« Le dogme religieux doit être critiqué » Philipe Val 9 février 2019
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« Le dogme religieux doit être critiqué » Philipe Val 9 février 2019
(Je sais l'article date, j'ai du le mettre de coté pour publication et l'oublier).
Source : https://www.lepoint.fr/medias/philippe-val-le-dogme-religieux-doit-etre-critique-09-02-2019-2292361_260.php#xtor=CS3-190
Lien vers l'article wiki de Philippe Val :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Val
Lien vers l'article wiki sur Roberto Saviano
https://fr.wikipedia.org/wiki/Roberto_Saviano
Philippe Val : « Le dogme religieux doit être critiqué »
Sur le plateau des « Terriens du samedi ! », l'ancien directeur de publication de « Charlie Hebdo » aborde sa relation avec la religion, qui lui a valu plusieurs polémiques.
Sur le plateau des « Terriens du samedi ! », l'ancien directeur de publication de « Charlie Hebdo » aborde sa relation avec la religion, qui lui a valu plusieurs polémiques.
09/02/2019 Le Point
Philippe Val n'a plus la même vie qu'avant, c'est une certitude. L'ancien directeur de Charlie Hebdo est surveillé 24 heures sur 24 par des policiers, alors que des menaces d'Al-Qaïda pèsent toujours sur lui. C'est lui qui, en 2006, a pris la décision de publier dans l'hebdomadaire satirique les caricatures danoises de Mahomet. Mais sa conviction de liberté d'expression reste la même. Sur le plateau de l'émission Les Terriens du samedi ! de Thierry Ardisson, il réaffirme qu'il est nécessaire de critiquer les religions.
Le 22 avril 2018, Le Parisien publie un manifeste « contre le nouvel antisémitisme » et avec la mention « écrit par Philippe Val ». Mais l'écrivain avait bien spécifié de ne pas le faire apparaître comme l'auteur, mais seulement comme l'un des 250 signataires. « Est-ce une erreur ou carrément une bourde grave ? » interroge Philippe Val. Avant de qualifier cette « erreur » de « condamnation à mort ».
Philippe Val distingue son cas de celui de l'écrivain Roberto Saviano, témoin protégé par le gouvernement italien pour ses investigations sur la mafia italienne, récemment passé sur le plateau de l'émission de Thierry Ardisson. Le présentateur lui avait demandé « et si c'était à refaire ? », le romancier italien avait alors répondu « non ». « Ce n'est pas la même chose que Saviano », tranche l'écrivain français. Pour lui, « Saviano est mal protégé par l'État italien ». « Moi, je suis bien protégé par la République. Donc la situation est différente », assure-t-il.
Pas question pour lui de regretter la décision : « On ne pouvait pas regretter avec Cabu. On ne pouvait pas regretter d'avoir ouvert la possibilité de continuer à blasphémer, à critiquer le sacré sans se moquer des croyants. Le dogme religieux doit être critiqué, sinon on en serait encore à faire des sacrifices humains s'il n'y avait pas eu des gens assez courageux pour critiquer la religion. »
Le 22 avril 2018, Le Parisien publie un manifeste « contre le nouvel antisémitisme » et avec la mention « écrit par Philippe Val ». Mais l'écrivain avait bien spécifié de ne pas le faire apparaître comme l'auteur, mais seulement comme l'un des 250 signataires. « Est-ce une erreur ou carrément une bourde grave ? » interroge Philippe Val. Avant de qualifier cette « erreur » de « condamnation à mort ».
Philippe Val distingue son cas de celui de l'écrivain Roberto Saviano, témoin protégé par le gouvernement italien pour ses investigations sur la mafia italienne, récemment passé sur le plateau de l'émission de Thierry Ardisson. Le présentateur lui avait demandé « et si c'était à refaire ? », le romancier italien avait alors répondu « non ». « Ce n'est pas la même chose que Saviano », tranche l'écrivain français. Pour lui, « Saviano est mal protégé par l'État italien ». « Moi, je suis bien protégé par la République. Donc la situation est différente », assure-t-il.
Pas question pour lui de regretter la décision : « On ne pouvait pas regretter avec Cabu. On ne pouvait pas regretter d'avoir ouvert la possibilité de continuer à blasphémer, à critiquer le sacré sans se moquer des croyants. Le dogme religieux doit être critiqué, sinon on en serait encore à faire des sacrifices humains s'il n'y avait pas eu des gens assez courageux pour critiquer la religion. »
Source : https://www.lepoint.fr/medias/philippe-val-le-dogme-religieux-doit-etre-critique-09-02-2019-2292361_260.php#xtor=CS3-190
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Invité- Invité
Re: « Le dogme religieux doit être critiqué » Philipe Val 9 février 2019
Disciple Laïc a écrit:(Je sais l'article date, j'ai du le mettre de coté pour publication et l'oublier). Philippe Val : « Le dogme religieux doit être critiqué »
C'est en arrachant, difficilement, le droit de critiquer les dogmes et fondements du Christianisme qu'on a mis fin aux buchers allumés en son nom il y a un peu plus de deux siècles...
Je trouve très inquiétant qu'il soit aujourd'hui nécessaire de réaffirmer ce droit.
Je trouve très inquiétant qu'il soit aujourd'hui nécessaire de réaffirmer ce droit.
Re: « Le dogme religieux doit être critiqué » Philipe Val 9 février 2019
Là ou la religion Brahmanique pratiquait le sacrifice massif d'animaux, très coûteux financièrement pour la population, avec les prêtres brahmanes comme intermédiaires obligatoires car étant les seuls à connaître les rituels comme ils devaient être prononcés si on voulait qu'ils soient efficaces, notamment les rituels funéraires, ce qui importait beaucoup aux populations locales, qui devaient consentir à de grands sacrifices personnel pour que obtenir les gains religieux qu'ils espéraient, le sage Gautama incita a renoncer à cela, car nuire pour des raisons de rituels, à la vie animale n'apportait aucun bénéfice et les rituels en général, si ils n'étaient que forme, et vides de l'élan du coeur qu'ils devaient initialement contenir, étaient inutiles. Il encouragea à à l'abandon de ces pratiques et à leur substituer une attitude morale personnelle, une éthique de vie, intégrant le respect de la vie sous toutes ses formes, la non-violence, le respect de soi-même, de son propre corps, et de celui des autres.
Le Sage Gautama fut aussi confrontés à des ascètes qui pratiquaient d'extrêmes mortifications du corps pour obtenir la domination du corps par l'esprit, la volonté, dans un but de Libération spirituelle. Ce genre de pratiques existent toujours en Inde actuellement. Il y a des rassemblement régulier ou des pèlerins viennent voir des ascètes qui pratiquent depuis des années des mortifications de ce type. Le Sage Gautama critiqua ces pratiques qu'il avait lui-même expérimenté jusqu'a frôlé la mort et à ne devoir la vie qu'a un heureux concours de circonstances. Il n'avait pas trouver la libération de l'esprit, la transcendance ainsi, mais il en avait tiré la leçon qu'une vie sage devait être équilibrée dans le traitement du corps : ni débauches, luxures, etc... ni ascétisme extrême.
Le Sage Gautama critiqua et dénonça verbalement l'absurdité de certaines doctrines proposées en son temps par d'autres ascètes, parce que ces doctrines étaient tantôt nihilistes, tantôt conduisant à l'immoralité ou l'amoralité, ou non conforme a une observation lucide de la réalité comme elle est. Il critiqua d'ailleurs l'idée d'un univers ayant pour cause première un Créateur, car cette idée menait à l'abandon de l'effort moral personnel, à la déresponsabilisation.
Il critiqua la pratique de la guerre car celle-ci ne faisait que perpétuer le cycle de la violence et des souffrances humaines, le vaincu murissant des désirs de vengeance et prenant tôt ou tard sa revanche, plongeant le vainqueur d'hier dans l'état de vaincu d'aujourd'hui lui aussi animé de soif de vengeance, etc... la vendetta. Ne menant nulle part. Le oeil pour oeil dent pour dent.
Tout cela fut fait verbalement et dans le seul but d'alléger la souffrance humaine, tout ce que lui-même estimait être des conduites ou des conceptions erronées porteuses de souffrances pour les hommes il les critiqua par le discours logique, par des paraboles, des métaphores, des exemples et en se comportant lui-même comme il encourageait à le faire. Donc en donnant l'exemple et en ne parlant que par expérience personnelle.
Bien évidemment cela lui attira nécessairement des hostilités. Y compris dans sa propre communauté car il sermonnait ses propres moines quand ceux-ci ne se comportaient pas selon ses enseignements. Et ses nuisaient à eux-même, à la communauté et aux autres. A ce qui est dit, la seule chose qui pouvait "l'émouvoir" et suscité des emportements chez lui (dont on ignore la forme exacte puisque l'on a que des propos véhéments rien d'autre) c'était lorsque l'on déformait sciemment ou non sa doctrine, au sein même de sa communauté, et qu'on colportait cette version déformée.
Il tira tout de son expérience spirituelle personnelle de transcendance et invita quiconque à critiquer ses propres paroles, à les contester, à les éprouver, à les vérifier par l'expérimentation personnelle directe et à ne conserver que ce que l'on avait pu vérifier par soi-même comme véridique.
Il critiqua bien sûre le fait que certains, parce qu'ils avaient trouvé leur Vérité, affirmaient que cette Vérité était une, universelle et la même pour tous.
Et il indiqua que sa propre voie n'était qu'une méthode temporaire, elle n'avait qu'un but : la Libération de toutes souffrances, la sortie du cycle des renaissances. Une fois l'objectif atteint sa méthode n'avait plus de raison d'être employée, elle ne servait plus a rien, elle pouvait être abandonnée car devenue inutile.
C'est la première fois que je vois dans l'histoire religieuse humaine une doctrine qui programme sa propre cessation d'utilisation, qui s'affirme comme a usage temporaire.
Et donc qui se relativise elle-même dans le temps. Et c'est la première fois aussi que je vois un fondateur de "religion" affirmer que son message finira par être perdu, oublié, puis sera retrouvé un jour.
En général les autres religions majeures actuelles que sont les 3 monothéismes de voient comme nécessairement éternelles ou immortelles, du moins jusqu'a une apothéose finale. Aucun des 3 grands monothéismes il me semble n'envisage qu'un jour il puisse disparaître de la surface de la Terre avant la dite apothéose. Exacte ?
Le Sage Gautama critiqua l'idée que quoi que ce soit puisse être éternel, immuable, sauf peut être nibbana. Il laissa en suspend toute réponse concernant son propre devenir après sa mort physique il y a 2600 ans. Il affirma qu'il disposait de très vastes connaissances mais qu'il ne distilla que la petite parcelle nécessaire à la cessation de la souffrance humaine. Et les spécialistes actuelles considèrent qu'il n'est d'aucune utilité de spéculer sur ce qui savait peut être Gautama et qu'il n'a pas dit.
Il critiqua tout questionnement métaphysique sans rapport avec le but qu'il proposait. Quand on voulait le suivre évidemment.
Le Sage Gautama fut lui aussi critiqué en son temps et mena bien des dialogues et échanges de vues avec des gens qui pensaient différemment de lui. Parfois il réussit à les convaincre parfois non. Parfois aussi il garda le silence devant les questions posées car les réponses étaient sans rapport avec sa doctrine.
On a la droit de critiquer le Bouddha, le bouddhisme, etc... mais si on se respect soi-même il faut le faire bien, avec de bons arguments tirés d'une connaissance minimale du sujet que l'on souhaite critiquer.
Le Sage Gautama fut aussi confrontés à des ascètes qui pratiquaient d'extrêmes mortifications du corps pour obtenir la domination du corps par l'esprit, la volonté, dans un but de Libération spirituelle. Ce genre de pratiques existent toujours en Inde actuellement. Il y a des rassemblement régulier ou des pèlerins viennent voir des ascètes qui pratiquent depuis des années des mortifications de ce type. Le Sage Gautama critiqua ces pratiques qu'il avait lui-même expérimenté jusqu'a frôlé la mort et à ne devoir la vie qu'a un heureux concours de circonstances. Il n'avait pas trouver la libération de l'esprit, la transcendance ainsi, mais il en avait tiré la leçon qu'une vie sage devait être équilibrée dans le traitement du corps : ni débauches, luxures, etc... ni ascétisme extrême.
Le Sage Gautama critiqua et dénonça verbalement l'absurdité de certaines doctrines proposées en son temps par d'autres ascètes, parce que ces doctrines étaient tantôt nihilistes, tantôt conduisant à l'immoralité ou l'amoralité, ou non conforme a une observation lucide de la réalité comme elle est. Il critiqua d'ailleurs l'idée d'un univers ayant pour cause première un Créateur, car cette idée menait à l'abandon de l'effort moral personnel, à la déresponsabilisation.
Il critiqua la pratique de la guerre car celle-ci ne faisait que perpétuer le cycle de la violence et des souffrances humaines, le vaincu murissant des désirs de vengeance et prenant tôt ou tard sa revanche, plongeant le vainqueur d'hier dans l'état de vaincu d'aujourd'hui lui aussi animé de soif de vengeance, etc... la vendetta. Ne menant nulle part. Le oeil pour oeil dent pour dent.
Tout cela fut fait verbalement et dans le seul but d'alléger la souffrance humaine, tout ce que lui-même estimait être des conduites ou des conceptions erronées porteuses de souffrances pour les hommes il les critiqua par le discours logique, par des paraboles, des métaphores, des exemples et en se comportant lui-même comme il encourageait à le faire. Donc en donnant l'exemple et en ne parlant que par expérience personnelle.
Bien évidemment cela lui attira nécessairement des hostilités. Y compris dans sa propre communauté car il sermonnait ses propres moines quand ceux-ci ne se comportaient pas selon ses enseignements. Et ses nuisaient à eux-même, à la communauté et aux autres. A ce qui est dit, la seule chose qui pouvait "l'émouvoir" et suscité des emportements chez lui (dont on ignore la forme exacte puisque l'on a que des propos véhéments rien d'autre) c'était lorsque l'on déformait sciemment ou non sa doctrine, au sein même de sa communauté, et qu'on colportait cette version déformée.
Il tira tout de son expérience spirituelle personnelle de transcendance et invita quiconque à critiquer ses propres paroles, à les contester, à les éprouver, à les vérifier par l'expérimentation personnelle directe et à ne conserver que ce que l'on avait pu vérifier par soi-même comme véridique.
Il critiqua bien sûre le fait que certains, parce qu'ils avaient trouvé leur Vérité, affirmaient que cette Vérité était une, universelle et la même pour tous.
Et il indiqua que sa propre voie n'était qu'une méthode temporaire, elle n'avait qu'un but : la Libération de toutes souffrances, la sortie du cycle des renaissances. Une fois l'objectif atteint sa méthode n'avait plus de raison d'être employée, elle ne servait plus a rien, elle pouvait être abandonnée car devenue inutile.
C'est la première fois que je vois dans l'histoire religieuse humaine une doctrine qui programme sa propre cessation d'utilisation, qui s'affirme comme a usage temporaire.
Et donc qui se relativise elle-même dans le temps. Et c'est la première fois aussi que je vois un fondateur de "religion" affirmer que son message finira par être perdu, oublié, puis sera retrouvé un jour.
En général les autres religions majeures actuelles que sont les 3 monothéismes de voient comme nécessairement éternelles ou immortelles, du moins jusqu'a une apothéose finale. Aucun des 3 grands monothéismes il me semble n'envisage qu'un jour il puisse disparaître de la surface de la Terre avant la dite apothéose. Exacte ?
Le Sage Gautama critiqua l'idée que quoi que ce soit puisse être éternel, immuable, sauf peut être nibbana. Il laissa en suspend toute réponse concernant son propre devenir après sa mort physique il y a 2600 ans. Il affirma qu'il disposait de très vastes connaissances mais qu'il ne distilla que la petite parcelle nécessaire à la cessation de la souffrance humaine. Et les spécialistes actuelles considèrent qu'il n'est d'aucune utilité de spéculer sur ce qui savait peut être Gautama et qu'il n'a pas dit.
Il critiqua tout questionnement métaphysique sans rapport avec le but qu'il proposait. Quand on voulait le suivre évidemment.
Le Sage Gautama fut lui aussi critiqué en son temps et mena bien des dialogues et échanges de vues avec des gens qui pensaient différemment de lui. Parfois il réussit à les convaincre parfois non. Parfois aussi il garda le silence devant les questions posées car les réponses étaient sans rapport avec sa doctrine.
On a la droit de critiquer le Bouddha, le bouddhisme, etc... mais si on se respect soi-même il faut le faire bien, avec de bons arguments tirés d'une connaissance minimale du sujet que l'on souhaite critiquer.
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