Des mathématiques, de la métaphysique et un peu de poésie si affinités...
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Re: Des mathématiques, de la métaphysique et un peu de poésie si affinités...
Il y a aussi la moyenne et la médiane. La moyenne, c'est la somme des mesures concernant une caractéristique donnée pour des éléments divisée par le nombre de mesures. La médiane signifie qu'il y en a autant en-dessus qu'en-dessous.DenisLouis a écrit:Il y a a deux moyennes (il y en a d'autres) qui sont souvent confondues, la moyenne arithmétique, qui peut avoir un sens dans une série de notes d'un élève parce que chaque épreuve est relativement indépendante, et la moyenne géométrique dans laquelle les résultats précédents interviennent, ce qui peut entrainer des erreurs de jugement, comme croire qu'un salaire ou un investissement ont doublé alors qu'il n'y a eu qu'une progression relativement faible.
Une manipulation classique consiste à faire passer l'une pour l'autre, donc à laisser entendre qu'il y a autant de gens (ou autres éléments comparés) en-dessus qu'en-dessous de la moyenne. Pour prendre un exemple extrême, si on a un bloc d'une tonne et mille blocs d'un kilo, la moyenne sera de deux kilos mais il n'y en aura qu'un seul au-dessus. On voit ce que ça peut donner s'agissant par exemple de la richesse.
Dernière édition par Spin le Dim 26 Mar - 18:48, édité 1 fois
Re: Des mathématiques, de la métaphysique et un peu de poésie si affinités...
"Quand une mesure devient une cible, elle cesse d'être une bonne mesure", car on manoeuvre alors pour atteindre la cible.
Ex, le classement de Shanghai, en plus du fait que les critères ne seraient pas les mêmes si ils étaient choisis par les universités française ou autres, comme il note sur le nombre de publications (en langue anglaise, si c'est publié ailleurs ce n'est pas pris en compte), les chercheurs saucissonnent leurs articles, du fait de l'impératif quantitatif et de la pression de leurs supérieurs. D'autre part ce classement entraine une sorte d'auto promotion, les chercheurs cités sont reconnus, leurs universités acquièrent plus de prestige et grimpent dans le classement. Il devient difficile de distinguer ce qui a de la valeur ou non.
On connait aussi les dérives de la politique du chiffre dans la police.
Les chiffres cessent d'être des outils pour devenir des lois de gouvernement.
-Dans le domaine financier, le trading haute fréquence permet des spéculations qui n'auraient pas pu se produire auparavant, il fallait peut-être des semaines pour émettre un ordre de vente ou d'achat et l'annuler, maintenant les ordinateurs exécutent des millions de transactions par seconde, on peut très rapidement émettre des ordres de vente pour agir sur le cours d'une action, le marché va suivre, croyant que cette action perd de la valeur, puis on annule l'ordre et on rachète en faisant de gros bénéfices.
-Inquiétant : rien qu'en analysant les "likes" sur Facebook, on peut deviner dans, dans 95% des cas sa couleur de peau (c'est aux USA) 93 % des cas si c'est un homme ou une femme, dans 88 % des cas son orientation sexuelle, idem pour ses choix politiques.
-Si on oriente les algorithmes dans ce sens, il vont exclure automatiquement telle ou telle catégorie des prêts bancaires ou des assurances santé, par ex en fonction du lieu d'habitation, alors qu'un examen humain aurait permis des résultats différents en analysant selon les individus.
-Pour les épidémies le temps de la recherche n'est pas le temps des politiques, qui exigent des résultats immédiats, et donc on travaille à partir de données insuffisantes ou fausses. Les autorités privilégient un résultat rapide mais probablement faux.
Dans le domaine médical et des médicaments il y a aussi les manipulations des laboratoires qui sont dans une logique commerciale. On peut se tromper ou tricher, en définissant les critères, en mélangeant les catégories, en confondant les corrélations et les causalités.
Ex, le classement de Shanghai, en plus du fait que les critères ne seraient pas les mêmes si ils étaient choisis par les universités française ou autres, comme il note sur le nombre de publications (en langue anglaise, si c'est publié ailleurs ce n'est pas pris en compte), les chercheurs saucissonnent leurs articles, du fait de l'impératif quantitatif et de la pression de leurs supérieurs. D'autre part ce classement entraine une sorte d'auto promotion, les chercheurs cités sont reconnus, leurs universités acquièrent plus de prestige et grimpent dans le classement. Il devient difficile de distinguer ce qui a de la valeur ou non.
On connait aussi les dérives de la politique du chiffre dans la police.
Les chiffres cessent d'être des outils pour devenir des lois de gouvernement.
-Dans le domaine financier, le trading haute fréquence permet des spéculations qui n'auraient pas pu se produire auparavant, il fallait peut-être des semaines pour émettre un ordre de vente ou d'achat et l'annuler, maintenant les ordinateurs exécutent des millions de transactions par seconde, on peut très rapidement émettre des ordres de vente pour agir sur le cours d'une action, le marché va suivre, croyant que cette action perd de la valeur, puis on annule l'ordre et on rachète en faisant de gros bénéfices.
-Inquiétant : rien qu'en analysant les "likes" sur Facebook, on peut deviner dans, dans 95% des cas sa couleur de peau (c'est aux USA) 93 % des cas si c'est un homme ou une femme, dans 88 % des cas son orientation sexuelle, idem pour ses choix politiques.
-Si on oriente les algorithmes dans ce sens, il vont exclure automatiquement telle ou telle catégorie des prêts bancaires ou des assurances santé, par ex en fonction du lieu d'habitation, alors qu'un examen humain aurait permis des résultats différents en analysant selon les individus.
-Pour les épidémies le temps de la recherche n'est pas le temps des politiques, qui exigent des résultats immédiats, et donc on travaille à partir de données insuffisantes ou fausses. Les autorités privilégient un résultat rapide mais probablement faux.
Dans le domaine médical et des médicaments il y a aussi les manipulations des laboratoires qui sont dans une logique commerciale. On peut se tromper ou tricher, en définissant les critères, en mélangeant les catégories, en confondant les corrélations et les causalités.
DenisLouis- Messages : 761
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