Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
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Re: Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
L'égoïsme sectaire
Par Matthieu Ricard le 9 juillet 2019
Imaginez un bateau avarié dans lequel il serait nécessaire d'utiliser toute la puissance des machines pour pomper l'eau des cales. Mais les passagers de première classe veulent continuer à utiliser l'air conditionné et autres facilités, et les passagers de deuxième classe ont pour seule préoccupation de se faire surclasser en première. Bientôt, tout le monde coule, après avoir utilisé ou tenté d'utiliser l'air conditionné pendant quelques heures de plus, au lieu d'être tous sauvés. Sur un bateau normal, un capitaine prend les mesures nécessaires pour empêcher le naufrage. Ici, les passagers insistaient pour être leurs propres chefs.
L'approche actuelle de l'environnement, des changements climatiques et d'autres défis pressants de notre époque (désarmement, régulation de l'avidité qui mène le libre marché économique, etc.) est celle de tribus se disputant l'usufruit et la propriété d'un bateau qui coule, d'une forêt en feu et d'une bombe à retardement.
Les chefs d'états se sont comportés comme les chefs de grandes tribus. Certains sont peut-être plus sages que les autres, mais ils n'ont guère d'influence sur les autres tribus, parfois même sur leur propre tribu.
Les problèmes mondiaux ne peuvent être traités que par des institutions transnationales. Dans un monde global, les chefs d’États devraient jouer le rôle de gouverneurs de provinces qui administrent les affaires locales et déférer les décisions à une autorité transnationale lorsque le sort du monde entier est en jeu.
Personne n'en veut? Bien. Alors nagez maintenant.
https://www.matthieuricard.org/fr/blog/posts/l-egoisme-sectaire
Idriss- Messages : 7075
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Re: Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
Existe-t-il une science du pire ?
26/10/2017
Qu’est ce que l’effondrement ? Est-il déjà en cours ? Quels sont les arguments scientifiques mettant en évidence la régression de la civilisation, voire le déclin total dans un temps plus ou moins proche ? Toutes les sociétés sont-elles égales face à l’effondrement ?
26/10/2017
Qu’est ce que l’effondrement ? Est-il déjà en cours ? Quels sont les arguments scientifiques mettant en évidence la régression de la civilisation, voire le déclin total dans un temps plus ou moins proche ? Toutes les sociétés sont-elles égales face à l’effondrement ?
- Spoiler:
- Vous, auditeur assidu de la Méthode Scientifique, vous avez entendu passer depuis un peu plus d’un an quelques perspectives pas forcément toutes roses, un réchauffement climatique impossible à brider, des catastrophes naturelles de plus en plus violentes, une 6ème extinction de masse en cours provoquée par l’influence de l’homme sur son environnement, le casse-tête agronomique que représente le fait de nourrir 10 milliards d’êtres humains. Ajoutez à cela l’omniprésence du plastique, l’improbable devenir des déchets nucléaires, et une intelligence artificielle galopante qui va peu à peu remplacer nos emplois. L’effondrement est à notre porte, bienvenue dans le monde d’après.
Existe-t-il une science du pire ? C’est la question que La Méthode scientifique va tâcher de résoudre dans l’heure qui vient.
Et pour évoquer cet effondrement systémique que certains estiment désormais inévitable, nous recevons aujourd’hui deux catastrophistes convaincus, Vincent Mignerot, chercheur en sciences sociales, fondateur et président de l’association Adrastia et Laurent Testot, journaliste, auteur de « Cataclysme, une histoire environnementale de l’humanité » aux éditions Payot.
Le reportage du jour
Témoignage du collapsologue Pablo Servigne, par Céline Loozen
Idriss- Messages : 7075
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Re: Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
Idriss a écrit:Existe-t-il une science du pire ?
26/10/2017
Qu’est ce que l’effondrement ? Est-il déjà en cours ? Quels sont les arguments scientifiques mettant en évidence la régression de la civilisation, voire le déclin total dans un temps plus ou moins proche ? Toutes les sociétés sont-elles égales face à l’effondrement ?
- Spoiler:
Vous, auditeur assidu de la Méthode Scientifique, vous avez entendu passer depuis un peu plus d’un an quelques perspectives pas forcément toutes roses, un réchauffement climatique impossible à brider, des catastrophes naturelles de plus en plus violentes, une 6ème extinction de masse en cours provoquée par l’influence de l’homme sur son environnement, le casse-tête agronomique que représente le fait de nourrir 10 milliards d’êtres humains. Ajoutez à cela l’omniprésence du plastique, l’improbable devenir des déchets nucléaires, et une intelligence artificielle galopante qui va peu à peu remplacer nos emplois. L’effondrement est à notre porte, bienvenue dans le monde d’après.
Existe-t-il une science du pire ? C’est la question que La Méthode scientifique va tâcher de résoudre dans l’heure qui vient.
Et pour évoquer cet effondrement systémique que certains estiment désormais inévitable, nous recevons aujourd’hui deux catastrophistes convaincus, Vincent Mignerot, chercheur en sciences sociales, fondateur et président de l’association Adrastia et Laurent Testot, journaliste, auteur de « Cataclysme, une histoire environnementale de l’humanité » aux éditions Payot.
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c'est ca aussi l'Apocalypse, le réveil.
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Re: Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
Général Lecointre : « Il faut être prêt à s’engager pour un conflit de survie »
PAR LAURENT LAGNEAU · 26 JUILLET 2019
Lors de la dernière édition de la Conférence des ambassadeurs, en août 2018, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, ne put que confirmer et compléter les propos qu’il avait déjà tenus quand il était à l’Hôtel de Brienne pour décrire les dernières évolutions du contexte international.
« Nous vivons dans une période de tension et de conflictualité » avec une « rupture » sur le plan de la sécurité, « se manifestant par la multiplication des crises aux portes de l’Europe » et une autre dans celui de l’économie, « liée aux déséquilibres commerciaux que risquent d’aggraver les tentations de guerre économique », avait en effet affirmé le chef de la diplomatie française.
Lors de sa dernière à l’Assemblée nationale, le chef d’état-major des armées [CEMA], le général François Lecointre, est entré dans le détail des menaces actuelles. Ainsi, après avoir de nouveau critiqué les « dividendes de la paix » qui, après 1991, « allaient provoquer pertes de capacités et diminution de la réactivité des armées », il a évoqué un contexte marqué par le terrorisme qui « se développe en même temps que l’expansion incessante de menaces hybrides », « l’apparition de nouveaux champs de conflictualité » et une « désinhibition tout à fait frappante de l’usage de la violence et de la force. »
Aussi, pour le CEMA, nous entrons dans une ère qui « combine, d’une certaine façon, les caractéristiques de périodes précédentes, sur fond de risque climatique, d’épuisement des ressources et d’inégalités de développement. » Et, a-t-il ajouté, elle faut « surtout réapparaître la crainte de menaces existentielles, à même de saper les fondements de notre Nation. »
- suite:
Et « cette période nous expose à trois grandes formes de conflictualité, qui se conjuguent », a relevé le général Lecointre. Ainsi, a-t-il dit, « un affrontement majeur apparaît aujourd’hui comme une potentialité réelle ». Selon lui, « l’armement de la Chine, l’affirmation de puissances régionales avec des prétentions nucléaires, le jeu de la Russie, la concurrence à la puissance américaine ou les déséquilibres autour du golfe Arabo-Persique sont de nature à provoquer un point de rupture. »
Et cela conduit le CEMA à estimer qu’il « faut être prêt à s’engager pour un ‘conflit de survie’, seul ou en coalition, rapidement et dans la durée. » Et cela demandera des « moyens de haute technologie car ce conflit se déroulera dans les champs habituels, mais aussi dans ceux qui échappaient jusqu’ici à la conflictualité militaire. »
Et, a poursuivi le général Lecointre, « le déni d’accès de certains espaces et les stratégies indirectes, avec un rapport coût efficacité aujourd’hui à la portée de petits compétiteurs, pourraient préfigurer ce type de conflit. »
En outre, les affrontements de nature « asymétrique » n’ont pas disparu. Loin de là même. « Le terrorisme persiste. Il mute. Il intègre opportunément toutes les revendications ethniques, religieuses, idéologiques ou identitaires » tandis que les groupes terroristes « s’approprient les nouvelles technologies et savent investir tous les champs, exigeant de notre part une palette complète de réponses militaires », a expliqué le CEMA.
Enfin, ce dernier n’exclut pas qu’une ou plusieurs « crises profondes » puissent « déstabiliser sérieusement les grands équilibres mondiaux. » Ces crises pourraient être de « nature démographique, climatique ou d’accès à l’eau » et elles « ne manqueront pas d’affecter l’Afrique », ce qui aura « de lourdes conséquences pour la stabilité de l’Europe tout entière », a prévenu le général Lecointre.
« Je pense que nous devons absolument nous y préparer et l’intégrer dans notre modèle d’armée, d’autant que cette typologie de la menace n’exclut pas la simultanéité des occurrences et que chaque type d’affrontement se conjuguera dans le temps et l’espace. Nous devons être capables d’anticiper et de voir venir ces menaces ou ces conjugaisons de menaces, mais aussi de créer les coalitions qui nous permettront d’y faire face », a-t-il ensuite fait valoir auprès des députés.
Après des années de contraintes budgétaires qui ont entamé le potentiel et les capacités des forces françaises, l’exécution à l’euro près de la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25, qui met l’accent sur la « remontée en puissance », est essentielle.
En l’état actuel des choses, et « au rythme actuel des commandes et livraisons » des munitions, les forces françaises ne seront « toujours pas pas capables de soutenir un engagement majeur en 2022 », a souligné le général Lecointre. « Pour la défense sol-air, surface-air, l’engagement air-air, ainsi que pour la lutte antinavire, nos stocks ne nous permettent déjà pas de faire face à la situation opérationnelle de référence », a-t-il précisé.
Qui plus est, « nous avons encore des trous capacitaires, notamment dans les domaines de la projection stratégique, du renseignement par drone, du ravitaillement à la mer et de l’aéromobilité, ce qui nous rend dépendants de nos alliés américains, otaniens et européens, ainsi que des contrats d’affrètement », a encore cité le CEMA.
Enfin, a-t-il aussi fait remarquer, la « disponibilité technique opérationnelle de certaines de nos flottes d’aéronefs demeure à un niveau faible, de l’ordre de 50 % à 60 % pour les flottes d’hélicoptères de l’armée de Terre, de patrouilleurs maritimes de la Marine et d’avions de transport tactique de l’armée de l’Air. »
D’où l’importance cruciale, dans ces conditions, de la bonne exécution de la LPM, qui « prend en compte » cette nécessité de réparer nos capacités, en particulier les difficultés et les carences structurelles dont nous souffrons », a plaidé le général Lecointre.
http://www.opex360.com/2019/07/26/general-lecointre-il-faut-etre-pret-a-sengager-pour-un-conflit-de-survie/
Idriss- Messages : 7075
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Re: Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
VIDEO. "Les infirmières m'ont dit 'stop, on n'a plus de produit' !" : un patient privé de chimiothérapie à cause d'une pénurie de médicaments
En dix ans, les ruptures de stock de médicaments ont été multipliées par 20. Près de Calais, un patient souffrant d'un cancer a été privé de chimiothérapie, faute de traitement disponible.
"Ça allait bien jusqu'au moment où les infirmières m'ont dit 'stop, il n'y a plus de produit'." Jean-Marie Semet, patient soigné pour un cancer de la vessie, n'en revient toujours pas. Sa maladie lui a été diagnostiquée en février dernier. Après une opération, il devait subir huit séances de chimiothérapie, pour éviter une rechute. Mais après le cinquième cycle, en mai, son traitement a été stoppé net, à cause d'une pénurie d'Amétycine, une molécule qui n'a pas de substitut.
Le personnel médical le rassure. "On vous rappelle quand on en a", lui promet-on. Mais "j'ai attendu, attendu, et toujours pas de produit", explique trois mois plus tard ce patient habitant dans le Pas-de-Calais. Les semaines passant, la situation devient de plus en plus angoissante. "Je ne veux pas faire voir que je ne suis pas bien. Je vais pleurer dans mon coin", témoigne sa femme.
Pas de reprise de traitement
La clinique et le laboratoire se renvoient la responsabilité. Si le produit a été déclaré en rupture de stock le 9 mai, la clinique des 2 Caps assure qu'elle l'a commandé trois semaines avant, le 15 avril. "Le laboratoire ne nous a donné aucune information", plaide la direction.
Aujourd'hui, le produit est à nouveau disponible. Mais Jean-Marie Semet ne peut pas reprendre sa chimiothérapie, à cause de la durée de l'interruption du traitement. Il s'inquiète d'une rechute.
https://www.francetvinfo.fr/sante/medicament/un-patient-prive-de-chimiotherapie-a-cause-d-une-penurie-de-medicaments_3570803.htm
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Re: Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
Le GIEC prédit une crise alimentaire mondiale si rien n'est fait
vendredi 9 août 2019
Les effets du changement climatique sur les sols auront pour effet une hausse des prix de l'alimentation et le développement d'une insécurité alimentaire à grande échelle, peut-on lire dans le dernier rapport du GIEC. Cependant, des solutions existent.
https://www.nationalgeographic.fr/environnement/2019/08/le-giec-predit-une-crise-alimentaire-mondiale-si-rien-nest-fait
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Re: Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
Après l'effondrement
Pablo Servigne a écrit: Une superbe petite chaîne youtube, qui monte qui monte...
Très beau, posé, intelligent, pas chiant, pas racoleur, qui n'a pas peur d'aller voir les côtés positifs et négatifs, et surtout bien pédagogique. Bravo !
https://www.youtube.com/channel/UCkJJzII9NrWanvrdvLh_jbQ
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Re: Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
Zapping synthèse sur le sujet :
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Re: Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
Connaissez vous la théorie du Grand Filtre ?
C'est à une échelle plus vaste que le sort de notre petite planète.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_filtre
Il y a un roman que j'ai lu il y a longtemps qui en parlait indirectement : Calculating God, de Robert J. Sawyer
C'est à une échelle plus vaste que le sort de notre petite planète.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_filtre
Il y a un roman que j'ai lu il y a longtemps qui en parlait indirectement : Calculating God, de Robert J. Sawyer
Invité- Invité
Re: Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
« Après l'effondrement » : quand la SNCF demande conseil aux collapsologues
https://www.lepoint.fr/societe/apres-l-effondrement-quand-la-sncf-demande-conseil-aux-collapsologues-04-09-2019-2333671_23.php
Des champs, des chevaux et des millions de morts
Et c'est en effet tout un monde qu'Yves Cochet, la journaliste Agnès Sinaï et l'ingénieur Benoît Thévard dépeignent dans leur rapport. Un monde où, après la faillite de Rungis, l'Île-de-France a été redécoupée en « biorégions », territoires dont les éco
https://www.lepoint.fr/societe/apres-l-effondrement-quand-la-sncf-demande-conseil-aux-collapsologues-04-09-2019-2333671_23.php
Des champs, des chevaux et des millions de morts
Et c'est en effet tout un monde qu'Yves Cochet, la journaliste Agnès Sinaï et l'ingénieur Benoît Thévard dépeignent dans leur rapport. Un monde où, après la faillite de Rungis, l'Île-de-France a été redécoupée en « biorégions », territoires dont les éco
systèmes naturels et les habitants forment une même « unité organique ».
Où l'aéroport d'Orly est devenu une vaste plaine, traversée de sentiers que parcourent des charrettes tirées par des chevaux. Où le périphérique est recouvert de verdure. Où les hypermarchés ont disparu. Où des assemblées élues pour six ans et renouvelées de moitié tous les trois ans assurent la sécurité des habitants (les structures étatiques et supraétatiques étant devenues « secondaires »). Où « la vie quotidienne a retrouvé une forme de convivialité et de proximité, à base d'entraide et de solidarité ». En somme, un monde où – et c'est la conclusion du texte – l'Île-de-France s'est muée en « un territoire du bien-vivre, reconnecté à des rythmes plus lents, pratiquement autosuffisant sur le plan énergétique et alimentaire, libéré des nuisances des énergies fossiles ».
Idriss- Messages : 7075
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Re: Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
Vincent Mignerot a écrit: Arthur nous échangeons toujours franchement alors je complète mon post : l'idée d'une guerre des récits est pour moi très embarrassante.
Je maintiens mon hypothèse de départ : c'est parce que l'humanité est capable de se raconter des histoires qu'elle peut dissimuler ce qu'elle ne veut pas voir du réel et faciliter l'exploitation dérégulée des ressources. En effet, les récits motivent à l'action, c'est un poncif et c’est tout notre problème : il n'y a pas d'action humaine qui protège son milieu (voir ici, à propos de la dérégulation de l’exploitation des ressources : https://www.youtube.com/watch?v=GVXt2o6AGGY).
En ce moment, les récits sont déjà en guerre, ça n'est donc absolument pas ce qu'il faut promouvoir, au contraire !
En Amazonie par exemple, la forêt et les territoires des Amérindiens sont détruits à cause de deux récits, historiquement celui de la liberté et de la croissance (nous), aujourd'hui de plus en plus au nom d'un récit nationaliste (Bolsonaro). D'autres récits, en lien direct avec l'effondrement, proclament qu'il y a des initiés et des profanes et que les profanes ne "traverseront pas la fin d'un monde".
Ça sert à ça un récit. À élaborer un idéal artificiel pour lequel il faut lutter, quitte à faire la guerre, comme tu le dis Arthur, et surtout en invisibilisant les externalités négatives : la nature et ceux qui doivent souffrir / mourir en premier (les Amérindiens, les profanes).
Je reprends un élément de l’article : « Les forces de vie doivent réaliser qu’on est en guerre contre des forces de mort »
Cette injonction n’est absolument pas discriminante, elle peut parfaitement être utilisée par les élites elles-mêmes ou par l’extrême droite, elle ressemble même beaucoup à un slogan de la manif pour tous !
Le contenu des récits ne dit rien de la façon dont ils sont utilisés, et des récits très semblables peuvent légitimer les pires horreurs, c’est toute l’histoire des guerres de religion.
Pour ma part je reste convaincu que ce sont ceux qui se raconteront le moins d'histoire et qui auront des actions pragmatiques et directement bienveillantes avec leur prochain qui s'en sortiront. Sans balivernes autour.
De fait, il n'y a pas besoin de se raconter d'histoire pour réduire ses revenus (ou le PIB pour un pays), pour partager sa richesse ou pour apprendre dès aujourd'hui à se passer des machines qui nous entourent. Et si ces préconisations ne sont pas applicables par anticipation, elles devront l’être à la juste cadence en cours de déclin global.
Arthur je sais bien que tu nuances ce que devraient selon toi contenir les récits. Mais comme tu considères d'emblée qu'il y a conflit (guerre), tes détracteurs immédiatement disqualifieront tes nuances... au nom du conflit que tu promeus.
J’ajoute un extrait de l’article posté ci-après :
« La capacité d’abstraction est ce fantastique outil qui a aménagé notre cognition et notre psyché pour que nous parvenions à agir sans tenir compte des liens insécables de dépendance que nous avons avec tout le réel et toute son histoire. Les êtres vivants ne pensent pas et considèrent le réel comme un tout duquel ils ne se distinguent pas et dont ils optimisent la complexité dans l’abnégation de leur intérêt propre. Les humains pensent, ils sont condamnés à la subjectivité et au doute afin d’agir pour leur propre intérêt paradoxal et autodestructeur. »
https://vincent-mignerot.fr/theorie-ecologique-esprit/
Vincent Mignerot : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_Mignerot
Idriss- Messages : 7075
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Re: Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
- Spoiler:
En 2001, Jonathan Franzen publie ‘’Les Corrections’’, livre considéré presque instantanément comme un des plus importants de la littérature américaine, peinture précise d’une Amérique en plein doute, à travers le portrait d’une famille du Midwest. Ses lecteurs ont forcément en tête l’effondrement des tours du World Trade Center. Le livre a pourtant été publié dix jours avant le 11 Septembre, mais c’est bien à la lumière de cet événement tragique qu’il va être lu, offrant ainsi à son auteur la réputation d’écrivain visionnaire.
C’est dire le poids et l’impact de son regard sur le monde. La publication, il y a trois jours, d’un article de Franzen dans The New Yorker vient illustrer ce statut de façon retentissante. Dans ce long papier, il est à nouveau question d’effondrement, non pas de structures en béton, mais du monde tout entier. Sans doute avez-vous déjà entendu parler de cette théorie, la collapsologie, qui annonce la fin probable et prochaine de notre civilisation. Plus que probable, estime Jonathan Franzen, ‘’si vous avez moins de 60 ans, vous avez de bonnes chances d’assister à la déstabilisation radicale de la vie sur terre…si vous avez moins de 30 ans, vous êtes presque assuré d’en être témoin’’
Le titre de son article donne le ton : ‘’What if we stopped pretending ?’’, ‘’ Et si nous arrêtions de faire semblant ?’’ Faire semblant de quoi ? De croire que nous pouvons empêcher ‘’l’apocalypse climatique’’. Nous ne pouvons pas l’empêcher, assure l’écrivain, c’est trop tard, il faut sortir du ‘’déni’’. Un déni qui peut se comprendre à titre individuel : entre l’abstraction –lointaine- de la mort, et le plaisir –immédiat- du petit déjeuner, nous préférons le petit déjeuner, écrit Franzen. Mais c’est un autre déni qui, selon lui, pose problème : celui entretenu par les progressistes. Rien n’est perdu disent-ils, à condition qu’on investisse, par exemple, massivement dans les énergies renouvelables. Un discours trompeur, répond l’auteur des ’’Corrections’’, ça ne sert plus à rien, quitte à dépenser de l’argent, autant investir dans la préparation à la catastrophe. Et comme si cela ne suffisait pas, Franzen enfonce un autre clou en mettant en doute la sincérité des rapports du GIEC, laissant entendre que les experts ont délibérément sous-estimé le rythme et la gravité du changement climatique, conformément à l’idée selon laquelle ‘’il ne faut pas désespérer Billancourt’’.
‘’What if we stopped pretending’’ : matière hautement inflammable que cet article du New Yorker, qui agit, depuis dimanche, comme une étincelle dans un baril d’essence : réactions en cascades côté anglo-saxons, c’est le AAF, ‘’All against Franzen’’, tous contre Franzen. La ‘communauté’ scientifique est vent debout, dénonçant, pêle-mêle, les approximations du romancier, son manque de vision politique et le caractère démobilisateur de ses propos, quand cette même communauté assène qu’’’il sera bientôt trop tard pour dévier de notre trajectoire vouée à l’échec’’, mais qu’il n’est pas encore trop tard.
Toutes ces critiques s’entendent, elles sont même justifiées, mais il me semble que l’article de Franzen mérite mieux, malgré tous ses défauts, que ce tir de barrage. D’abord parce que le ‘’vous n’avez rien compris’’ que lui opposent les scientifiques est contre-productif. Ensuite parce que Franzen en tire une morale qui n’est pas celle de l’inaction. ’‘Chacun de nous a un choix éthique à faire’’ Ce n’est parce que nous savons la catastrophe certaine que nous devons baisser les bras, ne plus nous soucier de la planète et des autres. Enfin parce que le discours du romancier n’est plus un discours isolé. Il s’inspire du survivalisme, moins folklorique qu’on l’imagine : ‘’une fois que vous acceptez le fait que nous avons perdu la guerre totale contre le changement climatique, d’autres types d’actions prennent plus de sens comme la préparation aux incendies, aux inondations’’ Vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Idriss- Messages : 7075
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Re: Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
[quote]
La production américaine de pétrole a cessé de croître
PUBLIÉ LE13 SEPTEMBRE 2019 PAR MATTHIEU AUZANNEAU
La planche de salut censée empêcher un « resserrement de l’offre » de pétrole dans les prochaines années est-elle en train de se rompre ? Le risque pour la sécurité de l’Europe devient un argument clé en faveur d’une transition énergétique cohérente
https://www.lemonde.fr/blog/petrole/2019/09/13/la-production-americaine-de-petrole-a-cesse-de-croitre/
- Pour mémoire :
Idriss- Messages : 7075
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Re: Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
Observatoire de l’effondrement : y sommes-nous ?
Pour bien des observateurs des courbes du scénario « Business as Usual » du modèle WORLD3 publiées dans le rapport au Club de Rome en 1972, puis validées par l’australien Graham Turner en 2014[1] pour la période 1972-2012, la question se pose de savoir si la crise économique de 2007-2008 pourrait être le marqueur de la rupture, tout comme le choc pétrolier de 1973 fut le tournant entre la période des Trente Glorieuses et celle des Trente Piteuses. Il semble qu’un tel changement d’époque devrait laisser des traces évidentes dans les grands indicateurs mondiaux tels que présentés par Dennis Meadows et ses collègues.
http://adrastia.org/observatoire-effondrement-quand
Idriss- Messages : 7075
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Re: Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
22 contre-arguments à la collapsologie
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Re: Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
Le probléme n'est pas démographique , le probléme est la fragilité du système mondialisé et son interdépendance ..Un grain de sable peut suffir à faire exploser la machine ...tous le monde le sait , la collapso l'a théorisé , le corana fait un stress test de la mondialisation de l'économie et il n'est pas certain que le système résiste .
Les effets du coronavirus font craindre une déroute de l’économie mondiale[/b]
https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/02/29/coronavirus-la-crainte-d-une-deroute-mondiale-hante-les-marches_6031339_3234.htm
- texte article :
- [b] Les effets du coronavirus font craindre une déroute de l’économie mondiale
Ni l’assassinat d’un général iranien par les forces américaines, ni la sortie effective du Royaume-Uni de l’Union européenne, ni même l’apparition d’un nouveau coronavirus à Wuhan, en Chine, n’avaient troublé les marchés financiers.
On avait fini par se représenter les investisseurs, gavés de liquidités par les banques centrales, comme les Lotophages de l’Odyssée. La perspective d’une pandémie, après la découverte de foyers de contamination allant de l’Iran à l’Italie, a réveillé les mangeurs de lotus, en mode panique.
* Vendredi, le CAC 40 a perdu 3,38 % pour clôturer à 5 309,9 points. En cinq séances, l’indice-phare de la Bourse de Paris a cédé environ 12 %, comme l’Euro Stoxx 50.
* Avec des baisses entre 10,5 % et 12,4 %, les trois grands indices des valeurs américaines ont connu leur pire semaine depuis octobre 2008. Autrement dit le mois suivant la faillite de Lehman Brothers.
* Du côté des marchés obligataires, les primes de risque se sont tendues sur les titres des entreprises les moins bien notées.
Un investissement « déjà encalminé »
« Pour l’instant, nous envisageons toujours une reprise de la croissance au cours de 2020, même si l’impact de l’épidémie risque de se prolonger jusqu’au deuxième trimestre », note Esty Dwek, responsable de la stratégie de marché chezNatixis Investment Managers. Impossible, pourtant, d’écarter l’hypothèse que le Covid-19 puisse être le catalyseur d’une crise de plus grande ampleur.
Sur le plan économique d’abord. La paralysie en Chine pèse sur la croissance domestique, puis sur les chaînes d’approvisionnement des multinationales qui ont besoin de composants fabriqués dans les usines chinoises pour assurer leur production. Témoin de l’impact du coronavirus sur l’empire du Milieu : l’activité manufacturière s’est écroulée en février à son plus bas niveau jamais enregistré, selon les chiffres publiés samedi 29 février par le Bureau national des statistiques (BNS). Et les données sont encore plus mauvaises dans le secteur des services.
De quoi alimenter les inquiétudes sur une déroute de l’économie mondiale. Car la consommation dans les pays occidentaux est aussi affectée. Le tourisme, le transport aérien, les loisirs (hors Netflix) souffrent déjà. Une récession mondiale se profile. En Europe, elle semble inévitable. « La croissance européenne était juste au-dessus de la ligne de flottaison. Elle va passer en dessous », résume Gilles Moëc, chef économiste du groupe Axa. « Normalement, il y a une forme de rattrapage après une crise de ce type, mais il ne faudrait pas qu’entre-temps les dommages aient été tels que l’on ne puisse plus faire redémarrer la machine », poursuit-il.
L’investissement, « déjà encalminé », selon M. Moëc, pourrait le rester car avant de lancer de nouveaux projets, les entreprises attendront d’évaluer les cicatrices politiques de l’épidémie. Un « appel à poursuivre la déglobalisation » pourrait en faire partie, indique Mohamed El-Erian, conseiller économique d’Allianz, dans une tribune à Bloomberg.
La « finance de l’ombre » éprouvée
Une autre préoccupation renvoie, cette fois, aux propres fragilités des marchés financiers. « Quand la mer se retire, on voit ceux qui nagent sans maillot de bain », aime à dire le célèbre investisseur américain Warren Buffett : après des années d’argent facile qui ont conduit entreprises, investisseurs et Etats à empiler des dettes, les marchés financiers ont de quoi prendre des allures de camps de naturistes du Cap d’Agde. « Certaines entreprises n’investissent pas, n’embauchent pas mais ne survivent que parce que les taux d’intérêt sont bas. D’un point de vue macroéconomique, leur disparition ne serait pas une mauvaise nouvelle », analyse Didier Saint-Georges, membre du comité d’investissement de Carmignac.
C’est l’occasion aussi d’éprouver la solidité de la « finance de l’ombre », ces acteurs qui ont récupéré une partie des risques portés par les banques avant 2008. « Des mains faibles détiennent certains pans très risqués du marché », s’inquiète Franck Dixmier, directeur des gestions obligataires d’AllianzGI. Et de pointer les fonds indiciels investis sur le crédit à haut rendement.
Ces fonds – ou ETF (Exchange Traded Fund) – cherchent à répliquer la performance d’indices composés d’obligations d’entreprises jugées risquées et, dès lors, offrant des rendements plus élevés. Mais les ETF étant cotés en Bourse, leurs parts peuvent donc être achetées ou vendues tous les jours comme des actions, alors que le marché sur lequel ils s’approvisionnent est peu liquide. Et justement, « depuis lundi, ces fonds subissent des retraits massifs qui se sont traduits par un décalage entre leur performance et celle de leur indice de référence. Cela signifie qu’il y a une détérioration de leur condition de liquidité », signale M. Dixmier.
A ce stade, les investisseurs retiennent leur souffle, convaincus que les banques centrales vont intervenir. « Lors du dernier épisode de stress sur les marchés, les banques centrales avaient injecté des flots de liquidités, rappelle Laurent Boudoin, responsable de la gestion obligataire de Sanso Investment Solutions. La Fed et la Banque centrale européenne sont devenues les otages des marchés financiers qui comptent sur elles pour les sauver. » Les Lotophages exigent leur livraison de lotus.
Isabelle Chaperon
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Re: Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
Appel du COVID-19 aux terrestres bipèdes
Méfiez-vous des chefs autoproclamés qui me fabriquent comme ennemi !
https://www.terrestres.org/2020/03/21/appel-du-covid-19-aux-terrestres-bipedes/?fbclid=IwAR0lXBIb4BnY4uRGoiOIfVBa5rnq_0IV4waXk3RdzEc0dRnM4Zds-Aj_7eM
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Re: Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
Baissez la tête, la baffe arrive...
Ils sont de plus en plus nombreux à donner des signes que les choses vont très mal, les signes avant coureurs non plus ne manquent pas, les pénuries commencent à venir, que ce soit matériel ou sur la nourriture, l'alerte des nations unies sur risques d'inflations alimentaires mondiales se vérifie chaque jours un peu plus... (le cours du blé explose et certains pays préfèrent jouer la carte de la sécurité national et ne vendent plus leurs récoltes au reste du monde, blé, riz etc etc)
http://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200323-fao-alerte-risque-inflation-alimentaire-mondiale
Ils sont de plus en plus nombreux à donner des signes que les choses vont très mal, les signes avant coureurs non plus ne manquent pas, les pénuries commencent à venir, que ce soit matériel ou sur la nourriture, l'alerte des nations unies sur risques d'inflations alimentaires mondiales se vérifie chaque jours un peu plus... (le cours du blé explose et certains pays préfèrent jouer la carte de la sécurité national et ne vendent plus leurs récoltes au reste du monde, blé, riz etc etc)
http://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200323-fao-alerte-risque-inflation-alimentaire-mondiale
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Re: Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
Allons nous vers une crise alimentaire mondiale ?
En Italie, les récoltes pourrissent, aux États-Unis, des litres de lait sont déversés dans les égouts… Dans de nombreux pays, la saison des récoltes bat son plein mais l'industrie agricole se bat pour sa survie.
https://www.facebook.com/AFPfra/videos/248856866169133/
L'anecdote peut faire sourire mais c'est tous le circuit de l'alimentation mondial qui est complètement désorganisé! Les conséquences risque d'être douloureuses dans les mois à venir ! Selon les estimations de Belgapom, une fédération représentant les négociants et transformateurs de pommes de terre belges, un million de tonnes de patates seraient déjà invendables .
https://www.lavoixdunord.fr/745284/article/2020-04-25/coronavirus-les-producteurs-de-pommes-de-terre-demandent-aux-belges-de-manger
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Re: Autour de la collapsologie (de la fin d’un monde à la renaissance en 2050)!
Dompierre-sur-Yon, Vendée : l'épidémie de coronavirus donne un coup d'accélérateur à la transition écologique et sociale
28/04/2020
Alors que les organisations mondiales mettent en garde contre un risque de crise alimentaire mondiale liée au coronavirus, Dompierre-sur-Yon prône la résilience écologique et solidaire. Un potager va d'ailleurs voir le jour au bénéfice de la banque alimentaire.
La commune vient de dédier une parcelle de 5 000 m² à un nouveau projet favorisant l'autonomie alimentaire
Aujourd'hui, confinement oblige, c'est un peu ambiance, "silence ça pousse"...mais malgré tout, des citoyens bénévoles, profitent de leurs autorisations de sortie pour se relayer au chevet des arbres et des bosquets, pour entretenir, éclaircir et pailler la parcelle.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/vendee/vendee-epidemie-coronavirus-donne-coup-accelerateur-transition-ecologique-sociale-1821902.html
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