salam
Comme disciple de Schuon il y a aussi Hossein Nasr , né en 1933 à Téhéran. C'est un philosophe iranien.
Bio en anglais: http://en.wikipedia.org/wiki/Hossein_Nasr
Comme disciple de Schuon il y a aussi Hossein Nasr , né en 1933 à Téhéran. C'est un philosophe iranien.
Bio en anglais: http://en.wikipedia.org/wiki/Hossein_Nasr
Idriss- Messages : 7081
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Date d'inscription : 25/05/2012
Re: Frithjof Schuon
Un autre lien qui date de 2001 sur les différentes mouvances :
http://www.traditionalists.org/write/ephe.htm
Borella et Schuon, Borella, professeur de philosophie, chrétien :
L'interview en entier :
http://jeanborella.blogspot.fr/2008/11/intelligence-spirituelle-et-surnaturel.html
Une biographie par Jean Baptiste Aymard :
http://al.alawi.1934.free.fr/index.php/biographies-ulterieurs-/115-issa-nuru-din-ahmad-frithjof-schuon.html
Jean Biès qui le rencontre alors, et qui parlera, dans la revue Epignosis, d’un « être quasiment inaccessible » esquisse de Schuon un portrait d’une grande justesse : « Schuon avait le visage des spirituels ; ce visage qu’on n’a jamais encore vu auparavant, et qu’on reconnaît pourtant aussitôt.Mais peut-on suggérer plus que des caractères physiques, quand l’essence même qui se dégage d’un être ne peut se trouver cernée par aucune clause de style ? Un vaste front, une courte barbe grise, d’abondants cheveux blancs tirés en arrière ; le nez fortement busqué, les doigts effilés d’un pianiste. On remarque moins en lui ses yeux que son regard. Ses gestes ont de la vivacité ; ils sont ritualisés jusque dans leurs détails : inviter à s’asseoir, saisir un porte-plume ne se font pas n’importe comment… Il est vêtu d’une djellaba brune, porte une écharpe de soie qui tombe sur ses bras et ses épaules. Au long des entretiens, il fera glisser de l’une à l’autre main un petit chapelet aux grains d’ivoire. Sa faculté d’accueil et d’attention à l’autre est totale ; il semble toujours profondément intéressé par ce qui lui est demandé, cela fût-il de la dernière banalité. Il s’exprime avec un léger accent germanique – qu’il doit à son origine bâloise – articule les phrases avec netteté, laissant transparaître une ardente conviction, une autorité péremptoire, une emphase de majesté. »
http://www.traditionalists.org/write/ephe.htm
Borella et Schuon, Borella, professeur de philosophie, chrétien :
- Spoiler:
- e dirai un mot, maintenant, de mon rapport à Frithjof Schuon. S’il y a eu dans ma vie un homme que j’ai effectivement considéré comme un maître, c’est bien lui : maître de doctrine, assurément, mais aussi maître de spiritualité, plutôt d’ailleurs que “ maître spirituel ”, ou que “ gourou ”, au sens ordinaire du terme. Durant des années, j’ai reçu son enseignement, par écrit (dans ses livres) et oralement. Doctrinalement, il n’est pas aisé de résumer ce qu’il m’a appris : sans doute une conscience nette de la nature théophanique de l’intelligence, une façon plus “ réaliste ” et plus concrète que celle de Guénon d’envisager la métaphysique, et un sens plus direct, plus vivant du parfum de chaque religion. Spirituellement, Frithjof Schuon enseigne la doctrine de la prière contemplative : j’espère, Dieu aidant, ne jamais l’oublier. Cette doctrine s’accompagne d’une méthode de méditation, exposée d’ailleurs dans certains de ses livres. Pendant longtemps, je me suis efforcé de suivre cette méthode dont j’ai beaucoup reçu. J’y ai renoncé cependant depuis peu parce qu’il m’est apparu qu’elle demeurait, d’une certaine manière, étrangère à mon rapport intérieur à Jésus-Christ. Or, s’est imposée à moi, avec une force grandissante, la conviction qu’un chrétien ne pouvait avoir d’autre maître que Jésus-Christ, et que ce point était dirimant.
Mais ce n’est pas tout. Sans pouvoir ici m’étendre sur une question qui demanderait quelques développements, je dois faire état également d’une divergence doctrinale qui, au cours du temps, est allée en s’accentuant. Cette divergence concerne ce que Frithjof Schuon a accepté d’appeler l’unité transcendante des religions et qu’il nomma plus tard religio perennis ou sophia perennis. J’avais admis, sans vraie difficulté, et j’admets toujours, l’idée qu’il pouvait y avoir un fonds divin et révélé dans les formes religieuses non chrétiennes, tout en étant persuadé qu’on ne trouvait nulle part quelque chose d’équivalent à la Sainte-Trinité et à l’incarnation du Christ, ni, par conséquent, quelque chose d’équivalent aux sacrements chrétiens qui prolongent la grâce de l’incarnation jusqu’à la consommation du siècle (usque ad consommationem saeculi, Mt., XXVIII, 20). La présence d’un élément central proprement divin dans les religions non chrétiennes découle pour moi de trois considérations conjointes. La première est relative à la bonté divine dont je ne conçois pas qu’elle ait pu laisser des millions, sans doute des milliards d’hommes non seulement dans l’ignorance de la vraie religion, mais encore dans l’illusion absolument indécelable d’une fausse religion : si l’on songe à ce qu’est réellement une seule journée de la vie d’un pieux hindou, d’un pieux bouddhiste, d’un pieu musulman, une si longue et si totale illusion paraîtra pour ce qu’elle est, une monstruosité. Cet argument n’est pas sentimental, il est sémantique : le comportement religieux des hommes durant des millénaires ne peut pas être dépourvu en réalité du sens que les hommes lui attribuent en toute bonne foi. La deuxième raison est relative à l’existence des saints et des sages qu’on rencontre partout sur la terre, et qui, non seulement s’offrent à nous comme des modèles transparents du divin dans l’homme, mais encore parlent expressément de la conscience qu’ils ont de la présence de Dieu en eux. La troisième est relative à l’esthétique des religions : chaque religion, considérée dans ses formes principales (artistiques, rituelles, théologiques, spirituelles), se présente à nous avec un style qui lui est propre, dont les formes participent, et qui est, humainement, ininventable : tout, dans l’islam, ressemble à l’islam ; mais l’islam lui-même ne ressemble à rien, du moins dans sa forme essentielle. Aucune création humaine n’est en mesure de modeler aussi durablement des humanités entières, selon des types aussi homogènes et aussi stables, pourtant pliables à toute diversité, et qui, en retour, offrent aux sentiments et aux pensées de plus hautes possibilités d’expression. Malgré leurs efforts en ce sens, ni la révolution française, ni la prétendue civilisation industrielle, ni les totalitarismes hitlérien, stalinien ou maoïste n’y parvinrent. Reconnaissons donc ces formes religieuses pour ce qu’elles sont, quoique sans doute à des degrés divers – et sans nier les trahisons éventuelles – des floraisons du Saint-Esprit.
S’ensuit-il qu’on puisse poser, à part et au-dessus des grandes religions une religio perennis dont le contenu s’identifierait à celui de la métaphysique universelle, elle-même définie comme l’ “ ésotérisme absolu ”, et par rapport à laquelle les autres religions ne seraient que des “ mirages salvateurs ”, ou, tout au plus, des “ cadres liturgiques ” d’une nécessité seulement pratique ? Je ne le pense pas.
Et tout d’abord je distinguerai entre religio perennis, sophia perennis et philosophia perennis. Pour les deux premiers termes, je préférerais d’ailleurs parler de religio et de sophia “ primordialis ”. Il s’agit de la religion qu’Adam pratiquait au Paradis et de la connaissance qui était alors la sienne. Cette religio adamica est définie par un double commandement positif (cultiver et garder le “ Jardin ”) et une interdiction (manger du fruit défendu). Cela signifie que l’état de connaissance où se trouve Adam, état dans lequel être et connaître sont inséparables et constituent un unique “ savoir exister ”, cet état, dis-je, est fonction d’un acte, l’observance de la Lex primordialis : c’est dans la mesure où Adam ignore activement la science du bien et du mal, que son savoir est uni à son être et aux êtres, bref, qu’il devient une sagesse véritable. Cette union sapientale, cette “ fusion sophianique ” de l’être connaissant et de l’être connu n’implique pourtant aucune confusion : Adam, en connaissant l’essence des êtres paradisiaques, reconnaît aussi qu’aucun n’est semblable à lui (Gen. II, 20), et donc il s’en distingue. Mais cette distinction n’entraîne pas de division “ extranéifiante ”, c’est-à-dire qui rendrait l’homme et le monde “ étrangers ” (extraneus en latin) l’un à l’autre. Comme tout savoir humain, le savoir adamique comporte bien un élément “ spéculaire ”, “ réprésentatif, mais cet élément n’y apparaît pas comme tel. La connaissance adamique est semblable à un miroir qui reflète les êtres et les choses, et qui s’ignore lui-même activement comme condition de possibilité de cette réflexion : le miroir intellectif “ s’oublie ” dans son intellection même, s’absorbe tout entier dans l’acte de sa vision ; telle est l’une des significations de l’ignorance (voulue par Dieu) du “ fruit de l’arbre de la connaissance du bien-et-du-mal ”, par quoi est désignée la conséquence d’une actualisation de la dualité comme telle, c’est-à-dire de sa potentialité séparative.
En tant que telle, cependant, la connaissance ne peut unir l’être connaissant à l’être connu que parce que, dans son acte même, elle n’est ni l’un ni l’autre. Je ne deviens pas rose parce que je la connais, et la rose ne devient pas moi parce qu’elle est connue. Dans la fameuse proposition d’aristote, si souvent citée par les guénoniens, “ l’âme est tout ce qu’elle connaît ”, on oublie le mot le plus important : “ d’une certaine manière ”. Cette manière, ce mode d’identité, c’est celui que les scolastiques appellent “ intentionnel ” : identité cognitive qui n’implique précisément pas l’identification “ existentielle ” des réalités identifiées, puisqu’elle s’effectue dans la saisie d’une essence, abstraite de la chose connue par l’intelligence en acte d’intellection. La connaissance est précisément la possibilité miraculeuse d’un tel mode d’identité, en essence, possibilité liée spécifiquement à la présence de l’homme dans le monde. Ainsi, dans la connaissance, l’être connu et l’être connaissant quittent chacun son propre situs existentiel (puisque exister, pour un être, c’est être situé dans un monde, c’est-à-dire être soumis aux conditions déterminantes d’un milieu, ou état, quel qu’il soit) ; ils s’ouvrent l’un à l’autre en un “ lieu ” qui n’est existentiellement nulle part, dont le propre est d’être un “ non-où ”, un “ non-ubi ” : la connaissance, en acte de connaissance, est l’être par qui advient, dans le tissu serré de ce monde où tout est toujours “ quelque part ” – c’est-à-dire existentiellement situé (ou conditionné) – une ouverture, un ”jour ”, dans la lumière duquel les êtres et les mondes peuvent miraculeusement s’affranchir de leur solitude ontologique et exister les uns pour les autres.
Insituée en elle-même, la connaissance est évidemment située par l’être en qui s’actualise : angélique, humaine, infra-humaine, selon les divers degrés auxquels appartiennent les créatures. Suivant que cette “ situation ” est activement assumée ou passivement subie, la connaissance ainsi située est opérative et pratique, ou simplement spéculative et théorique, c’est-à-dire efficace quant à l’être connaissant et à l’être connu, ou non. C’est là une clef qui vaut pour tous les ordres d’êtres. Effectuer activement sa situation existentielle pour un être, c’est exister conformément à la loi de son être. La Lex primordialis, au Paradis terrestre, ne fait qu’exprimer la loi par laquelle la nature humaine peut se maintenir dans l’état qui lui est conforme, c’est-à-dire dans lequel elle peut exercer et développer ses virtualités et s’approprier son milieu de vie sans adultérer ni elle-même, ni le monde, mais au contraire en accomplissant l’un et l’autre. Effectuer le situs adamique, c’est refuser la connaissance des états inférieurs, c’est maintenir l’état humain en acte de contemplation, tourné vers le Ciel et les êtres de son monde, sans retour sur soi, sans désir adultère de se situer soi-même relativement aux degrés inférieurs, de se voir soi-même comme un degré parmi une multiplicité d’autres, ce qui impliquerait que l’on quitte cet état humain pour le considérer objectivement et de l’extérieur. Ce regard de haut en bas, qui mesure les situs existentiels, n’appartient qu’à Dieu, parce que seul l’Absolu peut connaître vraiment le relatif.
L'interview en entier :
http://jeanborella.blogspot.fr/2008/11/intelligence-spirituelle-et-surnaturel.html
Une biographie par Jean Baptiste Aymard :
http://al.alawi.1934.free.fr/index.php/biographies-ulterieurs-/115-issa-nuru-din-ahmad-frithjof-schuon.html
Jean Biès qui le rencontre alors, et qui parlera, dans la revue Epignosis, d’un « être quasiment inaccessible » esquisse de Schuon un portrait d’une grande justesse : « Schuon avait le visage des spirituels ; ce visage qu’on n’a jamais encore vu auparavant, et qu’on reconnaît pourtant aussitôt.Mais peut-on suggérer plus que des caractères physiques, quand l’essence même qui se dégage d’un être ne peut se trouver cernée par aucune clause de style ? Un vaste front, une courte barbe grise, d’abondants cheveux blancs tirés en arrière ; le nez fortement busqué, les doigts effilés d’un pianiste. On remarque moins en lui ses yeux que son regard. Ses gestes ont de la vivacité ; ils sont ritualisés jusque dans leurs détails : inviter à s’asseoir, saisir un porte-plume ne se font pas n’importe comment… Il est vêtu d’une djellaba brune, porte une écharpe de soie qui tombe sur ses bras et ses épaules. Au long des entretiens, il fera glisser de l’une à l’autre main un petit chapelet aux grains d’ivoire. Sa faculté d’accueil et d’attention à l’autre est totale ; il semble toujours profondément intéressé par ce qui lui est demandé, cela fût-il de la dernière banalité. Il s’exprime avec un léger accent germanique – qu’il doit à son origine bâloise – articule les phrases avec netteté, laissant transparaître une ardente conviction, une autorité péremptoire, une emphase de majesté. »
DenisLouis- Messages : 1062
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Age : 73
Re: Frithjof Schuon
On ne saurait minimiser ou relativiser les dérives de Frithjof Schuon dont on peut prendre connaissance en partie dans le dossier confidentiel inédit de Jean Reyor et sur le "dossier Schuon" disponible ici: http://dossierschuon.jimdo.com/
L'oeuvre de René Guénon est unique et doctrinalement inattaquable (une boussole infaillible et une cuirasse impénétrable pour reprendre l'expression de Michel Valsan) et n'est certainement pas à mettre au même niveau que celle de Schuon (et encore moins supérieure). Les écrits de ce dernier sont confus, simplificateur, eronnés et déviants sur bien des points de l'orthodoxie traditionnelle.
Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes.
(Matthieu, 10-16)
L'oeuvre de René Guénon est unique et doctrinalement inattaquable (une boussole infaillible et une cuirasse impénétrable pour reprendre l'expression de Michel Valsan) et n'est certainement pas à mettre au même niveau que celle de Schuon (et encore moins supérieure). Les écrits de ce dernier sont confus, simplificateur, eronnés et déviants sur bien des points de l'orthodoxie traditionnelle.
Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes.
(Matthieu, 10-16)
Omphalos- Messages : 85
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Re: Frithjof Schuon
Salut Omphalos, bienvenue sur ce forum.
Merci beaucoup pour ce document que j'ai lu en diagonal, je n'imaginais pas que la polémique sur Schuon portait sur des sujets aussi graves. Je remarque cependant que la plupart des accusations sérieuses reposent sur les affirmations d'un seul témoin que l'auteur lui-même qualifie de menteur, de malade mental et de "psychopathe"... Ça manque de rigueur.Omphalos a écrit:On ne saurait minimiser ou relativiser les dérives de Frithjof Schuon dont on peut prendre connaissance en partie dans le dossier confidentiel inédit de Jean Reyor et sur le "dossier Schuon" disponible ici: http://dossierschuon.jimdo.com/
Je ne suis personnellement qu'à moitié d'accord. Sur bien des sujets religieux, Guénon s'est objectivement trompé. Je pense notamment à certaines affirmations étranges sur le zoroastrisme, le bouddhisme ou l'hindouisme par exemple.Omphalos a écrit: L'oeuvre de René Guénon est unique et doctrinalement inattaquable
Ishraqi- Messages : 530
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Re: Frithjof Schuon
L'échange sur René Guénon qui a suivi ces remarques est désormais sur https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t2286-sd-rene-guenonIshraqi a écrit:Je ne suis personnellement qu'à moitié d'accord. Sur bien des sujets religieux, Guénon s'est objectivement trompéOmphalos a écrit: L'oeuvre de René Guénon est unique et doctrinalement inattaquable
Merci de votre compréhension
_________________
...S'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante (1 Cor XIII, 1)
>> Mon blog change d'adresse pour fuir la pub : https://blogrenblog.wordpress.com/ <<
Re: Frithjof Schuon
Photos, peintures et poésies entre autres sur ce site :
http://www.frithjofschuon.info/francais/imagegallery/artgallery.aspx#Anchor_C
http://www.frithjofschuon.info/francais/imagegallery/artgallery.aspx#Anchor_C
DenisLouis- Messages : 1062
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Age : 73
Re: Frithjof Schuon
Idriss a écrit:Il existe peut-être une troisième famille ayant un rattachement traditionnel effectif et en même temps une approche très intellectuelle quasi universitaire de l'ésotérisme islamique: comme le grand spécialiste d'Ibn Arabi Michel Chodkiewicz ou Claude Addas...Eva de Vitray-Meyerovitch ou Eric Geoffroy ...
Je préfère de très loin la plume d'Eric Geoffroy à celle de Schuon (ou de Guénon) : on retrouve sous sa plume non seulement la simplicité, mais encore l'efficacité et la qualité, en même temps que l'exhaustivité. J'aime aussi beaucoup Anne-Marie Schimmel qui est du même style que Geoffroy, au niveau de la précision et de la simplicité de la pensée, ce qui n'enlève rien à son exhaustivité et sa richesse....
Invité- Invité
Re: Frithjof Schuon
Cebrâîl a écrit:
Je préfère de très loin la plume d'Eric Geoffroy à celle de Schuon (ou de Guénon) : on retrouve sous sa plume non seulement la simplicité, mais encore l'efficacité et la qualité, en même temps que l'exhaustivité. J'aime aussi beaucoup Anne-Marie Schimmel qui est du même style que Geoffroy, au niveau de la précision et de la simplicité de la pensée, ce qui n'enlève rien à son exhaustivité et sa richesse....
https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t1811-eric-geoffroy
Idriss- Messages : 7081
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Re: Frithjof Schuon
Quelques autres photos du maitre (sic) : http://cret.blogspirit.com/album/schuonneries/page1/
Omphalos- Messages : 85
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Re: Frithjof Schuon
Ca ressemble plutôt à des caricatures. Ses peintures sont quand mêmes meilleures :
- Vierge avec l'enfant:
DenisLouis- Messages : 1062
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Age : 73
Re: Frithjof Schuon
Ce sont des portraits DenisLouis. Mais vous avez raison d'évoquer la caricature. Car entre sa secte de Bloomington (la "gnose licencieuse"* comme l'appela Borella), se faire tirer le portrait à poil, sa mégalomanie (ses multiples déguisements puérils), ses innovations (comme dans sa Târiqa dévié et son mantra Jesus-Maria!), ses critiques sur Guénon (pour valoriser sa pose de gourou), je dirais qu'il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir au sujet de cette caricature spirituelle. Aucun chrétien ni musulman ne peut accepter ses dérives. Il y a suffisamment d'éléments actuellement pour dégonfler cette imposture (Schuon, contre initié?). Libre à chacun maintenant de préférer la copie à l'original, de préférer la direction du bourbier plutôt que la destination céleste.
* Cliquer sur le lien PDF en bas: http://dossierschuon.jimdo.com/jean-borella-borella-file/
* Cliquer sur le lien PDF en bas: http://dossierschuon.jimdo.com/jean-borella-borella-file/
Omphalos- Messages : 85
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Date d'inscription : 14/04/2014
Re: Frithjof Schuon
Acquis ce jour de l'Unité trancendante des Religions . Épuisé il se vendait fort cher même d'occasion.
Par hasard je suis tombé sur cette vente des amis du livre à un prix plus que honnête...Il en avait 8 , il en reste 4.
Au cas où!
Par hasard je suis tombé sur cette vente des amis du livre à un prix plus que honnête...Il en avait 8 , il en reste 4.
Au cas où!
- Spoiler:
Idriss- Messages : 7081
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Date d'inscription : 25/05/2012
Re: Frithjof Schuon
Oui ce n'est pas le plus mauvais. Mais il aurait été plus juste de titrer: de l'Unité transcendante des traditions. Car la forme religieuse ne s'applique qu'aux traditions abrahamiques.
Omphalos- Messages : 85
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Re: Frithjof Schuon
Bonjours OmphalosOmphalos a écrit:Oui ce n'est pas le plus mauvais. Mais il aurait été plus juste de titrer: de l'Unité transcendante des traditions. Car la forme religieuse ne s'applique qu'aux traditions abrahamiques.
Je suis toujours en cours de lecture ( Mon travail un peu abrutissant limitant mes capacités ....) Mais je serais tés heureux d'en parler avec vous et d'avoir votre regard de catholique .
Cordialement .
Idriss- Messages : 7081
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Date d'inscription : 25/05/2012
Re: Frithjof Schuon
Avec plaisir Idriss. Je l'ai lu il y a un petit moment déjà mais je l'ai toujours dans ma bibliothèque.
Omphalos- Messages : 85
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Date d'inscription : 14/04/2014
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