Un jour nous monterons dans une fusée pour NOUS arracher de là !
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Un jour nous monterons dans une fusée pour NOUS arracher de là !
A l'heure où la fusée d' Elon Musk vient de propulser 2 spationautes dans l'espace nombreux sont ceux qui s'enthousiasment !
D'autre esprits chagrins dont je fait parti y voient un dangereux fantasme :
"Un jour nous monterons dans une fusée pour NOUS arracher de là ! "
J'ai entamé quelques conversations sur ce sujet sur FB ( qui est toujours aussi frustrant et limité par son manque de suivi ) ...
Je me propose , vous propose, de la poursuivre ici avant qu'elle soit recouverte par l’actualité et du quotidien qui se déversent sur toute réflexions et pensés , formant des strates inaccessibles mêmes au plus motivés des archéologues du contemporains .
Quelques extraits et articles en guise d'introduction:
D'autre esprits chagrins dont je fait parti y voient un dangereux fantasme :
"Un jour nous monterons dans une fusée pour NOUS arracher de là ! "
J'ai entamé quelques conversations sur ce sujet sur FB ( qui est toujours aussi frustrant et limité par son manque de suivi ) ...
Je me propose , vous propose, de la poursuivre ici avant qu'elle soit recouverte par l’actualité et du quotidien qui se déversent sur toute réflexions et pensés , formant des strates inaccessibles mêmes au plus motivés des archéologues du contemporains .
Quelques extraits et articles en guise d'introduction:
Phil En Trop: a écrit: Bientôt donc, une nouvelle tentative de lancement par Space X, entreprise privée aux mains d'un fou dangereux. [i]Elon Musk a mutilé le ciel - au sens astronomique et au sens symbolique - avec son immonde Starlink, qui contribue de plus à l'effondrement techno-débile de notre monde. [/i]Il a commercialisé des lance-flammes, parce que c'est coooooooooool. Il a réussi à faire passer pour écolos ses voitures ultra-polluantes. Il invente de nouveaux 4X4 blindés - bientôt avec nettoyage LASER du part-brise ! - pour faire bander les super-riches-super-graves de la silly-conne valley. Il a joué à mettre une bagnole en orbite !!!! Il a fait pression pour que ses salariés ne soient pas confinés pendant la pandémie afin de ne pas perdre un centime de profit. Cet homme éminemment malfaisant, pour le dire le plus poliment possible, mélange de vulgarité émétique et d'arrogance pathétique, prend maintenant en main une exploration spatiale devenue obscène. Je ne souhaite évidemment pas la mort des astronautes mais l'échec du projet, oui, sans le moindre doute.
- Aurélien Barrau : La conquête spatiale comme faillite symbolique :
- Le spatial fascine. Les fusées font rêver. Les navettes émerveillent. Mais ce rêve contribue aujourd’hui à alimenter un peu du cauchemar à venir. Il est légitime de l’interroger. Curieusement pourtant, questionner le bienfondé du « spatial » choque, ulcère, scandalise. Comment si le cœur dur du génie humain s’était ici – et nulle part ailleurs – logé. Peut-être est-il pourtant nécessaire de dépasser ou de renverser ce mythe. Sans la moindre velléité nihiliste ou provocation aigrie, il ne s’agirait que de ré-enchanter un autre rapport à l’espace.
Loin des préoccupations presque abstraites de la cosmologie ou de l’astrophysique, la question des frontières s’est imposée avec la conquête spatiale. Non pas, me semble-t-il, au sens où les frontières auraient été ainsi repoussées – elles ne l’ont pas été – mais plutôt au sens où elles auraient finalement disparu de la surface terrestre. Il est assez frappant que, dans un constat presque naïf eu égard à son évidence, nombre d’astronautes aient souligné avec emphase le fort sentiment d’artificialité ressenti face à nos frontières étatiques. Curieusement, qu’elles soient invisibles depuis d’espace n’allait pas de soi pour eux.
Avec les fusées, l’Univers ne nous est pas devenu accessible. Rappelons que la distance entre la Station Spatiale Internationale et la Terre est comparable à celle qui sépare la peau d’une orange de la chair du fruit. Quant à la distance entre la Terre et la Lune, elle n’est, par rapport à notre Galaxie, que l’équivalent de celle d’un dixième de l’épaisseur d’un cheveu par rapport à la Terre… Et notre Galaxie n’est, elle-même, qu’une infime « molécule » dans le fluide cosmique. Il serait donc totalement insensé de ressentir nos minces explorations spatiales comme un accès réel à l’Univers profond.
La frontière disparue n’est donc pas celle qui nous sépare des espaces interstellaires. Celle-ci demeure bel et bien. Ce sont plutôt les frontières arbitraires de nos pays, de nos états, de nos nations, dont l’inexistence physique s’est imposée avec un très paradoxal étonnement aux quelques spationautes ayant pu observer la Terre depuis l’espace. Il semble que nous ayons si profondément intégré ces murs factices que leur absence dans le paysage réel nous choque drastiquement. Nous avions oublié la superficialité et l’obsolescence de ce morne quadrillage imposé au réel. Que des hommes surentrainés, surdiplômés et surqualifiés parviennent à s’étonner de la continuité du territoire ne dit pas rien.
D’autant que les frontières ne concernent finalement presque personne. Bien-sûr, elles peuvent avoir des effets létaux. Bien-sûr, les réfugiés – et l’actualité nous le rappelle tragiquement – meurent devant les frontières closes. Cette violence brutale n’est pas chimérique. Mais, à l’échelle de la Vie, les frontières n’existent pas. Des milliards de milliards de vivants appartenant à des millions d’espèces traversent chaque jour les frontières sans en avoir la moindre conscience ni la moindre gêne. Ni les oiseaux, ni les abeilles, ni les lombrics, ni les souris, ni les arbres (qui se déplacent de génération en génération), ni les microbes… ne connaissent les frontières. Notre partition du monde est presque ridicule dans son arrogante vacuité. Nous l’avions crue fondée et presque rigide.
Mais le spatial pose également une question éminemment symbolique, au-delà de ce qui concerne les seules frontières. Son intérêt scientifique est faible. Sans commune mesure avec les moyens humains et financiers qu’il requiert. La démarche est presque exclusivement symbolique. Mais de quoi est-elle le symbole ?
Earth, Apollo 11
Les missions Apollo ne manquaient pas d’un certain panache. Un véritable parfum d’aventure, qui n’était pas surfait, accompagnait les pionniers de l’espace. Une certaine retenue – pour ne pas dire une forme de sacralité – marqua même les premières sorties extravéhiculaires. La confrontation à l’altérité radicale du sol lunaire invitait à la solennité. Malgré le patriotisme acharné qui sous-tendait la démarche – visant à rattraper le retard sur les Russes –, quand les astronautes revinrent sur Terre, il furent d’ailleurs moins accueillis en héros américains qu’en véritables ambassadeurs de l’humanité. Quelque chose de puissamment émouvant avait lieu. Quelque chose qui sonnait juste.
La symbolique ne s’est-elle pas retournée ? Très rapidement retournée. Les missions Apollo suivantes révélaient déjà un infléchissement notable des attitudes. On trouvait chez les astronautes des gestes de « cow-boys » qui plaisantaient presque grassement, roulaient des mécaniques, exhibaient un peu de leur aisance virile. La magie était déjà en partie perdue.
Aujourd’hui, une entreprise américaine s’enorgueillit d’avoir mis une automobile sur orbite, tandis que Donald Trump semble souhaiter relancer un programme lunaire tempétueux sans autre enjeu que de défier les chinois … Quel sens cela revêt-il quand la vie sur Terre se meurt ? Sans mentionner que quelques milliardaires – ayant généralement eux-mêmes largement contribué à dévaster notre planète – commencent à envisager de migrer vers l’espace lorsque la Terre sera invivable. Naturellement ils n’y parviendront pas, mais l’image est lourde, presque insupportable. D’autant que ceux qui envisagent de fuir sont les premiers responsables du naufrage.
L’éventualité de la construction d’un hôtel spatial pour ultra-riches a été récemment évoquée. Des dizaines de milliers de satellites vont sans doute être déployés – nuisant dramatiquement à la possibilité même d’une astronomie digne de ce nom – pour faciliter l’accès à Internet depuis les lieux les plus reculés du globe. Cela, d’ailleurs, sous l’impulsion de l’homme qui s’enorgueillit de commercialiser un lance-flammes pour jouer à Rambo et qui présente tout juste un pick-up quasi-blindé au dessin futuriste pour amuser les Californiens en manque de gadgets de 2 tonnes (celui-ci devrait en outre bénéficier d’une technologie de nettoyage des vitres au laser, la silicon valley pleure d’émotion devant ce prodige).
L’envolée spatiale a sans doute été – à tort ou à raison – associée à un certain héroïsme libertaire. La symbolique me semble s’être radicalement retournée. Elle relève aujourd’hui, à mes yeux, d’une sémiotique de l’arrogance. N’est-elle pas devenue un jeu de domination stérile et une fabrique de héros factices ? Hors de tout enjeu scientifique, éthique ou esthétique. Hors de toute élégance épistémique.
Alors que la crise écologique majeure qui nous menace plaide aujourd’hui – en particulier pour notre propre survie – en faveur d’une redécouverte rapide de la sobriété, quel sens y a-t-il à se ruer sur une constellation satellitaire, opérée par une société privée, permettant de décupler l’usage, terriblement énergivore, des technologie numériques ?
Les populations animales s’effondrent, les espaces sauvages fondent à vue d’œil, la température grimpe en flèche, la pollution empoisonne l’air, l’eau et les sols … la Terre va mal. C’est vers elle que les regards et les amours devraient se tourner. Elle est soumise à une agression majeure : une extinction massive qui confine en réalité à l’extermination délibérée. Quel étrange cynisme que de désirer aujourd’hui « conquérir » l’espace quand nous dévastons notre propre monde avant même de l’avoir réellement connu. Des relations symbiotiques complexes entre les arbres aux comportements subtils des insectes, en passant par les affects de petits mammifères, nous ne savons presque rien des merveilles qui nous entourent. Faut-il achever de détruire toute cette magnificence délicate émanant de milliards d’années d’évolution ininterrompue pour tourner nos regards vers les ocres monotones et exsangues du sol martien ?
Évidemment, la quête de connaissances doit se poursuivre ! Il n’est pas un instant question que la conscience écologique mette fin à l’aventure du savoir. Tout au contraire. Il est d’ailleurs vrai que certains satellites aident à comprendre le changement climatique ou à répondre à des questions astrophysiques. Mais la conquête spatiale au sens fort – en particulier les vols habités – a bien peu à voir avec l’humilité douce et patiente de l’authentique découverte du monde. Elle a pris, aujourd’hui, le visage d’une démiurgie prétentieuse.
Fusée Blue Origin
Comme une dernière érection nihiliste, les immenses structures phalliques des fusées signent un peu de la faillite d’une humanité arrogante et aveugle. D’une humanité qui a perdu la vérité de l’ici dans sa soif d’un ailleurs fantasmé. Une humanité dont la soif de désacralisation macule jusqu’à l’inchoatif des élans qui auraient pu être dignes.
L’incapacité de l’Occident – au sens large – à déconstruire ses propres valeurs même quand, en plus des ravages néocoloniaux, elles conduisent à son propre suicide, laisse rêveur.
L’« étoffe des héros », c’est maintenant – me semble-t-il – celle des Indiens qui luttent pour la survie de la forêt, celle des réfugiés qui luttent pour la survie de leurs familles, celle des animaux qui luttent pour la survie de leurs meutes ou de leurs hordes dans un anthropocène dévasté. L’astronaute, devenu, malgré lui sans doute, l’image stéréotypée, formatée et aseptisée, de l’hubris mortifère de notre société sclérosée a perdu sa superbe. La planète qu’il faudrait apprendre à explorer – sans la conquérir – c’est la nôtre. Le temps presse et la révolution à opérer est autrement plus radicale que la découverte d’une nouvelle technologie ou d’un moteur surpuissant : il s’agit de réapprendre à aimer.
https://diacritik.com/2019/12/02/la-conquete-spatiale-comme-faillite-symbolique/
Canot Breton a écrit: Aurélien, je ne connais pas.
Laissons l'admirable (elle est) qui détruit de côté.
La "Déesse Mère AANN =la terre" est encore plus dangereuse. Je parle bien de notre planète.
Alors les technologies qui, peut-être un jour, siècle, ou millénaire, pourront nous évacuer d'ici, je les prend. Kenavo
Younes Idriss a écrit: les technologies qui, peut-être un jour, siècle, ou millénaire, pourront nous évacuer d'ici, c'est bien cela le danger de ce phantasme , cette faillite symbolique dont dont parle Aurélien . Ce phantasme nous laisse croire comme un fumeur en phase terminale , qui a un répit grâce aux prouesses de la technologie , qui tire sur sa clope au travers de sa trachéo: " la science va découvrir la solution miracle qui va me sauver la vie "!
Mais c'est qui ce NOUS mis abusivement en avant? Un jour , dans un siècle, dans 1000 ans ! Pas TOI , pas NOUS du présent ici et maintenant, humanité incapable de penser et d'agir collectivement tous reliés par un même sentiment de fraternité . Pas même capable de regarder en face et de supporter notre impuissance et notre finitude .
...Alors anesthésions-nous avec une une spiritualité vaguement animiste , vaguement chamanique parce que c'est plus chic et plus exotique, alibi pour se défausser de nos responsabilités ! Et "en même temps" intégrons-y dans son panthéon la déesse technologie pour trouver l'échappatoire à nos contradictions! Cette spiritualité new age c'est encore une variété de "l'opium du peuple"
Idriss- Messages : 7124
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Date d'inscription : 25/05/2012
Re: Un jour nous monterons dans une fusée pour NOUS arracher de là !
La technologie est-elle la solution ou le problème ?
Aurelien Bareau serait limité et manquerait de recul ...la technologie ...
On vient de se prendre un tous petit Virus et la science n'est toujours pas capable de nous dire exactement de quoi il en retourne ! Notre technologie ne c'est pas révéler ultra performante , confinement digne du moyen age , masques hautes performances ( un bout de tissu et 2 élastiques ) ...Et ce grain de sable grippe tout un système met par terre l'économie pour les 10 prochaines années minimum ( on vient juste de digéré les subprime de 2008 ) ...
Le dénie est toujours là on dirait pour une majorité qui d'un coté a une pensée complotiste et de l'autre l'arrogance de savoir , de maîtriser ..
Alors les solutions techno existeraient et seraient notre porte de salut ?
Donc nous serions en capacité de faire face à la croissance de la population mondiale, l'épuisement des ressources , le réchauffement climatique , continuer à gaspiller notre énergie dans la fabrication d'armes et de yacht et autre conneries le tous dans le cadre de la concurrence et du marché capitaliste ET EN MÊME TEMPS se lancer dans un programme spatial ambitieux pour résoudre l'équation d'une croissance infini dans un monde fini ? "
Donc les technologies existes ( ce qui reste à prouver ) l'organisation ( le capitalisme? ) , les moyens , la volonté et LE TEMPS ? Car si on commençais demain matin , même si Elon MUSK promet 1 million de personnes sur Mars en 2050 , l'espérance de vie de notre civilisation va -t-elle jusque là? Si oui à quel prix pour atteindre cet objectif ? Pour 1 million de personnes envoyé dans l'espace combien de milliards d'humain faudra -t-il sacrifier ici ? Qui seront les heureux élus , et qui seront les damnés de la terre?
Qui manque de recul , qui manque d'imagination ?
Stéphane Burat a écrit: Younes Idriss ouaip. Ben tu vois, si on me propose de partir là haut demain, rien que dans notre système solaire, je pars. En même temps, exploiter les métaux, les terres rares, des autres planètes sans vies du système solaire ou des astéroïdes, ou y entreposer nos déchets les plus polluants, comme les nucléaires, ça permettrait carrément de sauver la Terre tout en pouvant garder un haut niveau technologique.
il manque sérieusement de recul et d'imagination l'auteur de ton article [Aurelien Bareau] . Totalement aveugle sur ce que j'énonce plus haut, à savoir qu'en exploitant l'espace dans notre système solaire, on peut produire des tas de matières premières sans aucun risque pour notre écosystème planétaire et même le soulager de toutes les merde que nous produisons et dont nous ne savons plus que faire. Les technologies existent... Contrairement à ce que semble dire l'auteur de ton article qui ne connais visiblement pas grand choses aux technologies spatiales.
Aurelien Bareau serait limité et manquerait de recul ...la technologie ...
On vient de se prendre un tous petit Virus et la science n'est toujours pas capable de nous dire exactement de quoi il en retourne ! Notre technologie ne c'est pas révéler ultra performante , confinement digne du moyen age , masques hautes performances ( un bout de tissu et 2 élastiques ) ...Et ce grain de sable grippe tout un système met par terre l'économie pour les 10 prochaines années minimum ( on vient juste de digéré les subprime de 2008 ) ...
Le dénie est toujours là on dirait pour une majorité qui d'un coté a une pensée complotiste et de l'autre l'arrogance de savoir , de maîtriser ..
Alors les solutions techno existeraient et seraient notre porte de salut ?
Donc nous serions en capacité de faire face à la croissance de la population mondiale, l'épuisement des ressources , le réchauffement climatique , continuer à gaspiller notre énergie dans la fabrication d'armes et de yacht et autre conneries le tous dans le cadre de la concurrence et du marché capitaliste ET EN MÊME TEMPS se lancer dans un programme spatial ambitieux pour résoudre l'équation d'une croissance infini dans un monde fini ? "
Donc les technologies existes ( ce qui reste à prouver ) l'organisation ( le capitalisme? ) , les moyens , la volonté et LE TEMPS ? Car si on commençais demain matin , même si Elon MUSK promet 1 million de personnes sur Mars en 2050 , l'espérance de vie de notre civilisation va -t-elle jusque là? Si oui à quel prix pour atteindre cet objectif ? Pour 1 million de personnes envoyé dans l'espace combien de milliards d'humain faudra -t-il sacrifier ici ? Qui seront les heureux élus , et qui seront les damnés de la terre?
Qui manque de recul , qui manque d'imagination ?
Idriss- Messages : 7124
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Re: Un jour nous monterons dans une fusée pour NOUS arracher de là !
ou y entreposer nos déchets les plus polluants, comme les nucléaires
Il me semble que cette solution n'est envisagé par personne de sérieux à l'heure actuelle .
Est-ce que ce gars sait combien de tonnes de déchets nucléaire on produit par an ? Et la capacité d'emport de nos fusées ?
1) Parfois les fusées ça explose en vol, encore aujourd'hui (la fusée Ariane-5 réputé la plus fiable c'est un taux de réussite de 96% )
... personne n'a envie de prendre le risque de faire décoller une fusée chargé de déchet nucléaire.
2) si ce n'était qu'une fusée... mais c'est des milliers de fusées qu'il faudra envoyer (surtout si on compte pas arrêter le cycle production
de déchet nucléaire => les envoyés dans l'espace)
Donc niveau risque pas besoin de vous faire un dessins, mais il y a évidement le coût de l'opération et la pollution qui rend le truc
complètement dingue.
- Spoiler:
- Mais avant de se renseigner on a tous imaginé "'et si on envoyait nos déchets dans le Soleil" c'est hyper séduisant comme idée au départ, mais c'est pas pour demain, et sera peut-être jamais une bonne solution
Nicolas- Messages : 1701
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Re: Un jour nous monterons dans une fusée pour NOUS arracher de là !
En effet trés bonne remarque !Nicolas a écrit:Est-ce que ce gars sait combien de tonnes de déchets nucléaire on produit par an ? Et la capacité d'emport de nos fusées ?
Pourtant ce genre d'idée est assez courante !
Il y a un courant écolo techno qui à une foi sans limite et irrationnelle dans le progrès ! C'est quasiment religieux!
Pourtant se demander si l'homme pourrait avoir vocation a s'arracher de la terre pour se répandre dans l'univers est une question légitime sur le plan théorique
Les amateurs de versets scientifiques on vu la conquête spatiale dans ce verset :
« Ô peuples des djinns et des humains: si vous pouvez sortir du domaine des cieux et de la terre, alors faites-le. Mais vous ne pouvez en sortir qu’à l’aide d’un Pouvoir. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur niez-vous ? » (Coran 55.33)
Idriss- Messages : 7124
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Date d'inscription : 25/05/2012
Re: Un jour nous monterons dans une fusée pour NOUS arracher de là !
Dans la même famille de réaction face à la catastrophe qui est devant nous ...On ne fuit pas dans l’imaginaire , mais dans le fatalisme
Jean Trancène a écrit:-
Le troisième, la Nature n'en a rien à foutre de l'être humain, et ça nos intellos profanes ou religieux ont du mal à l'admettre.
Alors là, pas sûr...Quand l'humain bétonne le sol, la nature innonde, ce n'est qu'un exemple...Et si l'être humain se montre trop vorace, la nature l'affame...1/4 de la population mondiale ne mange pas à sa faim... En plus, ce kon d'humain continue à se reproduire de façon exponentielle et non réfléchie avec l'appui des politique qui rêvent d'une croissance perpétuelle...La seule chose dont on peut être sûr, c'est que si l'humain disparaissait, la terre continuerait de tourner et la nature reprendrait ses droits..
Bon dimanche.
EddieCochran+ a écrit: Bonjour Cher Jean, je suis entièrement d'accord avé vous. Vous ésplicitez bien ma pensée, d'un côté la Nature poursuit inlassablement son œuvre obéissant à des forces complexes et interdépendantes qui ne sont pas gouvernées par des considérations éthiques ou morales, de l'autre côté le bipède humain poursuit sa fuite en avant jusqu'au jour où il ne pourra plus fuir. La Nature, indifférente à son sort, continuera à faire ce qu'elle aura à faire.
Les intellos pensent que la Nature peut se guider et se plier à des interventions humaines sans rechigner, les religieux croivent que la Nature est à la botte de Dilleux le Big Boss et que c'est auprès de lui qu'il faut intercéder pour qu'il empêche la Nature de nous infliger plaies et bosses en guise de punition ou d’épreuve censée renforcer notre crainte et notre foi déférente en Lui. A bien y regarder, ces deux attitudes placent l'Homme au centre des enjeux et la Nature sur la périphérie attendant qu'on lui siffle d'une manière comme d'une autre. Erreur, grave erreur.
c’est là aussi devenu un lieu commun: «l’homme est un prédateur, une espèce nuisible qui détruit la planète!». Que l’homme disparaisse, et ce serait tant mieux pour la nature! Dans son ouvrage récent L’esprit malin du capitalisme, Pierre-Yves Gomez parle d’ «anti-humanisme» et analyse ainsi la situation: «Honte d’être un homme, plutôt que critique du capitalisme spéculatif: la leçon apprise est restituée dans la vie quotidienne. Le fatalisme anti-humaniste est la philosophie convenue de Narcisse. Ce qui ne l’empêche pas de passer à autre chose, car c’est une philosophie de convenance.»
https://www.lefigaro.fr/vox/monde/l-obsession-pour-le-rechauffement-climatique-est-une-fuite-qui-empeche-de-veritables-avancees-ecologiques-20200608
Idriss- Messages : 7124
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Re: Un jour nous monterons dans une fusée pour NOUS arracher de là !
"Long-termisme" : les milliardaires remplacent la charité par le transhumanisme
Une nouvelle lubie philosophico-techno-foutraque
Issue du concept d' "altruisme efficace" venu d'Oxford, l'idéologie "long-termiste" propose d'oublier tous les soucis du monde actuel pour se concentrer sur la colonisation spatiale et le transhumanisme du prochain millénaire. La Silicon Valley adore.
Il y a quelques semaines, alors que je préparais la chronique autour du feuilleton Elon Musk et Twitter – feuilleton qui, à l'heure d'écrire ces lignes, n'est toujours pas terminé et toujours aussi peu intéressant –, je tombais sur un article passionnant du magazine étasunien Salon intitulé (je traduis) "Elon Musk, Twitter et le futur : sa vision du long terme est encore plus bizarre que ce que vous pensez". Au-delà de ce titre un poil vague et réducteur, l'auteur Phil Torres, doctorant en philosophie et spécialiste de l'étude des "risques existentiels" pour l'espèce humaine, analyse les décisions de l'excentrique milliardaire au prisme d'une idéologie anglophone naissante et encore largement méconnue sur cette rive de l'Atlantique : le "long-termisme".
elon l'auteur, c'est la philosophie long-termiste qui permet à Musk d'affirmer que "SpaceX, Tesla, Neuralink et la Boring Company (les entreprises qu'il dirige, ndlr) sont de la philanthropie", alors qu'aux yeux du profane, elles ressemblent surtout à des start-ups immensément lucratives et que Musk a plus la silhouette de Lex Luthor que de l'Abbé Pierre. C'est toujours en vertu d'une pensée long-termiste, persiste Torres, que Musk envisage le (toujours pas acté) rachat de Twitter comme relevant du "futur de la civilisation" (en mettant la main sur une gigantesque base de données conversationnelles, relevait Olivier Ertzscheid sur AOC le 2 mai dernier). Et pas comme un simple caprice de troll à 44 milliards de dollars ou une manière de dominer un peu plus le classement des plus grandes fortunes mondiales. La vision long-termiste serait le prisme d'analyse manquant à toute exégèse muskienne, une sorte de pierre de Rosette pour comprendre les lubies absurdes et démesurées de nos techno-barons. Trigger warning : le monde dont ils rêvent est un enfer.
Ironiquement, tout a commencé par une idée plutôt bien intentionnée. Au tournant de la décennie, alors que les époux Gates lancent l'opération Giving Pledge, qui permettra à 200 milliardaires de se faire passer pour des philanthropes pendant que leurs fortunes respectives explosent, une poignée de philosophes d'Oxford décide de réinventer la philanthropie : plutôt que de donner en fonction des causes qui leur tiennent à cœur, ils décident d'optimiser l'impact de chaque dollar donné à une ONG, en commençant par développer une méthode de calcul pour mesurer "scientifiquement" cet impact. L'idée, en gros, c'est que chaque dollar dépensé sauve le maximum de monde. Ce ménage à trois entre charité, rationalité et analyse de données est baptisé "altruisme efficace" en 2011 (d'autres préfèrent l'appeler "altruisme pour les nerds", mais chacun son truc). La communauté des altruistes efficaces, qui s'auto-définissent comme "EAs", grandit rapidement au-delà des frontières d'Oxford et s'agrège autour de fondations philanthropiques comme Giving what we can, GiveWell ou la fondation 80 000 Hours, qui encourage les jeunes diplômés à choisir leur carrière pour maximiser leur "impact positif sur le monde".
Le banquier philanthrope (sic), explique très sérieusement MacAskill [...] est comparable à Oskar Schindler, l'industriel allemand qui sauva entre 1000 et 1200 Juifs du nazisme en les faisant travailler dans son usine de munitions.
Utiliser la méthode scientifique pour maximiser l'impact de son action philanthropique ? Noble idée, me direz-vous. Sauf que la "logique"déraille rapidement. Selon l'altruisme efficace, expliquent doctement le philosophe William MacAskill et ses copains, la meilleure façon d'aider le monde reste encore... de foncer à Wall Street, car faire un maximum de pognon permet ensuite d'en redistribuer encore plus aux pauvres – selon le mythe tenace du ruissellement, que les vainqueurs du capitalisme adorent se raconter entre eux. Le banquier philanthrope (sic), explique très sérieusement MacAskill dans un article académique, est comparable à Oskar Schindler, l'industriel allemand qui sauva entre 1 000 et 1 200 Juifs du nazisme en les faisant travailler dans son usine de munitions. Pragmatique. Allez donc bosser en sifflotant pour Total ou Dassault, promet MacAskill à l'élite académique d'Oxford, Cambridge ou Harvard, puisque votre conscience sera absoute par la promesse d'un chèque mensuel à l'organisation qui sauve le monde en contrepartie. Repenser le commerce des indulgences chrétiennes à l'âge du nécro-capitalisme, c'est malin.
https://www.arretsurimages.net/chroniques/clic-gauche/long-termisme-les-milliardaires-remplacent-la-charite-par-le-transhumanisme
Idriss- Messages : 7124
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Re: Un jour nous monterons dans une fusée pour NOUS arracher de là !
En attendant, les prestations d'Elon Musk pour milliardaires ajoutent à l'effet de serre...
Idriss aime ce message
Idriss- Messages : 7124
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Idriss- Messages : 7124
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Re: Un jour nous monterons dans une fusée pour NOUS arracher de là !
Le moteur à fusion nucléaire pourrait bientôt permettre de voyager dans l’espace beaucoup plus vite qu’auparavant
Publié le 26 Juil 2023
Les chercheurs ont mis au point un nouveau moteur à fusion nucléaire extrêmement performant qui pourrait bien révolutionner les voyages dans l'espace. Les scientifiques espèrent bien tester ce nouveau moteur en 2027, ce serait alors la première fois qu'un tel moteur serait mis à feu dans l'espace.
https://www.science-et-vie.com/ciel-et-espace/moteur-a-fusion-nuclaire-fusee-energie-voyage-spatial-109566.html
Idriss- Messages : 7124
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Re: Un jour nous monterons dans une fusée pour NOUS arracher de là !
« Je m’en fous de détruire la terre, je sais que j’ai mon ticket pour Mars ! » (Témoignage)
juillet 2023
Voici le message d’un lecteur pas vraiment sur notre longueur d’onde, technophile et cadre dans l’informatique, il est persuadé que son job dans la Silicon Valley lui assure un siège dans la navette qui colonisera bientôt (!?) Mars. Fascinant !
Dans cette vallée où l’innovation règne en maître, je me suis épanoui en tant que cadre dans l’informatique. Fan inconditionnel de high-tech, je vis et respire pour les avancées technologiques qui transforment le monde chaque jour. Mon ambition n’a pas de limite, car pour moi, la seule direction possible est vers l’avant, toujours plus loin.
https://escapethecity.life/je-men-fous-de-detruire-la-terre-je-sais-que-jai-mon-ticket-pour-mars-temoignage?
Au cœur de la Silicon Valley, l’ivresse du progrès m’a contaminé. Mon esprit bouillonne d’idées révolutionnaires, de projets innovants qui pourraient changer le cours de l’humanité. Le futur est ma toile, et je m’efforce de dessiner les contours d’une réalité améliorée par la technologie.
Détruire la terre, une réalité lointaine
Dans ma quête incessante pour façonner l’avenir, je me suis parfois détaché de la réalité terrestre. Les préoccupations environnementales semblent parfois être loin de moi, éclipsées par l’excitation des nouvelles découvertes. Pourtant, je sais que les problèmes de notre planète ne peuvent être ignorés.
Cependant, au plus profond de moi, une conviction persiste : Mars est notre ultime espoir. Si nous venions à détruire la terre, j’ai la certitude que nous avons notre ticket pour Mars. L’espace, cette frontière infinie, est notre destinée. Je rêve de participer à la conquête de cette planète rouge, où une nouvelle ère pour l’humanité pourrait débuter.
Cette dualité déconcertante m’anime chaque jour. D’un côté, je suis conscient des enjeux environnementaux qui pèsent sur notre monde. Mais de l’autre, l’attrait de la technologie et l’idée d’un futur interplanétaire me poussent à avancer sans relâche. J’ai l’impression d’être tiraillé entre deux réalités.
Je suis un artiste du futur
Dans ce projet artistique, je me vois comme un artiste du futur. J’essaie de capturer cette dualité, de l’exprimer à travers des œuvres numériques et des installations interactives. Je veux susciter la réflexion, confronter le spectateur à la fois à l’émerveillement de la technologie et à la responsabilité de protéger notre planète.
À travers mon art, je cherche à trouver un équilibre entre ma passion pour la technologie et ma conscience environnementale. Je souhaite inspirer d’autres esprits brillants de la Silicon Valley à considérer les conséquences de leurs actions sur la terre et à œuvrer ensemble pour un avenir durable.
Alors que je continue mon parcours dans cette vallée de créativité et d’innovation, je garde en moi cette dualité, cette conviction que l’humanité doit regarder vers l’espace tout en protégeant sa planète mère. Je suis prêt à contribuer à la construction d’un avenir où la technologie et la préservation de la terre marchent main dans la main, pour que nous puissions peut-être un jour concrétiser le rêve de Mars, tout en préservant la beauté fragile de notre planète bleue.
Gregor
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Re: Un jour nous monterons dans une fusée pour NOUS arracher de là !
Les colons martiens pourront respirer massivement de l'oxygène grâce à l'intelligence artificielle
La colonisation du Système solaire ne se fera pas sans automatiser massivement avec des robots et des intelligences artificielles les tâches de construction des bases permanentes pouvant héberger de nombreux Homo sapiens. On vient d'en voir une illustration avec des travaux concernant le production massive d'oxygène sur Mars avec une IA chimiste.
https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-colons-martiens-pourront-respirer-massivement-oxygene-grace-intelligence-artificielle-109138/
On aimerait nous faire croire que l'on va aller sur Mars , alors que l'on ne sais même pas si la transition énergétique est réalisable ...
Si tous les pays appliquaient leur programme pour les voitures électriques , il n' y aurait pas assez de cuivre sur terre pour le réaliser ...mais on va aller sur Mars avec quelles ressources? Mystères!
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Re: Un jour nous monterons dans une fusée pour NOUS arracher de là !
Un prolongement du long termisme
Des nazis aux astrocapitalistes : l’histoire anti-écologique de la conquête spatiale
Dans « Une histoire de la conquête de l’espace », Irénée Régnauld et Arnaud Saint-Martin décortiquent les assauts spatiaux de l’humanité. Et montrent les biais idéologiques mortifères qui motivent les États et les milliardaires.
Il y a quelque chose de fondamentalement toxique dans la conquête spatiale. En remontant aux racines philosophies et industrielles de l’épopée spatiale, Irénée Régnauld, chercheur associé à l’université de technologie de Compiègne et Arnaud Saint-Martin, sociologue au CNRS, déroulent le fil d’un récit aussi fascinant qu’inquiétant. Dans leur récent livre, Une histoire de la conquête spatiale. Des fusées nazies aux astrocapitalistes de New Space (La Fabrique)
https://reporterre.net/Des-nazis-aux-astrocapitalistes-l-histoire-anti-ecologique-de-la-conquete-spatiale?
https://lafabrique.fr/une-histoire-de-la-conquete-spatiale/
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Re: Un jour nous monterons dans une fusée pour NOUS arracher de là !
Il faudrait déjà voir l'empreinte carbone de ces fusées.Idriss a écrit:A l'heure où la fusée d' Elon Musk vient de propulser 2 spationautes dans l'espace nombreux sont ceux qui s'enthousiasment !
D'autre esprits chagrins dont je fait parti y voient un dangereux fantasme :
"Un jour nous monterons dans une fusée pour NOUS arracher de là ! "
A rapprocher de ces ultra-riches qui se font construire un abri anti-atomique, anti-tout, où ils pourront vivre indéfiniment (approvisionnement à vie, renouvellement de l'atmosphère sans échange avec l'extérieur, etc.).
Idriss aime ce message
Re: Un jour nous monterons dans une fusée pour NOUS arracher de là !
Colonisation de Mars : Musk réaffirme son ambition d’y envoyer 1000 vaisseaux d’ici 20 ans
Lors de son dernier discours à la station de lancement de Space X à Boca Chica, au Texas, Elon Musk a réaffirmé son ambition pour la colonisation de Mars. Les progrès de l’entreprise en matière d’ingénierie spatiale et la chute prévue des coûts de lancement permettront selon lui d’envoyer au moins un millier de vaisseaux vers la planète rouge d’ici une vingtaine d’années.
https://trustmyscience.com/colonisation-mars-elon-musk-reaffirme-ambition-1000-vaisseaux-20-ans/?
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