démocratie & populisme
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Nicolas
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démocratie & populisme
devant ce constat d'échec, proposé par certains médias de masse, gérants d'estrade, chroniqueurs, commentateurs, bloggeurs et autres soi-disant savants, au sujet d'un élitisme ''politique, législatif, exécutif et économique''' n'ayant pu établir un réel contexte assurant des opportunités pour tous...
Êtes vous plutôt du type démocrate ou populiste?
Êtes vous plutôt du type démocrate ou populiste?
indian- Messages : 2844
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Re: démocratie & populisme
Définissez "Démocrate" et "Populiste" ?indian a écrit:Êtes vous plutôt du type démocrate ou populiste?
_________________
...S'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante (1 Cor XIII, 1)
>> Mon blog change d'adresse pour fuir la pub : https://blogrenblog.wordpress.com/ <<
Re: démocratie & populisme
-Ren- a écrit: "Populiste" ?
POPULISME
http://www.cnrtl.fr/definition/populisme
ou
- Spoiler:
- http://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/alexandre-sirois/201806/03/01-5184320-populisme-101.phphttp://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/alexandre-sirois/201806/03/01-5184320-populisme-101.php
Dernière édition par indian le Mar 4 Sep - 19:56, édité 1 fois
indian- Messages : 2844
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Re: démocratie & populisme
DÉMOCRATE
http://www.cnrtl.fr/definition/d%C3%A9mocrate
http://www.cnrtl.fr/definition/d%C3%A9mocrate
indian- Messages : 2844
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Re: démocratie & populisme
Si je prends vos liens :
Populiste - Tout mouvement, toute doctrine faisant appel exclusivement ou préférentiellement au peuple en tant qu'entité indifférenciée
Démocrate - qui prend parti pour la démocratie [càd un système de gouvernement dans lequel le pouvoir est exercé par le peuple ; cf http://www.cnrtl.fr/definition/démocratie ]
...A première vue, pas de différence, il faut donc préciser
Le grec peut nous être utile : le populiste, c'est le "démagogue". Et là, on arrive au moment où il devient intéressant de relire Aristote
"Les démagogues, pour substituer la souveraineté des décrets à celle des lois, rapportent toutes les affaires au peuple ; car leur propre puissance ne peut que gagner à la souveraineté du peuple, dont ils disposent eux-mêmes souverainement par la confiance qu'ils savent lui surprendre"
http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/Aristote/politique6.htm#46
...D'un autre côté, sommes-nous en démocratie ?
"En supposant les possesseurs moins nombreux que dans la première hypothèse, et les fortunes plus considérables, c'est la seconde espèce d'oligarchie. L'ambition s'accroît alors avec la puissance, et les riches nomment eux-mêmes parmi les autres citoyens ceux qui entrent dans les emplois du gouvernement. Trop peu puissants encore pour régner sur la loi, ils le sont assez cependant pour faire rendre la loi qui leur accorde ces immenses prérogatives."
http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/Aristote/politique6.htm#57
...Telle est la situation en France.
Et là, tout ce complique, car les serviteurs de l'oligarchie ont beau jeu à traiter de "populiste" les véritables démagogues, mais aussi les véritables démocrates, les premiers servant à diaboliser les seconds.
Populiste - Tout mouvement, toute doctrine faisant appel exclusivement ou préférentiellement au peuple en tant qu'entité indifférenciée
Démocrate - qui prend parti pour la démocratie [càd un système de gouvernement dans lequel le pouvoir est exercé par le peuple ; cf http://www.cnrtl.fr/definition/démocratie ]
...A première vue, pas de différence, il faut donc préciser
Le grec peut nous être utile : le populiste, c'est le "démagogue". Et là, on arrive au moment où il devient intéressant de relire Aristote
"Les démagogues, pour substituer la souveraineté des décrets à celle des lois, rapportent toutes les affaires au peuple ; car leur propre puissance ne peut que gagner à la souveraineté du peuple, dont ils disposent eux-mêmes souverainement par la confiance qu'ils savent lui surprendre"
http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/Aristote/politique6.htm#46
...D'un autre côté, sommes-nous en démocratie ?
"En supposant les possesseurs moins nombreux que dans la première hypothèse, et les fortunes plus considérables, c'est la seconde espèce d'oligarchie. L'ambition s'accroît alors avec la puissance, et les riches nomment eux-mêmes parmi les autres citoyens ceux qui entrent dans les emplois du gouvernement. Trop peu puissants encore pour régner sur la loi, ils le sont assez cependant pour faire rendre la loi qui leur accorde ces immenses prérogatives."
http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/Aristote/politique6.htm#57
...Telle est la situation en France.
Et là, tout ce complique, car les serviteurs de l'oligarchie ont beau jeu à traiter de "populiste" les véritables démagogues, mais aussi les véritables démocrates, les premiers servant à diaboliser les seconds.
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Re: démocratie & populisme
-Ren- a écrit:Si je prends vos liens :
Populiste - Tout mouvement, toute doctrine faisant appel exclusivement ou préférentiellement au peuple en tant qu'entité indifférenciée
Démocrate - qui prend parti pour la démocratie [càd un système de gouvernement dans lequel le pouvoir est exercé par le peuple ; cf http://www.cnrtl.fr/definition/démocratie ]
...A première vue, pas de différence, il faut donc préciser
Le grec peut nous être utile : le populiste, c'est le "démagogue". Et là, on arrive au moment où il devient intéressant de relire Aristote
"Les démagogues, pour substituer la souveraineté des décrets à celle des lois, rapportent toutes les affaires au peuple ; car leur propre puissance ne peut que gagner à la souveraineté du peuple, dont ils disposent eux-mêmes souverainement par la confiance qu'ils savent lui surprendre"
http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/Aristote/politique6.htm#46
...D'un autre côté, sommes-nous en démocratie ?
"En supposant les possesseurs moins nombreux que dans la première hypothèse, et les fortunes plus considérables, c'est la seconde espèce d'oligarchie. L'ambition s'accroît alors avec la puissance, et les riches nomment eux-mêmes parmi les autres citoyens ceux qui entrent dans les emplois du gouvernement. Trop peu puissants encore pour régner sur la loi, ils le sont assez cependant pour faire rendre la loi qui leur accorde ces immenses prérogatives."
http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/Aristote/politique6.htm#57
...Telle est la situation en France.
Et là, tout ce complique, car les serviteurs de l'oligarchie ont beau jeu à traiter de "populiste" les véritables démagogues, mais aussi les véritables démocrates, les premiers servant à diaboliser les seconds.
Merci Ren tres pertinent, éclairant, intéressant, ...
La situation au Canada est aussi oligarche, non démocratique. Mais moins démagogue et populiste qu'aux USA.
indian- Messages : 2844
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Re: démocratie & populisme
https://www.facebook.com/pauline.masoeur/videos/107238436902065/?t=1
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Re: démocratie & populisme
Si l'on revient aux origines du système démocratique tel qu'il fut inventé et expérimenté pour la première fois à Athènes au Vème siècle avant JC (même si c'était une démocratie incomplète vu que ni les femmes ni les esclaves ni les étrangers ne pouvaient voter), dans mes souvenirs de fac ou l'on avait étudié justement le Siècle de Périclès, la Guerre du Péloponnèse en particulier, les Athéniens se sont distingué des 3 autres systèmes existant déjà : royauté, tyrannie et oligarchie.
Si mes souvenirs sont bon à Athènes les réunions de l'Assemblée des citoyens étaient extrêmement fréquentes. C'était possible car nous étions à l'échelle d'une cité-état. Quelques dizaines ou centaines de milliers de personnes sur un espace comprenant une ville et sa proche campagne. En plus tous les locaux ne votaient pas.
Lorsque le système fut mis en place, l'art oratoire devint quelque chose de très précieux en "politique". Des "partis" se formèrent ou si vous préférez plus grossièrement, des groupes qui pensaient qu'il fallait prendre telle décision et d'autres groupes qui pensaient qu'il fallait prendre une autre décision. Exemple : déclencher une guerre ou au contraire faire la paix alors qu'on était en conflit.
Ces groupes avaient des représentants, qui prenaient la parole devant le peuple à l'Assemblée pour chercher à convaincre le plus de citoyens possible de voter ensuite pour leur point de vue.
Or le système de responsabilité des personnes qui s'engageaient dans telle ou telle politique était élevé. Si votre politique échouait, vous risquiez l'exil, pendant plusieurs années, la privation de citoyenneté pendant un temps limité (ce qui ressemblait beaucoup à une condamnation à mort).Des circonstances imprévues pouvaient faire qu'une politique adéquat portée par un homme compétent et responsable, échouait malgré tout. Qui aurait donné Athènes perdante au début de la Guerre du Péloponnèse ? Seulement voila, l'épidémie de "peste" qui la frappa rapidement changea la donne.
Certains "politiciens" experts dans l'art oratoire, comprirent qu'ils n'étaient pas prudent d'apparaître soi-même en pleine lumière comme porteur d'un point de vue, se firent conseiller, éminence grise, on dirait "influenceur" actuellement, de politiciens eux en pleine lumière. Ils leur préparaient leurs discours, leur apprenaient l'art oratoire si il n'étaient pas très bons voir leur donnaient des idées tout court. Et comme cela si la décision menait à un échec, c'est le prête nom qui sautait et pas eux.
Certains se servirent aussi du "peuple" comme "bouclier" en quelque sorte, des "démagogues". Le "peuple" lui ne risquait pas d'être exilé en masse en cas d'échec. Et donc le supposé "porte parole" du peuple ne risquait pas non plus des sanctions. C'était très pratique. Le démagogue pouvait se déresponsabilisé : ce n'était pas ses idées à lui qui avaient mené à l'échec, mais celle du peuple. Le peuple n'avait qu'a "assumer". Et non chercher des boucs-émissaires.
Dans mon dictionnaire d'étymologie il y a ceci :
Dém(o) - famille du grec "dêmos", à l'origine "part du territoire appartenant à une communauté" (se rattache à une racine "da-" : partager), puis "le peuple" lui-même.
"Démagogue" apparaît une première fois au XIVème siècle chez Oresme, puis fin XVIIème chez Bossuet. Terme courant et péjoratif fin XVIIIème : "démagôgos" : "qui conduit le peuple", appliqué souvent avec un sens défavorable, aux chefs du parti démocratique pendant la Guerre du Péloponnèse.
"Démagogie"/"Démagogique" apparaît fin XVIIIème.
"Dème" (en français) apparaît au XIXème siècle dans le vocabulaire de l'histoire grecque, du grec "dêmos" : bourge de l'Attique.
"Démocratie" apparaît au XIVème siècle, du grecque "démokratia" :gouvernement du peuple. Par le latin "crate". Du grec "kratos" : la force, ou "kratein" : être maître de.
Comme antonyme a aristocrate.
"Démocrate" apparaît aux XVIème siècle.
Peut-être peut-on dire que la démocratie c'est lorsque le peuple à le pouvoir.
Et la démagogie quand un homme est maître du peuple. De l'opinion populaire.
Soit comme porteur soit plutôt comme façonneur.
On ne dit pas que le peuple est démagogue mais on dit par contre qu'une personne est démagogue.
Donc en fonction d'ou se situe le pouvoir réel... on sera plutôt démocrate ou démagogue Porte parole ou façonneur
Sachant qu'une même personne peut parfaitement user des 2 selon les moments.
Si une personne porte un point de vue majoritairement partagé par le peuple et que elle même partage, elle peut être à la fois démocrate et démagogue non
(Exemple : Adolf Hitler a pu se faire porteur d'un sentiment général d'humiliation des Allemands suite au Traité de Versailles, sentiment qu'il partageait lui-même).
Regardez aussi le nombre de fois ou nos politiciens de tous bords disent : "les Français veulent ceci", ou "les Français n'accepteront pas cela", ou "Moi je les entends les Français". De la démagogie pur jus. Et la France est un régime démocratique, et ces élus sont justement élus démocratiquement.
Peuple, terme qui apparaît au IXème siècle, de "pueble", du latin "populus", pour les mots savant en rapport avec le peuple voir "Démo".
Les mots "populiste" et "populisme" apparaissent au XXème siècle et dérivent du latin "populus". Donc de "démo".
J'ai bien l'impression que "démagogue" et "populiste" sont plus ou moins synonymes. Au moins étymologiquement.
Si mes souvenirs sont bon à Athènes les réunions de l'Assemblée des citoyens étaient extrêmement fréquentes. C'était possible car nous étions à l'échelle d'une cité-état. Quelques dizaines ou centaines de milliers de personnes sur un espace comprenant une ville et sa proche campagne. En plus tous les locaux ne votaient pas.
Lorsque le système fut mis en place, l'art oratoire devint quelque chose de très précieux en "politique". Des "partis" se formèrent ou si vous préférez plus grossièrement, des groupes qui pensaient qu'il fallait prendre telle décision et d'autres groupes qui pensaient qu'il fallait prendre une autre décision. Exemple : déclencher une guerre ou au contraire faire la paix alors qu'on était en conflit.
Ces groupes avaient des représentants, qui prenaient la parole devant le peuple à l'Assemblée pour chercher à convaincre le plus de citoyens possible de voter ensuite pour leur point de vue.
Or le système de responsabilité des personnes qui s'engageaient dans telle ou telle politique était élevé. Si votre politique échouait, vous risquiez l'exil, pendant plusieurs années, la privation de citoyenneté pendant un temps limité (ce qui ressemblait beaucoup à une condamnation à mort).Des circonstances imprévues pouvaient faire qu'une politique adéquat portée par un homme compétent et responsable, échouait malgré tout. Qui aurait donné Athènes perdante au début de la Guerre du Péloponnèse ? Seulement voila, l'épidémie de "peste" qui la frappa rapidement changea la donne.
Certains "politiciens" experts dans l'art oratoire, comprirent qu'ils n'étaient pas prudent d'apparaître soi-même en pleine lumière comme porteur d'un point de vue, se firent conseiller, éminence grise, on dirait "influenceur" actuellement, de politiciens eux en pleine lumière. Ils leur préparaient leurs discours, leur apprenaient l'art oratoire si il n'étaient pas très bons voir leur donnaient des idées tout court. Et comme cela si la décision menait à un échec, c'est le prête nom qui sautait et pas eux.
Certains se servirent aussi du "peuple" comme "bouclier" en quelque sorte, des "démagogues". Le "peuple" lui ne risquait pas d'être exilé en masse en cas d'échec. Et donc le supposé "porte parole" du peuple ne risquait pas non plus des sanctions. C'était très pratique. Le démagogue pouvait se déresponsabilisé : ce n'était pas ses idées à lui qui avaient mené à l'échec, mais celle du peuple. Le peuple n'avait qu'a "assumer". Et non chercher des boucs-émissaires.
Dans mon dictionnaire d'étymologie il y a ceci :
Dém(o) - famille du grec "dêmos", à l'origine "part du territoire appartenant à une communauté" (se rattache à une racine "da-" : partager), puis "le peuple" lui-même.
"Démagogue" apparaît une première fois au XIVème siècle chez Oresme, puis fin XVIIème chez Bossuet. Terme courant et péjoratif fin XVIIIème : "démagôgos" : "qui conduit le peuple", appliqué souvent avec un sens défavorable, aux chefs du parti démocratique pendant la Guerre du Péloponnèse.
"Démagogie"/"Démagogique" apparaît fin XVIIIème.
"Dème" (en français) apparaît au XIXème siècle dans le vocabulaire de l'histoire grecque, du grec "dêmos" : bourge de l'Attique.
"Démocratie" apparaît au XIVème siècle, du grecque "démokratia" :gouvernement du peuple. Par le latin "crate". Du grec "kratos" : la force, ou "kratein" : être maître de.
Comme antonyme a aristocrate.
"Démocrate" apparaît aux XVIème siècle.
Peut-être peut-on dire que la démocratie c'est lorsque le peuple à le pouvoir.
Et la démagogie quand un homme est maître du peuple. De l'opinion populaire.
Soit comme porteur soit plutôt comme façonneur.
On ne dit pas que le peuple est démagogue mais on dit par contre qu'une personne est démagogue.
Donc en fonction d'ou se situe le pouvoir réel... on sera plutôt démocrate ou démagogue Porte parole ou façonneur
Sachant qu'une même personne peut parfaitement user des 2 selon les moments.
Si une personne porte un point de vue majoritairement partagé par le peuple et que elle même partage, elle peut être à la fois démocrate et démagogue non
(Exemple : Adolf Hitler a pu se faire porteur d'un sentiment général d'humiliation des Allemands suite au Traité de Versailles, sentiment qu'il partageait lui-même).
Regardez aussi le nombre de fois ou nos politiciens de tous bords disent : "les Français veulent ceci", ou "les Français n'accepteront pas cela", ou "Moi je les entends les Français". De la démagogie pur jus. Et la France est un régime démocratique, et ces élus sont justement élus démocratiquement.
Peuple, terme qui apparaît au IXème siècle, de "pueble", du latin "populus", pour les mots savant en rapport avec le peuple voir "Démo".
Les mots "populiste" et "populisme" apparaissent au XXème siècle et dérivent du latin "populus". Donc de "démo".
J'ai bien l'impression que "démagogue" et "populiste" sont plus ou moins synonymes. Au moins étymologiquement.
Le "dème" étant un bourg, cela le distingue de la grande ville. Peut-être peut-on voir dans les "démocrates" ou "démagogues" (actuels) ceux qui se veulent, entre autre, défenseurs des ruraux ou des provinciaux face aux parisiens, aux habitants de la capitales. Capitale ou résident des dirigeants qu'on accuse d'être déconnectés du quotidien de la vie. Notez en France les questionnements de centralisation et décentralisation, les manifestations différentes des GJ selon que l'on est à Paris ou en province.
Un peu comme si Paris était Athènes la Ville, et le reste du pays sa campagne avec ses bourgs, nos frontières nationales étant les limites de la Cité. Toute proportion gardées évidemment. On rejoue peut être des débat grecs antiques mais à une toute autre échelle
Un peu comme si Paris était Athènes la Ville, et le reste du pays sa campagne avec ses bourgs, nos frontières nationales étant les limites de la Cité. Toute proportion gardées évidemment. On rejoue peut être des débat grecs antiques mais à une toute autre échelle
Invité- Invité
Re: démocratie & populisme
Un livre excessivement intéressant sur la question, paru récemment : le peuple contre la démocratie, de Yascha Munk.
L'auteur explique que ce que nous entendons par "démocratie" est un équilibre subtil entre deux pouvoirs :
* le pouvoir qui s'exprime à travers le vote populaire
* les institutions libérales qui forment un contre-pouvoir au précédent, afin que le pouvoir populaire ne devienne pas une tyrannie de l'opinion majoritaire envers les opinions minoritaires.
Toutes les constitutions des pays démocratiques ont été écrites avec cet esprit d'équilibre entre ces deux formes de pouvoir.
Il y a deux manières pour cet équilibre d'être rompu :
1) la manière classique, le populisme, où un pouvoir élu fait fi des institutions libérales en se considérant plus légitime qu'elles, faisant basculer la démocratie libérale vers une démocratie autoritaire.
2) la deuxième plus subtile où les institutions libérales qui font office de contre-pouvoir font fi de la volonté populaire. Un exemple de ce type développé par l'auteur est l'Union Européenne.
La complexité des questions du monde contemporain et la nécessité d'expertise spécialisée pour les adresser a multiplié les normes et les traités supra-nationaux dans lesquels les peuples n'ont pratiquement plus leur mot à dire.
Ce sentiment populaire de dépossession du pouvoir n'est pas pour rien dans la tentation populiste.
L'auteur analyse que l'attachement du peuple aux institutions démocratiques expliquées plus haut n'est pas innée mais est dépend largement de conditions de prospérité économique : c'est parce que la mise en place des institutions démocratiques incluant les institutions libérales a été accompagnée par un développement économique que les peuples les ont acceptées.
Or les crises économiques successives ont rompu la confiance que les peuples mettaient dans les institutions démocratiques surtout lorsque celles-ci peinent à écouter la volonté populaire.
L'auteur met également en lumière qu'une démocratie, dans laquelle la volonté populaire est réellement entendue, s'accompagne forcément d'une certaine dose de xénophobie. Un système politique qui accorde facilement la citoyenneté à tous est un système qui n'accorde que peu d'importance à l'opinion populaire.
L'auteur analyse aussi le rôle des réseaux sociaux dans la crise démocratique en faisant le parallèle avec l'invention de l'imprimerie au 16e siècle.
L'invention de l'imprimerie au 16e siècle a certes permis la diffusion massive du savoir, mais elle a aussi favorisé la coordination entre opposants religieux, et a, de ce fait, favorisé les guerres de religion à cette époque.
Pour l'auteur, les réseaux sociaux, en coordonnant beaucoup plus facilement les oppositions aujourd'hui, favorisent la défiance populaire envers les institutions démocratiques, et il faudra du temps avant de retrouver un équilibre.
En France, je pense que plusieurs situations illustrent la thèse de l'auteur : la crise des Gilets Jaunes a mis en évidence qu'on ne sait pas très bien qui a le dernier mot en matière d'arbitrage et de prise de décisions : est-ce le gouvernement, issu des élections, sensé porter la volonté populaire, ou est-ce l'administration, notamment Bercy, non élue ?
La justice est un autre problème, à mon avis.
Par exemple, le Conseil Constitutionnel, institution de contre-pouvoir, avec sa théorie des blocs de constitutionnalité, s'est arrogé des pouvoirs qui vont bien au-delà de ce qui était théoriquement prévu à l'origine lors de l'élaboration de la Constitution.
Autre exemple, l'institution judiciaire, non-élue, dans sa volonté d'indépendance à l'égard de l'exécutif et du législatif, a développé une méthodologie d'interprétation des lois qui finalement obligent l'exécutif et le législatif à composer des lois de plus en plus complexes et de moins en moins compréhensibles.
Voire, la complexité de la méthodologie de l'interprétation judiciaire conduit l'exécutif et le législatif à déléguer à l'institution judiciaire le soin de compléter les cas mal prévus par la loi.
L'auteur explique que ce que nous entendons par "démocratie" est un équilibre subtil entre deux pouvoirs :
* le pouvoir qui s'exprime à travers le vote populaire
* les institutions libérales qui forment un contre-pouvoir au précédent, afin que le pouvoir populaire ne devienne pas une tyrannie de l'opinion majoritaire envers les opinions minoritaires.
Toutes les constitutions des pays démocratiques ont été écrites avec cet esprit d'équilibre entre ces deux formes de pouvoir.
Il y a deux manières pour cet équilibre d'être rompu :
1) la manière classique, le populisme, où un pouvoir élu fait fi des institutions libérales en se considérant plus légitime qu'elles, faisant basculer la démocratie libérale vers une démocratie autoritaire.
2) la deuxième plus subtile où les institutions libérales qui font office de contre-pouvoir font fi de la volonté populaire. Un exemple de ce type développé par l'auteur est l'Union Européenne.
La complexité des questions du monde contemporain et la nécessité d'expertise spécialisée pour les adresser a multiplié les normes et les traités supra-nationaux dans lesquels les peuples n'ont pratiquement plus leur mot à dire.
Ce sentiment populaire de dépossession du pouvoir n'est pas pour rien dans la tentation populiste.
L'auteur analyse que l'attachement du peuple aux institutions démocratiques expliquées plus haut n'est pas innée mais est dépend largement de conditions de prospérité économique : c'est parce que la mise en place des institutions démocratiques incluant les institutions libérales a été accompagnée par un développement économique que les peuples les ont acceptées.
Or les crises économiques successives ont rompu la confiance que les peuples mettaient dans les institutions démocratiques surtout lorsque celles-ci peinent à écouter la volonté populaire.
L'auteur met également en lumière qu'une démocratie, dans laquelle la volonté populaire est réellement entendue, s'accompagne forcément d'une certaine dose de xénophobie. Un système politique qui accorde facilement la citoyenneté à tous est un système qui n'accorde que peu d'importance à l'opinion populaire.
L'auteur analyse aussi le rôle des réseaux sociaux dans la crise démocratique en faisant le parallèle avec l'invention de l'imprimerie au 16e siècle.
L'invention de l'imprimerie au 16e siècle a certes permis la diffusion massive du savoir, mais elle a aussi favorisé la coordination entre opposants religieux, et a, de ce fait, favorisé les guerres de religion à cette époque.
Pour l'auteur, les réseaux sociaux, en coordonnant beaucoup plus facilement les oppositions aujourd'hui, favorisent la défiance populaire envers les institutions démocratiques, et il faudra du temps avant de retrouver un équilibre.
En France, je pense que plusieurs situations illustrent la thèse de l'auteur : la crise des Gilets Jaunes a mis en évidence qu'on ne sait pas très bien qui a le dernier mot en matière d'arbitrage et de prise de décisions : est-ce le gouvernement, issu des élections, sensé porter la volonté populaire, ou est-ce l'administration, notamment Bercy, non élue ?
La justice est un autre problème, à mon avis.
Par exemple, le Conseil Constitutionnel, institution de contre-pouvoir, avec sa théorie des blocs de constitutionnalité, s'est arrogé des pouvoirs qui vont bien au-delà de ce qui était théoriquement prévu à l'origine lors de l'élaboration de la Constitution.
Autre exemple, l'institution judiciaire, non-élue, dans sa volonté d'indépendance à l'égard de l'exécutif et du législatif, a développé une méthodologie d'interprétation des lois qui finalement obligent l'exécutif et le législatif à composer des lois de plus en plus complexes et de moins en moins compréhensibles.
Voire, la complexité de la méthodologie de l'interprétation judiciaire conduit l'exécutif et le législatif à déléguer à l'institution judiciaire le soin de compléter les cas mal prévus par la loi.
Anoushirvan- Messages : 483
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Démocratie ?
S'interroger sur la démocratie quand on vit en France, c'est comme discuter du sexe des anges.
Parler d'un truc qui n'existe pas en faisant comme si il existait.
Le régime de la France, c'est l'état totalitaire qui se maintien par la terreur, la propagande et le mensonge.
L'élection est un paravent pour donner l'apparence de la démocratie, comme en Russie avec poutine, comme en Syrie avec Baschar.
Nous avons changé Sarkozy, par Hollande, Hollande, par Macron, sans que cela change en quoi que ce soit les politiques menées, signe que nous élisons des pantins sans aucun pouvoir.
Les politiques menées en France sont décidées par la commission européenne, c'est à dire des gens non-élus qui décident de politique sans tenir compte de l’intérêt des gens.
Le moyen de gouvernement est la manipulation médiatique, à l'exemple de l'élection de Macron qui a été entièrement orchestrée par les média.
Il se maintient par la terreur.
Le terrorisme est pour l'essentiel un terrorisme intellectuel qui limite la liberté de penser et impose ses dogmes (féminisme, égalitarisme, anti-racisme, européisme, globalisme etc..) aux moyens des médias et de petits kapos qui se font les gardiens de la bien bien-pensance dans le camp de la pensée unique.
Le terrorisme réel est un avatar du terrorisme intellectuel, la guerre froide en son temps, la menace djihadiste aujourd'hui, autant de moyen de tenir le populo sage à l'écurie. Les média sont la courroie de transmission du terrorisme réel en ce qu'il propage la peur jusque dans nos foyers.
Le régime ne se contente pas de s'occuper que de la république, la chose publique, mais s'immisce dans la vie privée (éducation, sexualité, mariage, héritage) des gens et tend à contrôler la totalité de la vie des gens.
Nous avons quand même de l'espoir l'URSS a disparu de la face du globe.
Parler d'un truc qui n'existe pas en faisant comme si il existait.
Le régime de la France, c'est l'état totalitaire qui se maintien par la terreur, la propagande et le mensonge.
L'élection est un paravent pour donner l'apparence de la démocratie, comme en Russie avec poutine, comme en Syrie avec Baschar.
Nous avons changé Sarkozy, par Hollande, Hollande, par Macron, sans que cela change en quoi que ce soit les politiques menées, signe que nous élisons des pantins sans aucun pouvoir.
Les politiques menées en France sont décidées par la commission européenne, c'est à dire des gens non-élus qui décident de politique sans tenir compte de l’intérêt des gens.
Le moyen de gouvernement est la manipulation médiatique, à l'exemple de l'élection de Macron qui a été entièrement orchestrée par les média.
Il se maintient par la terreur.
Le terrorisme est pour l'essentiel un terrorisme intellectuel qui limite la liberté de penser et impose ses dogmes (féminisme, égalitarisme, anti-racisme, européisme, globalisme etc..) aux moyens des médias et de petits kapos qui se font les gardiens de la bien bien-pensance dans le camp de la pensée unique.
Le terrorisme réel est un avatar du terrorisme intellectuel, la guerre froide en son temps, la menace djihadiste aujourd'hui, autant de moyen de tenir le populo sage à l'écurie. Les média sont la courroie de transmission du terrorisme réel en ce qu'il propage la peur jusque dans nos foyers.
Le régime ne se contente pas de s'occuper que de la république, la chose publique, mais s'immisce dans la vie privée (éducation, sexualité, mariage, héritage) des gens et tend à contrôler la totalité de la vie des gens.
Nous avons quand même de l'espoir l'URSS a disparu de la face du globe.
philouie- Messages : 421
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Date d'inscription : 07/10/2012
Re: démocratie & populisme
@Philouie : avez-vous déjà vécu un certain temps hors de France J'entends des années.
De plus, autre question : ce que vous exprimez, vous l'avez déduit seul ou l'avez vous fait vôtre depuis d'autres sources Ou si vous préférez avec vous toujours pensé ainsi ou pas
De plus, autre question : ce que vous exprimez, vous l'avez déduit seul ou l'avez vous fait vôtre depuis d'autres sources Ou si vous préférez avec vous toujours pensé ainsi ou pas
Invité- Invité
Re: démocratie & populisme
Disciple Laïc a écrit:@Philouie : avez-vous déjà vécu un certain temps hors de France J'entends des années.
De plus, autre question : ce que vous exprimez, vous l'avez déduit seul ou l'avez vous fait vôtre depuis d'autres sources Ou si vous préférez avec vous toujours pensé ainsi ou pas
C'est une longue histoire. J'ai lu Mein Kampf à 17 ans, fin des années 70.
Au début des années 90, je lisais Annah Arendt et surtout Ernst Jünger.
C'est là que j'ai découvert que le totalitarisme était à la démocratie ce que la tyrannie est à la royauté.
Mon état s'est ensuite sans cesse détérioré. D'abord avec les attentats du 11/9, puis Merah et la suite.
philouie- Messages : 421
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Date d'inscription : 07/10/2012
Re: démocratie & populisme
Je vois.
Vous savez (et la je paraphrase la pensée du Vénérable Thich Nhat Hanh et avec lui du Bouddha) , nous devons chercher ce qui nous rend heureux nous-même et nos proches. L'analogie qui est prise souvent dans la psychologie bouddhique concernant le mental, c'est celle d'un champ. Vous avez en surface le mental, le champ, et en profondeur le tréfonds, sous la surface du champ, la terre. Dans cette terre l'esprit humain a des graines de toutes les "formations mentales" possibles, toutes les tendances de l'esprit humain si vous voulez, toutes les attitudes. Exemple : la peur, la colère, la haine, la suspicion, mais aussi la générosité, la patience, l'amour, la compassion etc...
Nous consommons tous les jours sous forme de nourritures sensorielles et matérielles. Il y a ce que nous mangeons et buvons mais aussi ce que nous voyons, entendons. C'est un peu l'eau qui va arroser les graines.
Si l'on s'abreuve à de l'eau ayant le gout de la suspicion, de la défiance, de la méfiance, du doute, etc... Alors cela va arroser ces mêmes graines dans le tréfonds et elles vont germer et pousser, pour devenir notre état mental dominant. Nous allons devenir méfiant, suspicieux, dubitatif. Et nous verrons le monde avec ce regard là.
On ne peut pas dire que ce soit un état d'esprit agréable, plaisant, confortable. Et souhaitable.
Il ne s'agit pas de d'ignorer la réalité mais de savoir ce que l'on veut, comment l'on veut se sentir, si l'on veut être heureux soi-même dans cette vie ou pas, et si l'on veut rendre heureux ses proches ou pas.
Si l'on s'abreuve à des informations plaines de haine, comme Mein Kampf par exemple, cela va rester en nous, nous contaminer malgré nous.
Je l'ai moi-même ressenti ces dernières années avec 2 livres, dont j'ai suspendu la lecture. Il y a quelques années un autre m'avais fait un effet profond négatif mais je l'avais lu jusqu'au bout. Des livres passionnant, intéressant, utiles, mais perturbant, douloureux à lire, quand j'en sortais je me sentais mal. Informé mais mal.
Sachez qui si vous vous abreuvez à ces sources empoisonnées, vous vous empoisonnez vous et vos proches. Et vous n'avez pas une vue complète et correcte de la réalité.
Pire, cela peut devenir une drogue car vous allez chercher en priorité de l'information qui va confirmer ces perceptions faussées. Et vous allez vous empoisonner encore plus. En pensant faussement que cela vous fait du bien de "savoir", d'être "au courant". Vous allez prendre ce poison pour quelque chose de "bon" et d'utile pour vous, et continuer à en prendre.
Et vous serez malheureux, en proie au doute, à la méfiance, à la suspicion, au dégoût des gens, au pessimisme, à la peur, au désespoir.
Or le monde n'est pas que cela.
Quand on cherche du bon, des raisons d'espérer, on peut le trouver. Il y en a.
En ce moment parfois quand j'en ressent le besoin je cherche sur youtube des vidéos ou l'on voit des bénévoles se décarcasser pour sauver des animaux. Ou des vidéos d'actes de compassion humaine gratuite filmés de par le monde. Cela me fait du bien.
Si je veux ressentir de l'amour, de la compassion, de la douceur, j'écoute certaines vidéo du Vénérable Thich Nhat Hanh, parce que l'on "sent" dans ses paroles une réelle et sincère compassion. Une des premières fois ou j'ai regardé une de ces vidéos, j'ai failli pleurer d'émotion.
A vous de voir si vous voulez continuer à vous abreuver seulement à certaines sources empoisonnées, proposées par des gens aussi empoisonnés, et vous même véhiculer des informations toxiques et en abreuver les autres, ou pas.
Et ne me parlez pas de l'importance de "savoir la vérité", on trouve des mensonges, des manipulations et des fake news partout, personne n'a le monopole exclusif de ces pratiques.
Hitler était un homme plein de rancœur, de frustration, de sentiment d'injustice, de soif de vengeance, il s'est trouvé un bouc émissaire à haïr, les juifs, il a traduit sa souffrance sous forme de haine, de colère, de racisme, et il a contaminé tout un peuple théoriquement civilisé, cultivé, via la propagande justement. Il pensait surement que tout ce qu'il a pensé, fait et dit, lui apporterait satisfaction, ou du moins mettrait fin à ses souffrances dans cette vie. On connait la fin. Il n'a surement pas obtenu ce qu'il espérait n'est ce pas Il s'est donc fourvoyer sur les moyens pour l'obtenir. Non sans faire d'immenses dégâts. Si on regarde il s'est aussi entouré de gens en situation pénible. Un signe non
Vous croyez sincèrement qu'être informé des mécanismes de propagande vous met à l'abri du contenu qu'elles véhicules Tout le monde sait que le tabac est une drogue addictive et toxique, cela empêche t'il des millions de gens de continuer d'en fumer et d'abîmer leur santé et celle de leurs proches
Dites-vous que ce que vous nous dites ici, a propos de notre président, de notre gouvernement, etc... ce n'est pas votre pensée, votre point de vue, ce n'est pas ce que vous avez pu vérifier objectivement par vous même, c'est ce que d'autres vous on fourré dans la tête. Car la propagande n'est qu'un outil, elle est utilisées par tout le monde, pas seulement les gouvernements.
Souvenez vous de ces mots de Goebbels : répéter un mensonge 10 fois, 100 fois, 1000 fois, il devient une vérité.
Or on a pas besoin d'être un gouvernement pour faire cela. Regardez combien de vidéos sur youtube martèlent que la Terre et plate et qu'on a jamais marché sur la Lune et combien de gogos finissent par le croire, parce qu'on leur martèle, encore et encore.
Alors de grâce servez-vous de votre tête sainement, pour votre bien, et ayez un regard sceptique et prudent vis à vis de tout, pas seulement de ceux qui vous martèlent ce que vous nous avez sorti ci-dessus. Usez de discernement. Justement ne soyons le mouton de personne. Absolument personne. Soyez votre berger.
Tout le monde veut être heureux et ne pas souffrir. Voyez ce qui vous apporte sérénité et bonheur et ce qui vous apporte peur, suspicion et souffrance. C'est de l'hygiène mentale. Et d'après ce que j'ai lu vous en avez grandement besoin.
Vous savez (et la je paraphrase la pensée du Vénérable Thich Nhat Hanh et avec lui du Bouddha) , nous devons chercher ce qui nous rend heureux nous-même et nos proches. L'analogie qui est prise souvent dans la psychologie bouddhique concernant le mental, c'est celle d'un champ. Vous avez en surface le mental, le champ, et en profondeur le tréfonds, sous la surface du champ, la terre. Dans cette terre l'esprit humain a des graines de toutes les "formations mentales" possibles, toutes les tendances de l'esprit humain si vous voulez, toutes les attitudes. Exemple : la peur, la colère, la haine, la suspicion, mais aussi la générosité, la patience, l'amour, la compassion etc...
Nous consommons tous les jours sous forme de nourritures sensorielles et matérielles. Il y a ce que nous mangeons et buvons mais aussi ce que nous voyons, entendons. C'est un peu l'eau qui va arroser les graines.
Si l'on s'abreuve à de l'eau ayant le gout de la suspicion, de la défiance, de la méfiance, du doute, etc... Alors cela va arroser ces mêmes graines dans le tréfonds et elles vont germer et pousser, pour devenir notre état mental dominant. Nous allons devenir méfiant, suspicieux, dubitatif. Et nous verrons le monde avec ce regard là.
On ne peut pas dire que ce soit un état d'esprit agréable, plaisant, confortable. Et souhaitable.
Il ne s'agit pas de d'ignorer la réalité mais de savoir ce que l'on veut, comment l'on veut se sentir, si l'on veut être heureux soi-même dans cette vie ou pas, et si l'on veut rendre heureux ses proches ou pas.
Si l'on s'abreuve à des informations plaines de haine, comme Mein Kampf par exemple, cela va rester en nous, nous contaminer malgré nous.
Je l'ai moi-même ressenti ces dernières années avec 2 livres, dont j'ai suspendu la lecture. Il y a quelques années un autre m'avais fait un effet profond négatif mais je l'avais lu jusqu'au bout. Des livres passionnant, intéressant, utiles, mais perturbant, douloureux à lire, quand j'en sortais je me sentais mal. Informé mais mal.
Sachez qui si vous vous abreuvez à ces sources empoisonnées, vous vous empoisonnez vous et vos proches. Et vous n'avez pas une vue complète et correcte de la réalité.
Pire, cela peut devenir une drogue car vous allez chercher en priorité de l'information qui va confirmer ces perceptions faussées. Et vous allez vous empoisonner encore plus. En pensant faussement que cela vous fait du bien de "savoir", d'être "au courant". Vous allez prendre ce poison pour quelque chose de "bon" et d'utile pour vous, et continuer à en prendre.
Et vous serez malheureux, en proie au doute, à la méfiance, à la suspicion, au dégoût des gens, au pessimisme, à la peur, au désespoir.
Or le monde n'est pas que cela.
Quand on cherche du bon, des raisons d'espérer, on peut le trouver. Il y en a.
En ce moment parfois quand j'en ressent le besoin je cherche sur youtube des vidéos ou l'on voit des bénévoles se décarcasser pour sauver des animaux. Ou des vidéos d'actes de compassion humaine gratuite filmés de par le monde. Cela me fait du bien.
Si je veux ressentir de l'amour, de la compassion, de la douceur, j'écoute certaines vidéo du Vénérable Thich Nhat Hanh, parce que l'on "sent" dans ses paroles une réelle et sincère compassion. Une des premières fois ou j'ai regardé une de ces vidéos, j'ai failli pleurer d'émotion.
A vous de voir si vous voulez continuer à vous abreuver seulement à certaines sources empoisonnées, proposées par des gens aussi empoisonnés, et vous même véhiculer des informations toxiques et en abreuver les autres, ou pas.
Et ne me parlez pas de l'importance de "savoir la vérité", on trouve des mensonges, des manipulations et des fake news partout, personne n'a le monopole exclusif de ces pratiques.
Hitler était un homme plein de rancœur, de frustration, de sentiment d'injustice, de soif de vengeance, il s'est trouvé un bouc émissaire à haïr, les juifs, il a traduit sa souffrance sous forme de haine, de colère, de racisme, et il a contaminé tout un peuple théoriquement civilisé, cultivé, via la propagande justement. Il pensait surement que tout ce qu'il a pensé, fait et dit, lui apporterait satisfaction, ou du moins mettrait fin à ses souffrances dans cette vie. On connait la fin. Il n'a surement pas obtenu ce qu'il espérait n'est ce pas Il s'est donc fourvoyer sur les moyens pour l'obtenir. Non sans faire d'immenses dégâts. Si on regarde il s'est aussi entouré de gens en situation pénible. Un signe non
Vous croyez sincèrement qu'être informé des mécanismes de propagande vous met à l'abri du contenu qu'elles véhicules Tout le monde sait que le tabac est une drogue addictive et toxique, cela empêche t'il des millions de gens de continuer d'en fumer et d'abîmer leur santé et celle de leurs proches
Dites-vous que ce que vous nous dites ici, a propos de notre président, de notre gouvernement, etc... ce n'est pas votre pensée, votre point de vue, ce n'est pas ce que vous avez pu vérifier objectivement par vous même, c'est ce que d'autres vous on fourré dans la tête. Car la propagande n'est qu'un outil, elle est utilisées par tout le monde, pas seulement les gouvernements.
Souvenez vous de ces mots de Goebbels : répéter un mensonge 10 fois, 100 fois, 1000 fois, il devient une vérité.
Or on a pas besoin d'être un gouvernement pour faire cela. Regardez combien de vidéos sur youtube martèlent que la Terre et plate et qu'on a jamais marché sur la Lune et combien de gogos finissent par le croire, parce qu'on leur martèle, encore et encore.
Alors de grâce servez-vous de votre tête sainement, pour votre bien, et ayez un regard sceptique et prudent vis à vis de tout, pas seulement de ceux qui vous martèlent ce que vous nous avez sorti ci-dessus. Usez de discernement. Justement ne soyons le mouton de personne. Absolument personne. Soyez votre berger.
Tout le monde veut être heureux et ne pas souffrir. Voyez ce qui vous apporte sérénité et bonheur et ce qui vous apporte peur, suspicion et souffrance. C'est de l'hygiène mentale. Et d'après ce que j'ai lu vous en avez grandement besoin.
Invité- Invité
Re: démocratie & populisme
Disciple Laïc a écrit:
Tout le monde veut être heureux et ne pas souffrir. Voyez ce qui vous apporte sérénité et bonheur et ce qui vous apporte peur, suspicion et souffrance. C'est de l'hygiène mentale. Et d'après ce que j'ai lu vous en avez grandement besoin.
Je vous remercie de vos conseils et je les comprends.
Cependant les choses ne se sont pas passé comme ça. Je suis né en 1961, mon père a été dans un camps en Allemagne, c'est un héros de la guerre.
Je suis habité par la guerre depuis aussi longtemps que je me souvienne.
J'ai lu Mein Kampf, non pas pour m'abreuver à des sources malsaines, mais pour comprendre l'origine de la violence dans une démarche de paix.
Dans ma recherche je suis remonté aux Livres d'Esther que j'ai minutieusement étudié dans les années 2010.
Je lis Abraham pour les mêmes raisons : comprendre la source de la violence.
philouie- Messages : 421
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Date d'inscription : 07/10/2012
Re: démocratie & populisme
Disciple Laïc a écrit:
Tout le monde veut être heureux et ne pas souffrir. Voyez ce qui vous apporte sérénité et bonheur et ce qui vous apporte peur, suspicion et souffrance. C'est de l'hygiène mentale. Et d'après ce que j'ai lu vous en avez grandement besoin.
Je vous remercie de vos conseils et je les comprends.
Cependant les choses ne se sont pas passé comme ça. Je suis né en 1961, mon père a été dans un camps en Allemagne, c'est un héros de la guerre.
Je suis habité par la guerre depuis aussi longtemps que je me souvienne.
J'ai lu Mein Kampf, non pas pour m'abreuver à des sources malsaines, mais pour comprendre l'origine de la violence dans une démarche de paix.
Dans ma recherche je suis remonté au Livre d'Esther que j'ai minutieusement étudié dans les années 2010.
Je lis Abraham pour les mêmes raisons : comprendre la source de la violence.
philouie- Messages : 421
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Date d'inscription : 07/10/2012
Re: démocratie & populisme
C'est une démarche utile : comprendre les causes.
La violence est à la fois une manifestation et une cause de souffrance du point de vue bouddhique. Bien qu'il faille s'entendre sur ce que l'on appelle "violence".
La motivation est cruciale dans le discours bouddhique, on peut trouver des violences "justifiées" en quelque sorte, si elle sont non mues par la colère, la haine ou la peur.
Mais je suppose que vous vous intéressez surtout à la violence la plus commune, celle qui a pour forme la souffrance physique ou mentale/morale que les hommes s'infligent entre eux.
Si cela peut vous faire du bien, peut être devriez vous vous intéresser à ce que le bouddhisme peut vous dire sur la violence, non pour devenir bouddhiste mais pour avoir des clés de compréhension.
La violence est la plupart du temps souffrance, c'est ce qu'affirme le bouddhisme et comme la souffrance est le principal sujet d'étude du bouddhisme... Et que le bouddhisme a une démarche logique : chercher les causes pour traiter les causes...
La violence est à la fois une manifestation et une cause de souffrance du point de vue bouddhique. Bien qu'il faille s'entendre sur ce que l'on appelle "violence".
La motivation est cruciale dans le discours bouddhique, on peut trouver des violences "justifiées" en quelque sorte, si elle sont non mues par la colère, la haine ou la peur.
Mais je suppose que vous vous intéressez surtout à la violence la plus commune, celle qui a pour forme la souffrance physique ou mentale/morale que les hommes s'infligent entre eux.
Si cela peut vous faire du bien, peut être devriez vous vous intéresser à ce que le bouddhisme peut vous dire sur la violence, non pour devenir bouddhiste mais pour avoir des clés de compréhension.
La violence est la plupart du temps souffrance, c'est ce qu'affirme le bouddhisme et comme la souffrance est le principal sujet d'étude du bouddhisme... Et que le bouddhisme a une démarche logique : chercher les causes pour traiter les causes...
Mon grand père maternel était militaire de carrière pendant l'entre deux guerre et pendant la seconde guerre, il a eu un histoire compliquée. De son coté mon grand père paternel lui a eu aussi une histoire pas banale. Les 2 vivaient dans la "zone libre". J'ai récemment fait des recherches sur le militaire et obtenu certains documents des archives de l'armée.
Invité- Invité
Re: démocratie & populisme
Disciple Laïc a écrit:C'est une démarche utile : comprendre les causes.
La violence est à la fois une manifestation et une cause de souffrance du point de vue bouddhique. Bien qu'il faille s'entendre sur ce que l'on appelle "violence".
La motivation est cruciale dans le discours bouddhique, on peut trouver des violences "justifiées" en quelque sorte, si elle sont non mues par la colère, la haine ou la peur.
Mais je suppose que vous vous intéressez surtout à la violence la plus commune, celle qui a pour forme la souffrance physique ou mentale/morale que les hommes s'infligent entre eux.
Si cela peut vous faire du bien, peut être devriez vous vous intéresser à ce que le bouddhisme peut vous dire sur la violence, non pour devenir bouddhiste mais pour avoir des clés de compréhension.
La violence est la plupart du temps souffrance, c'est ce qu'affirme le bouddhisme et comme la souffrance est le principal sujet d'étude du bouddhisme... Et que le bouddhisme a une démarche logique : chercher les causes pour traiter les causes...Mon grand père maternel était militaire de carrière pendant l'entre deux guerre et pendant la seconde guerre, il a eu un histoire compliquée. De son coté mon grand père paternel lui a eu aussi une histoire pas banale. Les 2 vivaient dans la "zone libre". J'ai récemment fait des recherches sur le militaire et obtenu certains documents des archives de l'armée.
J'ai quand même eu l'occasion, pendant ces années, de m’intéresser un peu au bouddhisme et à d'autres formes religieuses.
Le bouddhisme m'est resté étranger parce que je me sens fondamentalement monothéiste. Dieu fait parti de la façon dont je pense le monde.
Mes pas m'ont conduis dans la voie de l'Islam sans que j'en sois vraiment responsable.
Au final de mes recherches, j'en suis arrivé à une conclusion qui tient dans une phrase :
La paix se construit dans les bras des mamans et l'éducation des papas.
philouie- Messages : 421
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Date d'inscription : 07/10/2012
Re: démocratie & populisme
C'est possible.
Peut être pas dans 100% des cas (il y a toujours des exceptions), mais cela contribue sans doute grandement à faire des gens équilibrés, heureux, respectueux.
Peut être pas dans 100% des cas (il y a toujours des exceptions), mais cela contribue sans doute grandement à faire des gens équilibrés, heureux, respectueux.
Invité- Invité
Re: démocratie & populisme
Disciple Laïc a écrit:C'est possible.
Peut être pas dans 100% des cas (il y a toujours des exceptions), mais cela contribue sans doute grandement à faire des gens équilibrés, heureux, respectueux.
Un tout petit qui subit des violences par manque de maternage adoptera toute sa vie des stratégies de défense qui seront nuisibles à son entourage.
Par contre, il est nécessaire de séparer l'enfant de la mère, ce qui lui permettra la maîtrise des pulsions, c'est le rôle du père et ça se fait par la discipline.
Si je devais résumer mes conclusions en deux mots, ce serait Maternage et Discipline.
philouie- Messages : 421
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Date d'inscription : 07/10/2012
Re: démocratie & populisme
Pour en revenir au sujet.
Je me suis mis à douter de la démocratie dès 1979 et de la révolution de Khomeny.
Mais c'est surtout Jünger qui m'a vacciné. En particulier "le traité du rebelle" (1952 et eumeswil (1977).
La démocratie est probablement le plus mauvais des systèmes politiques.
Pourquoi ?
Parce que pour se maintenir, ce régime à besoin de contrôler les esprits.
Un tyran ordinaire n'a pas besoin de l’acquiescement de la population, il lui suffit de la soumission. Dans un système tyranique, le paysan vit sa vie de paysan, l'artisan vit sa vie d'artisan sans que le tyran ne s'en occupe. Ce qu'il demande, c'est que le peuple se tienne calme et qu'il paye l'impôt.
Il a donc a résoudre cette simple équation calme vs impôts. Il a sa police couplées à ses méthodes mafieuses d'intimidation pour arriver à ses fins.
Mais l'équation est simple.
En démocratie, le tyran a besoin que le peuple le choisisse, voir le désigne comme pouvant exercer la fonction du pouvoir suprême. En démocratie il faut que le tyran contrôle l'esprit du peuple, l'esprit des gens, c'est alors la fabrique du consentement (Chomsky).
En France, la bourgeoisie à d'abord pris le pouvoir sur l'école, elle a dans le même temps éjectée s'arrogeant pour elle seule à la fois le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. Ce qu'on appelle laïcité est en fait un hold-up du pouvoir temporel sur le pouvoir spirituel.
Et ensuite, elle s'est mise à contrôler tous les moyens d'information. L’élection de Macron aura été l'apothéose de cet art qui consisteà mener l'électeur là où on lui demande de faire.
Très bel réussite.
Mais, c'est parce que le pouvoir doit contrôler tout le monde, puis que tout le monde est électeur, que la démocratie se mue en système totalitaire. Le totalitarisme est ainsi consubstantiel à la démocratie (Nota, le terme totalitaire est généralement utilisé pour désigner un régime tyrannique de façon généralement inapproprié, puisque le régime totalitaire implique que les gens soit impliqué dans le système politique.
Le problème, c'est que nous vivons dans la société du mensonge.
Parce que pour faire tenir tout ensemble le système de la démocratie, c'est à dire du peuple comme source du pouvoir, il faut que le peuple pense comme le souhaite le pouvoir. Il ne s'agit pas de petites croyances simplistes mais d'idéologies qui conditionnent la façon dont on pense le monde et qui s'imposent à nous comme une religion nouvelle. Chaque citoyen est devenu le garant de la religion démocratique et quiconque cherche à transgresser les dogmes imposés est cloué au pilori par la foule. La France est un pays de kapos.
L'état, dont le boulot serait de s'occuper des routes, des écoles ou des hôpitaux, en vient à vouloir régir la sexualité des Français et imposer ces normes. Mariage homo, Pma pour toutes, bientôt la GPA, les fermes à bébé, que dis-je, les usine à bébés.
Est-ce à notre avantage ?
Chaque jour qui passe, la France démocratique détruit davantage la famille, multipliant les abandons et les maltraitances.
En posant l'égalitarisme comme norme l'état démocratique interdit la discrimination.
Or le langage consiste précisément à discriminer. Aujourd'hui on est en train de nous ôter les moyens de parler. Penser la famille en terme de papa/maman est considéré aujourd'hui comme homophobe.
Le langage s'appauvrit, la pensée se dévirilise.
La démocratique fait pire que de nous interdire de penser, elle nous ôte les moyens même de la pensée.
Est-ce à notre avantage ?
L'humanité de demain est faites par nos enfants.
Quelle humanité allons nous laisser d'une enfance maltraitée ?
Je me suis mis à douter de la démocratie dès 1979 et de la révolution de Khomeny.
Mais c'est surtout Jünger qui m'a vacciné. En particulier "le traité du rebelle" (1952 et eumeswil (1977).
La démocratie est probablement le plus mauvais des systèmes politiques.
Pourquoi ?
Parce que pour se maintenir, ce régime à besoin de contrôler les esprits.
Un tyran ordinaire n'a pas besoin de l’acquiescement de la population, il lui suffit de la soumission. Dans un système tyranique, le paysan vit sa vie de paysan, l'artisan vit sa vie d'artisan sans que le tyran ne s'en occupe. Ce qu'il demande, c'est que le peuple se tienne calme et qu'il paye l'impôt.
Il a donc a résoudre cette simple équation calme vs impôts. Il a sa police couplées à ses méthodes mafieuses d'intimidation pour arriver à ses fins.
Mais l'équation est simple.
En démocratie, le tyran a besoin que le peuple le choisisse, voir le désigne comme pouvant exercer la fonction du pouvoir suprême. En démocratie il faut que le tyran contrôle l'esprit du peuple, l'esprit des gens, c'est alors la fabrique du consentement (Chomsky).
En France, la bourgeoisie à d'abord pris le pouvoir sur l'école, elle a dans le même temps éjectée s'arrogeant pour elle seule à la fois le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. Ce qu'on appelle laïcité est en fait un hold-up du pouvoir temporel sur le pouvoir spirituel.
Et ensuite, elle s'est mise à contrôler tous les moyens d'information. L’élection de Macron aura été l'apothéose de cet art qui consisteà mener l'électeur là où on lui demande de faire.
Très bel réussite.
Mais, c'est parce que le pouvoir doit contrôler tout le monde, puis que tout le monde est électeur, que la démocratie se mue en système totalitaire. Le totalitarisme est ainsi consubstantiel à la démocratie (Nota, le terme totalitaire est généralement utilisé pour désigner un régime tyrannique de façon généralement inapproprié, puisque le régime totalitaire implique que les gens soit impliqué dans le système politique.
Le problème, c'est que nous vivons dans la société du mensonge.
Parce que pour faire tenir tout ensemble le système de la démocratie, c'est à dire du peuple comme source du pouvoir, il faut que le peuple pense comme le souhaite le pouvoir. Il ne s'agit pas de petites croyances simplistes mais d'idéologies qui conditionnent la façon dont on pense le monde et qui s'imposent à nous comme une religion nouvelle. Chaque citoyen est devenu le garant de la religion démocratique et quiconque cherche à transgresser les dogmes imposés est cloué au pilori par la foule. La France est un pays de kapos.
L'état, dont le boulot serait de s'occuper des routes, des écoles ou des hôpitaux, en vient à vouloir régir la sexualité des Français et imposer ces normes. Mariage homo, Pma pour toutes, bientôt la GPA, les fermes à bébé, que dis-je, les usine à bébés.
Est-ce à notre avantage ?
Chaque jour qui passe, la France démocratique détruit davantage la famille, multipliant les abandons et les maltraitances.
En posant l'égalitarisme comme norme l'état démocratique interdit la discrimination.
Or le langage consiste précisément à discriminer. Aujourd'hui on est en train de nous ôter les moyens de parler. Penser la famille en terme de papa/maman est considéré aujourd'hui comme homophobe.
Le langage s'appauvrit, la pensée se dévirilise.
La démocratique fait pire que de nous interdire de penser, elle nous ôte les moyens même de la pensée.
Est-ce à notre avantage ?
L'humanité de demain est faites par nos enfants.
Quelle humanité allons nous laisser d'une enfance maltraitée ?
philouie- Messages : 421
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Date d'inscription : 07/10/2012
Re: démocratie & populisme
Winston Churchill aurait dit que la démocratie n'était pas le meilleur des systèmes elle était le moins mauvais.
Il suffit de comparer les avantages et inconvénients des autres systèmes déjà expérimentés par le passé : tyrannie, autocratie, oligarchie, aristocratie, monarchie, théocratie etc...
Et de voir celui qui à le plus d'avantages et le moins d'inconvénients.
Peut-être que l'on aboutira à la même conclusion que Winston Churchill.
Il suffit de comparer les avantages et inconvénients des autres systèmes déjà expérimentés par le passé : tyrannie, autocratie, oligarchie, aristocratie, monarchie, théocratie etc...
Et de voir celui qui à le plus d'avantages et le moins d'inconvénients.
Peut-être que l'on aboutira à la même conclusion que Winston Churchill.
Invité- Invité
Re: démocratie & populisme
Disciple Laïc a écrit:Winston Churchill aurait dit que la démocratie n'était pas le meilleur des systèmes elle était le moins mauvais.
Il suffit de comparer les avantages et inconvénients des autres systèmes déjà expérimentés par le passé : tyrannie, autocratie, oligarchie, aristocratie, monarchie, théocratie etc...
Et de voir celui qui à le plus d'avantages et le moins d'inconvénients.
Peut-être que l'on aboutira à la même conclusion que Winston Churchill.
Depuis qu'on a la démocratie, on a déjà eu deux guerres mondiales, on est dans la troisième.
C'est certainement pas le meilleur des régimes.
Le 11 septembre 3000 personnes sont mortes à New York pour que l'occident acquiesce aux crimes l'Otan.
Ce n'est certainement pas le meilleur des régimes.
Depuis quatre ans les français sont maintenus dans la terreur à travers des sacrifices sanglants.
Ce n'est certainement pas le meilleur des régimes.
Et le pire, c'est la manipulation de l'humain.
philouie- Messages : 421
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Date d'inscription : 07/10/2012
Re: démocratie & populisme
Je crains Philouie que vous ayez une vision particulièrement faussée, elle doit vous satisfaire remarquez sinon vous ne la cultiveriez pas, n'est ce pas
Des millénaires sont passés avec des régimes autres et leur lot de guerre, de terreur, d'atrocité etc...
Saviez-vous qu'a l'époque ou les Grecs antiques ont inventé le premier système démocratique, l'état de paix entre les cités grecques était jugé anormal, juste une pause entre 2 conflits ?
De plus, les 2 guerres mondiales ont vu justement s'affronter des régimes démocratiques et des régimes totalitaires.
Enfin, comme pour ceux qui veulent absolument le départ de notre président et à qui je dis : ok, vous mettez qui à la place (Et jusqu’à présent personne ne m'a jamais répondu), je vous demande : ok, supprimons la démocratie, quel régime meilleur nous proposez vous à la place (bon courage pour trouver une réponse)
Des millénaires sont passés avec des régimes autres et leur lot de guerre, de terreur, d'atrocité etc...
Saviez-vous qu'a l'époque ou les Grecs antiques ont inventé le premier système démocratique, l'état de paix entre les cités grecques était jugé anormal, juste une pause entre 2 conflits ?
De plus, les 2 guerres mondiales ont vu justement s'affronter des régimes démocratiques et des régimes totalitaires.
Enfin, comme pour ceux qui veulent absolument le départ de notre président et à qui je dis : ok, vous mettez qui à la place (Et jusqu’à présent personne ne m'a jamais répondu), je vous demande : ok, supprimons la démocratie, quel régime meilleur nous proposez vous à la place (bon courage pour trouver une réponse)
Invité- Invité
Re: démocratie & populisme
philouie a écrit:
Depuis qu'on a la démocratie, on a déjà eu deux guerres mondiales, on est dans la troisième.
C'est certainement pas le meilleur des régimes.
Ce n'est certainement pas le meilleur des régimes.
Et le pire, c'est la manipulation de l'humain.
Que proposez vous?
car la République de France n'est pas démocratique.
La simple politique partisane est contraire à la démocratie.
indian- Messages : 2844
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