Apres la fete de Pessah , on fete la Mimouna chez les juifs marocains
2 participants
Page 1 sur 1
Apres la fete de Pessah , on fete la Mimouna chez les juifs marocains
En temps que juif d'origine marocaine, il m'est important de vous faire prendre connaissance de la fete de la Mimouna.
La mimouna est une fête populaire observée depuis environ trois siècles par les communautés juives originaires d’Afrique du Nord au sortir du dernier jour de Pessa'h, Isrou 'Hag Péssa'h. Elle a pris une ampleur particulière en Israël, où elle atteint des proportions quasi-nationales.
Elle célèbre les retrouvailles entre voisins qui, au vu des nombreuses opinions et coutumes concernant l’interdiction de consommer du hametz, s’étaient abstenus de partager leurs repas au cours de la semaine de Pessa'h. Les aliments à base de pâte levée y tiennent donc une place de choix.
Ce jour est célébré pour signifier la rupture avec la Pâque, pendant laquelle les communautés juives avaient pris sur elle de ne pas manger hors de chez soi, afin de diminuer le risque de consommer du 'hametz par inadvertance, voire de rentrer en contact avec ces aliments prohibés pendant la fête. En ouvrant tout grand les portes de leurs maisons le soir et en accueillant les voisins chez eux, l'on signifie à ses voisins que cet isolement n'était que le fait d'une 'houmra (mitzva observée avec plus de scrupules qu'il n'est prescrit), non d'une querelle. De plus, l'antique célébration d'Isrou 'Hag, dont dérive la Mimouna, prescrit de célébrer l'issue des fêtes juives de pèlerinage par un festin.
Il existe d'ailleurs une tradition de voisinage au Maroc qui est que le premier pain d'après Pâque introduit dans la maison est une offrande des voisins musulmans qui apportent à leurs voisins juifs un aliment qui ne peut être fabriqué dans une maison juive tant que le fête de Pessa'h n'est pas complètement terminée (apparition des étoiles dans le ciel, assez tardive au printemps).
L'étymologie de mimouna n'est pas connue avec certitude : certains suggèrent le nom de Rav Maïmon ben Yossef HaDayan, le père de Moïse Maïmonide, car la Mimouna tombe le jour anniversaire de son décès; d'autres, le mot arabe Mimoun (chance), car le jour serait propice aux mariages; d'autres encore, le mot hébreu emouna (croyance), car le peuple réaffirme sa croyance que « c'est en Nissan qu'Israël fut délivré, et c'est dans un Nissan à venir qu'il sera délivré ».
La fête fut célébrée de façons diverses et variées parmi les communautés juives du Maroc à la Libye, à partir du xviiie siècle EC, et présente quelques analogies avec les rituels du nouvel an berbère (Yennayer) ou turco-irano-persan (Norouz).
Lors de la Mimouna, il est d'usage de préparer des mets à base de farine (couscous et moufleta), prohibée pendant toute la durée de Pessa'h. La table est disposée et décorée de façon symbolique, avec une emphase particulière sur le chiffre 5 ('hamsa); On y trouve souvent un poisson (symbolisant la fertilité), du lait, du miel, de la farine, des épis de blés, des billets de banque ou des pièces de monnaie. Dans certaines communautés (chez les Juifs originaires d'Algérie) il est d'usage le jour de la mimouna de se rendre au cimetière ainsi que dans une forêt, dans les parcs.
En 2006, la communauté juive marocaine de Paris a célébré la fête publiquement, pour la première fois.
La mimouna est une fête populaire observée depuis environ trois siècles par les communautés juives originaires d’Afrique du Nord au sortir du dernier jour de Pessa'h, Isrou 'Hag Péssa'h. Elle a pris une ampleur particulière en Israël, où elle atteint des proportions quasi-nationales.
Elle célèbre les retrouvailles entre voisins qui, au vu des nombreuses opinions et coutumes concernant l’interdiction de consommer du hametz, s’étaient abstenus de partager leurs repas au cours de la semaine de Pessa'h. Les aliments à base de pâte levée y tiennent donc une place de choix.
Ce jour est célébré pour signifier la rupture avec la Pâque, pendant laquelle les communautés juives avaient pris sur elle de ne pas manger hors de chez soi, afin de diminuer le risque de consommer du 'hametz par inadvertance, voire de rentrer en contact avec ces aliments prohibés pendant la fête. En ouvrant tout grand les portes de leurs maisons le soir et en accueillant les voisins chez eux, l'on signifie à ses voisins que cet isolement n'était que le fait d'une 'houmra (mitzva observée avec plus de scrupules qu'il n'est prescrit), non d'une querelle. De plus, l'antique célébration d'Isrou 'Hag, dont dérive la Mimouna, prescrit de célébrer l'issue des fêtes juives de pèlerinage par un festin.
Il existe d'ailleurs une tradition de voisinage au Maroc qui est que le premier pain d'après Pâque introduit dans la maison est une offrande des voisins musulmans qui apportent à leurs voisins juifs un aliment qui ne peut être fabriqué dans une maison juive tant que le fête de Pessa'h n'est pas complètement terminée (apparition des étoiles dans le ciel, assez tardive au printemps).
L'étymologie de mimouna n'est pas connue avec certitude : certains suggèrent le nom de Rav Maïmon ben Yossef HaDayan, le père de Moïse Maïmonide, car la Mimouna tombe le jour anniversaire de son décès; d'autres, le mot arabe Mimoun (chance), car le jour serait propice aux mariages; d'autres encore, le mot hébreu emouna (croyance), car le peuple réaffirme sa croyance que « c'est en Nissan qu'Israël fut délivré, et c'est dans un Nissan à venir qu'il sera délivré ».
La fête fut célébrée de façons diverses et variées parmi les communautés juives du Maroc à la Libye, à partir du xviiie siècle EC, et présente quelques analogies avec les rituels du nouvel an berbère (Yennayer) ou turco-irano-persan (Norouz).
Lors de la Mimouna, il est d'usage de préparer des mets à base de farine (couscous et moufleta), prohibée pendant toute la durée de Pessa'h. La table est disposée et décorée de façon symbolique, avec une emphase particulière sur le chiffre 5 ('hamsa); On y trouve souvent un poisson (symbolisant la fertilité), du lait, du miel, de la farine, des épis de blés, des billets de banque ou des pièces de monnaie. Dans certaines communautés (chez les Juifs originaires d'Algérie) il est d'usage le jour de la mimouna de se rendre au cimetière ainsi que dans une forêt, dans les parcs.
En 2006, la communauté juive marocaine de Paris a célébré la fête publiquement, pour la première fois.
david semana- Messages : 100
Réputation : 0
Date d'inscription : 02/10/2011
Re: Apres la fete de Pessah , on fete la Mimouna chez les juifs marocains
Merci pour ce partage, qui fut pour moi une découvertedavid semana a écrit:En temps que juif d'origine marocaine, il m'est important de vous faire prendre connaissance de la fete de la Mimouna
_________________
...S'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante (1 Cor XIII, 1)
>> Mon blog change d'adresse pour fuir la pub : https://blogrenblog.wordpress.com/ <<
Sujets similaires
» Shabbat shalom et Hag Pessah Sameah!
» Par quoi remplacer l'os d'agneau du plateau de pessah quand...
» la fete de Hannoucah, la fete des lumieres
» "pessah" et les étrangers ?
» Gestes lors de Pessah
» Par quoi remplacer l'os d'agneau du plateau de pessah quand...
» la fete de Hannoucah, la fete des lumieres
» "pessah" et les étrangers ?
» Gestes lors de Pessah
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum