Différence essentielle entre l'homme et la femme vue par un soufi
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Différence essentielle entre l'homme et la femme vue par un soufi
Voici un texte "soufi" que j'ai bien aimé :
Un homme demanda à un soufi : « Les gens parlent de sexe masculin et féminin, mais quelle est la différence essentielle entre les deux ? »
Le Soufi répondit : « Ô homme, les deux sont formés de cinq éléments. La notion de sexe masculin et féminin s'applique à l'organisme. L'Artiste qui a créé l'homme et la femme n'a fait que les décorer différemment. Le corps est une cage, une maison dans laquelle l'esprit peut habiter, mais vous êtes trompés par les décorations.
Si vous pensez à cela avec sagesse, vous pourriez voir que les qualités féminines sont douces et délicates. Dans les décorations de la féminité, il y a une beauté qui est comme l'or, une beauté qui attire. L'énergie dans leur visage et leur corps est comme un aimant. Le mâle a une énergie magnétique semblable, mais la sienne est à l'intérieur. Bien que les hommes n'ont pas la gentillesse et la douceur extérieure qui attire l'extérieur, ils ont l'énergie intérieure magnétique intense qui est attirée et qui se lie au magnétisme extérieur résidant dans le visage et la forme d'une femme.
Le monde dit homme et femme, mais si vous réfléchissez à cela avec sagesse, vous vous rendrez compte que les hommes et les femmes sont comme les deux types de souffle, ou comme le soleil et la lune. Les deux respirations sont appelées : l'effet de la chaleur du soleil, celui de l'homme, et l'effet de la fraîcheur de la lune, celui de la femme.
Dans le ciel, la lune est plus faible et le soleil plus fort. La lune prend la lumière du soleil et se déploie de ses rayons jaunes dans la nuit.
Mais la lumière d'origine doit être comprise. La force qui n'est ni homme ni femme est légère, et c'est là le point où les deux, homme et femme, doivent atteindre. Vous pouvez comprendre cela à travers l'exemple du soleil et de la lune et à travers l'exemple de l'homme et de la femme.
De la même manière, l'âme qui vient de Dieu doit retourner à sa source. Vous devez retourner à Lui dans la même forme dans laquelle vous êtes venu de Lui. C'est l'état que Dieu va accepter.
Les cinq parties appelées terre, feu, eau, air et l'éther ne peuvent l'atteindre, ils appartiennent au monde. Ne vous attachez pas à eux, pensez à eux en tant que masculin et féminin. Jetez-les et dites la ilaha sur la gauche, et illallahu sur la droite. Il n'y a de dieu que Dieu.
Modifié d'après : http://www.freemag.fr/difference-essentielle-s727645.htm
Source inconnue, à vérifier.
Un homme demanda à un soufi : « Les gens parlent de sexe masculin et féminin, mais quelle est la différence essentielle entre les deux ? »
Le Soufi répondit : « Ô homme, les deux sont formés de cinq éléments. La notion de sexe masculin et féminin s'applique à l'organisme. L'Artiste qui a créé l'homme et la femme n'a fait que les décorer différemment. Le corps est une cage, une maison dans laquelle l'esprit peut habiter, mais vous êtes trompés par les décorations.
Si vous pensez à cela avec sagesse, vous pourriez voir que les qualités féminines sont douces et délicates. Dans les décorations de la féminité, il y a une beauté qui est comme l'or, une beauté qui attire. L'énergie dans leur visage et leur corps est comme un aimant. Le mâle a une énergie magnétique semblable, mais la sienne est à l'intérieur. Bien que les hommes n'ont pas la gentillesse et la douceur extérieure qui attire l'extérieur, ils ont l'énergie intérieure magnétique intense qui est attirée et qui se lie au magnétisme extérieur résidant dans le visage et la forme d'une femme.
Le monde dit homme et femme, mais si vous réfléchissez à cela avec sagesse, vous vous rendrez compte que les hommes et les femmes sont comme les deux types de souffle, ou comme le soleil et la lune. Les deux respirations sont appelées : l'effet de la chaleur du soleil, celui de l'homme, et l'effet de la fraîcheur de la lune, celui de la femme.
Dans le ciel, la lune est plus faible et le soleil plus fort. La lune prend la lumière du soleil et se déploie de ses rayons jaunes dans la nuit.
Mais la lumière d'origine doit être comprise. La force qui n'est ni homme ni femme est légère, et c'est là le point où les deux, homme et femme, doivent atteindre. Vous pouvez comprendre cela à travers l'exemple du soleil et de la lune et à travers l'exemple de l'homme et de la femme.
De la même manière, l'âme qui vient de Dieu doit retourner à sa source. Vous devez retourner à Lui dans la même forme dans laquelle vous êtes venu de Lui. C'est l'état que Dieu va accepter.
Les cinq parties appelées terre, feu, eau, air et l'éther ne peuvent l'atteindre, ils appartiennent au monde. Ne vous attachez pas à eux, pensez à eux en tant que masculin et féminin. Jetez-les et dites la ilaha sur la gauche, et illallahu sur la droite. Il n'y a de dieu que Dieu.
Modifié d'après : http://www.freemag.fr/difference-essentielle-s727645.htm
Source inconnue, à vérifier.
Invité- Invité
Re: Différence essentielle entre l'homme et la femme vue par un soufi
C'est un très beau texte, plein de sagesse...
Ecossais- Messages : 103
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Date d'inscription : 01/10/2012
Localisation : Les Hautes terres d'Austrasie
Re: Différence essentielle entre l'homme et la femme vue par un soufi
Bonjour pensez-vous que cette manière de pensée et présente également dans les pays du golf tels que les émirats ?
Re: Différence essentielle entre l'homme et la femme vue par un soufi
oui si il y a des soufis :-) pour le reste ce sont des pays patriarcaux, mais les choses évoluent.
"Sheikha al Mayassa (Son Excellence Sheikha Al Mayassa Bint Hamad Bin Khalifa Al-Thani, née en 1982) est une princesse du Qatar, 14e enfant de l'émir du Qatar Hamad ben Khalifa Al Thani. Surnommée la culture queen par les médias anglo-saxons1, elle est de par sa fortune une des femmes mécènes les plus influentes du monde de la culture et de l'art (classement du magazine Forbes 2012 des 100 femmes les plus influentes au monde)".
https://fr.wikipedia.org/wiki/Al-Mayassa_bint_Hamad_Al_Thani
Sinon il y avait ces affaires, au hasard :
https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/princesse-latifa-apres-le-calvaire-la-nouvelle-vie-a-paris-de-la-fille-de-lemir-de-dubai_487573
https://www.rtbf.be/article/quest-devenue-shamsa-lautre-princesse-enlevee-de-dubai-10706317
https://information.tv5monde.com/terriennes/au-qatar-les-femmes-et-les-filles-sont-en-quarantaine-vie-403721
"Sheikha al Mayassa (Son Excellence Sheikha Al Mayassa Bint Hamad Bin Khalifa Al-Thani, née en 1982) est une princesse du Qatar, 14e enfant de l'émir du Qatar Hamad ben Khalifa Al Thani. Surnommée la culture queen par les médias anglo-saxons1, elle est de par sa fortune une des femmes mécènes les plus influentes du monde de la culture et de l'art (classement du magazine Forbes 2012 des 100 femmes les plus influentes au monde)".
https://fr.wikipedia.org/wiki/Al-Mayassa_bint_Hamad_Al_Thani
Sinon il y avait ces affaires, au hasard :
https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/princesse-latifa-apres-le-calvaire-la-nouvelle-vie-a-paris-de-la-fille-de-lemir-de-dubai_487573
https://www.rtbf.be/article/quest-devenue-shamsa-lautre-princesse-enlevee-de-dubai-10706317
https://information.tv5monde.com/terriennes/au-qatar-les-femmes-et-les-filles-sont-en-quarantaine-vie-403721
DenisLouis- Messages : 1072
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Age : 73
Re: Différence essentielle entre l'homme et la femme vue par un soufi
Je mettrais peut-être quelques notes dans la partie lecture,"Loin de Médine", de Assia Djebar, ce sont des récits sur les femmes du début de l'islam, qu'elles aient été musulmanes ou aient lutté contre le nouveau pouvoir.
https://www.babelio.com/livres/Djebar-Loin-de-Medine/294426
"Avec ce roman , l' auteur nous montre que la femme arabe de l' époque de la " Révélation" n' est pas la femme voilée, ignorante, n' a pas de volonté et qu' elle subit tout . Non, nous dit Assia Djebar . Parmi ces femmes, il y avait celles qui étaient indépendantes, fortes de caractères et intelligentes .
On apprend, aussi que dans un milieu et environnement hostiles ces femmes ont su s' imposer et arriver à imposer leur autorité sur des hommes rudes et qui considèrent la femme comme un objet de désir pas plus"
https://www.babelio.com/livres/Djebar-Loin-de-Medine/294426
"Avec ce roman , l' auteur nous montre que la femme arabe de l' époque de la " Révélation" n' est pas la femme voilée, ignorante, n' a pas de volonté et qu' elle subit tout . Non, nous dit Assia Djebar . Parmi ces femmes, il y avait celles qui étaient indépendantes, fortes de caractères et intelligentes .
On apprend, aussi que dans un milieu et environnement hostiles ces femmes ont su s' imposer et arriver à imposer leur autorité sur des hommes rudes et qui considèrent la femme comme un objet de désir pas plus"
DenisLouis- Messages : 1072
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Date d'inscription : 15/06/2013
Age : 73
Re: Différence essentielle entre l'homme et la femme vue par un soufi
Parle-t-elle, par exemple, d'Açma Bint Marwan (éventuellement en arrangeant puisque c'est un roman) ?DenisLouis a écrit:"Avec ce roman , l' auteur nous montre que la femme arabe de l' époque de la " Révélation" n' est pas la femme voilée, ignorante, n' a pas de volonté et qu' elle subit tout . Non, nous dit Assia Djebar . Parmi ces femmes, il y avait celles qui étaient indépendantes, fortes de caractères et intelligentes .
Re: Différence essentielle entre l'homme et la femme vue par un soufi
La première c'est une reine yéménite, Mohammed est proche de la mort, Aswad se prétend prophète au Yemen, il se révolte à la fois contre l'islam et contre Schehr, légitimé comme son père par Mohammed, Mohammed annonce la mort prochaine de Schehr, Aswad épouse la veuve de Schehr, lequel a été vaincu par Aswad dans une bataille, le cousin du roi vaincu veut tuer Aswad, il demande l'aide de la reine, on ne connait pas trop ses motivations à elle, il semble qu'elle n'ait pas été maudite (cela aurait été rapporté par Tabari), et elle était musulmane, peut-être n'avait-t-elle pas le choix de refuser, en tout cas elle permet aux conjurés de pénétrer dans la chambre des époux, et après des moments de confusion, Aswad se réveille, il finit par être tué, il crie mais ses gardiens ne savent pas si c'est un cri de plaisir ou un signe de descente de la révélation.
Je regarde les chapitres, il y a 5 migrantes, 5 médinoises, 5 mecquoises, 4 rebelles, 4 musulmanes mêlées au combat (dont cette reine yéménite dont le nom n'est pas précisé), je ne vois pas Asmaa bint Marwân.
Un point de vue sur ce roman :
https://www.brown.edu/Research/Equinoxes/journal/Issue%2012/eqx12_Elsayed.html
" Or quelle est la nature des sources historiques sur l’histoire sacrée et dont s’inspire Djebar? La Sîra d’Ibn Hisham, les Tabaqât d’Ibn Saad et l’Histoire universelle de Tabari font autorité depuis leur rédaction aux 2e et 3e siècle de l’islam (8e -9e de l’ère chrétienne). Ces ouvrages majeurs comprenant des douzaines de volumes offrent une variété de versions transmises d’un même événement et citent fidèlement des textes antérieurs. Si l’on s’en tient à Tabari, par exemple (historien illustre du 9e siècle), il tend à présenter plusieurs versions d’un même événement dans son ouvrage. Cette caractéristique nous renvoie à la conception de l’historien à l’époque: celui-ci se voulait principalement transmetteur; ce qui explique le fait que les citations étaient abondantes et fidèlement reproduites. La plupart des recherches affirment que le mode de compilation plutôt que le mode de composition dominait l’historiographie islamique première (jusqu’au 9e siècle).8 Retenons que le retrait de l’historien se traduisait également dans le style de l’écriture qui était généralement simple et clair, au ton neutre; seule la préface épousait un style raffiné.
Ces deux éléments importants —variété et contradiction—sont exploités par Djebar dans Loin de Médine. La fiction accentue la discordance des sources, ce qui permet d’interroger et de mettre en doute quelques témoignages rapportés, d’imaginer d’autres versions et de réaliser une mise en espace de la femme, la rendant plus présente. L’usage du conditionnel passé, les spéculations et l’abondance des adverbes exprimant l’incertitude (« peut-être », « probablement », etc.) servent à semer le doute dans les récits rapportés et à envisager autre chose. Ainsi la fiction offre-t-elle un supplément aux matériaux historiques dont elle s’informe, et qu’elle ne cesse d’interroger. Le présent historique nous fait revivre au présent ce passé lointain où la femme domine dorénavant le récit. Bref, Djebar dépeint un portrait de « femmes en mouvement » et pleines de vie. La vie humaine n’est-elle pas sacrée? ".
Je regarde les chapitres, il y a 5 migrantes, 5 médinoises, 5 mecquoises, 4 rebelles, 4 musulmanes mêlées au combat (dont cette reine yéménite dont le nom n'est pas précisé), je ne vois pas Asmaa bint Marwân.
Un point de vue sur ce roman :
https://www.brown.edu/Research/Equinoxes/journal/Issue%2012/eqx12_Elsayed.html
" Or quelle est la nature des sources historiques sur l’histoire sacrée et dont s’inspire Djebar? La Sîra d’Ibn Hisham, les Tabaqât d’Ibn Saad et l’Histoire universelle de Tabari font autorité depuis leur rédaction aux 2e et 3e siècle de l’islam (8e -9e de l’ère chrétienne). Ces ouvrages majeurs comprenant des douzaines de volumes offrent une variété de versions transmises d’un même événement et citent fidèlement des textes antérieurs. Si l’on s’en tient à Tabari, par exemple (historien illustre du 9e siècle), il tend à présenter plusieurs versions d’un même événement dans son ouvrage. Cette caractéristique nous renvoie à la conception de l’historien à l’époque: celui-ci se voulait principalement transmetteur; ce qui explique le fait que les citations étaient abondantes et fidèlement reproduites. La plupart des recherches affirment que le mode de compilation plutôt que le mode de composition dominait l’historiographie islamique première (jusqu’au 9e siècle).8 Retenons que le retrait de l’historien se traduisait également dans le style de l’écriture qui était généralement simple et clair, au ton neutre; seule la préface épousait un style raffiné.
Ces deux éléments importants —variété et contradiction—sont exploités par Djebar dans Loin de Médine. La fiction accentue la discordance des sources, ce qui permet d’interroger et de mettre en doute quelques témoignages rapportés, d’imaginer d’autres versions et de réaliser une mise en espace de la femme, la rendant plus présente. L’usage du conditionnel passé, les spéculations et l’abondance des adverbes exprimant l’incertitude (« peut-être », « probablement », etc.) servent à semer le doute dans les récits rapportés et à envisager autre chose. Ainsi la fiction offre-t-elle un supplément aux matériaux historiques dont elle s’informe, et qu’elle ne cesse d’interroger. Le présent historique nous fait revivre au présent ce passé lointain où la femme domine dorénavant le récit. Bref, Djebar dépeint un portrait de « femmes en mouvement » et pleines de vie. La vie humaine n’est-elle pas sacrée? ".
DenisLouis- Messages : 1072
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Age : 73
Re: Différence essentielle entre l'homme et la femme vue par un soufi
Eric Geoffroy examine la question dans "Allah au féminin", il semble que la marginalisation, l'isolement, la réclusion des femmes soit apparues ou se soient accentuées vers les 3ème 4 siècles, l'apparition des madrassas aurait joué un rôle.
Deux anecdotes :
-Ibn Taymiyya, pourtant référence des fondamentalistes, raconte qu'il a voulu s'opposer au prêche d'une femme, uniquement parce que c'était une femme, puis il a vu le prophète en rêve qui lui a dit ne n'en rien faire vu l'état spirituel de la femme, or le théologien aurait pu se taire sur ce rêve ou invoquer n'importe quel prétexte pour préserver la prééminence des hommes.
-Une femme apostrophe un prêcheur, Damas ou Bagdad, elle lui dit : "tu sais bien parler, mais sais-tu te taire ?" Et depuis le prêcheur n'aurait plus jamais fait de sermon.
Une particularité du Coran, au moment où l'on parle beaucoup de l'écriture inclusive : très souvent, pas toujours, lorsque sont énumérées différentes catégories de croyant(e)s, les deux formes grammaticales, féminin et masculin sont utilisées, par ex croyants, croyantes, bon, bonnes, sincères (forme masculine et féminine), patients, patientes, jeûneurs, jeûneuses, ceux qui se souviennent intensément d'Allah et celles qui se souviennent intensément d'Allah etc, je ne me souviens pas avoir lu de pareilles distinctions dans d'autres livres religieux.
https://www.babelio.com/livres/Geoffroy-Allah-au-feminin/1187808
Deux anecdotes :
-Ibn Taymiyya, pourtant référence des fondamentalistes, raconte qu'il a voulu s'opposer au prêche d'une femme, uniquement parce que c'était une femme, puis il a vu le prophète en rêve qui lui a dit ne n'en rien faire vu l'état spirituel de la femme, or le théologien aurait pu se taire sur ce rêve ou invoquer n'importe quel prétexte pour préserver la prééminence des hommes.
-Une femme apostrophe un prêcheur, Damas ou Bagdad, elle lui dit : "tu sais bien parler, mais sais-tu te taire ?" Et depuis le prêcheur n'aurait plus jamais fait de sermon.
Une particularité du Coran, au moment où l'on parle beaucoup de l'écriture inclusive : très souvent, pas toujours, lorsque sont énumérées différentes catégories de croyant(e)s, les deux formes grammaticales, féminin et masculin sont utilisées, par ex croyants, croyantes, bon, bonnes, sincères (forme masculine et féminine), patients, patientes, jeûneurs, jeûneuses, ceux qui se souviennent intensément d'Allah et celles qui se souviennent intensément d'Allah etc, je ne me souviens pas avoir lu de pareilles distinctions dans d'autres livres religieux.
https://www.babelio.com/livres/Geoffroy-Allah-au-feminin/1187808
DenisLouis- Messages : 1072
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Idriss aime ce message
Re: Différence essentielle entre l'homme et la femme vue par un soufi
"Loin de Médine", de Assia Djebar, dans le groupe des "voyageuses" :
Oum Keltoum. Elle appartient à une famille de la Mecque ennemie du Prophète, son père a été tué à Badr. Ses frères prennent le relais de la lutte. Elle est secrètement musulmane, refuse les mariages. Elle décide de s'enfuir vers Médine pour rejoindre les Emigrés, entreprend le voyage avec un guide. Arrivée à Médine elle dit qu'elle est musulmane et demande l'asile.
Mais peu après arrivent ses deux frères qui demandent l'application du traité de Hodeiba : les fuyards cherchant refuge dans le camp adverse doivent être rendus. Elle proteste, refuse, dit que si elle est retourne dans sa famille, elle sera opprimée dans sa foi. C'est dans l'attente de la réponse que surviennent les versets de la sourate de l'Epreuve : il ne faut pas renvoyer des réfugiées si leur foi est attestée. Mohammed dit aux deux frères que l'accord ne tient plus pour les femmes, ils repartent crachant et furieux. Par la suite d'autres femmes qui n'avaient fugué "ni pour un époux, ni pour un bien de ce monde" selon la parole de Mohammed, obtinrent l'asile. Elle eut plusieurs époux dont Zaid Ibn Hâritha, après la mort au combat de ce dernier on lui proposa un autre époux, elle accepta et dut partager la vie avec une autre femme. Othman exigea de Zubair le mari des conditions qu'elle n'avait pas osé formuler, à savoir qu'elle soit libre d'aller à la mosquée sans contrainte comme avant. Mais elle ne s'entendit pas bien avec son époux, et refusait souvent les rapports sexuels sous des prétextes divers. Elle n'aimait ni l'apparence ni le comportement de Zubair, qu'elle jugeait non respectueux, elle voulait le quitter, elle lui demanda à plusieurs reprises de la répudier, il finit par accepter, mais il ne prononça la formule qu'une fois au des trois requises.
Peu de temps après il apprend que son ex épouse est enceinte, il demande conseil à Mohammed, ce dernier lui dit qu'il peut la reprendre pour épouse sans enfreindre les règles, puisqu'il n'a pas prononcé la répudiation complètement, le mari mécontent de cette situation finit par dire qu'il ne veut pas la reprendre. Plus tard elle épouse Abderahman, bien plus âgé qu'elle dont elle devient l'épouse préférée, c'est une période harmonieuse. Après la mort d'Abderrahman, elle a un dernier époux Amr ibn el As, conquérant de l'Egypte, puis acteur d'autres événements importants comme la bataille de Siffin contre Ali.
Oum Keltoum. Elle appartient à une famille de la Mecque ennemie du Prophète, son père a été tué à Badr. Ses frères prennent le relais de la lutte. Elle est secrètement musulmane, refuse les mariages. Elle décide de s'enfuir vers Médine pour rejoindre les Emigrés, entreprend le voyage avec un guide. Arrivée à Médine elle dit qu'elle est musulmane et demande l'asile.
Mais peu après arrivent ses deux frères qui demandent l'application du traité de Hodeiba : les fuyards cherchant refuge dans le camp adverse doivent être rendus. Elle proteste, refuse, dit que si elle est retourne dans sa famille, elle sera opprimée dans sa foi. C'est dans l'attente de la réponse que surviennent les versets de la sourate de l'Epreuve : il ne faut pas renvoyer des réfugiées si leur foi est attestée. Mohammed dit aux deux frères que l'accord ne tient plus pour les femmes, ils repartent crachant et furieux. Par la suite d'autres femmes qui n'avaient fugué "ni pour un époux, ni pour un bien de ce monde" selon la parole de Mohammed, obtinrent l'asile. Elle eut plusieurs époux dont Zaid Ibn Hâritha, après la mort au combat de ce dernier on lui proposa un autre époux, elle accepta et dut partager la vie avec une autre femme. Othman exigea de Zubair le mari des conditions qu'elle n'avait pas osé formuler, à savoir qu'elle soit libre d'aller à la mosquée sans contrainte comme avant. Mais elle ne s'entendit pas bien avec son époux, et refusait souvent les rapports sexuels sous des prétextes divers. Elle n'aimait ni l'apparence ni le comportement de Zubair, qu'elle jugeait non respectueux, elle voulait le quitter, elle lui demanda à plusieurs reprises de la répudier, il finit par accepter, mais il ne prononça la formule qu'une fois au des trois requises.
Peu de temps après il apprend que son ex épouse est enceinte, il demande conseil à Mohammed, ce dernier lui dit qu'il peut la reprendre pour épouse sans enfreindre les règles, puisqu'il n'a pas prononcé la répudiation complètement, le mari mécontent de cette situation finit par dire qu'il ne veut pas la reprendre. Plus tard elle épouse Abderahman, bien plus âgé qu'elle dont elle devient l'épouse préférée, c'est une période harmonieuse. Après la mort d'Abderrahman, elle a un dernier époux Amr ibn el As, conquérant de l'Egypte, puis acteur d'autres événements importants comme la bataille de Siffin contre Ali.
Dernière édition par DenisLouis le Mer 1 Mar - 8:47, édité 1 fois (Raison : orthographe)
DenisLouis- Messages : 1072
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