Le droit canon
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Hostiensis
-Ren-
Chaniwa
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Le droit canon
Question à nos amis catholiques:
Quelle est la spécificité du droit canon sur les autres droits (ceux propre aux pays)?
Et qu'est-ce qui légitimisme ce droit canonique? En effet, n'est-ce pas bizarre pour une église d'avoir un système juridique?
Quelle est la spécificité du droit canon sur les autres droits (ceux propre aux pays)?
Et qu'est-ce qui légitimisme ce droit canonique? En effet, n'est-ce pas bizarre pour une église d'avoir un système juridique?
Chaniwa- Messages : 294
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Re: Le droit canon
Visiblement ça n'a pas l'air d'intéresser grand monde
Chaniwa- Messages : 294
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Re: Le droit canon
Personnellement, ce n'est pas une question de manque d'intérêt, mais d'incompétence personnelle
(je vais me concentrer sur ton sujet sur la danse, c'est plus dans mes cordes )
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Re: Le droit canon
Effectivement, l'idée qu'il puisse y avoir un Droit Canon régissant l'Église fait débat.
Selon l’historien Rudolph Sohm, de confession Lutherienne, « « Partout le droit ecclésiastique s’est révélé comme une atteinte à la nature spirituelle de l’église, de sorte que les forces spirituelles vivantes se trouvent nécessairement en conflit avec lui. L’église est spirituelle dans son essence, le droit est temporel ; donc l’essence du droit ecclésiastique est en contradiction avec l’essence même de l’église » ; « L’Eglise selon le droit n’est pas l’église du Christ » .
Cette critique a amené les canoniste à se référer à son travail théologieue afin de se situer par rapport à lui. Il s’agit alors de situer le se poser la question de la nature vraiment chrétienne du Droit de l’Église.
Le droit canonique est l’ensemble des normes ayant leur source dans la volonté divine (droit divin positif et droit naturel) et dans la volonté de l’Église (droit ecclésiatique ou humain). Ce droit humain est l'ensemble des normes au sujet de l’organisation et de l’activité de l’église et des fidèles ayant pour but d'atteindre les fins propres à la communauté ecclésiale.
Selon E.Eichman « L’Église est fondée par le christ, laquelle a une organisation juridique dont la fin est réaliser le Règne de Dieu sur la terre ». Cette définition se situe en corrélation avec l’adage « Ubi societas, ibi ius ».
Les critiques de Sohm ont stimulé une théologie du Droit canonique qui est la réflexion scientifique et croyante au sujet de l’ensemble normatif qui régit la vie de l’Église.
Pour Klaud Mörsdorf, fondateur de l’école de Munich (tournée vers le dialogue avec les Protestants), il faut restituer le droit par rapport aux mystères de l’Église. Chaque norme doit ainsi s'enraciner dans son fondement théologal pour que la règle ne soit pas chosifiée. Selon cette approche, le Droit Canonique est un peu comme un gang là où la théologie serait la main.
Selon l’historien Rudolph Sohm, de confession Lutherienne, « « Partout le droit ecclésiastique s’est révélé comme une atteinte à la nature spirituelle de l’église, de sorte que les forces spirituelles vivantes se trouvent nécessairement en conflit avec lui. L’église est spirituelle dans son essence, le droit est temporel ; donc l’essence du droit ecclésiastique est en contradiction avec l’essence même de l’église » ; « L’Eglise selon le droit n’est pas l’église du Christ » .
Cette critique a amené les canoniste à se référer à son travail théologieue afin de se situer par rapport à lui. Il s’agit alors de situer le se poser la question de la nature vraiment chrétienne du Droit de l’Église.
Le droit canonique est l’ensemble des normes ayant leur source dans la volonté divine (droit divin positif et droit naturel) et dans la volonté de l’Église (droit ecclésiatique ou humain). Ce droit humain est l'ensemble des normes au sujet de l’organisation et de l’activité de l’église et des fidèles ayant pour but d'atteindre les fins propres à la communauté ecclésiale.
Selon E.Eichman « L’Église est fondée par le christ, laquelle a une organisation juridique dont la fin est réaliser le Règne de Dieu sur la terre ». Cette définition se situe en corrélation avec l’adage « Ubi societas, ibi ius ».
Les critiques de Sohm ont stimulé une théologie du Droit canonique qui est la réflexion scientifique et croyante au sujet de l’ensemble normatif qui régit la vie de l’Église.
Pour Klaud Mörsdorf, fondateur de l’école de Munich (tournée vers le dialogue avec les Protestants), il faut restituer le droit par rapport aux mystères de l’Église. Chaque norme doit ainsi s'enraciner dans son fondement théologal pour que la règle ne soit pas chosifiée. Selon cette approche, le Droit Canonique est un peu comme un gang là où la théologie serait la main.
Re: Le droit canon
Merci de ton passage
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Re: Le droit canon
Dans mon cursus, j'ai surtout étudié l'histoire du Droit canonique et le Droit Français des religions (laïcité etc...). Mais je peux au moins essayer de répondre à partir de mes bases.
Re: Le droit canon
De toute façon le catholique lambda ne connait rien au droit canon. L'opinion commune parmi les catholiques est selon moi que c'est une affaire qui ne concerne que les clercs.
On (moi) en ignore les coutours et les avantages ou les incovénients à l'usage. Il n'y a que dans l'affaire de la petite brésilienne violée et enceinte au Brésil à Recife que j'ai pu en mesurer l'obsolescence de cette législation (l'avortement étant un crime, mais non le viol sur mineur de surcroît d'où un traitement bancal de l'affaire par Mgr Sobrinho dont les médias ont tiré le meilleur profit - contre l'Eglise catholique.
On (moi) en ignore les coutours et les avantages ou les incovénients à l'usage. Il n'y a que dans l'affaire de la petite brésilienne violée et enceinte au Brésil à Recife que j'ai pu en mesurer l'obsolescence de cette législation (l'avortement étant un crime, mais non le viol sur mineur de surcroît d'où un traitement bancal de l'affaire par Mgr Sobrinho dont les médias ont tiré le meilleur profit - contre l'Eglise catholique.
Roque- Messages : 5064
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Re: Le droit canon
Roque a écrit:De toute façon le catholique lambda ne connait rien au droit canon. L'opinion commune parmi les catholiques est selon moi que c'est une affaire qui ne concerne que les clercs.
On (moi) en ignore les coutours et les avantages ou les incovénients à l'usage. Il n'y a que dans l'affaire de la petite brésilienne violée et enceinte au Brésil à Recife que j'ai pu en mesurer l'obsolescence de cette législation (l'avortement étant un crime, mais non le viol sur mineur de surcroît d'où un traitement bancal de l'affaire par Mgr Sobrinho dont les médias ont tiré le meilleur profit - contre l'Eglise catholique.
A mon sens, les deux sont un crime. Même en tant que catholique ultramontaniste, à l'instar de mon bien aimé frère Joseph de Maistre, défendre l'un ou l'autre est irresponsable...
Ecossais- Messages : 103
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Re: Le droit canon
Ah, mais il me semble que nous avons déjà eue cette conversation IRL au café de la Grande Mosquée de Paris si vous êtes bien la personne à laquelle je pense.
Jamais il n'a été dit que le viol n'était pas un pêcher. Il est condamné dans le catéchisme de l'Église catholique au n°2356.
Le droit canon ne concerne pas que les clercs . Par exemple tout ce qui touche aux sacrements comme le mariage relève du Droit Canon.
En sachant que dans le cas de l'affaire au Brésil, il me semble que ce n'est pas la fillette qui a été excommuniée mais sa mère et les chirurgiens ayant pratiqué l'avortement.
La fillette ne pouvant être excommuniée du fait de sa minorité, mais aussi à cause de la violence physique qu'elle a subi.
Can. 1323 - N'est punissable d'aucune peine la personne qui, lorsqu'elle a violé une loi ou un précepte:
1 n'avait pas encore seize ans accomplis; 2 ignorait, sans faute de sa part, qu'elle violait une loi ou un précepte;
quant à l'inadvertance et l'erreur, elles sont équiparées à l'ignorance;
3 a agi sous la contrainte d'une violence physique ou à la suite d'une circonstance fortuite qu'elle n'a pas pu prévoir, ou bien, si elle l'a prévue, à laquelle elle n'a pas pu s'opposer;
4 a agi forcée par une crainte grave, même si elle ne l'était que relativement, ou bien poussée par la nécessité, ou pour éviter un grave inconvénient, à moins cependant que l'acte ne soit intrinsèquement mauvais ou qu'il ne porte préjudice aux âmes;
5 a agi en état de légitime défense contre un agresseur qui l'attaquait injustement, elle-même ou une autre personne, tout en gardant la modération requise;
Jamais il n'a été dit que le viol n'était pas un pêcher. Il est condamné dans le catéchisme de l'Église catholique au n°2356.
Le droit canon ne concerne pas que les clercs . Par exemple tout ce qui touche aux sacrements comme le mariage relève du Droit Canon.
En sachant que dans le cas de l'affaire au Brésil, il me semble que ce n'est pas la fillette qui a été excommuniée mais sa mère et les chirurgiens ayant pratiqué l'avortement.
La fillette ne pouvant être excommuniée du fait de sa minorité, mais aussi à cause de la violence physique qu'elle a subi.
Can. 1323 - N'est punissable d'aucune peine la personne qui, lorsqu'elle a violé une loi ou un précepte:
1 n'avait pas encore seize ans accomplis; 2 ignorait, sans faute de sa part, qu'elle violait une loi ou un précepte;
quant à l'inadvertance et l'erreur, elles sont équiparées à l'ignorance;
3 a agi sous la contrainte d'une violence physique ou à la suite d'une circonstance fortuite qu'elle n'a pas pu prévoir, ou bien, si elle l'a prévue, à laquelle elle n'a pas pu s'opposer;
4 a agi forcée par une crainte grave, même si elle ne l'était que relativement, ou bien poussée par la nécessité, ou pour éviter un grave inconvénient, à moins cependant que l'acte ne soit intrinsèquement mauvais ou qu'il ne porte préjudice aux âmes;
5 a agi en état de légitime défense contre un agresseur qui l'attaquait injustement, elle-même ou une autre personne, tout en gardant la modération requise;
Re: Le droit canon
Tu as en effet rencontré Roque ce jour-làTheobald a écrit: il me semble que nous avons déjà eue cette conversation IRL au café de la Grande Mosquée de Paris si vous êtes bien la personne à laquelle je pense
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Re: Le droit canon
-Ren- a écrit: au café de la Grande Mosquée de Paris
Ecossais- Messages : 103
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Re: Le droit canon
Oui ?Ecossais a écrit:
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Re: Le droit canon
Oui, tu vois cette affaire de droit canon mal foutu m'a traumatisé. Et dans certaines affaires de pédophilie on a eu un peu ce genre de limite avec un droit d'Eglise inadapté, notamment dans l'affaire du Père MURPHY à Milwakee (l'affaire des 200 viols dans une écoles de sourds dénoncée dans le New York Times et qui a mis le feu aux poudres).Theobald a écrit: Ah, mais il me semble que nous avons déjà eue cette conversation IRL au café de la Grande Mosquée de Paris si vous êtes bien la personne à laquelle je pense.
Si tu te souviens, pour l'affaire de Recife c'est le beau-père de la fillette - le violeur - qui aurait du être mis en cause en premier, mais Mgr Sorinho voyant dans son manuel que c'était une faute moins grave n'en a même pas parlé. Au lieu de ça il a discerté - la veille de l'IVG - sur l'excommunication latae sententiae qui pendait au nez des gens partiquant l'avortement. L'IVG a eu lieu le lendemain en forçant la main au père séparé de la mère. La dépèche AFP, immédiatement reprise par le Monde, parue le lendemain de l'IVG (j'ai vérifié) a fait croire que l'Evêque avait décidé d'excommunier après l'IVG pour accabler la mère de façon perverse alors qu'elle est aussi victime dans tout ça et a été solidement prise en charge par les " pro-choix ". En filigrane a été suggéré que Mgr Sobrinho était plus indulgent avec violeur coupable, parce qu'il n'y a pas eu meurtre (c'est un peu ce que dit le droit cannon quand même). Et je n'ai ici raconté qu'un aspect de cette affaire sordide sous plusieurs rapports que j'ai assez bien épluchée après coup. Un magnifique pataquès ... qui a permis de tourner en ridicule cet Evêque assez rigide par ailleurs.
Je n'ai pas encore bien digéré tput ça !
Roque- Messages : 5064
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Re: Le droit canon
Justement, l'erreur de Mgr Sorinho est d'avoir suivit le manuel, d'avoir chosifiée la norme, plutôt que de recourir à l'Epiky. Il pouvait recourir à sa conscience pour s'écarter du texte au regard des circonstances.
Re: Le droit canon
Theobald a écrit: Justement, l'erreur de Mgr Sorinho est d'avoir suivit le manuel, d'avoir chosifiée la norme, plutôt que de recourir à l'Epiky.
C'est quoi l'Epiky. C'est Sobrinho, j'ai fait une erreur. Tu vois je suis un catholique faché - comme beaucoup je suppose - avec cette règlementation d'Eglise qui me semble-t-il sclérose la recherche de comprendre et le jugement. En fait Mgr Sobrinho aurait dit après l'IVG, donc cette fois ci pour se justifier effectivement que « Le viol est moins grave que l'avortement »: http://www.lefigaro.fr/international/2009/03/09/01003-20090309ARTFIG00488-l-avortement-d-une-fillette-de-9-ans-bouleverse-le-bresil-.php . Et le cardinal Giovanni Battista Re l'a soutenu sur ce point avant d'être contredit par un autre cardinal dont je ne connais plus le nom, et par une ribambelle d'Evêques en France, au Brésil et un peu partout dans le monde. Dans l'ambiance des affaires de pédophilie dans l'Eglise catholique et étant donné que l'avortement peut être pardonné par un simple prêtre, s'il est avoué avec contrition en confession, ça fait vraiment désordre et cacophonie (cathophonie ?)
Est-ce possible. Je te crois bien sûr parce que tu connais le sujet. Mais pour le grand public, y compris catholique c'est difficilement à concevoir après un exemple si pitoyable.Théobald a écrit:Il pouvait recourir à sa conscience pour s'écarter du texte au regard des circonstances.
Je veux bien être réconcilié avec le droit canon, mais il va y avoir du boulot ... cela m'a blessé en fait.
Roque- Messages : 5064
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Re: Le droit canon
J'allais poser la même questionRoque a écrit:Theobald a écrit: Justement, l'erreur de Mgr Sorinho est d'avoir suivit le manuel, d'avoir chosifiée la norme, plutôt que de recourir à l'Epiky.
C'est quoi l'Epiky
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Re: Le droit canon
L'Epiky est un correctif pouvant être apporté à une loi générale et impersonnelle au moment de son application personnelle. C'est lié au Droit Naturel (comme l'histoire d'Antigone).
Cela consiste à prendre en compte le fait que, parfois, il faut être prêt à ne pas appliquer une norme quand son application au cas d'espèce serait contraire à son esprit ou causerait plus de mal que de bien.
Il ne faut pas oublier que la norme suprême en Droit Canonique est la Loi Vivante qui est, non pas un livre le Christ (le catholicisme n'étant pas une religion du Livre). C'est pour cela qu'on ne peut pas se permettre de tout appliquer au pied de la lettre.
Manifestement, dans cette affaire, il y a un manque patent de miséricorde.
Canon 1344
Même si la loi utilise des termes impératifs, le juge peut, selon sa conscience et sa prudence :
1° différer l’infliction de la peine à un moment plus opportun, s’il prévoit que de plus grands maux peuvent résulter d’une punition trop précipitée du coupable ;
2° s’abstenir d’infliger la peine ou bien infliger une peine plus douce ou appliquer une pénitence, si le coupable s’est corrigé et a réparé le scandale, ou bien s’il a été suffisamment puni par l’autorité civile, ou si l’on prévoit qu’il le sera ;
3° suspendre l’obligation d’accomplir la peine expiatoire si le coupable a commis un premier délit après avoir mené une vie honorable et s’il n’y a pas nécessité urgente de réparer le scandale ; toutefois, si le coupable commet un nouveau délit dans les délais fixés par le juge lui-même il subira la peine due pour l’un et l’autre délit, à moins que, entre-temps, ne soit intervenue la prescription de l’action pénale pour le premier délit.
Cela consiste à prendre en compte le fait que, parfois, il faut être prêt à ne pas appliquer une norme quand son application au cas d'espèce serait contraire à son esprit ou causerait plus de mal que de bien.
Il ne faut pas oublier que la norme suprême en Droit Canonique est la Loi Vivante qui est, non pas un livre le Christ (le catholicisme n'étant pas une religion du Livre). C'est pour cela qu'on ne peut pas se permettre de tout appliquer au pied de la lettre.
Manifestement, dans cette affaire, il y a un manque patent de miséricorde.
Canon 1344
Même si la loi utilise des termes impératifs, le juge peut, selon sa conscience et sa prudence :
1° différer l’infliction de la peine à un moment plus opportun, s’il prévoit que de plus grands maux peuvent résulter d’une punition trop précipitée du coupable ;
2° s’abstenir d’infliger la peine ou bien infliger une peine plus douce ou appliquer une pénitence, si le coupable s’est corrigé et a réparé le scandale, ou bien s’il a été suffisamment puni par l’autorité civile, ou si l’on prévoit qu’il le sera ;
3° suspendre l’obligation d’accomplir la peine expiatoire si le coupable a commis un premier délit après avoir mené une vie honorable et s’il n’y a pas nécessité urgente de réparer le scandale ; toutefois, si le coupable commet un nouveau délit dans les délais fixés par le juge lui-même il subira la peine due pour l’un et l’autre délit, à moins que, entre-temps, ne soit intervenue la prescription de l’action pénale pour le premier délit.
Re: Le droit canon
Merci pour ces précisions
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Re: Le droit canon
j'ai lu que l'esprit du CIC 1917 était résumé par: personae, res, actiones.
et qu'avec le CIC 1983 on est passé à :sanctificandi, regendi et docendi.
Je devine pour 1983 que cela veut dire : sanctifier, gouverner et enseigner, mais je suis pas sur pour l'autre surtout le "res". Quelqu'un pourrait traduire? Merci
et qu'avec le CIC 1983 on est passé à :sanctificandi, regendi et docendi.
Je devine pour 1983 que cela veut dire : sanctifier, gouverner et enseigner, mais je suis pas sur pour l'autre surtout le "res". Quelqu'un pourrait traduire? Merci
Chaniwa- Messages : 294
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Re: Le droit canon
res ce sont les choses en latin et ici :
"Les choses dont il s'agit dans ce livre sont autant de moyens pour l'Eglise d'atteindre sa fin; certaines sont spirituelles, certaines temporelles, d'autres mixtes."
Parmi ces choses, les sacrements, du point de vue légal, comme les conditions de leur validité.
Livre un : les normes générales
Livre deux : les personnes
Livre trois : les choses.
"Les choses dont il s'agit dans ce livre sont autant de moyens pour l'Eglise d'atteindre sa fin; certaines sont spirituelles, certaines temporelles, d'autres mixtes."
Parmi ces choses, les sacrements, du point de vue légal, comme les conditions de leur validité.
Livre un : les normes générales
Livre deux : les personnes
Livre trois : les choses.
DenisLouis- Messages : 1077
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Re: Le droit canon
Je vous mets le lien vers le texte.
Rien que de jeter un coup d'oeil à la table des matières donne une idée de ce quoi ça traite.
Rien que de jeter un coup d'oeil à la table des matières donne une idée de ce quoi ça traite.
lhirondelle- Messages : 317
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