Avortement, la loi du silence (ARTE 2015)
2 participants
Dialogue-Abraham :: Général :: Actualité
Page 1 sur 1
Avortement, la loi du silence (ARTE 2015)
Une vidéo sur ce que les femmes taisent après une IVG. Une fois n'est pas coutume, ces quatre témoignages ont été diffusés sur ARTE, habituellement plutôt favorable " au droit à l'IVG ". Ce document sur un sujet sensible est - je pense assez rare :
Le Monde (toujours dans la nuance, sur ce genre de sujet) juge qu'il s'agit d'un reportage « composé de témoignages, [qui] livre un regard misérabiliste et culpabilisant sur l’IVG ».
A vous d'en juger ...
Le Monde (toujours dans la nuance, sur ce genre de sujet) juge qu'il s'agit d'un reportage « composé de témoignages, [qui] livre un regard misérabiliste et culpabilisant sur l’IVG ».
A vous d'en juger ...
Dernière édition par Roque le Sam 28 Mar - 11:02, édité 1 fois
Roque- Messages : 5064
Réputation : 23
Date d'inscription : 15/02/2011
Age : 80
Localisation : Paris
Re: Avortement, la loi du silence (ARTE 2015)
Bien dommage, je m'aperçois que cette vidéo n'est plus accessible ni sur ce forum, ni même sur le site d'ARTE ( http://www.arte.tv/guide/fr/051843-000/avortement-la-loi-du-silence ), alors je donne ici le commentaire qui en est donné par ce même site :
Mais cette lecture " idéologique " contre le reportage est fausse et stupide. A mon sens il posait des questions très mal élucidées. Et bien que l'absence du reportage ne permette pas de juger de la validité de mes questions, je pense que ce reportage permet de se poser au moins deux ordres de questions :
1. De " quoi " ces femmes souffrent-elles - y compris et de façon suprenante des manifestation de souffrance somatique ? Quelle est l'origine de leur souffrance ou de leur mal être ? Il faut rappeler que toutes appartiennent à des milieux qui approuvent et qu'elles-même approuvent ce qu'elle se sont senties obligées de faire compte tenu des circonstances. Dans ces conditions tout expliquer par le milieu, paraît un peu léger. Y a-t-il perception d'un " manque " ou d'une " perte " après l'IVG ? De quelle nature, par quels moyens physiques se fait cette perception ? En quoi cela est-il différent du manque ou de l'absence d'un " amas de cellules ". Comment la femme prend-elle conscience de ce qui " manque " ou de ce qui a été " perdu ", comment prend-elle conscience de l'importance ce que qui " manque " ou a été " perdu " ? Est-il possible que le lien avec cet embryon soit perçu de façon spécifique - même inconsciemment - dès cette étape si précoce ?
2. Existe-t-il un processus naturel de guérison de ce " manque " ou de cette " perte " ? Ce processus est-il nécessaire, utile en comparaison de la voie habituel : absence de prise en charge, silence (voire déni) et l'oubli. De quoi ce processus est-il constitué naturellement ? Dans ce processus de guérison : quel est le rôle de la reconnaissance de l'embryon " perdu " comme un un " autre " (sinon une personne) à qui on peut donner un nom, quel est le rôle de la capacité pour la mère de " se mettre à la place " de son embryon " perdu ", c'est à dire de porter sur lui un regard apaisé, quels sont les rôles de la remémoration ou de la " vie avec " imaginaire apaisée, des rituels dans ce chemin de guérison ... même chez les femmes athées et convaincu de la nécessité, sinon du bien fondé de cette IVG. Quels sont les rapport de ce processus de guérison par rapport au processus de " deuil " et de " pardon " ?
Si ce processus de guérison existe, il est stupide (déjà dit plus haut) et un peu malsain de vouloir bloquer et clore - d'autorité - ce débat. Le titre de la vidéo : " L'avortement, la loi su silence " semble rétrospectivement particulièrement bien choisi. Si ce processus existe, c'est une bonne nouvelle, même hors de toute considération religieuse ...
Ce reportage a sans doute paru trop violemment " pro life " et c'est peut être pourquoi il a été supprimé.La réalisatrice Renate Günther Greene a avorté à l’âge de 25 ans. Après plusieurs décennies de refoulement, son retour sur les lieux de l’intervention l’a submergée de douleur. Elle a alors cherché à entrer en contact avec des femmes au parcours similaire, mais s’est heurtée à un mur de silence. Pourquoi, alors qu’elles avaient revendiqué haut et fort le droit à disposer de leur corps dans les années 1970, les femmes éprouvent-elles tant de difficultés à assumer le recours à l’avortement ? La réalisatrice a rencontré la rescapée d’une IVG qui, adolescente, a sombré dans l’anorexie avant de découvrir que son sentiment d’être jumelle ne relevait pas de la démence mais venait de l’intervention subie par sa mère quand elle la portait. Trois femmes qui ont avorté quand elles étaient plus jeunes racontent par ailleurs leur expérience et ses conséquences, entre relative sérénité et culpabilité suffocante.
Séquelles persistantes
"À les entendre, c’était aussi anodin que de se faire opérer de l’appendicite", confie l’une d’entre elles. Entre les sentences du type "Tu vas gâcher ton avenir !" et le vocabulaire pourtant réconfortant des médecins, qui parlent d’"amas de cellules embryonnaires" pour désigner le fœtus, certaines femmes regrettent d’avoir manqué d’informations sur la portée de leur décision. Sur dix patientes ayant subi une IVG, deux à quatre d’entre elles, en état de stress posttraumatique, développent ainsi une réelle pathologie et ont besoin d’un suivi psychologique pour faire leur deuil et apaiser leur culpabilité. "J’ai tué un enfant", explique l’une des femmes interrogées, qui s’est reconstruite en fondant une famille et en faisant de la prévention en milieu scolaire. Un documentaire salutaire sur les séquelles occultées de l’avortement
Mais cette lecture " idéologique " contre le reportage est fausse et stupide. A mon sens il posait des questions très mal élucidées. Et bien que l'absence du reportage ne permette pas de juger de la validité de mes questions, je pense que ce reportage permet de se poser au moins deux ordres de questions :
1. De " quoi " ces femmes souffrent-elles - y compris et de façon suprenante des manifestation de souffrance somatique ? Quelle est l'origine de leur souffrance ou de leur mal être ? Il faut rappeler que toutes appartiennent à des milieux qui approuvent et qu'elles-même approuvent ce qu'elle se sont senties obligées de faire compte tenu des circonstances. Dans ces conditions tout expliquer par le milieu, paraît un peu léger. Y a-t-il perception d'un " manque " ou d'une " perte " après l'IVG ? De quelle nature, par quels moyens physiques se fait cette perception ? En quoi cela est-il différent du manque ou de l'absence d'un " amas de cellules ". Comment la femme prend-elle conscience de ce qui " manque " ou de ce qui a été " perdu ", comment prend-elle conscience de l'importance ce que qui " manque " ou a été " perdu " ? Est-il possible que le lien avec cet embryon soit perçu de façon spécifique - même inconsciemment - dès cette étape si précoce ?
2. Existe-t-il un processus naturel de guérison de ce " manque " ou de cette " perte " ? Ce processus est-il nécessaire, utile en comparaison de la voie habituel : absence de prise en charge, silence (voire déni) et l'oubli. De quoi ce processus est-il constitué naturellement ? Dans ce processus de guérison : quel est le rôle de la reconnaissance de l'embryon " perdu " comme un un " autre " (sinon une personne) à qui on peut donner un nom, quel est le rôle de la capacité pour la mère de " se mettre à la place " de son embryon " perdu ", c'est à dire de porter sur lui un regard apaisé, quels sont les rôles de la remémoration ou de la " vie avec " imaginaire apaisée, des rituels dans ce chemin de guérison ... même chez les femmes athées et convaincu de la nécessité, sinon du bien fondé de cette IVG. Quels sont les rapport de ce processus de guérison par rapport au processus de " deuil " et de " pardon " ?
Si ce processus de guérison existe, il est stupide (déjà dit plus haut) et un peu malsain de vouloir bloquer et clore - d'autorité - ce débat. Le titre de la vidéo : " L'avortement, la loi su silence " semble rétrospectivement particulièrement bien choisi. Si ce processus existe, c'est une bonne nouvelle, même hors de toute considération religieuse ...
Roque- Messages : 5064
Réputation : 23
Date d'inscription : 15/02/2011
Age : 80
Localisation : Paris
Re: Avortement, la loi du silence (ARTE 2015)
Salut, Arté l'a effacé de son site mais sur youtube il en reste une :
Nicolas- Messages : 1701
Réputation : 6
Date d'inscription : 06/11/2012
Age : 38
Roque- Messages : 5064
Réputation : 23
Date d'inscription : 15/02/2011
Age : 80
Localisation : Paris
Sujets similaires
» Avortement USA
» Juifs et musulmans - Si loin, si proches ( ARTE)
» Je suis pro-choix quand il est question d'avortement
» Jésus et l'islam sur arte.
» Les Reliques du Bouddha : documentaire ARTE HD
» Juifs et musulmans - Si loin, si proches ( ARTE)
» Je suis pro-choix quand il est question d'avortement
» Jésus et l'islam sur arte.
» Les Reliques du Bouddha : documentaire ARTE HD
Dialogue-Abraham :: Général :: Actualité
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum