Simone Weil : une femme remarquable (ne pas confondre avec Simone Veil)
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Simone Weil : une femme remarquable (ne pas confondre avec Simone Veil)
J'ai découvert un peu par accident cette femme étonnante au travers du livre ci-dessus (que j'ai lu).
Voir sa fiche wikipédia :
Ce n'est pas tout à fait une chrétienne, enfin cela dépend des points de vue, lisez l'introduction de sa fiche vous comprendrez.
Une femme intelligente, brillante même à mes yeux, dans une quête exigeante pour ne pas s'engager à la légère dans une voie spirituelle spécifique (ici le christianisme), discrète quand à ses questionnements spirituels (elle n'en fit pas étalage durant sa vie), engagée dans l'action concrète vis à vis de la souffrance humaine.
Dans son livre j'ai trouvé plusieurs fois des envolées qui font échos à certaines conceptions bouddhiques tout en restant, du coté de Madame Weil, dans une optique christique. D'ailleurs elle a pris la peine de s'informer sur d'autre religions et philosophies (hindouisme, philosophie grecque antique).
Voir sa fiche wikipédia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Simone_Weil
Ce n'est pas tout à fait une chrétienne, enfin cela dépend des points de vue, lisez l'introduction de sa fiche vous comprendrez.
Une femme intelligente, brillante même à mes yeux, dans une quête exigeante pour ne pas s'engager à la légère dans une voie spirituelle spécifique (ici le christianisme), discrète quand à ses questionnements spirituels (elle n'en fit pas étalage durant sa vie), engagée dans l'action concrète vis à vis de la souffrance humaine.
Dans son livre j'ai trouvé plusieurs fois des envolées qui font échos à certaines conceptions bouddhiques tout en restant, du coté de Madame Weil, dans une optique christique. D'ailleurs elle a pris la peine de s'informer sur d'autre religions et philosophies (hindouisme, philosophie grecque antique).
Invité- Invité
Re: Simone Weil : une femme remarquable (ne pas confondre avec Simone Veil)
Ce sujet à plutôt sa place dans les Débats Généraux.Disciple Laïc a écrit: Simone Weil : une femme remarquable (ne pas confondre avec Simone Veil)
Rappel de la charte Enseignement/Débat Interne :
- Spoiler:
Simone Weil ne représente aucun courant du christianisme et les affirmations relatives aux autres religions (athéisme ou agnosticisme) n'ont pas leur place dans ce genre de rubrique ...1. Les rubriques "Enseignement/Débat Interne" ne sont pas des salons privés : tout le monde peut participer, quelles que soient ses convictions.
2. Aucun courant ne représente à lui seul la religion monothéiste à laquelle se consacre cette rubrique : les débats internes sont donc possibles.
3. Les affirmations relatives aux autres religions n'ont pas leur place ici.
Dernière édition par Roque le Sam 20 Oct - 10:32, édité 1 fois
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Re: Simone Weil : une femme remarquable (ne pas confondre avec Simone Veil)
Déplacez ou vous voulez
Vu que c'est un partage et non un débat j'ai mis ou je pensais que cela allait. Madame Weil n'était peut être pas un chrétienne "classique" mais elle croyait en Dieu et en le Christ à sa façon. On ne peut pas vraiment dire que ses écrits sont des enseignements sacrés mais bon...
Mettez ou vous voulez.
Pour moi cela ne change rien l'important c'est le partage
Vu que c'est un partage et non un débat j'ai mis ou je pensais que cela allait. Madame Weil n'était peut être pas un chrétienne "classique" mais elle croyait en Dieu et en le Christ à sa façon. On ne peut pas vraiment dire que ses écrits sont des enseignements sacrés mais bon...
Mettez ou vous voulez.
Pour moi cela ne change rien l'important c'est le partage
Invité- Invité
Re: Simone Weil : une femme remarquable (ne pas confondre avec Simone Veil)
Vincent Neymon fait également remarquer un processus d'inversion morale : quarante ans après la loi Veil qui se voulait restrictive, l'IVG n'est plus vue comme un simple droit mais comme un bien à promouvoir : ce qui ouvre des abîmes de réflexion sur l'état mental de notre société.
http://plunkett.hautetfort.com/archive/2018/10/11/ma-droite-recule-mon-centre-cede-situation-excellente-j-att-6096072.html
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Re: Simone Weil : une femme remarquable (ne pas confondre avec Simone Veil)
@Roque : vous parlez de Simone Veil moi de Simone Weil. J'ai bien préciser de ne pas confondre les 2.
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Re: Simone Weil : une femme remarquable (ne pas confondre avec Simone Veil)
Je ne le savais pas, mais son patronyme semble être effectivement Simone Veil https://fr.wikipedia.org/wiki/Simone_Veil, mais aussi Simone Weil https://fr.wikipedia.org/wiki/Simone_Weil
Mais ce point est sans importance.
Je tire la citation ci-dessus d'un billet de Patrice de Plunkett où il est question d'une " petite phrase " dans un discours du pape. Mais, tout autant que le pape (*), Patrice de Plunkett souligne la liaison qu'il y a entre les nouvelles mœurs " sociétales " et le néolibéralisme qui tend à dominer actuellement notre partie de la planète :
Une question : pour un bouddhiste comme vous que vaut le " respect de la vie " et la promotion de " l'individualisme " ?
Mais ce point est sans importance.
Je tire la citation ci-dessus d'un billet de Patrice de Plunkett où il est question d'une " petite phrase " dans un discours du pape. Mais, tout autant que le pape (*), Patrice de Plunkett souligne la liaison qu'il y a entre les nouvelles mœurs " sociétales " et le néolibéralisme qui tend à dominer actuellement notre partie de la planète :
(*) C'était le propos de l'encyclique Laudato Si : " Tout est lié ".Patrice de Plunkett a écrit:Le "progressisme" aujourd'hui est un mélange de permissivité individualiste en matière de moeurs et de dérégulation individualiste en matière d'argent. Ces deux matières dérivent l'une de l'autre depuis la prise du pouvoir néolibérale, souligne le professeur américain Mark Lilla. Dans son livre La gauche identitaire*, il analyse ce qui tient désormais lieu d'identité à la "gauche" (voire à toute la classe politique) : l'individualisme sociétal, dit Lilla, est "un pendant parfait à l'individualisme économique" ; "le nouveau moi identitaire ["identité" au sens néolibéral individualiste] se trouve très à l'aise avec le moi néolibéral parce que ni l'un ni l'autre n'ont cure d'un républicanisme ringard et désuet". Nous sommes devenus, explique-t-il, "une société bourgeoise hyper-individualiste, matériellement et culturellement. Presque tous les sentiments, croyances et autres idées qui jusqu'alors mettaient en sourdine la sempiternelle exigence de toujours plus d'autonomie individuelle, [se sont] évaporés..."
Une question : pour un bouddhiste comme vous que vaut le " respect de la vie " et la promotion de " l'individualisme " ?
Dernière édition par Roque le Sam 20 Oct - 20:47, édité 1 fois
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Re: Simone Weil : une femme remarquable (ne pas confondre avec Simone Veil)
Je ne sais pas trop comment vous le faire comprendre (à moins que ce soit de l'humour de votre part ?)
Si justement l'orthographe a son importance. Ici.
Simone Weil : 1919-1943
Simone Veil : 1927-2017.
C'est la première dont je parle.
J'ai pris la peine de mettre sa photo.
La seconde je passe devant son tombeau au Panthéon pratiquement tous les jours ou je travail vu que je travaille au Panthéon en ce moment.
Si justement l'orthographe a son importance. Ici.
Simone Weil : 1919-1943
Simone Veil : 1927-2017.
C'est la première dont je parle.
J'ai pris la peine de mettre sa photo.
La seconde je passe devant son tombeau au Panthéon pratiquement tous les jours ou je travail vu que je travaille au Panthéon en ce moment.
Invité- Invité
Re: Simone Weil : une femme remarquable (ne pas confondre avec Simone Veil)
Ok, j'ai fait erreur. En fait je connais très peu cette Simone Weil 1919-1943. .
Le sujet a donc légitimement sa place dans cette rubrique. Désolé
Le sujet a donc légitimement sa place dans cette rubrique. Désolé
Dernière édition par Roque le Sam 20 Oct - 20:59, édité 1 fois
Roque- Messages : 5064
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Re: Simone Weil : une femme remarquable (ne pas confondre avec Simone Veil)
Je dois doublé le message (je n'arrive pas à éditer le mien).
Concernant vos questions finale je ne pense pas que ce soit le bon endroit pour y répondre. Théoriquement un pratiquant des enseignements du Bouddha doit faire son possible pour respecter la vie consciente/intelligente surtout (ne pas tuer, ne pas soutenir des meurtres). C'est le 1er des 5 entraînement que se doit de respecter un laïc. Personnellement je suis végétarien depuis plusieurs années (cela va dans ce sens). D'un point de vue bouddhique tel que je l'ai compris, le bonheur individuel, profond, véritable, ne peut être atteint que dans une quête du bonheur de tous, donc l'individualisme ne peut mener au bonheur tel que le conçoit le bouddhisme. La promotion de l'individualisme mène d'une façon ou d'une autre à l'insatisfaction de tous. Le moine Matthieu Ricard sur son blog à écrit des posts récents tels que :
- Pouvons nous priver les animaux du droit de vivre ?
- Le double accomplissement du bien d'autrui et de notre propre bien.
- Lettre au Pape François.
- Bouddhisme et individualisme.
- Ensemble.
- Bouddhisme et Végétarisme.
- Au delà du spécisme.
Et surtout :
- Ayn Rand est-elle vraiment le modèle à suivre pour une grande nation ?
https://www.matthieuricard.org/blog
Mais nous sommes clairement hors sujet.
Concernant vos questions finale je ne pense pas que ce soit le bon endroit pour y répondre. Théoriquement un pratiquant des enseignements du Bouddha doit faire son possible pour respecter la vie consciente/intelligente surtout (ne pas tuer, ne pas soutenir des meurtres). C'est le 1er des 5 entraînement que se doit de respecter un laïc. Personnellement je suis végétarien depuis plusieurs années (cela va dans ce sens). D'un point de vue bouddhique tel que je l'ai compris, le bonheur individuel, profond, véritable, ne peut être atteint que dans une quête du bonheur de tous, donc l'individualisme ne peut mener au bonheur tel que le conçoit le bouddhisme. La promotion de l'individualisme mène d'une façon ou d'une autre à l'insatisfaction de tous. Le moine Matthieu Ricard sur son blog à écrit des posts récents tels que :
- Pouvons nous priver les animaux du droit de vivre ?
- Le double accomplissement du bien d'autrui et de notre propre bien.
- Lettre au Pape François.
- Bouddhisme et individualisme.
- Ensemble.
- Bouddhisme et Végétarisme.
- Au delà du spécisme.
Et surtout :
- Ayn Rand est-elle vraiment le modèle à suivre pour une grande nation ?
https://www.matthieuricard.org/blog
Mais nous sommes clairement hors sujet.
Invité- Invité
Re: Simone Weil : une femme remarquable (ne pas confondre avec Simone Veil)
C'est justement en me trompant moi aussi que j'ai découvert cette Simone Weil là et je ne le regrette pas du tout
Invité- Invité
Re: Simone Weil : une femme remarquable (ne pas confondre avec Simone Veil)
Pour revenir au sujet :
Un passage de la fiche wikipédia de Simone Weil qui me parle, qui "fait écho" de mon point de vue, au bouddhisme :
Un passage de la fiche wikipédia de Simone Weil qui me parle, qui "fait écho" de mon point de vue, au bouddhisme :
Métaphysique religieuse
La pensée de Simone Weil est une métaphysique qui déclare se fonder sur l'expérience de la grâce autant que sur la spéculation rationnelle, afin de révéler tout ce qui dans le monde profane est déjà reflet de la grâce. Si elle rejette l'Ancien Testament, c'est parce qu'elle n'y reconnaît pas la marque de l'Esprit saint, l'histoire des Hébreux, d'Israël et des juifs étant souillée à ses yeux par l'idolâtrie et les exterminations sur ordre de Jéhovah, dieu tout-puissant et cruel. Ayant définitivement récusé une ontologie de l'être comme force et puissance, elle est conduite à produire une forme originale de théodicée chrétienne, une ontologie de l'être, de la nature et de la liberté comme don et amour. Pour elle, l'acte de création de l'univers est une abdication de Dieu, dont le retrait est la forme même de son amour, en dépit du fait qu'elle reconnaisse également le monde comme un lieu du mal, d'affliction, et le mélange brutal du hasard et de la nécessité ; en articulant être et don, où l'être et l'esprit sont ouverts au surnaturel, Simone Weil a produit une ontothéologie reposant de manière neuve le rapport entre la raison et la foi.
Dans la pratique bouddhique on s'appuie sur l'expérience de la méditation (quelle que soit la forme qu'elle prend) et sur l'étude/réflexion sur les textes bouddhiques. Toutefois les "spéculations pures" sont déconseillées. On ne doit s'appuyer que sur ce que l'on expérimente par soi-même comme "profitable" ou "non-profitable" (par rapport à la souffrance ou non-souffrance).
Le Bouddha rejeta l'appel aux dieux, et à Brahma comme moyen d'atteindre à la cessation de la souffrance/Bonheur profond, véritable, durable. Il rejeta aussi "Mara" le "Démon de la Mort".
Du point de vue bouddhique atteindre l'état de "bouddha" entraîne une libération suprême définitive vis à vis de l'insatisfaction qui s'accompagne d'un élan immédiat de compassion et de volonté d'aider tous les êtres conscients encore prisonniers de l'insatisfaction. C'est ce qu'expérimenta Siddharta Gautama au pied de l'Arbre de la Bodhi, dit-on. Compréhension ultime (omniscience), libération de toute forme de souffrance, élan de compassion absolu illimité non-discriminant vis à vis de tous les êtres sensibles, concrétisé par le début de la prédication (La Mise en Mouvement de la Roue de la Loi).
De plus, l'abandon du désir égoïste, de l'attachement a un "Soi" illusoire, permet une ouverture totale à l'autre, une compassion absolue envers les autres êtres conscients, sensibles. Compréhension/compassion. L'un ne peut aller sans l'autre. Sagesse et compassion doivent aller de paire. Si l'un manque l'autre peut vite devenir néfaste.
Le Bouddha énonce comme 1ère Noble Vérité que la souffrance existe. Cet état d'être ou nous sommes (humain) est un état pénible, l'insatisfaction, la douleur, le "mal", sont présents en nous et autour de nous partout. Même si la forme humaine est la plus souhaitable qui soit, nous sommes quand même dans un "enfer", à savoir un lieu de grande souffrance (même si il y a pire et mieux).
D'une certain façon le bouddhisme invite à abandonner l'avoir, le désir, la soif de possession, tout désir égoïste, tout attachement y compris à soi au profit d'une ouverture à l'autre, d'une recherche du bonheur pour soi et pour l'autre simultanément car l'un ne peut aller sans l'autre. Il est dit d'ailleurs qu'un "Éveillé" peut réaliser des choses qui du point de vue d'un être "ordinaire" relèvent du "miraculeux" ou "surnaturel". Un "Éveillé" à un rapport différent au réel (matière/espace/temps). Et tout comme vous avez dans les récits bibliques des "miracles" vous avez aussi de temps à autres des "miracles" réalisés par le Bouddha, mais seulement à but pédagogique et avec beaucoup d'économie, car le Bouddha n'est pas un "magicien".
Le Bouddha rejeta l'appel aux dieux, et à Brahma comme moyen d'atteindre à la cessation de la souffrance/Bonheur profond, véritable, durable. Il rejeta aussi "Mara" le "Démon de la Mort".
Du point de vue bouddhique atteindre l'état de "bouddha" entraîne une libération suprême définitive vis à vis de l'insatisfaction qui s'accompagne d'un élan immédiat de compassion et de volonté d'aider tous les êtres conscients encore prisonniers de l'insatisfaction. C'est ce qu'expérimenta Siddharta Gautama au pied de l'Arbre de la Bodhi, dit-on. Compréhension ultime (omniscience), libération de toute forme de souffrance, élan de compassion absolu illimité non-discriminant vis à vis de tous les êtres sensibles, concrétisé par le début de la prédication (La Mise en Mouvement de la Roue de la Loi).
De plus, l'abandon du désir égoïste, de l'attachement a un "Soi" illusoire, permet une ouverture totale à l'autre, une compassion absolue envers les autres êtres conscients, sensibles. Compréhension/compassion. L'un ne peut aller sans l'autre. Sagesse et compassion doivent aller de paire. Si l'un manque l'autre peut vite devenir néfaste.
Le Bouddha énonce comme 1ère Noble Vérité que la souffrance existe. Cet état d'être ou nous sommes (humain) est un état pénible, l'insatisfaction, la douleur, le "mal", sont présents en nous et autour de nous partout. Même si la forme humaine est la plus souhaitable qui soit, nous sommes quand même dans un "enfer", à savoir un lieu de grande souffrance (même si il y a pire et mieux).
D'une certain façon le bouddhisme invite à abandonner l'avoir, le désir, la soif de possession, tout désir égoïste, tout attachement y compris à soi au profit d'une ouverture à l'autre, d'une recherche du bonheur pour soi et pour l'autre simultanément car l'un ne peut aller sans l'autre. Il est dit d'ailleurs qu'un "Éveillé" peut réaliser des choses qui du point de vue d'un être "ordinaire" relèvent du "miraculeux" ou "surnaturel". Un "Éveillé" à un rapport différent au réel (matière/espace/temps). Et tout comme vous avez dans les récits bibliques des "miracles" vous avez aussi de temps à autres des "miracles" réalisés par le Bouddha, mais seulement à but pédagogique et avec beaucoup d'économie, car le Bouddha n'est pas un "magicien".
Du moins c'est ainsi que j'ai compris mes lectures et introspections.
Invité- Invité
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