Yûssûf Al Qaradâwî
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Re: Yûssûf Al Qaradâwî
Oui, ce n'est pas l'avis du seul Qaradâwî, mais non, ce n'est absolument pas "la décision divine", mais bien l'interprétation humaine historiquement majoritaire en Islam, nuance. D'autres interprétations existent, même si elles sont minoritaires ( http://blogren.over-blog.com/article-20244149.html )ASHTAR a écrit:un apostat qui revient sur sa décision en rejetant l'Islam qu'il a choisi sans contrainte sera mis en demeure pour qu'il retourne à l'Islam après cela il sera exécuté .Et ceci n'est pas la décision de Karadaoui ou de n'importe quel musulman mais c'est la décision divine
Pour ne pas dériver cependant du présent sujet, j'ai ouvert celui-ci : https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t232-avoir-ou-non-la-liberte-de-quitter-sa-religion
Re: Yûssûf Al Qaradâwî
[Je fais remonter ce fil en lien avec https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t1013-la-religion-democratie-cheikh-abu-muhammad-al-maqdisi ]
http://www.islamophile.org/spip/La-democratie-et-l-islam.htmlAl-Qaradâwî a écrit:(...) La question posée par notre respectable interrogateur n’est pas inhabituelle. Elle m’a été posée à diverses occasions par nos frères en Algérie et sous cette forme criante : «La démocratie procède-t-elle de la mécréance ?» (...)
Parmi les règles établies par nos savants anciens, il en est une qui stipule que «le jugement découle de la conception» (...) La démocratie consiste essentiellement à ce que le peuple choisse celui qui dirige ses affaires, sans qu’on lui impose un dirigeant qu’il abhorre ni un régime qu’il déteste, qu’il ait le droit de demander des comptes au dirigeant lorsqu’il commet une erreur et le droit de le destituer s’il dévie, que les gens ne soient pas contraints de suivre des directions, d’adopter des méthodes économiques, sociales, culturelles, ou politiques qu’ils ne connaissent pas et qu’ils n’agréent pas et dont la critique vaudrait à ceux qui la portent d’être torturés et massacrés (...) La démocratie ainsi définie est-elle contraire à l’islam ? D’où viendrait cette prétendue opposition ? Quels arguments tirés des textes décisifs du Coran et de la Sunnah appuieraient cette thèse ?
L’islam condamne en effet que les orants soient présidés pendant la prière par un imam qu’ils détestent et qu’ils n’agréent pas (...) Ceci concerne la prière, alors que dire lorsqu’il s’agit des affaires de la vie et de la politique ? (...)
Le Coran a mené une campagne très dure contre les gouverneurs qui se posent en dieux sur terre, et qui asservissent les serviteurs de Dieu (...) Le Coran a aussi fait le jour sur une alliance impure de trois parties perverses :
- Le gouverneur se posant en dieu sur terre, dominant la terre de Dieu et sévissant contre les serviteurs de Dieu, à l’instar de Pharaon.
- L’homme politique arriviste qui met son intelligence et son expérience au service d’un tyran afin d’asseoir son pouvoir et assujettir les masses, à l’instar de Hâmân.
- Le capitaliste qui profite du pouvoir du tyran ; il soutient ce dernier par sa fortune pour récolter une fortune encore plus grande qu’il suce dans la sueur et le sang du peuple, à l’instar de Qârûn (...)
De par son génie, le Coran a établi une relation entre la tyrannie et la propagation de la corruption qui entraîne le péril et la destruction des nations (...) Le Coran n’a pas limité sa condamnation aux individus qui se prennent pour des dieux uniquement, il a étendu sa critique à leurs peuples qui ont obéi à leur commandement, leur ont emboîté le pas et leur ont confié leur sort (...) En sus des tyrans eux-mêmes, la responsabilité (des méfaits) repose sur les «instruments du pouvoir», que le Coran désigne par le terme «soldats», et qui correspondent à la force militaire qui constitue la force de frappe du pouvoir politique destinée à mâter les populations si d’aventure elles se rebellaient ou songeaient à se rebeller (...)
L’islam a érigé la concertation (Ash-Shûrâ) en règle dans la vie islamique. Il a enjoint au gouverneur de consulter et a enjoint à la communauté de prodiguer le conseil, au point que la religion toute entière a été assimilée au conseil... Or, le conseil inclut le conseil donné à la communauté musulmane, dont les princes et les gouverneurs. De même, l’islam a élevé l’injonction du convenable et l’interdiction du blâmable au rang de l’obligation ferme. Mieux encore il a décrété que la forme de jihâd la plus méritoire consiste à dire une parole juste face à un despote. Ceci signifie que l’islam considère que la résistance à la tyrannie et à la corruption intérieure est plus importante encore aux yeux de Dieu que la résistance à l’invasion extérieure (...)
L’islam considère le gouverneur comme un mandataire de la nation, ou un employé chez elle. Or, la source a le droit de demander des comptes à son mandataire, et de lui retirer son mandat, notamment s’il n’honore pas sa charge. En islam, le gouverneur n’exerce pas un pouvoir infaillible. Au contraire, c’est un homme susceptible de voir juste et de se tromper, de faire justice et de commettre l’injustice ; l’ensemble des musulmans ont le droit de le corriger lorsqu’il se trompe et de le rectifier lorsqu’il dévie (...)
Le principal intérêt de la démocratie réside dans le fait qu’elle a réussi à trouver (...) des formules et des moyens, considérés à ce jour comme fournissant aux peuples les meilleures garanties contre le despotisme des tyrans. Naturellement, rien n’interdit à l’humanité, à ses penseurs et ses leaders, de réfléchir à d’autres formules et d’autres moyens susceptibles de réaliser de meilleurs résultats. D’ici là et jusqu’à ce que cela se transforme en réalité concrète dans la vie des gens, nous nous voyons dans l’obligation de nous inspirer des méthodes de la démocratie et d’y puiser ce dont nous avons besoin pour réaliser la justice, la concertation, le respect des droits de l’homme, et la lutte contre les tyrans orgueilleux.
Or, parmi les principes juridiques unanimement reconnus, on cite : «Ce qui est indispensable à la réalisation d’une obligation est à son tour une obligation». Corollairement, les moyens requis pour réaliser les finalités de la sharî`ah acquièrent le même statut que ces finalités. Il n’existe aucun obstacle juridique au fait d’emprunter une idée théorique ou une solution pratique aux non-musulmans. Ainsi le Prophète —paix et bénédictions sur lui— a-t-il adopté l’idée de creuser une tranchée lors de la bataille des Coalisés, sachant qu’il s’agit d’une technique persane (...) Nous avons le droit d’emprunter aux autres les idées et les méthodes qui servent nos intérêts, dès lors que cela ne s’oppose pas en l’espèce à un texte explicite ni à une règle juridique établie (...)
Si nous méditons au sujet du système électoral et du vote, on s’aperçoit que cela revient d’un point de vue islamique à porter témoignage sur la compétence d’un candidat. Il convient donc que le votant remplisse les conditions requises concernant les témoins devant la justice, à savoir la droiture et la bonne réputation (...)
L’affirmation selon laquelle la démocratie signifie le gouvernement du peuple par le peuple et que cela implique le rejet du principe de la souveraineté de Dieu est une affirmation disputable. Car la promotion de la démocratie n’implique pas le rejet de la souveraineté de Dieu vis-à-vis des hommes. La plupart des promoteurs de la démocratie ne pensent pas à cela. Ils visent et veillent avant tout au rejet de la dictature, au refus de voir les despotes et autres potentats présider au destin des peuples (...)
L’affirmation des Kharijites que «le jugement n’appartient qu’à Dieu» est vraie en elle-même, mais on leur reproche d’en user à mauvais escient lorsqu’ils y voient une preuve permettant de rejeter l’arbitrage des hommes dans les litiges, car cela est contraire aux énoncés du Coran entérinant, plus d’une fois, l’arbitrage des hommes (...)
Le Musulman qui fait la promotion de la démocratie y voit une forme de gouvernement permettant de concrétiser les principes politiques de l’islam relatifs au choix du dirigeant, à la concertation et au conseil, à l’injonction du bien et à la réprobation du mal, à la résistance à l’injustice et au refus des transgressions (...) Ceci est confirmé par le fait que la constitution stipule, en sus de l’attachement à la démocratie, que l’islam est la religion de l’État et que la législation islamique est la source des lois. Or, ceci réaffirme la souveraineté de Dieu (...) Il est également possible d’ajouter à la constitution un article explicite, stipulant la nullité de toute loi ou régulation contraire aux principes indisputés de la Sharî`ah (...) Il ne découle donc pas de la promotion de la démocratie que la souveraineté du peuple s’oppose nécessairement à la souveraineté de Dieu (...)
Parmi les arguments avancés par cette frange d’islamistes prouvant que la démocratie est une valeur importée dénuée de tout fondement islamique, il y a le fait qu’elle est fondée sur le recours à la majorité, et le fait de conférer à cette dernière l’autorité dans le choix du dirigeant, dans la direction des affaires et dans l’arbitrage entre les opinions divergentes. En démocratie, le vote sert d’arbitre et de référence. Toute opinion jouissant de la majorité absolue, ou parfois d’une majorité restreinte, est adoptée, fût-elle erronée ou fausse (...)
Cette opinion est réfutable et se fonde sur un argumentaire spécieux. Car, à la base, nous parlons d’une société musulmane où la majorité des gens savent, raisonnent, croient et sont reconnaissants. Notre propos ne porte pas sur une société de négateurs et d’égarés de la voie de Dieu. De plus, il y a des questions qui ne sont pas soumises au vote, car elles font partie des valeurs immuables, qui n’admettent aucun changement, à moins que la société elle-même change et cesse d’être musulmane (...) Les ennuis de la communauté musulmane ont commencé, historiquement parlant, par l’abandon du principe de concertation (Ash-Shûrâ) et la transformation du califat bien-guidé en monarchie héréditaire qui, d’après certains Compagnons, avait trait au pouvoir persan ou byzantin (...)
Si la oummah ou une partie d’entre elle était d’avis que la concertation est obligatoire, il convient de lever le différend, et il devient obligatoire de s’en tenir à l’accord trouvé, car les Musulmans doivent honorer leurs contrats. Si l’on choisit un président ou un prince sur cette base, il n’a pas le droit de rompre ce contrat et de suivre l’opinion inverse. Car les Musulmans doivent honorer leurs contrats et les promesses doivent obligatoirement être tenues (...)
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Youssef Al Quardaoui interdit de venir sur le sol français, qui est-il ?
Salam
Connaissez-vous le cheikh El Quardaoui, très présent sur la chaîne quatari dans son émission (je crois 1 fois par semaine) "La Charia & la vie" ?
Nicolas Sarkozy l'a empêché de venir en France, pensez-vous que c'est justifié ?
Il est très écouté par les musulmans arabophones regardant Al Jazeera. Quel est son discours ? Le connaissez-vous bien ?
J'avoue ne le connaître que de nom, et je n'ai jamais regardé plus de 5 minutes son émission.
A-t'il eu raison de lancer une fatwa contre Kadhaffi et Bashar El Assad (moi, je pense que c'est justifié) ?
Il ne m'a pas l'air d'être un extrêmistre, au contraire.
La France était pourtant contre le régime de Kadaffi et Al Assad, donc ou est le problème ?
Il a milité pour le droit de vote des femmes et a essayer de réconciler les algériens, et a aidé à faire libérer des otages (français ?) en Irak.
Le problème c'est qu'il fait parti des "Frères musulmans" ? Je comprend pas l'attitude, mais je ne connais pas assez bien Quardaoui non plus.
http://www.lefigaro.fr/international/2012/03/26/01003-20120326ARTFIG00427-sarkozy-contre-la-venue-de-youssef-al-qaradawi.php
Connaissez-vous le cheikh El Quardaoui, très présent sur la chaîne quatari dans son émission (je crois 1 fois par semaine) "La Charia & la vie" ?
Nicolas Sarkozy l'a empêché de venir en France, pensez-vous que c'est justifié ?
Il est très écouté par les musulmans arabophones regardant Al Jazeera. Quel est son discours ? Le connaissez-vous bien ?
J'avoue ne le connaître que de nom, et je n'ai jamais regardé plus de 5 minutes son émission.
A-t'il eu raison de lancer une fatwa contre Kadhaffi et Bashar El Assad (moi, je pense que c'est justifié) ?
Il ne m'a pas l'air d'être un extrêmistre, au contraire.
Le chef de l'État a interdit la venue en France du célèbre télévangéliste sunnite qui était l'invité du congrès de l'Union des organisations islamiques de France.
Interdit de congrès de l'Union des organisations islamiques de France par Nicolas Sarkozy, cheikh Youssef Al-Qaradawi, 86 ans, est un célèbre prédicateur sunnite dont les émissions sur la chaîne de télévision al-Jezira sont très suivies dans le monde musulman, y compris en France. Mais ce télévangéliste d'origine égyptienne, réfugié au Qatar depuis 41 ans, suscite depuis longtemps la controverse.
Tenant d'un double langage pour ses détracteurs en Occident, «égaré» au contraire par ses propos trop complaisants sur le droit des femmes pour les fondamentalistes, cheikh Al-Qaradawi s'est signalé dernièrement par ses diatribes anti-chiites, et ses appels virulents contre le régime de Bachar el-Assad en Syrie et la minorité alaouite qui le soutient.
Quand l'émir du Qatar a voulu imposer le droit de vote des femmes à la fin des années 90, contre la volonté d'une majorité de ses sujets, cheikh Hamad a demandé au très populaire prédicateur d'aller plaider dans les mosquées en faveur du vote féminin. De la même manière, lorsque les relations avec l'Algérie se tendent, Doha propose les services de cheikh Al-Qaradawi, qui sera alors acheminé à Alger dans l'avion du président Bouteflika, histoire d'aller prêcher la réconciliation nationale avec les islamistes locaux. En 2004, la France, elle-même, avait sollicité Qaradawi dans la libération d'otages en Irak.
La France était pourtant contre le régime de Kadaffi et Al Assad, donc ou est le problème ?
Il a milité pour le droit de vote des femmes et a essayer de réconciler les algériens, et a aidé à faire libérer des otages (français ?) en Irak.
Le problème c'est qu'il fait parti des "Frères musulmans" ? Je comprend pas l'attitude, mais je ne connais pas assez bien Quardaoui non plus.
http://www.lefigaro.fr/international/2012/03/26/01003-20120326ARTFIG00427-sarkozy-contre-la-venue-de-youssef-al-qaradawi.php
kahwa- Messages : 354
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Re: Yûssûf Al Qaradâwî
Qaradawi était réputé être "dur" dans sa jeunesse. mais aujourd'hui ce n'est plus du tout le cas. comme gage de preuve : ça fait longtemps que l'UOIF l'aurait viré sinon. Déjà qu'ils virent un imam d'une mosquée s'ils ont un simple doute sur lui alors leur savant... peut etre que je me trompe.
piwi- Messages : 429
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Re: Yûssûf Al Qaradâwî
Il faut être un peu plus nuancé à ce sujet, car même si je ne suis pas d'accord avec lui sur tout, ce que je comprends de ce qu'il dit ici, c'est qu'il veut faire du djihad, armé contre armé, pas aller tuer des civiles innocents (qui est interdit en islam, et je pense qu'il est d'accord là-dessus).-Ahouva- a écrit:C'est à partir de 11:37 : Pour conclure mon discours, j'aimerais dire que la seule chose que j'espère est que, ma vie approchant de sa fin, Allah me donne une opportunité d'aller au pays du Jihad et de la résistance, même dans une chaise roulante. J'abattrai les ennemis d'Allah, les Juifs, et ils lanceront une bombe vers moi et, ainsi, je scellerai ma vie par le martyr. Louange à Allah, Seigneur des Mondes. La miséricorde et la bénédiction d'Allah soient sur vous.yacoub a écrit:Voici la vidéo où ce grand Savant de l'islam exprime le voeu de mourir martyr, en se précipitant, sur une chaise roulante, avec une bombe sur des juifs qui feront de lui un martyr.
Par contre, les musulmans considèrent la Palestine comme un territoire islamique non seulement occupé injustement, mais de la manière la plus inhumaine possible, et qu'il faut le libérer un jour.
C'est incroyable de ne pas être ému quand on voit ce qui se passe là-bas : les prisons à ciel ouvert avec des centaines de milliers de personnes dedans qui n'ont même pas le droit d'importer des médicaments, les enfants massacrés, torturés et défigurés par les armes de tout type, ...
Je rappelle la blague des soldats israéliens en 2009 : une palestinienne enceinte tuée, ce sont 2 palestiniens de moins.
Et puis franchement c'est mieux même pour les juifs eux-mêmes que l'islam règne sur cette terre, car la vraie paix n'arrive que sous le règne de la loi divine (pas celle des sionistes). Les juifs auront ainsi une nouvelle ère d'épanouissement culturel avec d'autres Maïmonides.
Muslim3- Messages : 120
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Re: Yûssûf Al Qaradâwî
Sauf que seuls les musulmans considèrent que l'islam instaure "le règne de la loi divine"... Mais passons, ce n'est pas la rubrique où en débattre. De même pour la question du drame palestinien.Muslim3 a écrit:que l'islam règne sur cette terre, car la vraie paix n'arrive que sous le règne de la loi divine
Merci d'en rester ici à Qaradawi
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Re: Yûssûf Al Qaradâwî
Qardawi a vraiment dit ça ??? si c'est vrai il a changé alors, et pas qu'un peu... il devient aigri avec l'âge
Voici l'article du monde :
Est-il, comme le décrit le communiqué de l'UOIF, un "homme de paix et de tolérance", ou bien un prédicateur incitant à la haine ? Il suffit d'écouter son émission sur la chaîne Al-Jazira ou de lire ses livres pour se faire une idée. De fatwa en consigne, Youssef Al-Qaradaoui justifie de battre sa femme si elle se montre insoumise, admet que l'on puisse brûler les homosexuels pour "épurer la société islamique de ces êtres nocifs", et autorise les attentats kamikazes.
Il est convaincu que le "seul dialogue avec les juifs passe par le sabre et le fusil" et se félicite qu'Hitler ait su les "remettre à leur place". Avant de poursuivre : "C'était un châtiment divin. Si Allah veut, la prochaine fois, ce sera par la main des croyants (musulmans)." Il se montre tout aussi impitoyable envers les "ennemis de l'islam" et autorise à les "tuer". Autant dire que Mohamed Merah aurait approuvé.
Voici l'article du monde :
Est-il, comme le décrit le communiqué de l'UOIF, un "homme de paix et de tolérance", ou bien un prédicateur incitant à la haine ? Il suffit d'écouter son émission sur la chaîne Al-Jazira ou de lire ses livres pour se faire une idée. De fatwa en consigne, Youssef Al-Qaradaoui justifie de battre sa femme si elle se montre insoumise, admet que l'on puisse brûler les homosexuels pour "épurer la société islamique de ces êtres nocifs", et autorise les attentats kamikazes.
Il est convaincu que le "seul dialogue avec les juifs passe par le sabre et le fusil" et se félicite qu'Hitler ait su les "remettre à leur place". Avant de poursuivre : "C'était un châtiment divin. Si Allah veut, la prochaine fois, ce sera par la main des croyants (musulmans)." Il se montre tout aussi impitoyable envers les "ennemis de l'islam" et autorise à les "tuer". Autant dire que Mohamed Merah aurait approuvé.
piwi- Messages : 429
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Re: Yûssûf Al Qaradâwî
@Yacoub
Si ce "grand" savant voulait vraiment mourir martyr, il l'aurait déjà fait!
Tout cela ce n'est que des propos de propagande.
Je me suis d'ailleurs toujours demandé pourquoi ces jeunes se font sautés et jamais les têtes pensantes...
Sinon on peut pas dire que le Cheikh Yasine est mort martyr. Qu'il ait été victime d'un attentat, d'un meurtre...d'accord, mais martyr, il serait parti comme des tas jeunes manipulés et se serait fait explosé.
Si ce "grand" savant voulait vraiment mourir martyr, il l'aurait déjà fait!
Tout cela ce n'est que des propos de propagande.
Je me suis d'ailleurs toujours demandé pourquoi ces jeunes se font sautés et jamais les têtes pensantes...
Sinon on peut pas dire que le Cheikh Yasine est mort martyr. Qu'il ait été victime d'un attentat, d'un meurtre...d'accord, mais martyr, il serait parti comme des tas jeunes manipulés et se serait fait explosé.
Chaniwa- Messages : 294
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Date d'inscription : 12/03/2012
Re: Yûssûf Al Qaradâwî
Mouhammad est considéré martyr car mort empoisonné
source : chroniques de tabari
source : chroniques de tabari
piwi- Messages : 429
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Date d'inscription : 31/01/2012
Localisation : Nantes
Re: Yûssûf Al Qaradâwî
Rappel de la réponse de Brassens : https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t72p60-votre-morceau-du-moment#4248Shinran a écrit:Je me suis d'ailleurs toujours demandé pourquoi ces jeunes se font sautés et jamais les têtes pensantes...
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Re: Yûssûf Al Qaradâwî
Shinran a écrit:@Yacoub
Si ce "grand" savant voulait vraiment mourir martyr, il l'aurait déjà fait!
Tous ses enfants sont anglais ou américains et aucun n'est resté dans un pays d’islam.
Re: Yûssûf Al Qaradâwî
http://www.kapitalis.com/afkar/68-tribune/9777-tunisie-le-match-qaradhaouiseddik-comme-si-vous-y-etiez.html"Le match Qaradhaoui/Seddik comme si vous y étiez"
Ils portent le même prénom, se présentent comme des érudits de la science coranique et chacun à sa façon, à des degrés très disproportionnels, possède une influence sur l’opinion publique. Pourtant tant de choses les séparent.
(...) Seddik vient de défier Qaradhawi, en visite de courtoise chez ses amis d’Ennahdha, dans une joute oratoire sur le statut et le rôle du savant musulman aujourd’hui. Qaradhawi s’est débiné arguant un agenda très chargé ; ce qui n’a pas empêché Seddik dans un entretien donné à ‘‘Nawaat.org’’ de charger violemment son adversaire en le traitant d’ignare (...)
Le match qui n’a pas eu lieu entre les deux Youssef est une occasion pour aborder et réfléchir sur le sujet des enjeux épistémologiques (le mode de production de la science) dans le discours religieux en islam et par ricochet de réfléchir sur le statut et la légitimité du savant musulman (Al-Âlim, celui qui possède la connaissance).
Sur des voies complètement parallèles
Les deux hommes ont deux parcours différents. Qaradhawi est diplômé d’Al Azhar où il a reçu un enseignement traditionnel ; ce qui ne l’a pas empêché dans les limites convenues de l’orthodoxie d’être un rénovateur avec une souplesse dans les interprétations qui lui a valu sa célébrité cathodique. Il est aussi à noter que l’exégète est un hanafite, une doctrine sunnite réputée par sa souplesse. Il a été professeur de théologie dans de nombreux établissements et auteur de nombreux livres dont le plus célèbre reste ‘‘Al-halal Wa Al-haram’’ (Le licite et l’illicite). Dans sa jeunesse il a aussi fait partie des Frères Musulmans.
Seddik est, quant à lui, un produit de l’enseignement moderne. Il a étudié la philosophie, l’histoire et la linguistique dans les universités françaises et a travaillé comme journaliste et enseignant de philosophie.
Les deux hommes ne sont donc pas entrés par la même porte à la science coranique et à la réflexion dans l’islam. C’est sans doute ce chemin ou encore cette formation intellectuelle initiale qui les place sur des voies complètement parallèles.
L’épistémologie face à l’exégèse
Deux points jalonnent cette réflexion sur ce qui sépare Seddik et Qaradhawi. Le premier point est d’ordre épistémologique et a trait au processus de production et d’extraction de la vérité scientifique du Coran. Sur cet aspect Qaradhawi incarne l’école de l’exégèse traditionnaliste. La boite à outils de cette école comprend essentiellement la linguistique et la grammaire de la langue arabe qui servent à interpréter le Coran. Les interprétations se nourrissent aussi de la science du hadith qui hiérarchise les hadiths selon le degré de confiance qu’on peut leur accorder. Les quatre écoles du sunnisme fournissent par la suite des règles et des principes de base pour l’exégèse. Les tenants de l’exégèse peuvent donc être qualifiés d’hommes d’un seul livre. Le Coran et les hadiths, à un degré moindre, constituent leurs deux et seuls bréviaires.
Seddik appartient à une deuxième école qui a bien prospéré dans l’université tunisienne et qui prône le croisement et la fertilisation de la science coranique avec la philosophie et les sciences humaines essentiellement l’Histoire et l’anthropologie. La pensée de Mahmoud Messaâdi, qui a introduit l’existentialisme dans l’islam, n’est pas étrangère à la fondation de cette école incarnée aujourd’hui par Mohammed Talbi, Abdelmajid Charfi, Hichem Djaït et leurs épigones. Dans cette école, le courant empiriste qui prône les fouilles archéologiques et la confrontation des sources est en rupture totale avec la tradition uniquement interprétative de l’exégèse ou celle purement spéculative des philosophes (...)
Ainsi alors que Seddik appartient à une école qui prône la rigueur, la neutralité du penseur animé par le doute, Qaradhawi lui oppose la foi transcendante et la communion de l’exégète avec Dieu.
Deux visions opposées de la science et de l’homme
Les deux hommes ne sont pas d’accord sur un deuxième point tout aussi important que le débat épistémologique, il s’agit du statut du savant musulman dans la société. Si Qaradhawi peut se prévaloir de son diplôme d’Al Azhar pour assoir sa légitimité de savant en Islam ; Seddik aura sans doute du mal à se légitimer auprès des masses. Ainsi, pour Qaradhawi le savant en islam jouit de droit d’un statut et d’une position dans le champ religieux et social pour parler de l’islam et d’en imposer ainsi en quelque sorte sa vision. Ceci revient donc à justifier et à légitimer le principe de la tutelle du savant en islam sur l’esprit du musulman.
D’un point de vue sociologique ceci prend la forme d’une professionnalisation du champ religieux qui devient régi par le principe d’expertise et par la légitimité du diplôme. Du même que le médecin pratique la médecine à l’exclusion de tous ceux qui n’ont pas le diplôme de médecine, le savant en islam parle de l’islam à l’exclusion de tous ceux qui n’ont pas de diplôme en théologie c’est-à-dire l’ensemble des musulmans.
La professionnalisation du champ religieux est une forme de cléricalisme qui ne dit pas son nom. Il y a donc dans la pensée de Seddik un syncrétisme avec la philosophie des lumières qui a œuvré à émanciper l’esprit de l’homme de toutes formes de tutelle et c’est en cela qu’elle est profondément humaniste (...)
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Re: Yûssûf Al Qaradâwî
En lien avec https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t198p45-mohammed-said-ramadan-al-bouti#37383
http://www.algerie-focus.com/blog/2013/03/24/al-qaradaoui-il-faut-tuer-les-predicateurs-les-penseurs-les-soldats-et-les-civils-en-syrie/(...) Cette fois-ci, le vénéré Al Qaradaoui a poussé le bouchon jusqu’à l’absurde puisqu’au cours de son émission diffusée chaque semaine sur Al-Jazeera, le prédicateur égyptien réfugié au Qatar a justifié l’assassinat de toutes les catégorie de la population syrienne si celles-ci soutiennent le régime en place, à savoir le clan d’Al-Assad. Dans l’esprit obtus de ce théologien qui ignore les principes fondateurs de l’humanisme musulman, il est licite de tuer « les prédicateurs, les penseurs, les savants, religieux ou pas, théologiens ou non, civils comme militaires » si ces derniers prennent juste partie pour le camp d’Al-Assad. Le Cheikh sanguinaire a même parlé de la nécessité de combattre ces personnes innocentes, puisqu’elles sont civiles et n’occupent nullement une fonction au sein du régime d’Al Assad, au nom de la sacro-sainte guerre contre les autorités syriennes.
Cet appel au meurtre a provoqué une véritable onde de choc notamment sur la toile où la vidéo d’Al Qaradaoui a circulé à la vitesse de la lumière. Les internautes ont été nombreux à dénoncer les dérapages dangereux de ce prédicateur qui élève le meurtre au rang du devoir religieux (...)
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Re: Yûssûf Al Qaradâwî
Salam, je fais un aveu, je ne connais presque pas Qaradoui, en terme de "quel discours il tient ?" je l'ai entendu parler une fois. Mais ça m'a guéri.
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Re: Yûssûf Al Qaradâwî
Géo-politiquement, c'est une girouette tenant des positions contradictoires et ambigües...Sur d'autres sujets, il se révèle intéressant et pertinent, comme l'inverse selon d'autres thèmes qui lui arrive de traiter...
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Re: Yûssûf Al Qaradâwî
http://oumma.com/15822/qaradawi-a-t-une-responsabilite-morale-lassassinat-de-Le cheikh Yûsuf Al-Qaradâwî, au nom de l'Union Mondiale des Savants Musulmans qu'il préside, a certes condamné fermement sur son site internet , le 23 mars 2013, l'assassinat du cheikh syrien Ramadan Al-Bouti victime d'un attentat dans une mosquée de Damas.
Cependant, on peut légitimement s'interroger sur l'ambiguïté de cette condamnation. En effet, trois mois auparavant, soit en décembre 2012, au cours de l'émission phare d'Al-Jazîra (...), le théologien qatari, devant des millions de personnes, à une question d'un téléspectateur arabophone l'interrogeant sur la licéité ou permission de prendre pour cible les soutiens du régime de Bachar Al-Assad, au premier rang desquels "les oulémas du pouvoir", eut une réponse hallucinante et d'une violence inouïe (...)
Ces appels au meurtre de la part d'un dignitaire religieux se prévalant d'une autorité morale à l'échelle du monde musulman, ont énormément choqué une partie de la presse arabe. Mais le théologien qatari qui n'en n'est pas à son premier fait d'armes, s'était déjà distingué sur cette même chaîne, en février 2011, par une fatwa autorisant l'assassinat de feu Muammar Khadafi (...)
La critique publique du Yûsuf Al-Qaradâwî émanait jusqu'à présent des intellectuels musulmans qui se réclamaient de la modernité, ou encore des milieux de la gauche laïque du monde arabe (...) En septembre 2012, ce comité d'imams de Jérusalem, emmené par Salahuddin Ben Ibrahim, imam de la mosquée d'Al Aqsa (...), a organisé une conférence de presse pour lancer une sérieuse mise en garde contre le cheikh Al-Qaradâwî . Cet avertissement assumé publiquement est révélateur du discrédit qui frappe le prédicateur égyptien, dont la réputation a sérieusement été entachée. Son audience dans le monde musulman ne semble plus tenir qu'à l'immense tribune offerte par Al Jazeera, un espace d’expression dont ses détracteurs affirment, qu'il s’est bien gardé d’utiliser pour dénoncer la présence d'une base américaine au Qatar.
De plus en plus de voix s'élèvent dans l'islam pour fustiger la compromission du cheikh Al-Qaradâwî avec la richissime dictature du Qatar. Considéré comme l’un des hommes religieux les plus riches au monde, pour la plupart des commentateurs, ce dernier est devenu un Oulama de cour (...)
Soucieux de l'unité des musulmans et du règlement pacifique de la crise syrienne, dans un discours empreint d'une grande sagesse, l'imam Salahuddin Ben Ibrahim a fixé le cadre de son intervention. Il est clairement dans une démarche diplomatique visant à ménager les différents groupes qui s'affrontent dans ce pays, afin de les réunir autour d'une table de négociation (...) "Si nous sommes ici, c'est pour dire ce qui doit être dit devant Dieu, sans craindre quiconque. Si nous sommes ici, c'est pour nous détacher devant Dieu des fetwas qui ont été déversés et des intrigues et des tromperies qui ont rendu le sang enivrant et le haram autorisé. Qu'Allah fasse miséricorde à tout opprimé et à tout blessé, et à tout naïf qui a rejoint par avidité et crédulité"
Il interpelle ensuite le chef d'Etat syrien Assad (...) : "Ces jeunes sont tes jeunes, ces aînés sont tes aînés, et ces proches sont tes frères. Redoute Allah et traite-les avec bonté. Et sache qu'Allah est bienveillant et aime la bonté … Et sache qu'Allah est au-dessus de toi, comme tu es au-dessus d'eux. Alors demande lui pour toi et ton peuple, le bon jugement et l'issue favorable. Quant aux nobles gens en Syrie, savants et peuple syrien, nous leur demandons au nom d'Allah, le Sécurisant, le Salut, de cesser l'effusion de sang, de renoncer et de se tourner vers l'entente et la réconciliation, là est la satisfaction de leur Seigneur et la déchéance de leur ennemi. Voilà pour notre peuple et les musulmans" (...)
"J'ai dès le début parler avec franchise, et ouvertement. Il y a trois pieux, tous mauvais : un média menteur, un dignitaire menteur, et un clan menteur. Le clan menteur est une base militaire dans les pays musulmans, le média menteur est Al Jazeera, et le savant menteur, vous le connaissez. Il a fait des petits qui mentent comme lui. Celui qui s'écarte de ces trois préserve son honneur et sa foi. Ai-je transmis le message ? Allah sois témoin"
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Re: Yûssûf Al Qaradâwî
http://oumma.com/218401/interpol-place-youssef-al-qaradawi-liste-rouge(...) Youssef al-Qaradawi, cette figure théologique de référence et non moins controversée des Frères Musulmans, promu Mufti non officiel de l’émirat confetti du Golfe persique, vient d’être classé dans la liste rouge d’Interpol à la demande expresse des autorités égyptiennes, derrière lesquelles se cache la main de fer du tortionnaire Al-Sissi.
Comble de l’ironie dans l’écheveau des intrigues de la géopolitique, Al-Sissi, ce chef sanguinaire de la junte militaire qui a dépossédé Mohammed Morsi, le président démocratiquement élu, des rênes du pouvoir par la force, fait de Al-Qaradawi un ennemi public numéro 1, alors que lui-même est sous le coup de deux plaintes pour actes de torture et de barbarie déposées récemment au Palais de Justice de Paris.
Rejoignant ainsi, comme 40 autres partisans des Frères musulmans, la longue liste rouge d’Interpol, Youssef al-Qaradawi se retrouve en bien fâcheuse posture tout en devenant une épine dans le pied du Qatar, d’autant plus que les pressions extérieures exercées par l’Arabie saoudite et l’Egypte se font de plus en plus pressantes pour obtenir son expulsion (...)
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Re: Yûssûf Al Qaradâwî
Notre vedette Al-Qaradâwî serait l'incitateur des attentats suicides en Égypte !
Re: Yûssûf Al Qaradâwî
En lien avec https://dialogueabraham.forum-pro.fr/t3117-terrorisme-le-qatar-accuse-par-l-arabie-saoudite
http://www.saphirnews.com/Arabie-Saoudite-les-livres-de-Yusuf-Al-Qaradawi-bannis_a24029.htmlAhmed Bin Mohammed al-Issa, ministre de l’Education de l’Arabie Saoudite, a ordonné, dimanche 11 juin, le retrait des livres du prédicateur égyptien dans toute la sphère éducative saoudienne.
Yusuf al-Qaradawi, qui dirige l’Union internationale des savants musulmans, considéré comme une des figures les plus influentes du courant des Frères musulmans, est installé depuis 1961 au Qatar. Le cheikh a été inscrit, vendredi 9 juin, sur une liste constituée de 59 personnalités et 12 organisations caritatives accusées de soutenir le terrorisme. Une liste approuvée par l’Arabie Saoudite, l’Egypte, le Bahreïn et les Emirats arabes unis (...)
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Re: Yûssûf Al Qaradâwî
On trouve les livres du Grand Savant de l'islam, Al Qaradaoui, dans toutes les librairies islamiques de France sans aucun problème.
Si la France se mettait à l'interdire, elle pourrait interdire dans la foulée Ibn Hicham, Ibn Ishaq, Tabari et même le Saint Coran, la Parole d'Allah.
Si la France se mettait à l'interdire, elle pourrait interdire dans la foulée Ibn Hicham, Ibn Ishaq, Tabari et même le Saint Coran, la Parole d'Allah.
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