Adam, mythe ou réalité ?
+3
-Ren-
Parzival
ASHTAR
7 participants
Page 4 sur 4
Page 4 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Re: Adam, mythe ou réalité ?
Il existe quelques bons ouvrages traitant du péché originel :
Sur internet, vous pouvez consulter :
http://v.i.v.free.fr/spip/spip.php?rubrique522
http://biblio.domuni.eu/articlestheo/peche_sces_nat/index.htm
http://biblio.domuni.eu/articlestheo/pecheor/po.htm
http://www.portstnicolas.org/L-eglise-du-village/Questions-diverses/Le-peche-originel-les-dossiers
André-Marie Dubarle, Le péché originel : Ecriture et Tradition, Paris, Ed. du Cerf, 1999
La doctrine du péché originel appelle - les divers milieux chrétiens en ont conscience - une formulation pertinente et complète. André-Marie Dubarle, spécialiste depuis de nombreuses années de ce problème, reprend ici l'ensemble de ses recherches menées tant à partir des textes de la Bible qu'à partir de la tradition dogmatique.
Le " péché originel " n'est pas à concevoir comme le premier en date des épisodes réels de la destinée de l'humanité. Le récit de l'Eden, dans la Genèse, est de nature symbolique : à la manière d'une parabole, il exprime le fait universel d'un héritage de péché se transmettant de génération en génération parallèlement à un héritage de vertu religieuse et morale ou de savoir faire technique.
Chacun est plus ou moins affecté par la contagion du péché du monde, Mais la grâce du Christ permet d'échapper aux conséquences néfastes de ce péché et du mal pour recevoir la plénitude de la vie éternelle en Dieu.
Ce volume reprend deux titres publiés précédemment aux Édifions du Cerf : Le Péché originel dans l'écriture (" Lectio divina " n° 20, 1958) et Le Péché originel. Perspectives théologiques (" Cogitatio fidei " no 118, 1983). Cette nouvelle édition comporte une postface de l'auteur.Jean-Michel Maldamé, Le péché originel. Foi chrétienne, mythe et métaphysique, Paris, Cerf, 2008
Jean-Michel Maldamé relève le défi de reprendre à nouveaux frais la question théologique du péché originel. Dans la théologie et dans la pastorale ou la prédication, mais aussi dans la vie de l'Église et des individus, cette question est tout à la fois centrale, décisive et difficile. Si difficile même qu'on peut être tenté d'en faire l'économie.
Il faut savoir gré à l'auteur d'avoir entrepris avec ce livre une clarification salutaire sur cette notion. À cette fin, il fait droit à la Tradition et aux apports contemporains. C'est pour mieux les unir qu'il distingue entre « péché d'Adam », « péché du monde » et « péché originel ». De même qu'il distingue entre « commencement » et « origine » ou encore qu'il insiste sur le primat de l'amour et de la bonté de Dieu ou la grandeur de l'être humain.
Au total, cette clarification introduit à une théologie de la rédemption et offre un cadre où se puisse validement approcher le mystère du mal. Selon les mots de l'auteur lui-même, « le fait de ne pas réduire le péché originel à la transmission d'une maladie génétique permet de comprendre que la vie humaine ne peut être compartimentée. La vie qui passe de génération en génération est marquée par le mal et tout enfant en hérite. L'enfant n'est pas coupable de ce qu'il n'a pas commis ; il naît innocent ; il est cependant marqué par l'héritage du péché qui habite l'humanité. Baptisé, il entre dans la communion des saints qui l'enracine dans la vie que Dieu lui offre, la vie trinitaire. Il est important de continuer de nommer cet héritage un "péché", car les notions de blessure ou de penchant mauvais ne suffisent pas à dire la profondeur de ce qui détruit l'humanité : la rupture avec l'amour de Dieu et la perversion de sa vocation à être "à son image et ressemblance" ».Gérard-Henri Baudry, Le péché dit originel, Editions Beauchesne, 2000
De nos jours, les pasteurs comme les théologiens ne savent plus très bien comment présenter la doctrine correspondant à l'appellation classique de « péché originel » et dérivant des perspectives augustiniennes. Les tentatives de formulations nouvelles suscitées par l'ouverture préconisée par Vatican II n'ont pas encore apporté la solution espérée. Quant aux autorités romaines, elles se cantonnent prudemment sur les positions classiques.
Cet ouvrage vise à reposer le problème, sans donner de solution toute faite, mais en ayant recours à l'histoire des idées. Il était nécessaire de reprendre le dossier dès le début, non seulement à partir du message de Jésus et de sa compréhension par les disciples, mais dès l'Ancien Testament, et dans l'environnement culturel des anciennes civilisations. Il fallait aussi prendre en compte les positions diverses des chrétiens des premiers siècles. On s'aperçoit alors qu'il n'y a pas de consensus sur une doctrine commune. Même constatation à propos de Vatican II.
Le volume présenté laisse entrevoir plusieurs pistes d'interprétation. Il met en lumière les tentatives anciennes d'inculturation et permet de prendre le recul nécessaire et préalable à l'élaboration de nouvelles synthèses mieux adaptées à notre temps.
Mais il ne faut pas perdre de vue, tout au long de cet ouvrage, que le mystère du mal, qui est au cœur de l'idée de péché originel, reste et restera toujours un mystère.Bernard Sesboüé (sous la dir.), Histoire des dogmes t. II : L’homme et son salut, Paris, Desclée, 1995Louis Panier, Le péché originel : naissance de l’homme sauvé, Paris, Cerf, 1996
Parmi tous les livres déjà publiés sur le péché originel, celui-ci propose une voie féconde et souvent négligée, celle d'une lecture attentive et minutieuse, sans préjugé dogmatique, de quelques textes majeurs de la tradition théologique : déclarations du Magistère de l'Église (Confession de foi de Paul VI, constitution « Gaudium et spes » du concile Vatican II, décret du concile de Trente), énoncés théologiques (extraits du Manuel de saint Augustin), passages bibliques (chapitres 2 et 3 du livre de la Genèse, chapitre 5 de la lettre de Paul aux Romains). On observe ainsi, pour chacun de ces textes, comment on aborde la question du péché originel (dans quels récits, avec quels acteurs, autour de quels enjeux).
Cette lecture pas à pas peut conduire à quelques perspectives d'interprétation nouvelles. Le péché originel - dans la tension entre Adam et le Christ - signale le mystère de la naissance de l'homme, et de son origine dans la parole donnée. Il apparaît que ces textes, à leur manière, visent la structure même de l'être humain, et analysent avec une pertinence étonnante ce point obscur où l'humanité de chacun naît à la jonction du corps vivant et de la parole, ce lieu fondamental où vient opérer la grâce du salut en Jésus-Christ.Jacques Bur, Le péché originel : Ce que l’Eglise a vraiment dit, Paris, Cerf, 1988
« L'Homme-Dieu descendit parmi nous... pour effacer la tache originelle. » Le chant du Minuit chrétien fait écho à une représentation qui figurait encore dans le Catéchisme national de 1917. Mettant fin à un âge d'or, le péché originel - parfois confondu avec le premier « péché de la chair » - aurait entraîné la « mort de nos premiers parents », la nécessité du travail, la concupiscence et la prolifération du péché. Pour y remédier, il fallait la mort du Christ et le baptême de tous les hommes. Pour certains, le « dogme » du péché originel entraînait l'affirmation d'un seul couple humain primitif (le monogénisme) et l'exclusion du « ciel » pour les enfants morts sans baptême.
Est-ce que le dogme du péché originel comprend toutes ces affirmations ? Au terme d'une analyse minutieuse, Jacques Bur reprend les textes bibliques (la Genèse et Saint Paul surtout) et les documents du magistère, particulièrement les décrets du concile de Trente et l'enseignement pontifical. Grâce à une méthode théologique et historique rigoureuse, ce livre distingue ce qui est proprement de foi et ce qui n'a jamais reçu l'assentiment de toute l'Église. Il restitue ainsi la doctrine du péché originel – la solidarité de tous dans le péché - dans le dynamisme de l'affirmation centrale du Credo : la solidarité du salut en Jésus Christ.Henri de Lubac, Catholicisme : les aspects sociaux du dogme, Paris, Cerf, 2003
En un temps où chacun constate – et parfois déplore – l'individualisme croissant des Occidentaux, même chez les croyants, le classique « Catholicisme » de Henri de Lubac retrouve une paradoxale actualité. En effet, son objectif est de montrer que le chrétien ne peut pas se soucier seulement de son salut personnel. Tous les dogmes, tous les sacrements, l'Église, l'Ancien comme le Nouveau Testament n'ont leur vrai et plein sens que dans la vision d'une rédemption historique universelle. Le père de Lubac nourrit là sa réflexion de l'Écriture sainte, bien sûr, mais aussi des Pères de l'Église et des grands théologiens, sans oublier l'histoire des religions. Il rassemble ainsi un florilège de textes de la Tradition, connus et inconnus, d'une exceptionnelle richesse. Publié pour la première fois en 1938, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, « Catholicisme » annonçait déjà les perspectives ouvertes à l'Église catholique par le IIe concile du Vatican.
Sur internet, vous pouvez consulter :
http://v.i.v.free.fr/spip/spip.php?rubrique522
http://biblio.domuni.eu/articlestheo/peche_sces_nat/index.htm
http://biblio.domuni.eu/articlestheo/pecheor/po.htm
http://www.portstnicolas.org/L-eglise-du-village/Questions-diverses/Le-peche-originel-les-dossiers
Blaise- Messages : 220
Date d'inscription : 04/10/2011
Re: Adam, mythe ou réalité ?
Il y a bien un certain Jésus Christ qui a dit "4Il répondit : « N'avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, les fit mâle et femelle5et qu'il a dit : C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et les deux ne feront qu'une seule chair. 6Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni ! »Matthieu 19 TOBBlaise a écrit: L'Eglise ne s'est jamais prononcée sur l'historicité d'Adam.
Ici Jésus reconnaît non seulement la création d'Adam et Eve mais aussi leur mariage par Dieu.
Bonne journée,
Pierre
Invité- Invité
Re: Adam, mythe ou réalité ?
né de nouveau a écrit:Il y a bien un certain Jésus Christ qui a dit "4Il répondit : « N'avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, les fit mâle et femelle5et qu'il a dit : C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et les deux ne feront qu'une seule chair. 6Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni ! »Matthieu 19 TOBBlaise a écrit: L'Eglise ne s'est jamais prononcée sur l'historicité d'Adam.
Ici Jésus reconnaît non seulement la création d'Adam et Eve mais aussi leur mariage par Dieu.
Bonne journée,
Pierre
Je n'ai pas adopté un point de vue exégétique; je me contentais de souligner que l'historicité d'Adam ne fait pas l'objet d'un dogme dans l'Eglise catholique. Mais si vous voulez, je réponds : le Christ ne s'est pas prononcé sur la réalité historique de l'événement, mais sur le dessein de Dieu pour l'homme, révélé dans le Livre de la Genèse. Il met d'ailleurs l'accent sur l'acte de lecture plutôt que sur l'effectivité de ce qui y est rapporté (« N'avez-vous pas lu que... »).
La notion même d'historicité est ambiguë : car de toute façon, l'humanité est bel et bien partagée en hommes et femmes, conformément à la volonté de Dieu. L'existence chronologique d'un individu-Adam, c'est une autre paire de manches!
Blaise- Messages : 220
Réputation : 2
Date d'inscription : 04/10/2011
Age : 43
Localisation : France
Re: Adam, mythe ou réalité ?
Blaise, merci de cet apport de documentation sur une question que je ne connais pas bien.
Psycho, l'échange qui précèdente montre que désormais la question ne se pose plus du tout de ma même façon pour né de nouveau qui est Témoin de Jéhovah et Blaise ou moi qui sommes catholiques. L"Eglise caholique maintient que cette première faute est une réalité - qu'elle est donc historique, mais quand et comment ? Pourquoi une réalité historique ? Parce que sans cela - comme tu l'as dit - la Rédemption est sans objet ! C'est donc une logique non scientifique, mais spéculative. Personne du coté catholique, je crois n'essaie plus - actuellement - de le dire. Les catholiques calent les âges de l'univers sur la Science : point barre et il faudrait par exemple qu'on puisse situer - objectivement - le début de "l'homme" au sens d'individu libre - peut être - pour que la question soit re-posée. Je ne vois pas comment cela est possible avec ce que peut faire la science présentement.
Je crois qu'on en vient nécessaire à la question de savoir comment un chrétien supporte de n'avoir pas réponse à tout - alors que pendant des siècles la religion a sans doute (mais est-ce totalement justifié ?) donné l'impression d'avoir le monopole sur des réponses totalisantes donnant toute l'étiologie du monde du début à la fin (le pied quoi ! ). Réponse : d'abord ceux des chrétiens qui croyaient cela sont morts et ont emporté la " contradiction potentielle " avec eux. Ensuite, il y a le rapport du chrétien à la " Vérité " (avec un grand V) , c'est à mon avis le fond du problème. Pour les croyants, il y a certes une Vérité - mais beaucoup plus important que de connaître toute cette Vérité, fut elle dogmatique "estampillée catholique 100%". Ce qui est le plus important pour nous chrétiens que cette vérité formelle, c'est de " faire la vérité ", " venir à la vérité " dans notre vie concrète. Ceci signifie que notre vérité humaine concrète (non celle des livres) doit se rappocher de plus en plus de la Vérité divine ... et la dessus l'évolution de la Science (grand S), dans le court laps de temps de notre vie n'est d'aucune aide.
Je sais que la Science ne cherche plus la Vérité. Mais as-tu réfléchi à ce que tu ferais si tu trouvais la Vérité (avec grand V) d'un seul coup ? Je crois que tu mettrais cette Vérité encadrée au dessus de ta cheminée et que n'en ferais rien d'autre sinon peut être de juteuses affaires, laissant Bill Gates ou Steve Jobs assez loin derrière toi en terme de compte en banque. eveux dire que ça ne changerait pas grand chose pour toi en terme d'humanité.
Mais nous ne serons pas " jugés à la fin " sur nos diplômes ou sur l'excellence de notre maîtrise des Lois de l'Univers ! Pour nous là est le centre de la question.
Pour l'incroyant que tu es, il est important de mettre les catholiques devant leurs contradictions, - il doit y en avoir c'est sûr, même pour moi - mais pour nous l'essentiel se joue ailleurs. J'ai 67 ans ... je verrais peut-être un nouveau paradigme scientifique tenant compte une nouvelle mesure de la vitesse de la lumière, la maîtrise de l'énergie à l'hydrogène, les premiers pas de l'homme sur la Lune, la clonage humain ... mais après rideau !. Alors je compte d'abord rendre des comptes à mon Créateur dont je porte d'image en moi ... et la Science dans ma vie personnelle a un impact plus limité.
Psycho, l'échange qui précèdente montre que désormais la question ne se pose plus du tout de ma même façon pour né de nouveau qui est Témoin de Jéhovah et Blaise ou moi qui sommes catholiques. L"Eglise caholique maintient que cette première faute est une réalité - qu'elle est donc historique, mais quand et comment ? Pourquoi une réalité historique ? Parce que sans cela - comme tu l'as dit - la Rédemption est sans objet ! C'est donc une logique non scientifique, mais spéculative. Personne du coté catholique, je crois n'essaie plus - actuellement - de le dire. Les catholiques calent les âges de l'univers sur la Science : point barre et il faudrait par exemple qu'on puisse situer - objectivement - le début de "l'homme" au sens d'individu libre - peut être - pour que la question soit re-posée. Je ne vois pas comment cela est possible avec ce que peut faire la science présentement.
Moi je pense au contraire qu'actuellement la contradiction potentielle est éteinte, même si pense que ça fait un peu "faux cul" ... parce que perçoit bien cela peut paraître un " évitement ". En fait c'est un hiatus irréductible entre la Science (gran S) et l'exégèse, laquelle porte - encore une fois - sur des textes datés dans le temps ...Psycho a écrit:Je dis seulement :
1) l'Eglise reconnait le bien-fondé de la théorie de l'évolution ;
2) selon l'Eglise, Adam reste un personnage ayant réellement existé ;
3) CONSTATATION PERSO : les deux propositions ci-dessus sont potentiellement contradictoires
Je crois qu'on en vient nécessaire à la question de savoir comment un chrétien supporte de n'avoir pas réponse à tout - alors que pendant des siècles la religion a sans doute (mais est-ce totalement justifié ?) donné l'impression d'avoir le monopole sur des réponses totalisantes donnant toute l'étiologie du monde du début à la fin (le pied quoi ! ). Réponse : d'abord ceux des chrétiens qui croyaient cela sont morts et ont emporté la " contradiction potentielle " avec eux. Ensuite, il y a le rapport du chrétien à la " Vérité " (avec un grand V) , c'est à mon avis le fond du problème. Pour les croyants, il y a certes une Vérité - mais beaucoup plus important que de connaître toute cette Vérité, fut elle dogmatique "estampillée catholique 100%". Ce qui est le plus important pour nous chrétiens que cette vérité formelle, c'est de " faire la vérité ", " venir à la vérité " dans notre vie concrète. Ceci signifie que notre vérité humaine concrète (non celle des livres) doit se rappocher de plus en plus de la Vérité divine ... et la dessus l'évolution de la Science (grand S), dans le court laps de temps de notre vie n'est d'aucune aide.
Je sais que la Science ne cherche plus la Vérité. Mais as-tu réfléchi à ce que tu ferais si tu trouvais la Vérité (avec grand V) d'un seul coup ? Je crois que tu mettrais cette Vérité encadrée au dessus de ta cheminée et que n'en ferais rien d'autre sinon peut être de juteuses affaires, laissant Bill Gates ou Steve Jobs assez loin derrière toi en terme de compte en banque. eveux dire que ça ne changerait pas grand chose pour toi en terme d'humanité.
Mais nous ne serons pas " jugés à la fin " sur nos diplômes ou sur l'excellence de notre maîtrise des Lois de l'Univers ! Pour nous là est le centre de la question.
Pour l'incroyant que tu es, il est important de mettre les catholiques devant leurs contradictions, - il doit y en avoir c'est sûr, même pour moi - mais pour nous l'essentiel se joue ailleurs. J'ai 67 ans ... je verrais peut-être un nouveau paradigme scientifique tenant compte une nouvelle mesure de la vitesse de la lumière, la maîtrise de l'énergie à l'hydrogène, les premiers pas de l'homme sur la Lune, la clonage humain ... mais après rideau !. Alors je compte d'abord rendre des comptes à mon Créateur dont je porte d'image en moi ... et la Science dans ma vie personnelle a un impact plus limité.
Roque- Messages : 5064
Réputation : 23
Date d'inscription : 15/02/2011
Age : 80
Localisation : Paris
Re: Adam, mythe ou réalité ?
Blaise, merci beaucoup pour les références, j'ai lu les textes sur le net. J'en retiens en première lecture deux points très généraux :
- le dogme du péché originel n'est pas si trivial que ça à présenter à des non-initiés sans tomber dans la caricature et la contradiction;
- Adam étant l'archétype de l'Homme, il n'est pas vraiment pertinent comme vous le dites avec Roque de chercher à le situer historiquement ; il suffit de dire qu'il a existé non pas en Mr Adam mais en tant que représentant de l'espèce humaine et "premier pécheur";
Roque
Je vous remercie très sincèrement tous les deux pour vos réponses et votre patience.
- le dogme du péché originel n'est pas si trivial que ça à présenter à des non-initiés sans tomber dans la caricature et la contradiction;
- Adam étant l'archétype de l'Homme, il n'est pas vraiment pertinent comme vous le dites avec Roque de chercher à le situer historiquement ; il suffit de dire qu'il a existé non pas en Mr Adam mais en tant que représentant de l'espèce humaine et "premier pécheur";
Je ne savais pas.Blaise a écrit:
L'Eglise ne s'est jamais prononcée sur l'historicité d'Adam. Cela reste une opinion théologique.
Roque
On s'éloigne un peu du sujet, mais là où je suis scotché par ce que tu dis, c'est que la démarche scientifique est aujourd'hui très similaire : la réalité existe bien en tant que telle, mais il nous faut nous résigner à ne jamais pouvoir l'atteindre complètement, et à l'approximer de mieux en mieux au fur et à mesure des nouvelles théories, découvertes, expériences ... Tous les croyants partagent-ils cette façon de vivre leur religion ?Roque a écrit:
Je crois qu'on en vient nécessaire à la question de savoir comment un chrétien supporte de n'avoir pas réponse à tout - alors que pendant des siècles la religion a sans doute (mais est-ce totalement justifié ?) donné l'impression d'avoir le monopole sur des réponses totalisantes donnant toute l'étiologie du monde du début à la fin (le pied quoi ! ). Réponse : d'abord ceux des chrétiens qui croyaient cela sont morts et ont emporté la " contradiction potentielle " avec eux. Ensuite, il y a le rapport du chrétien à la " Vérité " (avec un grand V) , c'est à mon avis le fond du problème. Pour les croyants, il y a certes une Vérité - mais beaucoup plus important que de connaître toute cette Vérité, fut elle dogmatique "estampillée catholique 100%". Ce qui est le plus important pour nous chrétiens que cette vérité formelle, c'est de " faire la vérité ", " venir à la vérité " dans notre vie concrète. Ceci signifie que notre vérité humaine concrète (non celle des livres) doit se rappocher de plus en plus de la Vérité divine ... et la dessus l'évolution de la Science (grand S), dans le court laps de temps de notre vie n'est d'aucune aide.
Je vous remercie très sincèrement tous les deux pour vos réponses et votre patience.
psycho- Messages : 45
Réputation : 0
Date d'inscription : 10/10/2011
Re: Adam, mythe ou réalité ?
Réponse immédiate : bien sûr que nonpsycho a écrit:Tous les croyants partagent-ils cette façon de vivre leur religion ?
...Mais je partage cette vision de Roque.
_________________
...S'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante (1 Cor XIII, 1)
>> Mon blog change d'adresse pour fuir la pub : https://blogrenblog.wordpress.com/ <<
Page 4 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Sujets similaires
» Jc Mythe ou réalité historique
» Mythe et réalité... en général
» Bien, Mal, réalité et insatisfaction
» Adam et Eve
» Le péché originel ?
» Mythe et réalité... en général
» Bien, Mal, réalité et insatisfaction
» Adam et Eve
» Le péché originel ?
Page 4 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum