Annoncer un décès à ses enfants ?

[-Ren-]

Demat/Bonjour !

Nous venons de réussir à annoncer à nos enfants (de 6 et 4 ans) la mort de mon grand-père ; ça ne se passe pas trop mal, même si Nawel nous demande de gros câlins, pleure un peu et nous pose plein de questions. Mais bon, j'ai quand même mis 2 jours à leur annoncer, et ça me tracasse, parce que ce n'est... qu'une première.

Je veux bien avoir un retour d'expérience de ceux qui, parmi vous, ont pu vivre ce genre de situation   

[GILBERT-MICHEL]

Même si nous avons connu des décès et que nos enfants en ont été informés, cela n'a jamais été un problème chez nous .
Comme s'en est étonné ma nouvelle et seconde épouse, musulmane (ce qu'elle ne cesse de raconter quand l'occasion se présente) "personne d'entre vous (ses enfants ou proches) n'a pleuré à la mort de votre maman" (devant son lit où elle reposait dans sa chambre, au cimetière lors de la mise en terre...).

Comme je lui expose: chez nous la mort n'est rien qu'une nouvelle naissance  et que, même si nous pouvons être triste (plutôt avant son décès d'ailleurs) nous sommes confiants .

Ce que dis très bien ce texte qui a été lu pour un autre décès dans ma famille:

La mort n'est rien

La mort n'est rien,
je suis seulement passé, dans la pièce à côté.

Je suis moi. Vous êtes vous.
Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours.

Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné,
parlez-moi comme vous l'avez toujours fait.
N'employez pas un ton différent,
ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.

Priez, souriez,
pensez à moi,
priez pour moi.

Que mon nom soit prononcé à la maison
comme il l'a toujours été,
sans emphase d'aucune sorte,
sans une trace d'ombre.

La vie signifie tout ce qu'elle a toujours été.
Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées,
simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.

[-Ren-]

Comme s'en est étonné ma nouvelle et seconde épouse,  musulmane (ce qu'elle ne cesse de raconter quand l'occasion se présente) "personne d'entre vous (ses enfants ou proches) n'a pleuré à la mort de votre maman" (devant son lit où elle reposait dans sa chambre, au cimetière lors de la mise en terre...).

Comme je lui expose: chez nous la mort n'est rien qu'une nouvelle naissance  et que, même si nous pouvons être triste (plutôt avant son décès d'ailleurs) nous sommes confiants

J'ai beau partager cette espérance, j'ai pleuré jeudi, j'avais la gorge noué en parlant à mes enfants ce midi (heureusement que ma femme a parlé avant moi) et je sais que je pleurerai lundi...

Avez-vous déjà eu à en parler à de jeunes enfants ?

[DenisLouis]

Je n'ai pas eu ce genre de nouvelle à annoncer, par contre je me rappelle la mort d'un des mes grands-pères, la première mort dont je me souvienne, je ne me souviens pas des détails de l'annonce, seulement d'un sentiment d'incompréhension, d'injustice et de tristesse, car j'étais encore jeune et nous avions de bons  contacts, beaucoup de choses qui restaient à vivre dans mon imaginaire.
Il me semble que selon l'âge, les rapports avec les enfants, les situations et les ressentis sont différents.
Au fil des ans, et des morts, j'avais oublié le sentiment particulier de cet instant, mais il j'en ai eu une réminiscence longtemps après, lorsque mon père est mort à son tour.

[lhirondelle]

Je n'ai pas d'expérience personnelle puisque je n'ai pas d'enfants, mais comme je travaille avec des enfants, je ne peux que conseiller de dire la vérité.
C'est une simple question : pourquoi as-tu postposé la nouvelle de deux jours ? Tu étais sous le choc ? tu ne savais pas comment t'y prendre ?
Le plus simple est toujours le mieux : "J'ai une triste nouvelle à vous dire : bon-papa/pépé/papy/ ... est mort."
C'est normal que tu sois triste et que tes enfants le voient, il ne faut pas commencer à vouloir jouer ou tenir je ne sais quel rôle. En parler ou faire un dessin peut aider à exprimer les émotions.
Les enfants ne réalisent pas toujours ce que "mort" signifie, il ne faut pas trouver des expression lénifiantes comme "il fait dodo".  Il est mort, ça veut dire : il ne respire plus, il ne vit plus, il ne bouge plus, etc. et il ne reviendra plus jamais.
Bien sûr que c'est triste, mais la mort c'est comme ça et ça fait partie de la vie. On peut faire front, se consoler les uns les autres, mais il ne faut pas non plus, sous prétexte de protéger les enfants, masquer la triste réalité : ça n'aide pas à faire son deuil.
Je ne sais pas si ça répond à ta question.
En tout cas, sincères condoléances.

[GILBERT-MICHEL]

Comme s'en est étonné ma nouvelle et seconde épouse,  musulmane (ce qu'elle ne cesse de raconter quand l'occasion se présente) "personne d'entre vous (ses enfants ou proches) n'a pleuré à la mort de votre maman" (devant son lit où elle reposait dans sa chambre, au cimetière lors de la mise en terre...).

Comme je lui expose: chez nous la mort n'est rien qu'une nouvelle naissance  et que, même si nous pouvons être triste (plutôt avant son décès d'ailleurs) nous sommes confiants

J'ai beau partager cette espérance, j'ai pleuré jeudi, j'avais la gorge noué en parlant à mes enfants ce midi (heureusement que ma femme a parlé avant moi) et je sais que je pleurerai lundi...

Avez-vous déjà eu à en parler à de jeunes enfants ?

Oui, bien sûr, mais je ne me souviens pas précisément de cet aspect .

Je vais prendre le temps d'interroger mes 4 enfants (au moins ceux qui seront présents) et leur demander comment ils ont vécu la mort en relation à la façon dont nous nous y sommes pris leur mère et moi pour leur annoncer ou leur en parler, et je vous dis .

[GILBERT-MICHEL]

Bon...aucune réponse pour le moment tous les 4 à leurs occupations sans doute .

Je pense qu'une première approche envers les enfants serait de partir de leur propre réalité en leur demandant par exemple (mais c'est au cas par cas):

- S'ils ont déjà entendu parler de la mort.
- S'ils savent ce que cela veut dire.
- Comment ils se la représente .
- Ce que ça leur ferait d'apprendre que quelqu'un qu'ils aiment  est mort .
- Si ça leur fait peur etc.

J'ajoute ceci qui n'est pas inintéressant:

http://www.psychologies.com/Famille/Education/Dialogue-parents-enfants/Interviews/Parler-de-la-mort-aux-enfants

[-Ren-]

C'est une simple question : pourquoi as-tu postposé la nouvelle de deux jours ? Tu étais sous le choc ? tu ne savais pas comment t'y prendre ?

J'étais surtout sous le choc. Même deux jours après, j'ai eu du mal à ne pas fondre en larmes en parlant.

la mort c'est comme ça et ça fait partie de la vie. On peut faire front, se consoler les uns les autres, mais il ne faut pas non plus, sous prétexte de protéger les enfants, masquer la triste réalité

Bien entendu
...notre discussion très apaisée de ce midi nous a d'ailleurs amené à parler aussi du Paradis, de l'Enfer, du repentir... C'est fou tout ce qu'on peut se dire avec des enfants de 6 ans

En tout cas, sincères condoléances

Merci  

Et merci à tous deux pour vos contributions   

[Idriss]

Je n'ai pas d'expérience personnelle puisque je n'ai pas d'enfants, mais comme je travaille avec des enfants, je ne peux que conseiller de dire la vérité.
C'est une simple question : pourquoi as-tu postposé la nouvelle de deux jours ? Tu étais sous le choc ? tu ne savais pas comment t'y prendre ?
Le plus simple est toujours le mieux : "J'ai une triste nouvelle à vous dire : bon-papa/pépé/papy/ ... est mort."
C'est normal que tu sois triste et que tes enfants le voient, il ne faut pas commencer à vouloir jouer ou tenir je ne sais quel rôle. En parler ou faire un dessin peut aider à exprimer les émotions.
Les enfants ne réalisent pas toujours ce que "mort" signifie, il ne faut pas trouver des expression lénifiantes comme "il fait dodo".  Il est mort, ça veut dire : il ne respire plus, il ne vit plus, il ne bouge plus, etc. et il ne reviendra plus jamais.
Bien sûr que c'est triste, mais la mort c'est comme ça et ça fait partie de la vie. On peut faire front, se consoler les uns les autres, mais il ne faut pas non plus, sous prétexte de protéger les enfants, masquer la triste réalité : ça n'aide pas à faire son deuil.
Je ne sais pas si ça répond à ta question.
En tout cas, sincères condoléances.

Oui
Je suis sur la même longueur d'onde que l'hirondelle dont je partage le point de vu.

Je pense même ( c'est mon avis , je peux me tromper) que les enfant peuvent voir le corps du défunt...si le visage est paisible
Quandma grand-mère paternelle est décédé , ma fille et ma jeune sœur ( elles ont 2 ans de différences) l'on vu sur son lit d’hôpital, elle avaient 6 et 8 ans ...Il c'est mis à pleuvoir dehors , ma fille a dit " Le ciel est triste , il pleure aussi "

Ma mère ( tradition catholique) m'a raconté que quand elle était enfant ils allaient tous ensemble veiller le mort quand il y avait un décès dans le voisinage! Les enfants n'étaient pas tenu à l'écart.
Les musulmans en France ce rassemble au moment des décès, chacun viens avec un kilo de sucre, la maison est pleine de monde qu'il faut sustenter.
La société moderne à tendance à occulter la mort, les rituels qui participaient au travail de deuil se sont réduit à peu de choses...


La première personne dont j'ai vu physiquement la dépouille , c'était mon grand père ...j'avais plus de 30 ans...je trouve que c'est tard.
Quand c'est une personne âgée qui meure cela ne pose pas trop de probléme il me semble, c'est dans l'ordre naturel des choses .
C'est plus compliqué dans d'autres circonstances...Et cela peut arriver sans que l'on s'y attende...aussi c'est sans doute pourquoi il ne faut pas tenir les enfants à l'écart quand c'est une personne âgée, les circonstances sont plus favorable pour "apprivoiser" la mort...
De toute façon cacher ou édulcorer les choses à l'extrême fait toujours plus de dégâts que l'exposition des faits, aussi tristes soient-ils .

[Idriss]

Anas rapporte : « Le Prophète entra chez Ibrahim [son fils] alors qu'il agonisait. Le Prophète se mit à verser des larmes, 'Abd ar-Rahman ibn 'Awf lui dit aussitôt : « Toi aussi, Prophète de Dieu ? » - « Ibn 'Awf, cela est une miséricorde, répondit le Prophète. » Puis il poursuivit : « Les yeux pleurent, le cœur est triste, mais nous ne disons que ce qui plait à Dieu. O Ibrahim, ta séparation nous chagrine ! ». [Bukhari]

[rosedumatin]

Tout d'abord mon cher Ren, dis toi que le défunt repose en paix , comme dirait Thérèse de Lisieux il fut appelé " aux joies de la Céleste Patrie " ....

Ce qui est consolant aussi  c'est de penser qu'ici Jésus a dit " nous sommes du monde mais nous ne sommes pas du monde ", je pense donc que le bonheur absolu sur cette terre n'existe pas, c'est impossible , personnellement je ressens toujours un grand manque même quand  la vie me sourit !!! l' Absolu Seul peut me contenter, un " certain bonheur existe en ce monde mais aussi la souffrance " ....... après avoir été appelé par Jésus dans la Joie de la Céléste Prairie (LT 190) c 'est seulement là que nous connaitrons la Joie Parfaite !!!

Ici bas il y a deux chemins : vivre et attendre la gloire de ce monde ou alors se confier en Dieu , je préfère la seconde option car le monde m'a déjà tant déçu , Seul Dieu peut répondre à mon attente, tu es dans mes  prières désormais avec ta famille ....Nous ne devons  pas pleurer sur ceux qui sont "morts " en ce monde , ils sont au contraire entrés dans la Vraie Vie.

Dans quelques semaines nous célébrerons la Joie du Ressuscité ..... nous serons dans la Joie.

Oui , Jésus est ressuscité et est parti nous préparer une place,

Alors nous Chrétiens dansons est sautons de Joie,  

Notre Seigneur nous attend !!!

[rosedumatin]

[-Ren-]

Je pense même ( c'est mon avis , je peux me tromper) que les enfant peuvent voir le corps du défunt...si le visage est paisible

...Là, ce ne sera pas possible, car nous ne pouvons les emmener à Brest avec nous, le trajet aller-retour sera vraiment trop long et éreintant. Mais je m'en souviendrai.

La société moderne à tendance à occulter la mort, les rituels qui participaient au travail de deuil se sont réduit à peu de choses...

Oui, c'est un vrai souci. Nous en parlions d'ailleurs récemment dans une rencontre interreligieuse dont j'étais l'un des organisateurs. Le sujet était : les rites funéraires chez les juifs, musulmans, protestants et catholiques.

De toute façon cacher ou édulcorer les choses à l'extrême fait toujours plus de dégâts que l'exposition des faits, aussi tristes soient-ils

comme dirait Thérèse de Lisieux il fut appelé " aux joies de la Céleste Patrie "

Mon curé vient de dire sa messe d'hier pour mon grand-père à... Lisieux ! Petite grâce dont le Seigneur à le secret...

[Yahia]

Bonsoir Ren' .

Tout d'abord je partage ta tristesse et ton émotion.

Quelque soient nos convictions sur l'au-delà, et aussi forte puisse être la foi, cela ne change pas la douleur de l'absence. Déjà nous avons le coeur serré pour des séparations de proche d'une longue durée, même si on sait pertinemment bien que nous les reverrons à une date prévue. Alor un décès.

C'est de cette absence très concrète qu'il faut parler, et de la douleur qu'elle nous fait très naturellement. Mais il faut également les armer du réconfort de la présence permanente de l'aimé disparu en nos coeurs, présence apaisante si l'on ne cultive pas le manque, mais bien le souvenir heureux de ce que sa fréquentation passée nous a apporté. Expliquer que les disparus continuent à vivre en nous par ce qu'ils nous ont donné et que leurs apport affectueux et moraux font parte de nous-même; à jamais. Ainsi, quelque soient nos convictions, il ne disparaissent pas complètement, tant qu'ils vivent en nous et par nous. La sagesse africaine considère qu'un homme n'ancêtre n'est pas mort tant qu'il y'a un homme pour se souvenir de lui: v'est profondément vrai.

Lors du décès traumatisant de leur grand-mère,après avoir parlé en ce sens, j'avais demandé à mes deux fils de 8 et 10 ans de faire des dessins représentant leurs souvenirs d'elle. Je ne sais trop le résultat : Un d'entre eux n'en n'a jamais parlé depuis, l'autre est devenu artiste, avec la mort comme thème de prédilection.

Pour ma part, c'est à 7 ans que j'ai appris la mort de ma propre grand-mère. C'est un monde qui s'écroulait: si les être aimés pouvaient mourir, moi également. J'en ai acquis la crainte de ne plus me réveiller après le sommeil... et des insomnies conséquentes. La pensée de la mort est devenue quotidienne, et l'est toujours. Ces moment sont donc capitaux pour tes enfants aussi. Mais tu ne peux rien faire avec certitude chacun ayant sa personnalité propre et sa réactivité propre. La seule chose incontournable est d'accroitre ta présents, ta tendresse, ton affection. Quant à ta douleur, exprime-la leur, ne la cache surtout pas, mais qu'elle soit discrète si possible.


Avec toute mon affection fraternelle

Yahia

[-Ren-]

Lors du décès traumatisant de leur grand-mère,après avoir parlé en ce sens, j'avais demandé à mes deux fils de 8 et 10 ans  de faire des dessins représentant leurs souvenirs d'elle

Leur arrière-grand-père est une personne plus distante, ils ne l'ont vu qu'une fois l'an, donc ça n'ira pas jusqu'au traumatisme... Mais comme je le disais, je me projette dans "la suite" et dans l'éventualité de décès plus proches...

En tout cas, ce soir, nous venons de prendre un petit temps à 4 dans le "coin prière" de notre chambre   

[Invité]

Demat/Bonjour !

Nous venons de réussir à annoncer à nos enfants (de 6 et 4 ans) la mort de mon grand-père ; ça ne se passe pas trop mal, même si Nawel nous demande de gros câlins, pleure un peu et nous pose plein de questions. Mais bon, j'ai quand même mis 2 jours à leur annoncer, et ça me tracasse, parce que ce n'est... qu'une première.

Je veux bien avoir un retour d'expérience de ceux qui, parmi vous, ont pu vivre ce genre de situation   

J'arrive trop tard, mais je voulais quand même réagir à cette question parce que c'est du vécu. Ayant perdu mon frère dans un accident de deux roues il y a quelques années, ma cousine a eu la (très) mauvaise idée de l'annoncer froidement à mon petit frère de 11 ans (à l'époque), et elle a insisté pour que mon petit frère voie le corps de mon frère dans sa dernière demeure, soit-disant parce que cela l'aiderait à mieux se construire, et à affronter la douleur en évitant le blocage psychique par la confrontation à la réalité des choses. En voyant le corps, le choc a été tel que mon petit frère en est tombé sur les genoux, ses jambes ne le portaient plus (Dieu est grand). Donc pour moi c'est un "non" absolue et catégorique : il faut préserver les plus petits de ce genre de traumatisme en leur disant des choses adaptées à leur psychisme fragile (du genre : "grand-père" est parti, il est heureux là où il est) sans insister davantage et en les préservant au maximum. Avec davantage de maturité, le temps aidant, l'enfant comprendra cela de lui-même. Tout le monde vit des choses difficiles, à chacun sa douleur.

Qu'Allah SWT nous préserve et nous accorde la réussite en ce monde et dans l'au-delà. Amin.

[-Ren-]

J'arrive trop tard, mais je voulais quand même réagir à cette question parce que c'est du vécu

Merci pour ce témoignage

[mario-franc_lazur]

Tout d'abord mon cher Ren, dis toi que le défunt repose en paix , comme dirait Thérèse de Lisieux il fut appelé " aux joies de la Céleste Patrie " ....

Ce qui est consolant aussi  c'est de penser qu'ici Jésus a dit " nous sommes du monde mais nous ne sommes pas du monde ", je pense donc que le bonheur absolu sur cette terre n'existe pas, c'est impossible , personnellement je ressens toujours un grand manque même quand  la vie me sourit !!! l' Absolu Seul peut me contenter, un " certain bonheur existe en ce monde mais aussi la souffrance " ....... après avoir été appelé par Jésus dans la Joie de la Céléste Prairie (LT 190) c 'est seulement là que nous connaitrons la Joie Parfaite !!!

Ici bas il y a deux chemins : vivre et attendre la gloire de ce monde ou alors se confier en Dieu , je préfère la seconde option car le monde m'a déjà tant déçu , Seul Dieu peut répondre à mon attente, tu es dans mes  prières désormais avec ta famille ....Nous ne devons  pas pleurer sur ceux qui sont "morts " en ce monde , ils sont au contraire entrés dans la Vraie Vie.

Dans quelques semaines nous célébrerons la Joie du Ressuscité ..... nous serons dans la Joie.

Oui , Jésus est ressuscité et est parti nous préparer une place,

Alors nous Chrétiens dansons est sautons de Joie,  

Notre Seigneur nous attend !!!

Belle réponse, ma chère ROSE.......

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