Pélagianisme, une occasion manquée ?
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Spin
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Re: Pélagianisme, une occasion manquée ?
Il ne me semble pas que Pélage ait été "extrême", qu'il ait totalement refusé tout intérêt à la grâce de Dieu donc à Dieu tout court. Par contre, l'Eglise est bien devenue "extrême" dans l'autre sens, pas de salut sans les sacrements accordés ou marchandés ou refusés par elle, ce qui l'a conduite à devenir, pour plus d'un millénaire, l'institution religieuse la plus effroyablement coercitive de tous les temps.Nicolas a écrit:Sinon je connais pas cette religion, j'y répond comme elle a été présenté pus haut, c'est à dire en opposition au besoin de la grâce de Dieu, et j'ai dis ce que je pensais de cette idée.
Ensuite pointer d'autres extrêmes n'a pas beaucoup d'utilité.
Et si elle y a renoncé au vingtième siècle c'est que c'était largement discrédité et émoussé.
Re: Pélagianisme, une occasion manquée ?
Elle a été décrétée sous Pie IX en 1870, quand il a cessé d'être un chef d'état, perdant un levier important de son autorité. Autre sujet.Jans a écrit:Ce qui est hérésie pour l'un ne l'est pas pour l'autre, l'infaillibilité pontificale par exemple est pour moi une hérésie mortelle !
Pour revenir au sujet d'ici, je l'ai vraiment découvert il y a peu (Pélage donc, et le remue-ménage qu'il a suscité en son temps) dans l'Histoire des variations et contradictions de l'Eglise Romaine, du Baron Henri de Ponnat, écrit justement en réaction encore à chaud (1882), indignée autant qu'ironique, à ce dogme. Fidèle à sa ligne annoncée dans le titre, il souligne la valse-hésitation du Pape et de l'Eglise de l'époque.
Du coup, une réflexion sur le commentaire du Pape actuel. S'il en a parlé, c'est que des gens ont dû poser la question...
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