L'innovation en islam (technologique et religieuse)
4 participants
Page 1 sur 1
L'innovation en islam (technologique et religieuse)
Voici le fil pour traiter du thème de l'innovation en islam : est-elle permise ?
Beaucoup encore confondent innovation technologique d'innovation religieuse, et pensent (c'est surtout chez les non-musulmans) par exemple que l'islam du prophète interdit d'avoir un ordinateur ou une télévision sous prétexte que les compagnons du prophète n'en possédaient pas.
Quel est le statut de l'innovation technologique en islam ?
Quel est le statut de l'innovation religieuse en islam ?
Beaucoup encore confondent innovation technologique d'innovation religieuse, et pensent (c'est surtout chez les non-musulmans) par exemple que l'islam du prophète interdit d'avoir un ordinateur ou une télévision sous prétexte que les compagnons du prophète n'en possédaient pas.
Quel est le statut de l'innovation technologique en islam ?
Quel est le statut de l'innovation religieuse en islam ?
Re: L'innovation en islam (technologique et religieuse)
L'innovation religieuse est interdite en islam. Des hadiths le prouvent et même un verset du Coran.
En ce qui concerne l'innovation technologique, il faudrait débattre sur le sujet qui se nommerait plutôt jusqu'où doit aller l'imitation du Prophète dans sa vie de tous les jours... Doit-on aller jusqu'à se priver d'ordinateur sous prétexte qu'il n'y'avait pas d'ordinateur à l'époque de Mahomet ?
En ce qui concerne l'innovation technologique, il faudrait débattre sur le sujet qui se nommerait plutôt jusqu'où doit aller l'imitation du Prophète dans sa vie de tous les jours... Doit-on aller jusqu'à se priver d'ordinateur sous prétexte qu'il n'y'avait pas d'ordinateur à l'époque de Mahomet ?
Re: L'innovation en islam (technologique et religieuse)
Je pense que les choses sont assez clairs : toute nouveauté dans la manière d'adorer Dieu est interdite. Tout simplement car l'Islam est basé sur le fait d'adorer Dieu comme Dieu l'a demandé via le prophète (psl) et pas autrement.Isabelle a écrit:L'innovation religieuse est interdite en islam. Des hadiths le prouvent et même un verset du Coran.
En ce qui concerne l'innovation technologique, il faudrait débattre sur le sujet qui se nommerait plutôt jusqu'où doit aller l'imitation du Prophète dans sa vie de tous les jours... Doit-on aller jusqu'à se priver d'ordinateur sous prétexte qu'il n'y'avait pas d'ordinateur à l'époque de Mahomet ?
Quant aux innovations technologiques en elles-mêmes l'Islam est neutre par rapport à ça. Ce ne sont que des moyens : si on les utilise dans le bien c'est bien, et si on les utilise dans le mal c'est mal ! tout comme un couteau, des allumettes, ou tout autre outil.
Muslim3- Messages : 120
Réputation : 0
Date d'inscription : 29/05/2011
Re: L'innovation en islam (technologique et religieuse)
Muslim3 a écrit:Je pense que les choses sont assez clairs : toute nouveauté dans la manière d'adorer Dieu est interdite. Tout simplement car l'Islam est basé sur le fait d'adorer Dieu comme Dieu l'a demandé via le prophète (psl) et pas autrement.Isabelle a écrit:L'innovation religieuse est interdite en islam. Des hadiths le prouvent et même un verset du Coran.
En ce qui concerne l'innovation technologique, il faudrait débattre sur le sujet qui se nommerait plutôt jusqu'où doit aller l'imitation du Prophète dans sa vie de tous les jours... Doit-on aller jusqu'à se priver d'ordinateur sous prétexte qu'il n'y'avait pas d'ordinateur à l'époque de Mahomet ?
Quant aux innovations technologiques en elles-mêmes l'Islam est neutre par rapport à ça. Ce ne sont que des moyens : si on les utilise dans le bien c'est bien, et si on les utilise dans le mal c'est mal ! tout comme un couteau, des allumettes, ou tout autre outil.
Mais les musulmans sont invités à imiter le Prophète. Et le prophète ne se servait pas d'ordinateurs... Alors ?
Re: L'innovation en islam (technologique et religieuse)
Ils ne sont justement invités à l'imiter que dans ce qui relève du religieux (adoration). Le prophète (psl) se déplaçait par exemple souvent sur sa (fameuse) chamelle : personne n'a jamais dit que c'est recommandé pour un musulman de se délacer sur une chamelle.Isabelle a écrit:Muslim3 a écrit:Je pense que les choses sont assez clairs : toute nouveauté dans la manière d'adorer Dieu est interdite. Tout simplement car l'Islam est basé sur le fait d'adorer Dieu comme Dieu l'a demandé via le prophète (psl) et pas autrement.Isabelle a écrit:L'innovation religieuse est interdite en islam. Des hadiths le prouvent et même un verset du Coran.
En ce qui concerne l'innovation technologique, il faudrait débattre sur le sujet qui se nommerait plutôt jusqu'où doit aller l'imitation du Prophète dans sa vie de tous les jours... Doit-on aller jusqu'à se priver d'ordinateur sous prétexte qu'il n'y'avait pas d'ordinateur à l'époque de Mahomet ?
Quant aux innovations technologiques en elles-mêmes l'Islam est neutre par rapport à ça. Ce ne sont que des moyens : si on les utilise dans le bien c'est bien, et si on les utilise dans le mal c'est mal ! tout comme un couteau, des allumettes, ou tout autre outil.
Mais les musulmans sont invités à imiter le Prophète. Et le prophète ne se servait pas d'ordinateurs... Alors ?
Muslim3- Messages : 120
Réputation : 0
Date d'inscription : 29/05/2011
Re: L'innovation en islam (technologique et religieuse)
Tout ce qui concerne ce qui est universel et immuable dans la pratique (doctrine, culte, éthique, fondements et finalités, ...) ne peut pas être altéré car ne dépendant pas du temps. Les altérer reviendrait à dénaturer l'Islam et à tomber dans l'idolâtrie, l'association, l'injustice et le mal.
Ce qui dépend du temps (généralement les moyens) comme les techniques ou la technologie, tant qu'elles servent les finalités de l'islam, qu'elles n'engendrent aucun mal et qu'elles ne contredisent pas les fondements de l'islam, elles sont permises. Les premiers musulmans en sont les meilleurs exemples.
Ce qui dépend du temps (généralement les moyens) comme les techniques ou la technologie, tant qu'elles servent les finalités de l'islam, qu'elles n'engendrent aucun mal et qu'elles ne contredisent pas les fondements de l'islam, elles sont permises. Les premiers musulmans en sont les meilleurs exemples.
http://www.sunnisme.com/article-existe-t-il-de-bonnes-innovations-en-islam-69344760.html
Lorsque l’on étudie de près le sujet de l’innovation, on note également que les détracteurs oublient fréquemment de citer le hadith suivant dans lequel le Prophète a dit :
« Si quelqu’un instaure dans l'Islam une bonne tradition (sounnah hassanah), il en aura la récompense et aura une récompense chaque fois que les gens la referont après lui sans que rien ne soit diminué de leurs récompenses. Mais si quelqu’un instaure dans l'Islam une mauvaise tradition (sounnah sayyi’ah), il se chargera de son péché et sera chargé d’un péché chaque fois que des gens la referont après lui sans que rien ne soit diminué de leurs péchés ». Ce Hadith authentique est pourtant rapporté par les Imams Muslim, at-Tirmidhî, al-Nasâ'î, Ibn Mâjah, et d'autres.
Comme expliqué ci-dessus, les savants des quatre écoles sont depuis toujours unanimes sur la classification des innovations (bida’a) en bonnes (acceptées) et en mauvaises (rejetées).
Celle qui est bonne est celle qui ne contredit pas la Shari’ah et permet de faciliter les œuvres déjà prescrites et méritoires, tandis que la mauvaise innovation est tout ce qui est nouveau et contredit le Coran et la noble Sunnah.
Parmi les innombrables savants qui ont approuvés cette division, on peut par exemple citer l'Imam ash-Shafé'î qui a divisé l'innovation en deux parties, la première étant la « bida'a mahmûda » (approuvée) et la seconde la « bida'a madhnûma » (désapprouvée).
Ainsi, il est rapporté par Abou Nou'aym que l'Imam ash-Shafé'i a dit : « L’innovation (bida’a) se divise en deux parties : Celle qui est louable et celle qui est blâmable. Tout ce qui est conforme à la Sunna est louable et tout ce qui s'y oppose est blâmable ».
De même, l’Imam Al-Bayhaqi rapporte dans son Manaqib, sa parole : « Les innovations sont de deux types : l'un est ce qui est innové et qui rentre en conflit avec le Livre, la Sunna, un rapport d'un Compagnon [athar] ou un consensus ; cette innovation est un égarement. L'autre type est ce qui est innové à partir du bien et qui ne rentre pas en conflit avec quoi que ce soit de ce qui est précédemment cité; il s’agit alors d’une innovation qui n'a rien de blâmable ».
L'Imam an-Nawawî , le grand savant commentateur du Sahih de Muslim, classe l'innovation en cinq catégories. Il a écrit dans son ouvrage Al-Qawa'id (Al-Kubrâ) : « L'innovation est divisée en celle qui est obligatoire (wâjiba), interdite (muharrama), recommandée (mandûba), déconseillée (makrûha) ou indifférente (mubâha). La manière de décider est d'examiner l'innovation à la lumière des règles de la Loi (qawâ’id al-sharî’a). Si elle tombe dans le champ des obligations (îjab), elle est donc obligatoire, si elle tombe dans le champ des interdictions, elle est interdite (tahrîm), dans le champ des recommandations, elle devient recommandée, déconseillé si elle concerne ce qui l’est et permise si elle touche aux permissions ».
Quant à la sommité dans la science du Hadith, al-Hâfidh ibn Hajar al-'Asqalani , il a déclaré : « La signification première de l'innovation est ce qui est produit sans précédent. Ce terme est employé dans la Loi par opposition à la Sunna, ainsi elle est blâmable. De manière précise, si elle fait partie de ce qui est classé comme désirable par la Loi, alors c'est une bonne innovation (hassana), tandis que si cela fait partie des actes blâmables, alors c'est une innovation blâmable (mustaqbaha), sinon elle tombe dans la catégorie de ce qui est permis (mubah). Elle peut être classée dans les cinq catégories connues ».
De même l'Imam Ibn al-Athîr al Jazarî a dit dans son chef-d’œuvre, al-Nihâya fî Gharîb al-Hadîth wal-Athar : « L’innovation est de deux sortes : l’innovation de guidance et l’innovation d’égarement (bid’atu hudâ wa-bid’ati dalâla). Tout ce qui va à l’encontre des commandements d’Allâh et de Son Messager se trouve dans la sphère du blâme et de la condamnation. Et tout ce qui rentre dans ce qu’Allâh et Son Messager ont recommandé en général se place dans la sphère du mérite. Tout ce qui n’a pas de précédent comme l’extrême générosité ou l’extrême bonté sont des actes méritoires. Il n’est pas permis de dire qu’un tel comportement va à l’encontre de la Loi car le Prophète a stipulé qu’il sera récompensé quand il a dit : « Quiconque institue une bonne coutume en Islâm (man sanna fîl-islâmi sunnatan hassana) aura une récompense ainsi que celle de tous ceux qui l’auront suivi ». De même, il a dit : « Quiconque institue une mauvaise coutume en islam (waman sanna fîl-islâmi sunnatan sayyi’atan) recevra un châtiment ainsi que celui de ceux qui l’auront pratiqué ». Il s’agit des cas où l’acte contredit ce qu’Allâh et Son Messager ont commandé… C’est dans ce sens que le hadith « toute innovation est égarement » est compris : il signifie, tout ce qui s’oppose aux bases de la Loi et qui ne correspond pas à la Sunna ».
Ghazali- Messages : 296
Réputation : 0
Date d'inscription : 02/11/2012
Re: L'innovation en islam (technologique et religieuse)
D'après moi, le principe de l'interdiction des innovations religieuses (qui est dans le Coran) devraient nous amener à évincer les hadiths qui apportent des règles nouvelles par rapport au Coran.
Je pourrais cité d'autres versets qui prouvent que le Coran suffit aux croyants.
Je tiens à préciser que je ne suis pas coraniste, mais je trouve qu'il y a de trop nombreux hadiths considérés comme sahih que je trouve suspect et qui apportent des innovations; Al Bukhari et Muslim étaient de grands hommes mais des hommes donc dans le doute je préfère rejeté les hadiths en question. De plus je ne crois pas aux "abrogeant/abrogés"; quand 2 versets se contredisent c'est qu'ils sont à appliqué dans 2 contextes différents d'après moi.
S6V38. Nulle bête marchent sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté. Nous n'avons rien omis d'écrire dans le Livre. Puis, c'est vers leur Seigneur qu'ils seront ramenés.
S4V82. Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S'il provenait d'un autre qu'Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions!
S456. Voilà les versets d'Allah que Nous te récitons en toute vérité. Alors dans quelle parole croiront-ils après [la parole] d'Allah et après Ses signes?
Je pourrais cité d'autres versets qui prouvent que le Coran suffit aux croyants.
Je tiens à préciser que je ne suis pas coraniste, mais je trouve qu'il y a de trop nombreux hadiths considérés comme sahih que je trouve suspect et qui apportent des innovations; Al Bukhari et Muslim étaient de grands hommes mais des hommes donc dans le doute je préfère rejeté les hadiths en question. De plus je ne crois pas aux "abrogeant/abrogés"; quand 2 versets se contredisent c'est qu'ils sont à appliqué dans 2 contextes différents d'après moi.
Walid- Messages : 85
Réputation : 0
Date d'inscription : 30/10/2012
Age : 31
Re: L'innovation en islam (technologique et religieuse)
Mais les musulmans sont invités à imiter le Prophète. Et le prophète ne se servait pas d'ordinateurs... Alors ?
Vous connaissez la réponse à votre question, mais ce qui est intéressent c'est le cas de ceux qui dorment à même le sol car c'est ce que (d'après eux )faisait le Prophète (saws); c'est un exemple parmi d'autres..
Walid- Messages : 85
Réputation : 0
Date d'inscription : 30/10/2012
Age : 31
Re: L'innovation en islam (technologique et religieuse)
Je pensais comme toi aussi au début Walid. Mais en fait, c'est à cause du fait que des gens citent aujourd'hui à longueur de temps des récits hors contexte (comme celui de l'apostasie, car d'autres hadiths et versets du Coran indiquent que la peine, qui pouvait varier, appliquée à l'apostat, ne pouvait concerner que les apostats qui ont rejoint les combattants ennemis pour nuire aux musulmans, et non pas les apostats pacifiques que Dieu mentionne en réprouvant leurs actions sans les condamner par des sanctions terrestres) ou très mal interprété.
Ce n'est pas l'apostasie qui est punit en islam, mais le fait d'abandonner la communauté musulmane pour ensuite prendre les armes contre les musulmans.
Le Coran parle de l'apostasie simple (pacifique) à de nombreuses reprises sans mentionner une fois une sanction terrestre.
Il est rapporté que sous l'autorité du second calife musulman, que Abd Ar-Razzâq, Al-Bayhaqî et Ibn Hazm rapportent qu’Anas, revenant de Tastur, se rendit chez `Umar. Ce dernier lui demanda : « Qu’ont fait les six de la tribu de Bakr Ibn Wâ’il qui ont renié l’Islam et qui ont rejoint les idolâtres (pour combattre les musulmans) ? » Anas répondit : « Ô Commandeur des Croyants, ce groupe de gens qui ont renié l’Islam et qui ont rejoint les idolâtres ont été tués sur le champ de bataille. » `Umar reprit : « Nous appartenons à Dieu, et c’est à Lui que nous retournerons. » Anas dit : « Mais avaient-ils une autre issue que d’être tués ? » `Umar répondit : « Oui, j’allais leur proposer l’Islam et, s’ils refusaient, j’allais les mettre en prison. » alors même que les apostats avaient rejoint le camp ennemi dans la guerre contre les musulmans. Rapporté par `Abd Ar-Razzâq dans Al-Musannaf (10/165-166, tradition n° 18696), par Al-Bayhaqî dans les Sunan (8/207), par Sa`îd Ibn Mansûr (page 3, n° 2573) et par Ibn Hazm dans Al-Muhallâ (11/221), édition Al-Imâm.
« Le sens de cette tradition est que `Umar a pensé que la peine de mort n’était pas applicable à l’apostat combattant en toute situation. Elle peut être annulée ou reportée si une nécessité impose son annulation ou son report. Dans ce cas précis, la nécessité consiste en l’état de guerre, en la proximité géographique entre ces apostats et les idolâtres et en la crainte que ces apostats ne soient tentés de passer à l’ennemi.
Quant aux hadiths, il y en a un qui est coupé de son contexte "quiconque change de religion, tuez-le" (ce qui, prit littéralement, peut aussi concerner les musulmans). Par contre, un hadith, avec son contexte et l'intégralité de l'énoncé dit que : "Aîsha rapporte que le Messager d'Allâh (saws) a dit : "Un musulman ne peut être exécuté que dans trois situations : S'il s'agit d'un individu marié qui a commis l'adultère [en public ou qu'il s'est dénoncé de lui-même]. Celui qui tue avec préméditation un musulman [si la famille de la victime souhaite appliquer la loi du talion au lieu du pardon ou du dédommagement]. Et celui qui quitte l'Islam et déclare la guerre à Allâh et à son Messager. Lequel sera exécuté, pendu [ou crucifié selon une meilleure traduction] ou expulsé"".
Sunan de An-Nissa'î, qui était très exigeant au niveau de l'authenticité des hadîths, hadîth n°4065 du livre 38 de la version arabe.
Ce hadith est lié à ce verset, qui en parle : «La récompense de ceux qui font la guerre contre Dieu et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas ; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment.» (5, 33).
«[Ne] Combattez dans le sentier d'Allâh [que] ceux qui vous combattent, mais ne transgressez pas, car Allâh n'aime pas les transgresseurs» (2, 190).
Mais pour ceux qui demeurent pacifiques et non-violents le Coran dit :
«Dieu ne vous défend pas d'être bons et équitables envers ceux qui ne vous attaquent pas à cause de votre religion et qui ne vous expulsent pas de vos foyers. Dieu aime ceux qui sont équitables» (60, 8 ). Ici Dieu nous incite à montrer de la bonté et de l'équité dans nos rapports avec les non-musulmans, vis-à-vis de leur personne (sans adhérer ou approuver leurs idées fausses ou leurs croyances mensongères et illusoires).
«Et s’ils (les païens) renoncent (à vous combattre), alors ne leur témoignez plus d’hostilité, sauf contre ceux qui ont un comportement inique» (2, 193).
«Et s’ils (les ennemis) sont enclins à la paix, accède à leur requête» (8, 61). C'est-à-dire que, si des groupes de non-musulmans violents renoncent à leur violence à l'encontre des musulmans, et qu'ils souhaitent réellement la paix (pas seulement à travers des discours et de belles paroles, qui peuvent être mensongères, mais aussi à travers des actes et des garanties), les musulmans doivent cesser toute contre-attaque.
«Et si l'un des non-croyants demande ta protection accorde-la afin qu’il écoute la parole de Dieu puis fais-le reconduire en lieu sûr» (9, 6).
«… et entraidez-vous dans la droiture et dans la piété, mais ne vous aidez pas mutuellement dans le péché et la transgression» (5, 2).
Chaque hadith possédant un contexte, une finalité, un sens effectif, doit donc être conditionné par les principes coraniques, et par conséquent, aucun hadith ne peut donc contredire le Coran dans ses fondements, ses principes et ses finalités. Si un hadith, même jugé authentique, semble contredire le Coran, c'est que soit il est aussi authentique dans son énoncé mais qu'il est mal compris, et donc il doit être mis en suspend jusqu'à que l'éclaircissement soit fait, soit que l'énoncé souffre d'anomalies et de faiblesses en dépit du fait que sa chaine de transmission soit authentique.
Cette analyse s'applique également à certains récits jugés misogynes en apparence, mais qui en fin de compte, s'ils sont authentiques, ne parlaient que de catégories de femmes bien précises, puisque d'autres récits authentiques et les simples observations quotidiennes, démontrent qu'il existe des femmes très intelligentes, pudiques, pieuses et vertueuses, même si de par leurs fonctions biologiques et métaphysiques distinctes (mais non pas inférieures ; nous sommes de toute façon la progéniture d'une femme, si donc elle est jugée inférieure, nous serons encore "plus inférieurs" qu'elle...) leurs spécificités physiologiques font qu'elles sont généralement plus émotives (spontanément) que les hommes, bien que certaines femmes restent lucides et savent prendre du recul avant de tomber dans l'hystérie.
Walid, n'oublie pas non plus que les maitres spirituels ont authentifié des milliers de hadith par dévoilements spirituels, donc de source sûre.
Ce n'est pas l'apostasie qui est punit en islam, mais le fait d'abandonner la communauté musulmane pour ensuite prendre les armes contre les musulmans.
Le Coran parle de l'apostasie simple (pacifique) à de nombreuses reprises sans mentionner une fois une sanction terrestre.
Il est rapporté que sous l'autorité du second calife musulman, que Abd Ar-Razzâq, Al-Bayhaqî et Ibn Hazm rapportent qu’Anas, revenant de Tastur, se rendit chez `Umar. Ce dernier lui demanda : « Qu’ont fait les six de la tribu de Bakr Ibn Wâ’il qui ont renié l’Islam et qui ont rejoint les idolâtres (pour combattre les musulmans) ? » Anas répondit : « Ô Commandeur des Croyants, ce groupe de gens qui ont renié l’Islam et qui ont rejoint les idolâtres ont été tués sur le champ de bataille. » `Umar reprit : « Nous appartenons à Dieu, et c’est à Lui que nous retournerons. » Anas dit : « Mais avaient-ils une autre issue que d’être tués ? » `Umar répondit : « Oui, j’allais leur proposer l’Islam et, s’ils refusaient, j’allais les mettre en prison. » alors même que les apostats avaient rejoint le camp ennemi dans la guerre contre les musulmans. Rapporté par `Abd Ar-Razzâq dans Al-Musannaf (10/165-166, tradition n° 18696), par Al-Bayhaqî dans les Sunan (8/207), par Sa`îd Ibn Mansûr (page 3, n° 2573) et par Ibn Hazm dans Al-Muhallâ (11/221), édition Al-Imâm.
« Le sens de cette tradition est que `Umar a pensé que la peine de mort n’était pas applicable à l’apostat combattant en toute situation. Elle peut être annulée ou reportée si une nécessité impose son annulation ou son report. Dans ce cas précis, la nécessité consiste en l’état de guerre, en la proximité géographique entre ces apostats et les idolâtres et en la crainte que ces apostats ne soient tentés de passer à l’ennemi.
Quant aux hadiths, il y en a un qui est coupé de son contexte "quiconque change de religion, tuez-le" (ce qui, prit littéralement, peut aussi concerner les musulmans). Par contre, un hadith, avec son contexte et l'intégralité de l'énoncé dit que : "Aîsha rapporte que le Messager d'Allâh (saws) a dit : "Un musulman ne peut être exécuté que dans trois situations : S'il s'agit d'un individu marié qui a commis l'adultère [en public ou qu'il s'est dénoncé de lui-même]. Celui qui tue avec préméditation un musulman [si la famille de la victime souhaite appliquer la loi du talion au lieu du pardon ou du dédommagement]. Et celui qui quitte l'Islam et déclare la guerre à Allâh et à son Messager. Lequel sera exécuté, pendu [ou crucifié selon une meilleure traduction] ou expulsé"".
Sunan de An-Nissa'î, qui était très exigeant au niveau de l'authenticité des hadîths, hadîth n°4065 du livre 38 de la version arabe.
Ce hadith est lié à ce verset, qui en parle : «La récompense de ceux qui font la guerre contre Dieu et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas ; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment.» (5, 33).
«[Ne] Combattez dans le sentier d'Allâh [que] ceux qui vous combattent, mais ne transgressez pas, car Allâh n'aime pas les transgresseurs» (2, 190).
Mais pour ceux qui demeurent pacifiques et non-violents le Coran dit :
«Dieu ne vous défend pas d'être bons et équitables envers ceux qui ne vous attaquent pas à cause de votre religion et qui ne vous expulsent pas de vos foyers. Dieu aime ceux qui sont équitables» (60, 8 ). Ici Dieu nous incite à montrer de la bonté et de l'équité dans nos rapports avec les non-musulmans, vis-à-vis de leur personne (sans adhérer ou approuver leurs idées fausses ou leurs croyances mensongères et illusoires).
«Et s’ils (les païens) renoncent (à vous combattre), alors ne leur témoignez plus d’hostilité, sauf contre ceux qui ont un comportement inique» (2, 193).
«Et s’ils (les ennemis) sont enclins à la paix, accède à leur requête» (8, 61). C'est-à-dire que, si des groupes de non-musulmans violents renoncent à leur violence à l'encontre des musulmans, et qu'ils souhaitent réellement la paix (pas seulement à travers des discours et de belles paroles, qui peuvent être mensongères, mais aussi à travers des actes et des garanties), les musulmans doivent cesser toute contre-attaque.
«Et si l'un des non-croyants demande ta protection accorde-la afin qu’il écoute la parole de Dieu puis fais-le reconduire en lieu sûr» (9, 6).
«… et entraidez-vous dans la droiture et dans la piété, mais ne vous aidez pas mutuellement dans le péché et la transgression» (5, 2).
Chaque hadith possédant un contexte, une finalité, un sens effectif, doit donc être conditionné par les principes coraniques, et par conséquent, aucun hadith ne peut donc contredire le Coran dans ses fondements, ses principes et ses finalités. Si un hadith, même jugé authentique, semble contredire le Coran, c'est que soit il est aussi authentique dans son énoncé mais qu'il est mal compris, et donc il doit être mis en suspend jusqu'à que l'éclaircissement soit fait, soit que l'énoncé souffre d'anomalies et de faiblesses en dépit du fait que sa chaine de transmission soit authentique.
Cette analyse s'applique également à certains récits jugés misogynes en apparence, mais qui en fin de compte, s'ils sont authentiques, ne parlaient que de catégories de femmes bien précises, puisque d'autres récits authentiques et les simples observations quotidiennes, démontrent qu'il existe des femmes très intelligentes, pudiques, pieuses et vertueuses, même si de par leurs fonctions biologiques et métaphysiques distinctes (mais non pas inférieures ; nous sommes de toute façon la progéniture d'une femme, si donc elle est jugée inférieure, nous serons encore "plus inférieurs" qu'elle...) leurs spécificités physiologiques font qu'elles sont généralement plus émotives (spontanément) que les hommes, bien que certaines femmes restent lucides et savent prendre du recul avant de tomber dans l'hystérie.
Walid, n'oublie pas non plus que les maitres spirituels ont authentifié des milliers de hadith par dévoilements spirituels, donc de source sûre.
Ghazali- Messages : 296
Réputation : 0
Date d'inscription : 02/11/2012
Re: L'innovation en islam (technologique et religieuse)
Je pensais comme toi aussi au début Walid.
Je ne rejette pas tous les hadiths mais les met pas au niveau du Coran ni ne les considère comme 100% sûr.
(comme celui de l'apostasie, car d'autres hadiths et versets du Coran indiquent que la peine, qui pouvait varier, appliquée à l'apostat, ne pouvait concerner que les apostats qui ont rejoint les combattants ennemis pour nuire aux musulmans, et non pas les apostats pacifiques que Dieu mentionne en réprouvant leurs actions sans les condamner par des sanctions terrestres) ou très mal interprété.
Ce n'est pas l'apostasie qui est punit en islam, mais le fait d'abandonner la communauté musulmane pour ensuite prendre les armes contre les musulmans.
Le Coran parle de l'apostasie simple (pacifique) à de nombreuses reprises sans mentionner une fois une sanction terrestre.
J'aurais pu prendre cette exemple aussi, un des plus frappant.
Quant aux hadiths, il y en a un qui est coupé de son contexte "quiconque change de religion, tuez-le" (ce qui, prit littéralement, peut aussi concerner les musulmans).
Si ce hadith n'était pas prit en compte, il y aurait pas besoin de le contextualisé pour expliquer (avec difficulté) qu'il ne faut pas tuer tous les apostats. Le rejeté est plus simple.
d'un individu marié qui a commis l'adultère
D'après moi en contradiction avec le Coran puisque les hommes et femmes non libre qui commettent l'adultère ont une demie sanction et je ne crois pas qu'on puisse tué à moitie.
Ce hadith est lié à ce verset, qui en parle : «La récompense de ceux qui font la guerre contre Dieu et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas ; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment.» (5, 33).
Donc ce hadith ne sert à rien si ce n'est à égarer, provoquer la division,etc puisqu'il y a ce qu'il faut dans le Coran.
il doit être mis en suspend jusqu'à que l'éclaircissement soit fait, soit que l'énoncé souffre d'anomalies et de faiblesses en dépit du fait que sa chaine de transmission soit authentique.
Dans ce cas il est inutile puisque le Coran traite déja la question.
Cette analyse s'applique également à certains récits jugés misogynes en apparence, mais qui en fin de compte, s'ils sont authentiques, ne parlaient que de catégories de femmes bien précises, puisque d'autres récits authentiques et les simples observations quotidiennes, démontrent qu'il existe des femmes très intelligentes, pudiques, pieuses et vertueuses, même si de par leurs fonctions biologiques et métaphysiques distinctes (mais non pas inférieures ; nous sommes de toute façon la progéniture d'une femme, si donc elle est jugée inférieure, nous serons encore "plus inférieurs" qu'elle...) leurs spécificités physiologiques font qu'elles sont généralement plus émotives (spontanément) que les hommes, bien que certaines femmes restent lucides et savent prendre du recul avant de tomber dans l'hystérie.
Combien réfléchissent comme ça? Combien se dise ce que vous dîtes dans la citation?
Trop de hadiths ont des conséquences tragiques, je préfère rejeté tous ceux qui apportent des innovations ou qu'il faut contextualisé X 200, avec une explication d'une page.
Si Dieu avait voulu ce que je qualifie d'innovations apportés par les hadiths seraient dans le Coran.
Walid, n'oublie pas non plus que les maitres spirituels ont authentifié des milliers de hadith par dévoilements spirituels, donc de source sûre.
Dévoilement spirituel? Pour moi la seul source sûr c'est le Coran, je ne crois pas en l'infaillibilité des hommes peu importe leur degré de piété; Dieu protège le Coran, pas des hadiths compilés 150 ans après la mort du Prophète (saws). Pourquoi s'acharner à "défendre" ces hadiths qui n'apportent que divisions, incompréhensions, des morts, haine envers les musulmans!
Walid- Messages : 85
Réputation : 0
Date d'inscription : 30/10/2012
Age : 31
Re: L'innovation en islam (technologique et religieuse)
Les hadiths circulaient déjà à l'époque des compagnons du Prophète, dont plusieurs grands compagnons qui sont morts vers la fin du 1er siècle de l'Hégire, ayant rencontré l'imam Ja'far (as), Abû Hanifa (rah), Mâlik (rah), etc., qui avaient déjà compilé et recueilli des récits.
Il y a des hadiths qui sont certes futiles car ne faisant que reprendre ce que dit le Coran, mais d'autres montrent la pratique (par le modèle vivant qu'était le Prophète) des principes coraniques, la façon dont il fallait les réaliser. D'autres encore donnent plus de détails analytiques sur la façon de prier.
Durant les premières générations, les hadiths étaient mieux compris car la tradition orale était bien plus vivante et plus détaillée, beaucoup de connaissances implicites étaient déjà connues de tous. Ce n'est plus le cas à notre époque, d'autant plus que certains récits ne sont plus accompagnés du contexte connu de l'époque.
Il y a des hadiths qui sont certes futiles car ne faisant que reprendre ce que dit le Coran, mais d'autres montrent la pratique (par le modèle vivant qu'était le Prophète) des principes coraniques, la façon dont il fallait les réaliser. D'autres encore donnent plus de détails analytiques sur la façon de prier.
Durant les premières générations, les hadiths étaient mieux compris car la tradition orale était bien plus vivante et plus détaillée, beaucoup de connaissances implicites étaient déjà connues de tous. Ce n'est plus le cas à notre époque, d'autant plus que certains récits ne sont plus accompagnés du contexte connu de l'époque.
Ghazali- Messages : 296
Réputation : 0
Date d'inscription : 02/11/2012
Sujets similaires
» Les mécréants qui n'ont pas entendu parler de l'islam iront en Enfer d'après l'islam ?
» Les droits des non musulmans en islam et en terre d'islam...
» A partir de quand l'islam considère qu'une terre devient une terre d'islam ?
» Poésie religieuse
» Délinquance religieuse
» Les droits des non musulmans en islam et en terre d'islam...
» A partir de quand l'islam considère qu'une terre devient une terre d'islam ?
» Poésie religieuse
» Délinquance religieuse
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum