Les "preuves" de la résurrection du Christ
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Les "preuves" de la résurrection du Christ
Bonjour à tous,
Comme je l’avais dit sur un autre fil (ça remonte à quelques semaines déjà, il faut dire que le temps que je consacre à Internet est nettement réduit, Carême oblige), suite aux attaques simplistes et propagandistes contre le fait de la Résurrection, voici le topo que j’avais réalisé il y a quelques temps pour un groupe de jeunes.
Mon but n'est nullement de convertir qui que ce soit : une conversion authentique est le fruit d'une vraie rencontre avec l'amour du Seigneur, pas d'arguments assénés à coup de massue. Néanmoins, il est important de réfuter ceux qui ont une fausse idée des faits : qui prennent par exemple les divergences mineures entre les Évangiles pour des preuves de falsification alors que les historiens sont unanimes à dire que c'est au contraire une preuve d'authenticité ; qui estiment que les apôtres ont pu tout inventer alors qu'ils ont donné leur vie pour ce soi-disant mensonge et que ce qu'ils ont enseigné était une nouveauté radicale ; qui croient sottement que la proclamation de la Résurrection est un fait tardif dans l'Église alors que c'est la première proclamation de foi des chrétiens ; qui imaginent que cette histoire de résurrection est une réminiscence païenne. Tout cela sera débattu, analysé et réfuté.
Enfin, en annexe, j'ai ajouté une petite réflexion personnelle dans laquelle, sans prétention aucune, j'explique pourquoi cette affirmation de la victoire d'un homme sur la mort est originale et unique dans toute l'histoire de l'humanité, et que l'on peut y voir un signe.
J'espère donc que ce topo permettra à ceux qui ne partagent pas notre foi de percevoir au moins une chose : les chrétiens ne croient pas à la légère, sur la base de racontars ou de pieuses légendes.
Introduction :
La Résurrection est le cœur de la foi chrétienne, avant même la confession de la divinité du Christ. Elle est bien entendu un objet de foi. Néanmoins, elle est aussi un fait historique, c’est-à-dire un fait enraciné dans un contexte historique précis, et ayant eu des conséquences bien connues. C’est cela que nous allons analyser pour dégager, non pas des preuves au sens des sciences positives, mais un faisceau d’indices convergents en faveur de la Résurrection.
Rappelons en préambule que la proclamation de la mort et de la Résurrection du Christ est au cœur de la profession de foi des premiers chrétiens, avant même l’affirmation de sa divinité. C’est ce qu’on appelle le kérygme. Nous ne sommes donc pas en face d’une affirmation tardive, ou d’une théologie parmi d’autres : l’affirmation de la Résurrection est consubstantielle à la naissance de l’Église et des premiers chrétiens.
Il s’agira ainsi de montrer que l’hypothèse « Résurrection » est davantage qu’une possibilité ; elle est l’hypothèse la plus à même de rendre compte des faits constatés. Comme le disait le philosophe Jean Guitton : « Mes raisons de croire sont mes raisons de ne pas croire aux raisons de ne pas croire. »
1. Rappel des faits tels que transmis par le Christianisme
2. Les théories contre la Résurrection et leur réfutation
3. Autres indices concordants en faveur d’un témoignage authentique
4. Autres hypothèses rationalistes sur la Résurrection du Seigneur
5. Conclusion générale
Les faits sont là :
Les disciples du Christ ont proclamé la Résurrection dans le monde juif et païen dès le début.
Ils étaient prêts à donner leur vie pour leur foi, signe de leur sincérité.
La croyance en la Résurrection glorieuse telle que Jésus l’a connue est une radicale nouveauté dans le monde juif et païen de l’époque.
Aucune explication que la Résurrection ne rend mieux compte du tombeau vide et de ce que les disciples affirment avoir vu.
Ce qui conduit Paul Maier, Professeur d'histoire ancienne à la Western Michigan University, à conclure :
"Si toutes les preuves sont examinées attentivement et honnêtement, il est en effet légitime, selon les critères de la recherche historique, de conclure que la tombe dans laquelle Jésus avait été enseveli était vraiment vide au matin de Pâques. Pas la moindre preuve n'a encore été découverte, ni dans les textes littéraires, ni en épigraphie, ni en archéologie, qui puisse réfuter cette assertion."
ANNEXE : ORIGINALITE DE LA CROYANCE EN LA RESURRECTION DU CHRIST
Comme je l’avais dit sur un autre fil (ça remonte à quelques semaines déjà, il faut dire que le temps que je consacre à Internet est nettement réduit, Carême oblige), suite aux attaques simplistes et propagandistes contre le fait de la Résurrection, voici le topo que j’avais réalisé il y a quelques temps pour un groupe de jeunes.
Mon but n'est nullement de convertir qui que ce soit : une conversion authentique est le fruit d'une vraie rencontre avec l'amour du Seigneur, pas d'arguments assénés à coup de massue. Néanmoins, il est important de réfuter ceux qui ont une fausse idée des faits : qui prennent par exemple les divergences mineures entre les Évangiles pour des preuves de falsification alors que les historiens sont unanimes à dire que c'est au contraire une preuve d'authenticité ; qui estiment que les apôtres ont pu tout inventer alors qu'ils ont donné leur vie pour ce soi-disant mensonge et que ce qu'ils ont enseigné était une nouveauté radicale ; qui croient sottement que la proclamation de la Résurrection est un fait tardif dans l'Église alors que c'est la première proclamation de foi des chrétiens ; qui imaginent que cette histoire de résurrection est une réminiscence païenne. Tout cela sera débattu, analysé et réfuté.
Enfin, en annexe, j'ai ajouté une petite réflexion personnelle dans laquelle, sans prétention aucune, j'explique pourquoi cette affirmation de la victoire d'un homme sur la mort est originale et unique dans toute l'histoire de l'humanité, et que l'on peut y voir un signe.
J'espère donc que ce topo permettra à ceux qui ne partagent pas notre foi de percevoir au moins une chose : les chrétiens ne croient pas à la légère, sur la base de racontars ou de pieuses légendes.
Introduction :
La Résurrection est le cœur de la foi chrétienne, avant même la confession de la divinité du Christ. Elle est bien entendu un objet de foi. Néanmoins, elle est aussi un fait historique, c’est-à-dire un fait enraciné dans un contexte historique précis, et ayant eu des conséquences bien connues. C’est cela que nous allons analyser pour dégager, non pas des preuves au sens des sciences positives, mais un faisceau d’indices convergents en faveur de la Résurrection.
Rappelons en préambule que la proclamation de la mort et de la Résurrection du Christ est au cœur de la profession de foi des premiers chrétiens, avant même l’affirmation de sa divinité. C’est ce qu’on appelle le kérygme. Nous ne sommes donc pas en face d’une affirmation tardive, ou d’une théologie parmi d’autres : l’affirmation de la Résurrection est consubstantielle à la naissance de l’Église et des premiers chrétiens.
Il s’agira ainsi de montrer que l’hypothèse « Résurrection » est davantage qu’une possibilité ; elle est l’hypothèse la plus à même de rendre compte des faits constatés. Comme le disait le philosophe Jean Guitton : « Mes raisons de croire sont mes raisons de ne pas croire aux raisons de ne pas croire. »
1. Rappel des faits tels que transmis par le Christianisme
- Spoiler:
- Rappelons d’abord ce que croient les chrétiens et que la Bible relate :
Le Christ est mort crucifié le vendredi de Pâques, probablement en l’an 30
Il fut mis au tombeau
Le dimanche matin, lorsque les femmes vinrent au tombeau, elles le trouvèrent vide, les linges mortuaires laissés tel quel.
Le Christ apparut à plusieurs reprises à ses disciples et ceux-ci mangèrent avec lui et touchèrent ses plaies.
Jésus quitta ses disciples et monta au Ciel.
Les disciples partirent parmi annoncer au monde entier que le Christ était ressuscité.
2. Les théories contre la Résurrection et leur réfutation
- Spoiler:
- a) Approche mythique. L’Evangile – et tout particulièrement le récit sur la Résurrection – serait un mythe, inspiré d’autres mythes païens.
Réfutation :
La théorie selon laquelle l'adoration de divinités mourant et revenant à la vie (Tammuz en Mésopotamie, Adonis en Syrie, Attis en Asie Mineure, Osiris en Egypte) était répandue, a été proposée par Sir James Frazer, en 1906. Il n’y a aucune similitude entre la Résurrection du Christ et les mythes païens généralement invoqués :
En ce qui concerne la divinité mésopotamienne Tammuz (le Dumuzi Sumérien), sa résurrection par la déesse Inanna-Ishatar a été affirmée alors que manque la fin des textes Akkadiens et Sumériens du mythe "La descente d'Inanna (Ishtar)" ; le seul appui est une ligne dans un fragment de texte obscur, selon lequel, après que Dumuzi ait été envoyé aux enfers, sa soeur l'aurait remplacé pour la moitié de l'année.
Quant à Adonis, les 4 textes qui parlent de sa résurrection sont tardifs puisqu'ils sont datés entre le IIème et IVème ap. JC.
En ce qui concerne Attis, l'époux de Cybèle, ce n'est qu'à partir de 150 ap. JC. qu'on le voit apparaître comme un dieu ressuscité !
Finalement, il ne reste qu'Osiris pour lequel on a des preuves anciennes de "résurrection" ; la plus ancienne version complète du mythe de sa mort et de sa double résurrection par Isis est trouvée chez Plutarque qui a écrit au IIème ap. JC ; ce récit s'accorde avec des affirmations de textes égyptiens bien plus anciens. Mais c'est une erreur que de considérer que la résurrection de la tradition hébraïque corresponde à la vue égyptienne de la vie après la mort ; pour atteindre l'immortalité, les égyptiens devaient : être momifiés, être nourri (par de la nourriture amenée régulièrement dans la tombe ou par des représentations magiques de nourriture sur les murs de la tombe), être enterré avec des formules magiques. Osiris qui est toujours dessiné sous forme momifiée ne saurait être une inspiration du Christ ressuscité. Roland de Vaux affirme que dire qu'Osiris a été ramené à la vie signifie que grâce aux soins d'Isis, il peut mener une vie outre tombe, qui est presqu'une réplique parfaite de la vie sur terre ; mais il ne reviendra jamais parmi les vivants et ne régnera que sur les morts ; ce dieu revivifié est en fait un dieu momie.
En outre, les évangiles n’ont pas la structure du récit mythique mais celui du récit historique. Les récits évangéliques s’inscrivent dans un contexte historique précis, au contraire des mythes. Les documents du Nouveau Testament indiquent avec précision le lieu et la date de la mort et de la résurrection de Christ, et n'hésitent pas à citer le nom des témoins de ces deux événements. Le contraste avec la forme non historique de la mythologie est saisissant. De plus il n'existe aucun exemple connu dans la littérature païenne où ce mythe aurait été appliqué à un personnage historique précis, si bien que les auteurs du Nouveau Testament auraient donné à cette mythologie une formé étonnamment originale.
"(…) il est aujourd'hui possible d'affirmer avec certitude qu'aucun texte grec avant le IVème siècle après Jésus-Christ n'attribue à un dieu quel qu'il soit, une mort rédemptrice ou une résurrection au sens des Evangiles. Quand cela commence à se produire – après l'an 300 – on peut prouver l'influence chrétienne." (Vittorio Messori, "Ils disent il est ressuscité")
b) L’histoire de la Résurrection est le produit de la communauté chrétienne et n’a rien d’historique.
Réfutation :
- La résurrection : une idée totalement étrangère à la mentalité païenne de l’époque
Dans le monde hellénistique, le corps était perçu comme une prison. Les Grecs faisaient un jeu de mots avec soma et sema; ils aimaient dire ceci : « Le corps (soma) est un monument funéraire (sema), une prison pour l’âme ! ».
Le discours de saint Paul à l’Aréopage (Actes 17, 31-34) nous montre bien cette hostilité païenne à toute idée de résurrection du corps. L'aréopage, la colline de Arès-Mars, était le tribunal suprême des affaires religieuses : les "aréopagites", ses membres, étaient dans tout l'Empire romain, sans doute les plus experts des cultes en tous genres qui fourmillaient à Athènes.
- L’idée d’un Messie souffrant, mourant et ressuscitant est introuvable dans la mentalité juive de l’époque
Deux figures messianiques étaient attendues : le Messie royal et le Messie sacerdotal.
Aucune figure du serviteur souffrant n’était attendue dans le monde juif. Dans la pensée juive, l’idée de résurrection des morts collective existe bien (cf les paroles de Marthe dans le passage sur résurrection de Lazare) mais pas de Résurrection intermédiaire du Messie.
"La dernière des choses qu'un Hébreu pouvait attendre du Messie était de devoir souffrir, mourir et puis ressusciter. La dernière des choses que nous pouvions attendre, aux temps messianiques, était la Croix, suivie d'un sépulcre vide lancé dans l'Histoire." (Charles Schubert, spécialiste de l'Hébreu à l'université de Vienne)
Le chapitre d'Isaïe 53 sur le "Serviteur souffrant", dit encore Schubert, "ne donna lieu à aucune interprétation messianique dans le judaïsme pré-chrétien. Le caractère christologique de ce serviteur souffrant apparaît pour la première fois (en milieu juif) dans la première lettre aux Corinthiens, de Paul."
"La prédication chrétienne du début, quant à la Résurrection de Jésus, avec un intervalle de temps le séparant de la résurrection universelle de tous les morts, est pour le judaïsme d'une nouveauté absolue. Et non seulement pour lui, mais pour toute l'histoire des religions." (Joachim Jeremias, exégète, théologien luthérien et un universitaire allemand, spécialiste du Nouveau Testament et du Proche-Orient ancien.)
"Pour affirmer la Résurrection de la personne de Jésus, il faut bien admettre que ce sont les apparitions qui ont contraint à une telle affirmation. La pensée juive ne l'autorisait aucunement". (Rudolf Schnackenburg, prêtre et bibliste catholique)
Bien sûr, il existe des exemples de résurrection dans l'AT (et dans le NT) mais aucune ne s'applique au Messie. De plus, comme le fait remarquer Joachim Jeremias : "Ce qu'on ne trouve jamais dans la littérature juive, où rien du tout ne peut se comparer à la Résurrection de Jésus, c'est une résurrection "glorieuse", avec une nouvelle forme de vie éternelle. Toutes les résurrections dont il est question, y compris les trois, prodigieuses, attribuées à Jésus, sont seulement, et chacune d'entre elles des retours, provisoires, à la vie ordinaire de la terre."
- La mort sur la croix était infâmante
Pourquoi avoir imaginé cette histoire de crucifixion et de Résurrection ? En effet, la crucifixion était la mort ignominieuse par excellence, réservée aux pires scélérats. Des polémistes antichrétiens ont d’ailleurs attaqué cette pierre d’achoppement du christianisme : « Vous nous donnez pour Dieu un personnage qui termina par une mort misérable une vie infâme. » (Celse, Discours véritable)
- Divergences entre les évangiles
Les évangiles ont la structure du témoignage oculaire et non de la fabrication de toute pièce par une obscure communauté chrétienne. La preuve en est les divergences mineures entre les évangiles. Si les évangiles sont des récits inventés, pourquoi n’y a-t-il pas d’harmonie parfaite entre les récits ? Si l’Église avait composé le récit de la mort et de la Résurrection du Christ, il y aurait eu un seul témoignage, ou plusieurs parfaitement concordants. Les divergences – qui sont mineures, redisons-le – sont en fait un signe qu’on a bien affaire à des témoignages d’origines différentes et donc à des éclairages variés.
En Histoire, un unique témoignage est toujours suspect. En revanche, des témoignages concordants, mais différant légèrement sur des détails mineurs, est plutôt un signe d’authenticité.
Citons 4 experts (biblistes ou exégètes) :
« Les divergences rencontrées dans les narrations de Pâques sont bien du genre de celles auxquelles il faut s’attendre pour des comptes-rendus authentiques. Des comptes-rendus bien construits seraient beaucoup plus harmonieux, beaucoup plus exempts de contradiction. » (John A.T. Robinson)
« Malgré les apparences, la difficulté pour harmoniser ces récits est justement un motif certain de leur véracité. » (Albert Plummer)
« Tout historien le sait bien : s’il a affaire à plusieurs récits absolument identiques touchant le même évènement, il lui est permis de se méfier d’autant plus. En ce cas en effet, il lui faut tenir compte de ce que les auteurs, fort probablement, se sont mis d’accord ou se sont copiés les uns les autres. Si, au contraire, les récits sont différents et divergents, cela peut témoigner à l’évidence, de l’indépendance réciproque des auteurs, et en conséquence, de la vérité, de la réalité de ce qu’ils racontent. » (Heinz Zahrnt)
« Par la grande variété des personnes, des circonstances et des lieux, s’établit l’authentique horaire de la journée de Pâques, et des journées suivantes. » (Joachim Jeremias)
En effet, si ces récits étaient le fruit de l’imagination d’une obscure communauté chrétienne, pourquoi ne s’est-elle pas souciée de les harmoniser pour les rendre crédibles ? D’ailleurs, ce fût même une tentation aux débuts de l’Église, de forger une sorte d’Évangile unique à partir des 4 existant. Mais l’Église a refusé.
Conclusion : la communauté chrétienne n’a pas inventé le récit de Pâques !
« Le pivot de cette foi était la conviction que Jésus, ayant été mis à mort par crucifixion, était ressuscité des morts. Ce n’est pas une croyance qui a poussé dans l’Église, ni une doctrine dont on pourrait retracer le développement. C’est la conviction centrale sur laquelle l’Église elle-même a poussé, et sans laquelle il n’y aurait eu ni Église ni évangiles, du moins tels que nous les connaissons. Voilà ce que peut affirmer l’historien ; quant à la validité de cette conviction, il n’ pas obligation de se prononcer – non plus qualité pour le faire. » (Charles Harold Dodd, exégète)
3. Autres indices concordants en faveur d’un témoignage authentique
- Spoiler:
- a) Un récit de femmes
Les femmes sont les premiers témoins de la Résurrection or c’est incompréhensible dans un monde (qu’il soit juif ou grec) méprisant profondément la condition féminine.
"Les témoignages de femmes ne passent pas ; nous ne les recevons pas, à cause de la légèreté et du manque de retenue de ce sexe." (Flavius Josèphe, Antiquités juives)
"Les Galiléens croient à une résurrection, sur le seul témoignage de quelques femmes hystériques." (Celse, Discours véritable)
Pour asseoir l’autorité de Pierre et des apôtres, il aurait mieux valu que ce soient eux les premiers témoins et non des femmes. Pire, les apôtres ne les croient pas au début :
Elle alla l'annoncer à ceux qui avaient été avec lui, et qui étaient dans le deuil et les pleurs. Eux, quand ils entendirent qu'il était vivant et qu'il lui était apparu, ne (la) crurent point. Ensuite, il se montra sous une autre forme à deux d'entre eux qui cheminaient, se rendant à la campagne. Ceux-ci s'en revinrent l'annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus. Plus tard, il se montra aux Onze eux-mêmes, pendant qu'ils étaient à table; et il leur reprocha leur incrédulité et leur dureté de cœur, pour n'avoir pas cru ceux qui l'avaient vu ressuscité des morts. (Marc 16, 10-14)
Bref, ce sont les femmes qui ont le beau rôle ! Ce sont elles qui voient et croient les premières.
Comme le dit un exégète d'Oxford, N. T. Wright : "Dans le monde antique, aussi bien juif et païen, les femmes n'étaient pas considérées comme des témoins crédibles dans les procès. (…) Il est donc fascinant qu'en Matthieu, Marc, Luc, et Jean, nous trouvions Marie Magdeleine, les autres Marie, et les autres femmes. Et parmi tous ces gens, c'est Marie Magdeleine, dont on connaît la carrière houleuse, qui est choisie pour être le premier témoin : elle l'est dans les quatre récits. En tant qu'historiens, nous sommes obligés de commenter cela en disant que si ces histoires avaient été inventées cinq ans plus tard, ou trente, quarante, ou cinquante, Marie Magdeleine n'y aurait jamais joué ce rôle. Du point de vue des apologistes chrétiens qui veulent montrer aux gens sceptiques que Jésus est vraiment ressuscité des morts, mettre Marie à cette place revient à se tirer une balle dans le pied. Mais pour nous, ce genre d'indice est de l'or pur du point de vue historique. Les premiers chrétiens n'auraient jamais pu inventer cela. L'histoire des femmes qui trouvent le tombeau vide puis rencontrent Jésus ressuscité, doit être considérée comme solidement historique."
b) Des récits évangéliques qui ne font pas la part belle aux apôtres
Les apôtres, l’autorité incontestée de l’Eglise dès le début, sont décrit de façon étrange dans les évangiles :
Mais lui, se tournant, dit à Pierre: "Va-t'en! Arrière de moi, Satan! tu m'es scandale; car tu n'as pas le sens des choses de Dieu, mais (celui) des choses des hommes." (Matthieu 16, 23)
Et il vient vers les disciples et il les trouve endormis; et il dit à Pierre: " Ainsi, vous n'avez pas eu la force de veiller une heure avec moi ! (Matthieu 26, 40)
Et tous l'abandonnèrent et prirent la fuite. (Marc 14, 50) Au pied de la croix, ce sont des femmes qui demeurent (et Jean) !
Un homme dans la foule lui répondit : « Maître, je t'ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet ; cet esprit s'empare de lui n'importe où, il le jette par terre, l'enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J'ai demandé à tes disciples d'expulser cet esprit, mais ils n'ont pas réussi. » Jésus leur dit : « Génération incroyante, combien de temps devrai-je rester auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le auprès de moi. » (Marc 9, 17-19)
Dans les évangiles, les apôtres ne renvoient pas une image très glorieuse ! Or il n’est ni plus demandé aux nouveaux chrétiens que de croire leur témoignage. Comment expliquer, s’il avaient tout inventé, qu’ils se soient donnés une telle image ?
c) La première Eglise : l’Eglise de Jérusalem
Pourquoi avoir choisi Jérusalem et non la Galilée pour s’établir ? Si les disciples du Christ avaient tout inventé, il aurait été plus raisonnable de s’installer dans une région ayant bien accueilli le Christ. Pourquoi Jérusalem, le lieu où le Christ souffrit sa Passion ?
d) La transformation psychologique des apôtres
Les disciples dans leur ensemble
Lors de l'arrestation du Seigneur, "tous l'abandonnèrent et prirent la fuite" (Mc 14, 50). Après la crucifixion, ils se "barricadaient chez eux" par crainte des juifs (Jn 20, 19).
Quelques jours après, ils sont dans la joie (Lc 24.41, 52, 53). De plus, affrontant la persécution, ces hommes annoncent le Christ (Ac 2.14, Ac 2.14, 5.42), et se réjouissent même d'avoir souffert pour Lui (Ac 5.41) !
Pierre
Lors de l'arrestation du Seigneur il s'enfuit (Mc 14, 50), puis lors de son jugement il le renie (Jn 18.17, Jn 18.17, 25, 27).
Peu après, il annonce Christ avec assurance (Ac 2.14-40, 3.12-26) et affronte la persécution (Ac 12.3-11).
Thomas
Lorsque les disciples lui disent qu'ils ont vu le Seigneur ressuscité, il demande à voir et toucher pour croire (Jn 20.25).
Peu après Thomas est avec les onze pour annoncer le Christ (Ac 2.14) ; il sera même prêt à mourir martyr et partira évangéliser l’Orient (Inde et Chine) !
Paul
Persécuteur acharné des chrétiens (Ga 1.13, Ac 8.3, 26.9-11).
D'un seul coup il se met à annoncer avec ferveur la foi qu'il détruisait, et affrontera même la persécution pour cela (2 Cor 4.9-11, 11.23-33).
e) Des apôtres prêts à mourir pour ce qu’ils savaient être un mensonge ?
« Je crois volontiers les histoires dont les témoins se laissent égorger » disait Pascal.
Parmi les douze apôtres, l'histoire nous apprend que onze sont morts martyrs :
• Pierre, André, Jacques (fils d'Alphée), Philippe, Simon, Barthélémy : mourront crucifiés.
• Matthieu, Jacques (fils de Zébédée) : mourront par l'épée.
• Thaddée tué par flèches, Thomas tué par une lance.
• Jacques le frère du Seigneur est également mort martyr à Jérusalem (d'après Flavius Josèphe).
Que dit l’Histoire donc à leur sujet ? Quand le Christ fut arrêté, après avoir fait d’innombrables miracles, la plupart s’enfuirent, et celui qui était leur chef de file ne resta que pour le renier.
Ces hommes étaient incapables de soutenir l’assaut des Juifs quand le Christ était vivant. Et lorsqu’il fut mort et enseveli, alors qu’il n’était pas ressuscité, qu’il ne leur avait donc pas adressé la parole pour leur rendre courage, d’où peut-on croire qu’ils se seraient mobilisés contre la terre entière ?
Est-ce qu’ils n’auraient pas dû se dire : « Il n’a pas été capable de se sauver lui-même, et il nous protègerait ? Quand il était vivant, il n’a pas pu se défendre, et maintenant qu’il est mort, il nous tendrait la main ? Quand il était vivant, il n’a pu se soumettre aucune nation, et nous allons convaincre la terre entière en proclamant son nom ? Comment ne serait-il pas déraisonnable, non pas même de le faire, mais seulement d’y penser ?
La chose est donc évidente ; s’ils ne l’avaient pas vu ressuscité et s’ils n’avaient pas eu la preuve de sa toute puissance, ils n’auraient pas pris un risque pareil.
En outre, les apôtres auraient tout abandonné pour prêcher ce qu’ils savaient être un mensonge ? Qui peut croire cela ? Car ils n’y ont rien gagné : ni prestige (les chrétiens étaient méprisés), ni argent, ni pouvoir. Ils n’ont gagné, aux yeux du monde, que la persécution et la mort.
Conclusion : les premiers chrétiens étaient sincères !
« Ils [les témoins originels] étaient absolument sûrs qu’ils avaient rencontré Jésus et qu’il n’y avait rien de plus à dire. Ils avaient retrouvé un rapport personnel qui était pour eux sans prix, et qu’ils avaient cru brisé à jamais. Ils étaient aussi réintégrés, après leur défaillance de « l’heure de l’épreuve », comme on l’a vu. Ils étaient maintenant des hommes nouveaux dans un monde nouveau, confiants, courageux, entreprenants, animateurs d’un mouvement qui eut un résultat immédiat et progressa avec un élan extraordinaire.
Sans aucun doute, quelque chose avait changé ces hommes. Ils dirent que c’était une rencontre avec Jésus. » (Charles Harold Dodd)
4. Autres hypothèses rationalistes sur la Résurrection du Seigneur
- Spoiler:
- a) Résurrection spirituelle
Par résurrection spirituelle il faut comprendre cette pensée selon laquelle Jésus ne serait ressuscité que dans la foi et dans la prédication des disciples, sans réalité historique derrière.
Cette explication ne tient pas compte du fait que "les juifs avaient une conception physique de la résurrection. Pour eux, la résurrection concernait d'abord les os des morts, pas même la chair qu'ils considéraient comme périssable. Une fois la chair décomposée, les juifs avaient coutume de rassembler les os de leurs morts pour les ranger dans des boîtes afin de les conserver jusqu'à la résurrection de la fin du monde, où Dieu devait relever les justes d'Israël et les réunir sous son règne définitif.".
Cette explication ne tient pas non plus compte du tombeau vide : il aurait été tellement facile pour les chefs juifs ou pour les romains de réduire au silence le christianisme naissant en montrant le corps de Jésus. De plus, lors de certaines de ses apparitions, Jésus prend soin de montrer qu'il n'est pas un simple esprit, mais qu'il a un corps (Lc 24.36-43).
b) Des hallucinations
Cette explication n'est pas crédible car :
Seuls certains tempéraments sont sujets aux hallucinations. Il est difficile de faire rentrer dans cette catégorie Pierre, Thomas, Paul, Jacques et les 500 disciples dont parle saint Paul (1 Corinthiens 15).
Elles surviennent à des personnes qui pendant des années ont désiré ardemment quelque chose. Ce n'était certainement pas le cas des disciples puisqu'ils étaient incrédules face à la résurrection. En outre, ils étaient dans un état d’abattement plus que d’espérance.
Elles affectent souvent une personne en un lieu et à des moments précis ; ici il s'agit de groupes (2, 11, 500, ...), de lieux (lac, route, chambre, jardin, ...) et de moments différents.
Elles se produisent en général pendant un certain temps, avec une fréquence et une intensité qui augmentent : ici, tout s'arrête brusquement au bout de quarante jours.
Il est impossible que des personnes différentes, provenant d'arrières plans différents aient la même illusion. Les hallucinations collectives n’existent pas !
De plus, s'il s'était agit d'hallucinations, les chefs des juifs ou les Romains auraient eut tôt fait de montrer le corps de Jésus pour faire taire ce bruit.
Rudolf Bultmann avance une explication différente de la résurrection, encore reproposée par certains, selon laquelle il s’agit de visions psychogènes, c’est-à-dire de phénomènes subjectifs, du genre des hallucinations. Mais si cela était vrai, ce serait en définitive un miracle aussi grand que celui que l’on veut éviter d’admettre. Cela suppose en effet que des personnes différentes, dans des situations et des lieux différents, aient toutes eu la même impression, ou hallucination.
Les disciples n’ont pas pu se tromper : ils étaient des personnes concrètes, des pêcheurs, loin d’être enclins à avoir des visions. Au départ, ils ne croient pas ; Jésus doit presque forcer leur résistance : « Ô cœurs… lents à croire ! ». Ils n’ont pas pu vouloir tromper les autres non plus. Tous leurs intérêts y étaient opposés ; ils auraient été les premiers à se sentir trompés par Jésus. S’il n’était pas ressuscité, à quoi cela servait-il d’affronter la persécution et la mort pour lui ? Quel avantage matériel en tiraient-ils ?
c) Jésus n'était pas mort, mais évanoui
Cela n'explique pas comment il aurait pu sortir du tombeau : il y avait une pierre énorme à l'entrée, ainsi que la garde devant. Que serait alors devenu Jésus par la suite ? Pourquoi n'en serait-il plus parlé ? Et puis, il aurait bien fallu qu'il meure un jour ...
Pourquoi Jésus n’aurait-il pas dit à ses disciples qu’il n’était pas mort ?
Si Jésus n'était pas mort, il aurait été dans un état si lamentable que ses disciples n'auraient pas pu le proclamer Seigneur de la vie, ayant triomphé de la mort !
De plus, il est impossible que Jésus ne soit pas mort après ce qu'il a subi.
d) La Résurrection, un récit rajouté par la suite ?
Comme je l’ai dit en introduction, l’annonce de la Résurrection est au cœur de la profession de foi des premiers chrétiens. Ce n’est pas une invention tardive.
En outre, le tombeau vide est une donnée implicite de la "tradition" transmise par Paul en 1 Co 15.1-8. Or ce texte est très ancien, daté d’environ 50 av. JC. Les évangiles, bien que probablement postérieurs, sont aussi d'anciennes sources. Ces écrits circulaient donc alors que des témoins des événements étaient toujours en vie : si ce qu'ils racontaient était des légendes, ils n'auraient donc pu avoir aucune crédibilité !
Adrian Nicholas Sherwin-White, célèbre historien de la Rome antique à l'université d'Oxford (…) a fait une étude serrée sur les enjolivements légendaires dans l'antiquité. Avec le résultat suivant : "même deux pleines générations ne suffisent pas pour que des ajouts légendaires viennent effacer un noyau historique solide." Il a pu dire que "si les Evangiles étaient corrompus par une légende au point d'en être aussi vite et aussi fortement déformés, ce serait un fait unique dans l'histoire."
e) Un autre a été crucifié !
Supposons un instant que cela soit vrai et imaginons les 3 hypothèses possibles pour expliquer cela :
Les Juifs saisissent un autre que Jésus pour le crucifier. Supposons que Jésus n’était pas un menteur et donc il dit la vérité à ces disciples. Il n'y a donc pas de croyance en la Résurrection, sauf à dire que les disciples ont tout inventé par la suite. Mais alors :
o Comment expliquer qu'une doctrine aussi nouvelle que la Résurection glorieuse, inconnue dans le milieu de l'époque, ait émergé ?
o Comment expliquer le fait que ces hommes sont morts et ont connu la persécution pour ce qu'ils savaient être un mensonge ?
Les Juifs saisissent un autre que Jésus pour le crucifier et Jésus fuit par peur de subir le sort qui lui étai réservé. Là encore, pas n’explique pas que les disciples aient imaginé cette histoire, ça n’explique pas le tombeau vide, les apparitions du Ressuscité, etc.
Jésus a monté un complot et a laissé un autre que lui se faire crucifier afin de faire croire ensuite à ses disciples qu’il était ressuscité et donc le Messie. Oui mais :
o Il aura fallu que Jésus déniche un jumeau... (Pas très courant quand même)
o Comment Jésus s’y est pris pour voler le corps alors que le tombeau était gardé par les gardes ?
o Pourquoi avoir laissé les bandelettes (cf évangile selon saint Jean) ? Pourquoi ne pas avoir simplement enlevé le corps ?
o Cette théorie n'explique pas les apparitions surnaturelles, ni les plaies de Jésus (St Thomas), ni le fait que Jésus ait subitement disparu 40 jours après les faits.
f) Conclusion
Aucune hypothèse « démythificatrice » ne parvient à rendre compte de manière satisfaisante des évènements et phénomènes psychologiques chez les disciples. La vérité de la résurrection corporelle de Jésus répond à toutes les questions posées. Les autres explications proposées ne s’accordent pas avec les données de la situation, mais introduisent des problèmes plutôt que d’en résoudre. Elles créent d’autres questions, d’autres incertitudes et confusions.
5. Conclusion générale
Les faits sont là :
Les disciples du Christ ont proclamé la Résurrection dans le monde juif et païen dès le début.
Ils étaient prêts à donner leur vie pour leur foi, signe de leur sincérité.
La croyance en la Résurrection glorieuse telle que Jésus l’a connue est une radicale nouveauté dans le monde juif et païen de l’époque.
Aucune explication que la Résurrection ne rend mieux compte du tombeau vide et de ce que les disciples affirment avoir vu.
Ce qui conduit Paul Maier, Professeur d'histoire ancienne à la Western Michigan University, à conclure :
"Si toutes les preuves sont examinées attentivement et honnêtement, il est en effet légitime, selon les critères de la recherche historique, de conclure que la tombe dans laquelle Jésus avait été enseveli était vraiment vide au matin de Pâques. Pas la moindre preuve n'a encore été découverte, ni dans les textes littéraires, ni en épigraphie, ni en archéologie, qui puisse réfuter cette assertion."
ANNEXE : ORIGINALITE DE LA CROYANCE EN LA RESURRECTION DU CHRIST
- Spoiler:
- Il est un fait indubitable : aucune religion, hormis le Christianisme, ne peut justifier ses croyances en s’appuyant sur l’expérience directe de son fondateur.
En effet, si quasiment toutes les religions enseignent des choses sur l’après-vie et la destinée de l’homme après la mort, AUCUNE ne se base sur le fait que son fondateur a connu lui-même la mort et en est revenu.
Pour le Christianisme, il n’en va pas de même. Le Christ est le seul être humain à avoir définitivement vaincu la mort. Dans le Bible, d’autres personnages ont ressuscité, mais pour connaître la mort ensuite. Un seul être humain – qui ne soit pas un mythe -, dans toute l’histoire de l’humanité et des religions, est dit avoir vaincu la mort. Un seul est dit être passé par la mort et être revenu pour ne plus jamais mourir : Jésus de Nazareth.
Or, nous l’avons vu, la croyance en la Résurrection n’est pas un dogme déconnecté de la réalité : c’est un fait historique, s’étant passé à un moment bien précis de l’Histoire, et appuyé par de nombreux indices crédibles.
Il s’agit là, à mon sens, d’un vrai signe. En effet, les chrétiens croient qu’ils ressusciteront un jour non pas en raison de promesses que nul n’a jamais vérifiées, mais parce que Jésus a lui-même connu la Résurrection. Le Christ ne s’est pas contenté de dire « croyez à la résurrection et au Jugement dernier », il a fourni la preuve que c’était possible, que la mort était vraiment vaincue. Et c’est d’ailleurs ce que dit saint Paul : Mais maintenant le Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui se sont endormis. Car, puisque par un homme est venue la mort, c'est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. (1Co 15, 20-21)
Ainsi, le chrétien ne croit pas sur la base de promesses en l’air ou d’enseignements mythiques. Il croit parce qu’un homme dans l’histoire de l’humanité est revenu d’entre les morts pour ne plus jamais mourir. Toutes les autres doctrines n’ont d’autre preuve de leurs promesses que ce que leur fondateur a dit.
C’est là, à mon sens, l’originalité profonde du Christianisme.
Dernière édition par Xavier le Jeu 8 Mar - 18:47, édité 1 fois
Xavier- Messages : 371
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Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 44
Localisation : Paris
Re: Les "preuves" de la résurrection du Christ
Existe t'il des chrétiens qui ne croient pas en la Résurrection de Jésus ?
Où peut-on trouver l'histoire "de la fin" des apôtres ?
"Parmi les douze apôtres, l'histoire nous apprend que onze sont morts martyrs :
• Pierre, André, Jacques (fils d'Alphée), Philippe, Simon, Barthélémy : mourront crucifiés.
• Matthieu, Jacques (fils de Zébédée) : mourront par l'épée.
• Thaddée tué par flèches, Thomas tué par une lance.
• Jacques le frère du Seigneur est également mort martyr à Jérusalem (d'après Flavius Josèphe).
Où peut-on trouver l'histoire "de la fin" des apôtres ?
kahwa- Messages : 354
Réputation : 0
Date d'inscription : 06/12/2011
Re: Les "preuves" de la résurrection du Christ
Dispersée dans de nombreux récits. On avait commencé à en discuter surkahwa a écrit:Où peut-on trouver l'histoire "de la fin" des apôtres ?
https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t181-que-sont-devenu-les-apotres-apres-jesus-christ
_________________
...S'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante (1 Cor XIII, 1)
>> Mon blog change d'adresse pour fuir la pub : https://blogrenblog.wordpress.com/ <<
Re: Les "preuves" de la résurrection du Christ
-Ren- a écrit:Dispersée dans de nombreux récits. On avait commencé à en discuter surkahwa a écrit:Où peut-on trouver l'histoire "de la fin" des apôtres ?
https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t181-que-sont-devenu-les-apotres-apres-jesus-christ
Merci !
kahwa- Messages : 354
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Date d'inscription : 06/12/2011
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