Où l'on reparle du Nazaréen...
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Où l'on reparle du Nazaréen...
Je tombe sur cet article très intéressant, qui mérite à mon avis d'être lu, car il est bref, clair et érudit :
http://www.mimopedagogie.com/IMG/pdf/EugenioZollietleNazareen.pdf
On n'y apprend pas que nazaréen (nazôraios) ne dérive pas de Nazareth, on le savait déjà (enfin, ceux qui s'intéressent à la question), mais que la racine du mot et donc son sens probable vient de l'araméen, pas de l'hébreu ! Je vous laisse découvrir la chose.
Au passage, l'attention est attirée sur certaines obscurités du grec des évangiles, qui semble provenir de la méconnaissance de l'araméen par les rédacteurs ; en plus de nazôraios, dont Matthieu donne le sens avec un aplomb d'inculte ; "Simon barjona", c'est de l'araméen retranscrit littéralement en grec, car mal compris : on sait aujourd'hui qu'il faut comprendre : fils de Jonas" ; Judas iscariote, c'est isch kerioth : homme né à Kerioth. ICI
Et Barrabas, soi-disant délivré par la foule interrogée par Pilate (historiquement impossible), c'est Jésus Bar abbas : Jésus le Fils du Père : Jésus en personne : jeu de mots sur la même personne, transformé par incompréhension en un épisode et une coutume inconnus des rabbins !!
Idem pour la salutation de Jésus ressuscité aux disciples : "Shalom" (oui, le très banal : "bonjour" juif de tous temps) transformé en "la paix soit avec vous" !! C'est comme si on traduisait la réponse anglaise à un remerciement : "you're welcome!" (pas de quoi, bien volontiers!) par : "vous êtes le bienvenu...
http://www.mimopedagogie.com/IMG/pdf/EugenioZollietleNazareen.pdf
On n'y apprend pas que nazaréen (nazôraios) ne dérive pas de Nazareth, on le savait déjà (enfin, ceux qui s'intéressent à la question), mais que la racine du mot et donc son sens probable vient de l'araméen, pas de l'hébreu ! Je vous laisse découvrir la chose.
Au passage, l'attention est attirée sur certaines obscurités du grec des évangiles, qui semble provenir de la méconnaissance de l'araméen par les rédacteurs ; en plus de nazôraios, dont Matthieu donne le sens avec un aplomb d'inculte ; "Simon barjona", c'est de l'araméen retranscrit littéralement en grec, car mal compris : on sait aujourd'hui qu'il faut comprendre : fils de Jonas" ; Judas iscariote, c'est isch kerioth : homme né à Kerioth. ICI
Et Barrabas, soi-disant délivré par la foule interrogée par Pilate (historiquement impossible), c'est Jésus Bar abbas : Jésus le Fils du Père : Jésus en personne : jeu de mots sur la même personne, transformé par incompréhension en un épisode et une coutume inconnus des rabbins !!
Idem pour la salutation de Jésus ressuscité aux disciples : "Shalom" (oui, le très banal : "bonjour" juif de tous temps) transformé en "la paix soit avec vous" !! C'est comme si on traduisait la réponse anglaise à un remerciement : "you're welcome!" (pas de quoi, bien volontiers!) par : "vous êtes le bienvenu...
Jans- Messages : 3566
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Idriss aime ce message
Re: Où l'on reparle du Nazaréen...
C'est qui, "on" ? J'ai souvent lu que "barjona" signifie "hors-la-loi" en araméen.Jans a écrit: "Simon barjona", c'est de l'araméen retranscrit littéralement en grec, car mal compris : on sait aujourd'hui qu'il faut comprendre : fils de Jonas" ; Judas iscariote, c'est isch kerioth : homme né à Kerioth. ICI
Re: Où l'on reparle du Nazaréen...
J'ai lu que la controverse existe ; cela dit, le contexte penche pour le fils de Jonas. En plus, ce passage de Matth. étant unique, dire qu'il est rigoureusement historique, c'est prendre des risques...
Jans- Messages : 3566
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Re: Où l'on reparle du Nazaréen...
Comme avec à peu près n'importe quoi dans les Evangiles. Cela posé, le prénom Jonas (celui du plus célèbre ténor actuel) ne semble pas avoir été en vogue à cette époque (contrairement à Yeohanan=Jean, Jacob=Jacques, Simon, Juda, Joseph...). Je ne me rappelle pas en avoir vu un seul exemple cité par Flavius Josèphe (enfin, je ne l'ai pas relu spécialement).Jans a écrit:J'ai lu que la controverse existe ; cela dit, le contexte penche pour le fils de Jonas. En plus, ce passage de Matth. étant unique, dire qu'il est rigoureusement historique, c'est prendre des risques...
Il est vrai que "hors-la-loi" sent le soufre vu les accointances zélotes que d'aucuns supposent à ce groupe.
Re: Où l'on reparle du Nazaréen...
Voilà qui me paraît faux parce qu'excessif. Après des siècles de mauvaise exégèse qui n'était que de l'apologétique pure et simple, le Vatican dut réagir à des contradicteurs qualifiés et cultivés, le pire étant Guignebert, membre du Collège de France. Il y en eut bien d'autres, car l'intransigeance catholique était attaquée de toutes parts.Comme avec à peu près n'importe quoi dans les Evangiles.
Bref : les rédacteurs, 30 ans après, n'avaient plus la culture suffisante pour maitriser le sujet. Et ne savaient plus les langues anciennes, ce qui se savait déjà pour Luc.
Jans- Messages : 3566
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Re: Où l'on reparle du Nazaréen...
Il n'y en a pas moins des gens qui soutiennent la thèse de l'invention intégrale, bricolée à partir de copies de la Bible et de mythes hétéroclites. Il y en a eu sur ce forum. Je n'en suis pas.Jans a écrit:Voilà qui me paraît faux parce qu'excessif.Comme avec à peu près n'importe quoi dans les Evangiles.
A propos d'incompréhension d'un seul mot, y compris par les premiers rédacteurs et transmetteurs, j'ai trouvé l'assertion suivante chez Ambelain, pour ce qu'il vaut par ailleurs : Jésus a été livré par jalousie, tandis que Barabbas était accusé de meurtre. Quel rapport ? Il y en a au moins un dans le texte initial grec : entre ces deux mots, une seule lettre, un thêta, de différence, φθόνoν et φόνoν (fthonon et fonon). N'étant pas helléniste, je sollicite ton avis.
Re: Où l'on reparle du Nazaréen...
la théorie mythologique / mythologisante a eu ses beaux jours surtout à la fin du XIXè siècle, mais elle ne tient pas la route, ce qui fait aujourd'hui consensus parmi les exégètes de tous bords. Il y a eu confusion entre le Jésus de l'histoire, bien réel, et la construction théologique de Paul, qui en fait le Dieu descendu du ciel pour exécuter un plan grandiose de rachat général de l'humanité sur fond de péché originel — ce qui certes peut passer pour une construction mythologique, définie de façon large par l'intervention de dieux dans la vie de l'humanité.Il n'y en a pas moins des gens qui soutiennent la thèse de l'invention intégrale, bricolée à partir de copies de la Bible et de mythes hétéroclites
Paul écrit dans les années 50, il a reçu un enseignement datant disons des années 38-40, on n'invente pas un personnage 5 ou 7 ans après sa mort.
Tu ne donnes pas les références concernant Barabbas ; mais comme celui-ci est aussi appelé d'un nom complet "Jésus Barabbas" dans des manuscrits anciens puis "Jésus" a été enlevé (voir ICI, qu'en outre l'épisode de la "coutume de libérer un condamné" est fictive, et qu'il est invraisemblable que le préfet romain demande à la foule de trancher, plus le fait que la même foule était acquise à Jésus quelques jours avant, plus le fait avéré que le portrait de Pilate a été totalement falsifié par les rédacteurs des évangiles... je pense avec certains que Pilate fait une sorte de jeu de mots Jésus le nazaréen appelé aussi Jésus le fils (bar) du père (abbas), et qu'en fait il ne s'agit que de Jésus : les rédacteurs ont mal compris, ce n'est pas la première fois : en Mat. 21,4-6, Jésus s'assoit à la fois sur une ânesse et son ânon, parce que la référence de l'AT a été mal traduite !!
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Re: Où l'on reparle du Nazaréen...
Je reprends ce sujet qui m'a beaucoup intéressé et cite un extrait d'un grand rabbin italien, Zolli.
http://www.mimopedagogie.com/IMG/pdf/EugenioZollietleNazareen.pdf
Pour barjona, voir https://www.levangile.com/Dictionnaire-Biblique/definition-bost-332-barjonas
http://www.mimopedagogie.com/IMG/pdf/EugenioZollietleNazareen.pdf
- Spoiler:
- Comme on le sait, les hébreux au temps de Jésus parlaient araméen ; l'hébreu n'était
plus parlé mais réservé comme langue liturgique. Depuis le retour d'Exil à Babylone, en
effet, le peuple avait progressivement perdu l'usage de cette langue au profit de la langue du
pays d'exil. On trouve un exemple frappant de ce fait dans Néhémie10. Les termes grecs
pour « nazaréen » ne peuvent donc dériver que de l'araméen, et le terme araméen doit
pouvoir recevoir les désinences qui expliquent les formes grecques. Le terme araméen doit
désigner quelque chose d'exceptionnel et qui ait fait l'admiration ou l'aversion des
auditeurs ; quelque chose qui soit un signe distinctif de l'œuvre de Jésus. Or en araméen, on
trouve le verbe n'çar qui a le sens de babiller ; en syriaque (araméen chrétien), il a le sens de
chanter, déclamer un poème. Zolli fait remarquer que le savant Ginzbert suppose en Jérémie
31,611, que le mot hébreu noçerim a déjà le sens de chanteurs ou hérauts et non celui de
veilleurs ou gardiens. Eugenio Zolli ajoute que la racine onomatopée12 de çor (en araméen
çraçra signifie grillon), convient très bien aux antiques prédicateurs, car ils ne lisaient les
textes religieux ou ne les commentaient qu'accompagnés une mélodie ! En effet, dans le
traité Megillah 32 A du Talmud on trouve ceci : « Qui lit (la bible) sans intonation, et la
Mishnah sans cadence, s'applique le verset biblique : Et je leur ai donné de mauvaises
règles. » De même Rabbi Akiba docteur au temps de l'empereur Hadrien, donne comme
recommandation d'étudier la bible chaque jour : un chant par jour. Il évoque les accents de
la Tora qui sont des signes soutenant la lecture d'une mélodie. « Aujourd'hui – écrit Zolli
vers 1939 –, dans l'Europe orientale, le maggîd (prédicateur) emploie une variation très
riche de mélodies et d'accents. Qui a eu l'occasion de suivre ces prédications et de voir la
foule pendue aux lèvres de l'orateur, sait qu'à certains moments sa voix se fait plus douce,
tandis que parfois la voix s'enflamme et les modulations s'en suivent ».
Il est donc fort probable que Jésus suivait cet usage de prêcher et prier en déclamant,
tout comme ses disciples le firent aussi. Dès lors ils reçurent des auditeurs le nom de
nazaréens, mot dérivé de la racine nçr : les prédicateurs, les déclamateurs. Les textes
bibliques ont du reste très souvent une construction avec des parallélismes de passages,
caractéristiques de la poésie et du style de l'Ancien Testament.
Pour barjona, voir https://www.levangile.com/Dictionnaire-Biblique/definition-bost-332-barjonas
Jans- Messages : 3566
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Re: Où l'on reparle du Nazaréen...
Puisque tu as relancé ton fil, je repose ma question.Spin a écrit:A propos d'incompréhension d'un seul mot, y compris par les premiers rédacteurs et transmetteurs, j'ai trouvé l'assertion suivante chez Ambelain, pour ce qu'il vaut par ailleurs : Jésus a été livré par jalousie, tandis que Barabbas était accusé de meurtre. Quel rapport ? Il y en a au moins un dans le texte initial grec : entre ces deux mots, une seule lettre, un thêta, de différence, φθόνoν et φόνoν (fthonon et fonon). N'étant pas helléniste, je sollicite ton avis.
Re: Où l'on reparle du Nazaréen...
La paix sur vous,
Cet article nous offre une cinquième explication qui repose notamment sur l'affirmation selon laquelle l'hébreu n'est plus parlé, ce que la recherche actuellement relativise considérablement, notamment en raison de la correspondance de Bar Kochba, du fameux jeu de mots de FJ ou même de l'importance de l'hébreu dans la littérature tardive de Qumran.
D'autant qu'un prophète israélite peut très bien s'affubler d'un surnom hébreu, histoire de faire plus authentique.
On a donc à notre disposition :
1 ) L'idée assez simple que ça viendrait de Nazara Ναζαρα (Mt 4:13, Lc 4:16) ;
Les trois étymologies hébraïques :
2 ) Nazir : נֶזֶר = "consacré"
3 ) Netser : נצר = "rejeton, rameau"
Esaïe 11:1 ; 14:19 ; 60:21 et Daniel 11:7
4 ) Natsar : נצר = "garder, gardien, préserver"
Esaïe 49:6 Il dit : C’est peu que tu sois mon serviteur Pour relever les tribus de Jacob Et pour ramener les préservés d’Israël : Je t’établis pour être la lumière des nations, Pour porter mon salut jusqu’aux extrémités de la terre.
Esaïe 49:8 Ainsi parle l’Eternel : Au temps de la grâce je t’exaucerai, Et au jour du salut je te secourrai ; Je te garderai , et je t’établirai pour traiter alliance avec le peuple, Pour relever le pays, Et pour distribuer les héritages désolés ;
5 ) Et donc cette version araméenne : nçr "déclamateur, prédicateur".
Une des justifications de la thèse mythiste est que la plupart des noms propres ont une ou plusieurs significations symboliques plus ou moins cachées, régularité qui s'explique mal par le pur hasard, d'où le soupçon d'une incroyable opération de communication divine ou plus simplement d'un possible merveilleux édifice intellectuel.
Enfin, je rappelle que Iscariote est à peu près aussi bien loti en terme de nombres d'interprétations.
Pour ma part je ne suis pas séduite par la solution Ish Kerioth, homme de Kerioth, (je crois que homme ne se dit pas ish en araméen mais enash, on aurait donc un recours à l'hébreu !) avec un nom de bled aussi inconnu que Nazareth.
Je préfère l'origine tribale ישׁשׁכר Ισσαχαρ, l'homme du salaire. Judas et son père Simon sont des "Issachaariotes", à l'image des Smyrniotes, Chypriotes, Cairotes...
Je découvre ce topique et l'article inaugural intéressant.Jans a écrit:Je tombe sur cet article très intéressant, qui mérite à mon avis d'être lu, car il est bref, clair et érudit :
http://www.mimopedagogie.com/IMG/pdf/EugenioZollietleNazareen.pdf.
Cet article nous offre une cinquième explication qui repose notamment sur l'affirmation selon laquelle l'hébreu n'est plus parlé, ce que la recherche actuellement relativise considérablement, notamment en raison de la correspondance de Bar Kochba, du fameux jeu de mots de FJ ou même de l'importance de l'hébreu dans la littérature tardive de Qumran.
D'autant qu'un prophète israélite peut très bien s'affubler d'un surnom hébreu, histoire de faire plus authentique.
On a donc à notre disposition :
1 ) L'idée assez simple que ça viendrait de Nazara Ναζαρα (Mt 4:13, Lc 4:16) ;
Les trois étymologies hébraïques :
2 ) Nazir : נֶזֶר = "consacré"
3 ) Netser : נצר = "rejeton, rameau"
Esaïe 11:1 ; 14:19 ; 60:21 et Daniel 11:7
4 ) Natsar : נצר = "garder, gardien, préserver"
Esaïe 49:6 Il dit : C’est peu que tu sois mon serviteur Pour relever les tribus de Jacob Et pour ramener les préservés d’Israël : Je t’établis pour être la lumière des nations, Pour porter mon salut jusqu’aux extrémités de la terre.
Esaïe 49:8 Ainsi parle l’Eternel : Au temps de la grâce je t’exaucerai, Et au jour du salut je te secourrai ; Je te garderai , et je t’établirai pour traiter alliance avec le peuple, Pour relever le pays, Et pour distribuer les héritages désolés ;
5 ) Et donc cette version araméenne : nçr "déclamateur, prédicateur".
Une des justifications de la thèse mythiste est que la plupart des noms propres ont une ou plusieurs significations symboliques plus ou moins cachées, régularité qui s'explique mal par le pur hasard, d'où le soupçon d'une incroyable opération de communication divine ou plus simplement d'un possible merveilleux édifice intellectuel.
Enfin, je rappelle que Iscariote est à peu près aussi bien loti en terme de nombres d'interprétations.
Pour ma part je ne suis pas séduite par la solution Ish Kerioth, homme de Kerioth, (je crois que homme ne se dit pas ish en araméen mais enash, on aurait donc un recours à l'hébreu !) avec un nom de bled aussi inconnu que Nazareth.
Je préfère l'origine tribale ישׁשׁכר Ισσαχαρ, l'homme du salaire. Judas et son père Simon sont des "Issachaariotes", à l'image des Smyrniotes, Chypriotes, Cairotes...
tamar35- Messages : 672
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Re: Où l'on reparle du Nazaréen...
Kerioth est bcp plus connu que Nazareth !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kerioth
Spin : effectivement, on peut se poser des questions ! Il y a eu de nombreuses copies, ne l'oublions pas, et quand on voit les manuscrits enchevêtrés, toutes les lettres collées les unes aux autres... on ne peut pas trancher. La cherté de velin (peau de veau) fait que les premiers manuscrits ont dû être écrits sur du papyrus, censé tenir 60 ans, ai-je lu. La communauté chrétienne du départ étaient des pauvres.
...d'autant que, selon moi, Jésus le Nazaréen, le Fils du Père, et Jésus bar-abbas, le fils du père, ne sont qu'une seule et même personne. Pilate fait un jeu de mots : Jésus est plutôt le roi des juifs ou le Fils du Père ? Reste, autre énigme : la coutume de libérer un prisonnier pour pessah n'a jamais existé. Et on ne voit pas un procurateur romain (en plus, Pilate !) demander aux juifs de décider à sa place !!!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kerioth
Spin : effectivement, on peut se poser des questions ! Il y a eu de nombreuses copies, ne l'oublions pas, et quand on voit les manuscrits enchevêtrés, toutes les lettres collées les unes aux autres... on ne peut pas trancher. La cherté de velin (peau de veau) fait que les premiers manuscrits ont dû être écrits sur du papyrus, censé tenir 60 ans, ai-je lu. La communauté chrétienne du départ étaient des pauvres.
...d'autant que, selon moi, Jésus le Nazaréen, le Fils du Père, et Jésus bar-abbas, le fils du père, ne sont qu'une seule et même personne. Pilate fait un jeu de mots : Jésus est plutôt le roi des juifs ou le Fils du Père ? Reste, autre énigme : la coutume de libérer un prisonnier pour pessah n'a jamais existé. Et on ne voit pas un procurateur romain (en plus, Pilate !) demander aux juifs de décider à sa place !!!
Jans- Messages : 3566
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