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Histoire de la traduction de la bible

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Histoire de la traduction de la bible Empty Histoire de la traduction de la bible

Message  Jans Mar 28 Jan - 9:34

J'ai trouvé sur le web une petite histoire de la traduction de la bible, mais je ne retrouve pas le lien ! je vous donne le texte tel que je l'ai copié :

HISTOIRE DE LA TRADUCTION DE LA BIBLE

1 L’histoire de la traduction biblique a connu de nombreux «moments-clés», antérieurs à ceux qu’on va essayer de présenter. On citera seulement, en Occident et pour la Bible juive, la version grecque dite des «Septante» (LXX), produite en milieu juif hellénisé d’Égypte aux IIIe-IIe siècles av. J.-C., refusée par le judaïsme rabbinique au profit de celle d’Aquila (IIe siècle ap. J.-C.), beaucoup plus littérale par rapport au texte hébraïque. Déjà un premier problème de traduction: la meilleure est-elle «sourcière» (Aquila) ou plutôt «cibliste» (la LXX)? Terminologie contemporaine (elle date du XXe siècle), mais question déjà bien connue, hors Écritures Saintes, chez les écrivains latins traducteurs des auteurs grecs1. Surtout dans le judaïsme dès l’époque préchrétienne, quand la langue sacrée, l’hébreu, devient incompréhensible au peuple, le rite cultuel en conserve la forme. Mais dans les synagogues, c’est en araméen qu’à la suite de la lecture du texte biblique en hébreu, les targumim délivrent le message présenté comme une reformulation incluant des commentaires interprétatifs.
2 Pour la Bible chrétienne, c’est-à-dire regroupant l’Ancien et le Nouveau Testament, à l’ensemble appelé «Vieille Latine» (fin du IIe siècle apr. J.-C.), qui comprenait des éléments issus des Églises d’Afrique mais aussi de Rome, succéda l’œuvre de Jérôme (IVe siècle apr. J.-C.) qui elle-même complétée et remaniée par ses disciples donna lieu à l’édition dite «Vulgate». Jérôme, qui avait utilisé les versions grecques et les commentaires des Pères qui les citaient, revendiqua hautement la veritas hebraica pour la traduction latine du Premier Testament. La Vulgate latine demeura jusqu’au XXe siècle le texte officiel de l’Église catholique de préférence aux versions en langues anciennes et aux traductions en langues «vulgaires» européennes, déjà présentes au Moyen Âge. Là se pose un autre problème de traduction qui va exploser à la Renaissance: quels sont les textes authentiques? Ceux des langues originelles, ceux de la langue officielle de l’institution ecclésiale? Quel statut accorder aux autres langues cibles, bientôt «nationales»? Problèmes qu’on retrouvera dans les deux moments-clés suivant: le XVIe siècle et l’époque contemporaine (XIXe-XXIe siècles).
3 Je n’ai pas choisi ces deux moments pour introduire l’idée artificielle d’une totale discontinuité dans cette histoire de la traduction biblique, alors que les questions de fond (sources/cibles et authenticité des langues) se sont posées tout au long de l’Antiquité et du Moyen Âge. Mais ces deux époques ont de quoi susciter plus que de l’intérêt. Elles sont, en effet, plus fortement marquées que d’autres par des circonstances matérielles, intellectuelles et politiques nouvelles, décisives et pour la théorie et pour la pratique: au XVIe siècle, les progrès dans l’étude humaniste des langues anciennes, le développement de l’imprimerie et le choc de la Réforme, qui, en valorisant l’Écriture par rapport au sacrement et à la tradition, a mis au premier plan l’intérêt pour la traduction. Aux XIXe-XXIe siècles, ce sont l’industrialisation du livre, le développement du rationalisme critique, nés aux siècles de Descartes puis des Lumières et le mouvement de sécularisation qui influent à la fois sur les pratiques et les doctrines religieuses. Circonstances qui n’ont pas été sans conséquences sur la production et la réception de la Bible: au XVIe siècle, celles-ci adviennent dans un contexte de violence, auquel succède, au XXe siècle, celui d’un relatif apaisement: les violences du XXe siècle européen ne se fondent plus qu’exceptionnellement, et souvent artificiellement, sur les motifs religieux du christianisme. On ne monte plus sur le bûcher pour avoir traduit la Bible ou en avoir interprété quelque énoncé en déviant de la doctrine officielle de l’époque. La traduction biblique n’en reste pas moins l’enjeu de conflits de pouvoirs dont la nature relève du politique, religieux et civil.
• 2  D’après Engammare, 2008, p.50, le nombre total des éditions bibliques au XVIe siècle se situe entr (...)
• 3  Nova Vulgata bibliorum sacrorum editio, Editio typica altera, Roma, Libreria editrice Vaticana, 19 (...)

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Message  Jans Mar 1 Aoû - 8:57

Il est important d'aller à la source grecque du NT ; avec internet, tout est devenu plus facile. Se fier à une traduction, c'est ignorer la réalité difficile de ce qui est une science et un art. Sans parler de la pollution idéologique ou religieuse.
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