La « pérégrination » comme méthode spirituelle
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La « pérégrination » comme méthode spirituelle
L'article qui me sert de point de départ parle du soufisme. Mais je lance cette discussion dans "Général" car je pense que nous pouvons y réfléchir dans tous les courants religieux...
http://www.lescahiersdelislam.fr/La-peregrination-comme-methode-spirituelle-chez-les-soufis_a201.htmlLes ascètes et mystiques de l’islam ont souvent considéré le voyage (alsafar) ou la pérégrination (al-siyâha), comme une méthode spirituelle à part entière. Mais il faut d’abord s’interroger sur leur légitimité d’un point de vue religieux : ces méthodes spirituelles bénéficient-elles d’appuis scripturaires ?
La siyâha possède en effet quelques fondements coraniques. Ainsi, en 9 : 112 : « Heureux les repentants, les adorateurs, ceux qui proclament Sa louange, ceux qui pérégrinent… ». Le verset 66 : 5 concerne, lui, la femme. Dans les deux occurrences, le participe actif (sâ’ihûn,et sâ’ihât) est souvent compris par les exégètes comme « ceux [ou celles] qui jeûnent » (...) A l’évidence, le jeûne peut être vécu comme un voyage intérieur, et l’on peut remarquer que l’un et l’autre sont associés dans le Coran (en 2 : 184-5).
Le soufi Ibn ‘Arabî (m. 1240) commente ainsi cette analogie : de même que le jeûne n’appartient pas à l’homme mais à Dieu, le voyageur s’aperçoit que ses oeuvres ne lui appartiennent pas et que Dieu agit par lui (...)
Muhammad définit la pérégrination tantôt comme « le jihâd dans le chemin de Dieu », tantôt comme le Pèlerinage canonique (hajj), ou le petit pèlerinage (‘umra), tous eux à La Mecque. On retrouve toutefois dans l’une et l’autre acception l’idée de cheminement, de déplacement. Le proche compagnon et ami de Muhammad, Abû Bakr, disait : « Je veux parcourir le monde et servir mon Dieu »
Dans l’enseignement islamique, l’idée du voyage, de la mobilité, est omniprésente. C’est d’abord le modèle de la hijra, « émigration » du Prophète et de ses compagnons de La Mecque vers Médine, déplacement physique et spirituel constitutif de l’identité musulmane. D’une façon générale, il revient à l’homo islamicus de chercher les signes de Dieu sur terre, comme y engage avec insistance le Coran, notamment en 7 : 185 : «Que ne portent-ils leurs regards sur le royaume intérieur (malakût) des cieux et de la terre et vers toutes les choses merveilleuses que Dieu a crées! » (...) Dans la civilisation islamique classique en particulier, le musulman était souvent un grand voyageur, car il était toujours, de façon idéale, « en quête de la science » (fî talab al-‘ilm) (...)
La pérégrination est purification ; c’est la via purgativa. Elle permet de rompre les attaches avec le monde, de se dépouiller, et notons que le terme hijra, qui désigne « l’Hégire » du Prophète, a également le sens fondamental de « rompre une association avec quelqu’un » ou « éviter une association » (...)
La pérégrination développe en l’homme la vertu coranique du tawakkul, de la confiance en la providence divine. Le pérégrin, en effet, est supposé se déplacer sans viatique, sans ressource fixe et sans nourriture assurée... Travaillant sur l’étymologie du terme safar, les soufis nous disent que le voyage est un révélateur de l’état intérieur de la personne (...) « Les pérégrinations spirituelles, explique le soufi marocain Ibn ‘Ajîba (m. 1809), sont indispensables au faqîr qui débute dans la voie. Le voyage dévoile les défauts et purifie les âmes et les cœurs ; il élargit le caractère et, grâce à lui, la connaissance du Roi et Créateur suprême gagne en ampleur… On a dit que le faqîr est comme l’eau : s’il séjourne trop longtemps à la même place, il s’altère et devient putride…» (...)
Sur un plan plus métaphysique, les soufis postulent que toute créature chemine, qu’elle en soit consciente ou non (...)
Le modèle des pérégrins musulmans, de ceux qui pratiquent la « tribulation » par vœu de pauvreté, est sans conteste Jésus, surtout au cours des premiers siècles de l’islam (...)
La pérégrination, nous l’avons vu, est souvent pratiquée aux débuts de la Voie initiatique. Elle fait partie de la mise à l’épreuve, traditionnelle dans le soufisme, du novice. En effet, errer seul, de nuit, dans les lieux déserts, dans les cimetières, ou sans viatique assuré, réclamait une aspiration spirituelle (himma) sans faille (...)
De façon concrète, celui qui partait en pérégrination observait certaines règles. Il ne le faisait qu'après avoir obtenu l'agrément de son maître. Il se devait d’effectuer chaque pas en gardant conscience de Dieu : « Et les serviteurs du Miséricordieux, ceux qui marchent humblement sur la terre et qui, lorsque les ignorants leur adressent la parole, leur répondent ‘‘Paix’’ » (Coran 25 : 63). Il emportait avec lui un petit récipient pour faire ses ablutions. Lorsqu'il arrivait dans une localité où se trouvait une zâwiya (centre de soufis), il devait rendre visite à son cheikh. En entrant, il ôtait d'abord sa chaussure droite (en sortant, il mettait d'abord la gauche), se lavait les pieds, et accomplissait une prière de salutation, etc.
Les plus grands saints de l’islam se sont adonnés à la pérégrination initiatique (...)
J’ai dit au début de ce texte que les avis étaient partagés en milieu soufi quant à la pertinence spirituelle de la pérégrination. Il nous faut maintenant écouter l’autre position (...) Beaucoup de maîtres dénoncent l’inutilité du voyage physique. A quelqu’un qui le questionnait sur ses voyages, ajoutant « l’eau stagnante finit par se putréfier », un soufi répondit : « Sois un océan, tu ne pourriras pas ! » (...)
Alors que le fondateur de la voie Shâdhiliyya, Abû l-Hasan al-Shâdhilî, comme on l’a vu, a pratiqué longtemps la pérégrination initiatique (siyâha), le successeur de son successeur, Ibn ‘Atâ’ Allâh (m. 1309) met en garde contre une conception trop formelle de cette pratique (...)
De façon prédominante, la pérégrination a constitué pendant des siècles, pour les spirituels de l’islam, une discipline initiatique majeure. Ils y voyaient en quelque sorte une retraite ambulante, un pèlerinage sans fin, une projection terrestre de la Voie initiatique. A l’inverse, la « retraite » (khalwa), qui durait de trois à quarante jours, selon les familles spirituelles, peut être perçue comme un voyage immobile. C’est pourquoi une confrérie majeure du soufisme, la Naqshbandiyya, a toujours mis l’accent sur « le voyage dans sa propre patrie », qui s’effectue à l’intérieur de soi-même (...)
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Re: La « pérégrination » comme méthode spirituelle
Je serai curieux de savoir ceux qui parmi vous ont entrepris un pèlerinage (peu importe son importance) et ce qu'ils en ont retiré sur le plan personnel et spirituel bien sûr
Et évidemment ce qu'il en reste aujourd'hui
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Materia- Messages : 1206
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Re: La « pérégrination » comme méthode spirituelle
Pour ma part, en breton, j'aime ces "micro-pèlerinage" que sont les Pardons. Et je participe depuis plusieurs années à celui-ci : https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t285-blogvieux-marche-et-les-7-saintsMateria a écrit:Je serai curieux de savoir ceux qui parmi vous ont entrepris un pèlerinage (peu importe son importance) et ce qu'ils en ont retiré sur le plan personnel et spirituel bien sûr
Qu'est-ce que j'en retire ? Le ressourcement. Recharger les batteries, toussa, toussa...
Mais je n'ai encore jamais fait de "Grand" pèlerinage, de ces pèlerinages qui sont non un retour aux sources, mais un départ vers un véritable "ailleurs" : Jérusalem, Rome... même pas Lourdes !
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Re: La « pérégrination » comme méthode spirituelle
La « pérégrination » comme méthode spirituelle
C'est le sujet du "Langage des oiseaux" de Farid Din Attar http://www.simorg.net/textographie/01-huppe.html
C'est le sujet du "Langage des oiseaux" de Farid Din Attar http://www.simorg.net/textographie/01-huppe.html
- Spoiler:
- L’histoire des oiseaux ou l’histoire principale, est un récit symbolique qui met en scène la marche du pèlerin mystique à la recherche de Dieu sous la forme d’un voyage d’oiseaux tentant d’atteindre le Simorgh, leur souverain.
L’histoire commence ainsi : les oiseaux se rassemblèrent pour élire un roi mais la sage huppe les stoppa, leur disant qu’ils avaient déjà un souverain, Simorgh. Les oiseaux décidèrent alors de partir à sa recherche. La huppe les mit en garde : le voyage jusqu’au roi demandait d’immenses efforts et de grands sacrifices. Les oiseaux devaient traverser sept étapes, sept vallées périlleuses, avant d’arriver au but. Les paroles de la huppe effrayèrent plusieurs des oiseaux qui se désistèrent, quant aux autres, ils se lancèrent avec passion dans le voyage. Ils commencèrent alors ainsi un cheminement difficile et dangereux qui les mena finalement jusqu’à la demeure du Simorgh, située sur le Mont Qâf de la Vérité.Pour ce voyage, ils élirent la huppe, qui avait de longues années durant vécu et appris sous la coupe du roi-prophète Salomon, - qui symbolise l’âme -, pour être leur guide.
"La première vallée qui se présente est celle de la recherche (talab) ; celle qui vient ensuite est celle de l’amour (‘ishq), laquelle est sans limite ; la troisième est celle de la connaissance (ma’rifat) ; la quatrième celle de l’indépendance (istighnâ’) ; la cinquième celle de la pure unicité (tawhid) ; la sixième celle de la terrible stupéfaction (hayrat) ; la septième enfin celle de la pauvreté (faqr) et de l’anéantissement (fanâ’), vallée au-delà de laquelle on ne peut avancer."
La première étape ou la première vallée est celle de la recherche, au cours de laquelle le pèlerin doit se purifier et se débarrasser de ses liens terrestres. La deuxième vallée est celle de l’amour. Le pèlerin y est si enflammé par l’amour divin qu’il en oublie sa propre existence. Lors de cette étape, l’oubli de soi conduit à la témérité. La troisième vallée est celle de la connaissance, dans laquelle tout est oublié, hormis Lui. Selon ’Attâr, dans cette vallée :
"Nécessairement le chemin spirituel ne se manifeste que dans les limites des forces respectives de chacun. Comment, en effet, dans ce chemin que parcourut Abraham, l’ami de Dieu, la faible araignée pourrait-elle suivre le pas de l’éléphant ? La marche de chaque individu sera relative à l’excellence qu’il aura pu acquérir et chacun ne s’approchera du but qu’en raison de sa disposition."
La quatrième vallée est celle de l’indépendance et c’est lors de cette étape que le pèlerin réussit finalement à se libérer de tous ses liens terrestres. La cinquième vallée est la terre de la pure unité, le pèlerin s’y rend compte que Dieu connaît tous les secrets. Il découvre alors le mystère de l’Unité. Dans la sixième vallée, celle de la stupéfaction, le pèlerin se perd et quitte soudainement son moi. La septième vallée et la dernière est celle de la pauvreté et de l’anéantissement, expérience demeurant à jamais indescriptible. C’est en atteignant cette vallée que le pèlerin peut finalement trouver le repos.
Nombre d’oiseaux qui commencèrent ce voyage disparurent ou moururent sans pouvoir atteindre la montagne du Qâf, et finalement seuls trente oiseaux (si morgh) réussirent à atteindre la demeure du Simorgh. Ils rejoignirent le palais et furent reçus en audience. Ils purent alors se reposer et se purifier et lorsque le soleil matinal les illumina, ils furent placés devant le miroir de la Vérité dans lequel, à leur grande stupéfaction, ils ne purent que se voir, les trente oiseaux qui avaient atteint leur but. Ils comprirent alors que le Simorgh ne faisait qu’un avec eux. Le Simorgh leur dit alors :
"Le soleil de ma majesté est un miroir ; celui qui vient s’y voit dedans, il y voit son âme et son corps, il s’y voit tout entier. Puisque vous êtes venus ici trente oiseaux, vous vous trouvez trente oiseaux (si morgh) dans ce miroir. S’il venait encore quarante ou cinquante oiseaux, le rideau qui cache le Simorgh serait également ouvert. Quoique vous soyez extrêmement changés, vous vous voyez vous-mêmes comme vous étiez auparavant." http://www.teheran.ir/spip.php?article1167
Idriss- Messages : 7124
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Re: La « pérégrination » comme méthode spirituelle
Hé, ça y est, je suis en train de le lire, alorsIdriss a écrit: La « pérégrination » comme méthode spirituelle
C'est le sujet du "Langage des oiseaux" de Farid Din Attar
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Re: La « pérégrination » comme méthode spirituelle
Materia a écrit:Je serai curieux de savoir ceux qui parmi vous ont entrepris un pèlerinage (peu importe son importance) et ce qu'ils en ont retiré sur le plan personnel et spirituel bien sûr
Et évidemment ce qu'il en reste aujourd'hui
Seul ou accompagné, oui, mais jamais en groupe de pélerinage proprement dit !
Je suis allé plusieurs fois à Lourdes (sur la route du Maroc) ; une fois à Montligeon et très souvent à Lisieux ...
J'y gagne en paix et en confiance , oui, en confiance surtout !
Fraternellement
Re: La « pérégrination » comme méthode spirituelle
mario-franc_lazur a écrit:
Seul ou accompagné, oui, mais jamais en groupe de pélerinage proprement dit !
Je suis allé plusieurs fois à Lourdes (sur la route du Maroc) ; une fois à Montligeon et très souvent à Lisieux ...
J'y gagne en paix et en confiance , oui, en confiance surtout !
Fraternellement
Peux tu nous faire part de ce qu'il se passe en toi ?
A quoi se réfère cette confiance ? En Dieu ? En toi ? En un avenir meilleur ? etc.
Est ce amplifié par le groupe, par les échanges que tu as avec lui ?
Qu'est ce que dans le pèlerinage t'amène, selon toi, à ressentir ce que tu ressens ?
Arrête moi si je pose trop de questions
Materia- Messages : 1206
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Re: La « pérégrination » comme méthode spirituelle
Materia a écrit:mario-franc_lazur a écrit:
Seul ou accompagné, oui, mais jamais en groupe de pélerinage proprement dit !
Je suis allé plusieurs fois à Lourdes (sur la route du Maroc) ; une fois à Montligeon et très souvent à Lisieux ...
J'y gagne en paix et en confiance , oui, en confiance surtout !
Fraternellement
Peux tu nous faire part de ce qu'il se passe en toi ?
A quoi se réfère cette confiance ? En Dieu ? En toi ? En un avenir meilleur ? etc.
Est ce amplifié par le groupe, par les échanges que tu as avec lui ?
Qu'est ce que dans le pèlerinage t'amène, selon toi, à ressentir ce que tu ressens ?
Arrête moi si je pose trop de questions
Pardonne-moi, mon cher Materia, mais je ne suis pas assez "mystique" pour analyser ainsi mes ressentis !!!
Ce qui m'amène à ressentir ce que je ressens, c'est surtout, en ce qui me concerne, la foi, les prières , les témoignages de ceux qui m'environnent dans ces lieux de pélerinage ....
Re: La « pérégrination » comme méthode spirituelle
mario-franc_lazur a écrit:
Pardonne-moi, mon cher Materia, mais je ne suis pas assez "mystique" pour analyser ainsi mes ressentis !!!
Ce qui m'amène à ressentir ce que je ressens, c'est surtout, en ce qui me concerne, la foi, les prières , les témoignages de ceux qui m'environnent dans ces lieux de pélerinage ....
Je comprends
Merci de tes réponses.
Materia- Messages : 1206
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Re: La « pérégrination » comme méthode spirituelle
Materia a écrit:Je serai curieux de savoir ceux qui parmi vous ont entrepris un pèlerinage (peu importe son importance) et ce qu'ils en ont retiré sur le plan personnel et spirituel bien sûr
Et évidemment ce qu'il en reste aujourd'hui
Bonsoir Materia
Oui, j'ai fait pas mal de pélerinages en groupes : Lourdes, Lisieux, Le Vatican au temps de Paul VI.
Je pense que petite fille, c'est Lourdes et Lisieux qui m'ont le plus marquée car ça faisait partie de la presque obligation d'y aller.
Les prières dans le train, la mise en condition font que les pélerins arrivent bien préparés.
Pour moi, ces lieux restent des moments privilégiés pour la foi et la prière qui pousse tout le monde.
Par contre, je n'étais pas trop d'accord pour aller voir le pape, mais je me suis laissée entrainer par le groupe et j'ai été étonnée et très émue de devoir m'agenouiller devant lui pour avoir sa bénédiction. C'est un moment vraiment inoubliable.
titinette- Messages : 229
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Re: La « pérégrination » comme méthode spirituelle
Merci beaucoup pour ton témoignage
Qu'est ce que cela t'apporte au niveau personnel et/ou spirituel d'avoir réaliser ces pèlerinages ?
Ressens tu un changement, une confirmation, une réelle expérience spirituelle de communion avec les Hommes et/ou Dieu ?
Qu'est ce que cela t'apporte au niveau personnel et/ou spirituel d'avoir réaliser ces pèlerinages ?
Ressens tu un changement, une confirmation, une réelle expérience spirituelle de communion avec les Hommes et/ou Dieu ?
Materia- Messages : 1206
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Date d'inscription : 02/05/2011
Age : 40
Localisation : Sarthe France
Re: La « pérégrination » comme méthode spirituelle
Materia a écrit:Merci beaucoup pour ton témoignage
Qu'est ce que cela t'apporte au niveau personnel et/ou spirituel d'avoir réaliser ces pèlerinages ?
Ressens tu un changement, une confirmation, une réelle expérience spirituelle de communion avec les Hommes et/ou Dieu ?
Je n'ai plus fait de pélerinages depuis mon mariage, mon mari n'étant pas pratiquant.
Ce que je retiens de ces pélés, c'est surtout, je pense, une parenthèse hors de la vie.
titinette- Messages : 229
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Date d'inscription : 22/01/2013
Localisation : Bretagne
Re: La « pérégrination » comme méthode spirituelle
Je pense que je peux imaginer
Materia- Messages : 1206
Réputation : 2
Date d'inscription : 02/05/2011
Age : 40
Localisation : Sarthe France
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