La circumambulation : un vieille tradition trans-religieuse [ce n'est pas un débat]
3 participants
Page 1 sur 1
La circumambulation : un vieille tradition trans-religieuse [ce n'est pas un débat]
Circumambulation
La circumambulation (du latin circum ambulatio, c'est-à-dire « marche autour ») consiste à tourner autour d'un symbole ou à l'intérieur de celui-ci. C'est un rite que l'on retrouve dans de nombreuses religions et croyances.
Le mot sanskrit Pradakshina signifie faire le tour d'une statue de bouddha, d'un stupa ou d'un chörten tibétain, d'un temple ou encore d'un lieu de pèlerinage.
En signe de déférence, ces différents monuments doivent être contournés par la gauche, c'est-à-dire que la personne qui tourne autour d'eux les garde à sa droite. Il est possible d'obtenir du mérite en marchant ainsi autour des chörtens, en suivant de ce fait la route du soleil.
Une Kora est une circumambulation autour d'un lieu géographique, un pèlerinage dans la tradition du bouddhisme tibétain. Certaines de ces circumambulations durent 18 jours, par exemple autour du Lac Namtso. Le Lingkhor est un circuit permettant de faire le tour d'une ville comme le Lingkhor de Lhassa. À l'intérieur de Lhassa, le barkhor faisait le tour du temple de Jokhang.
Il existe aussi des circumambulations autour de montagnes considérées comme sacrées, comme le mont Kailash ou l'Amnye Machen au Tibet.
Tawaf (aṭ-ṭawâf, en arabe: الطَواف), la circumambulation, désigne les sept tours effectués par les musulmans autour de la Kaaba, lors du pèlerinage (hajj) à La Mecque : ceux-ci sont indispensables et se font sept fois dans le sens antisolaire (sens inverse des aiguilles d'une montre), ce qui est rare dans les traditions ésotériques.
La circumbulation doit débuter à l'angle Sud-Est de la Ka′ba, où se trouve la Pierre noire (au sol, une bande de marbre noir indique la position de l'angle). À chaque tour, le pèlerin doit théoriquement toucher de la main droite ou embrasser la Pierre noire, en prononçant le takbîr (« Allah akbar »). Cependant en raison de la grande affluence, il est souvent impossible pour une majorité d'entre eux de s'approcher de la Ka'ba, ceux-ci doivent alors se contenter de tendre la main droite vers la pierre, tout en prononçant la formule du takbîr. Il est également conseillé pour les hommes d'effectuer les trois premiers tours d'un pas rapide, et de faire les quatre derniers à un rythme normal.
Après la circumambulation, le pèlerin doit se diriger à la « station d'Abraham » et prier une prière de deux unités, avant d'effectuer le rite du saʿīy entre les collines de Safâ et Marwah.
On conseille aussi aux pèlerins d'effectuer le tawaf deux fois plutôt qu'une : la première, dans le cadre normal du hajj, et la seconde, à titre personnel avant de quitter La Mecque.
Les temples hindous comportent souvent un couloir circulaire appelé pradakshina qui permet de tourner autour de la statue de la divinité principale .
Ce couloir est utilisé par les fidèles pour une circumambulation du même nom. En effet, la structure des temples hindous reflète le passage de transition entre la vie quotidienne et la perfection spirituelle via un trajet avec des étapes. Une fois l'entrée du temple franchie, les fidèles tournent autour du sanctuaire le long de ce couloir. Puis ils s'approchent de ce sanctuaire où la divinité est conservée.
Ce couloir est aussi utilisé dans la démarche du parikrama qui consiste à tourner autour de la divinité principale, ou d'un groupe de temples après la cérémonie de culte de la puja.
Dans l'Église orthodoxe, le jour de Pâques, les icônes et les croix de procession sont portées autour de l'église.
Dans l'Église catholique, toutes les églises abritant dans leur chœur le tombeau d'un saint ou des reliques renommées étaient construites avec un déambulatoire autour du chœur. Les pèlerins entraient dans l'édifice par la porte sud de la façade ouest, située à droite du portail principal quand on le regarde de l'extérieur. Ils avançaient dans le bas-côté sud puis parcouraient le déambulatoire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, et ressortaient par le bas-côté nord et la porte nord de la façade principale.
De même l'encensement de l'autel dans le rite catholique se fait en tournant autour dans le sens des aiguilles d'une montre. En cas d'impossibilité, le prêtre commence par aller vers la droite, avant de revenir à gauche.
Certaines processions sont des circumambulations, tels que les tours ou les troménies.
Lors de la fête de Souccot, les fidèles tournent une fois lors de l'office du matin autour de l'estrade de lecture de la Torah avec leur loulav (palme de dattier), en déclamant des poèmes liturgiques et sept fois le jour de Hoshanna Rabba, septième et dernier jour de la fête de Souccot.
La circumambulation est un rite qui existait dans la religion grecque. Dans le rituel de la fête familiale des Amphidromies – dont le nom exprime l'idée de « tourner autour » –, fête qui célébrait à Athènes l'intégration du nouveau-né dans la famille, le moment essentiel était la course du nouveau-né autour du foyer familial, probablement porté par le père. Il semble bien que cette circumambulation autour du foyer était précédée, ou accompagnée, du dépôt de l'enfant à terre près du foyer et d'une autre circumambulation autour de l'enfant lui-même : « Les Amphidromies sont célébrées le dixième jour après la naissance, lorsqu'on impose aux enfants leur nom, tout en courant autour d'eux, déposés à terre. »
La circumambulation se manifestait aussi sous la forme des astydromies (tours de ville), dont le rôle était de constituer un encerclement magique et protecteur contre les ennemis extérieurs. Un bel exemple se trouve dans le récit légendaire du lion de Mélès, roi de Sardes, raconté par Hérodote.
La pratique de la circumambulation se rencontre dans la religion romaine. On peut citer la procession des Ambarvales, ce qui veut dire « [fête] autour des champs » ; cette cérémonie était un rite de purification des champs qui avait lieu au mois de mai, sous la conduite des Frères Arvales. La procession de l'Amburbium (ou Amburbalia, « [fête] autour de la Ville » ) faisait le tour de l'enceinte de Rome et avait pour fonction, comme chez les Grecs, de protéger la cité contre les agressions extérieures.
Le rituel ombrien des Tables eugubines mentionne une circumambulation.
La circumambulation était connue des druides.
Bouddhisme
Le mot sanskrit Pradakshina signifie faire le tour d'une statue de bouddha, d'un stupa ou d'un chörten tibétain, d'un temple ou encore d'un lieu de pèlerinage.
En signe de déférence, ces différents monuments doivent être contournés par la gauche, c'est-à-dire que la personne qui tourne autour d'eux les garde à sa droite. Il est possible d'obtenir du mérite en marchant ainsi autour des chörtens, en suivant de ce fait la route du soleil.
Kora
Une Kora est une circumambulation autour d'un lieu géographique, un pèlerinage dans la tradition du bouddhisme tibétain. Certaines de ces circumambulations durent 18 jours, par exemple autour du Lac Namtso. Le Lingkhor est un circuit permettant de faire le tour d'une ville comme le Lingkhor de Lhassa. À l'intérieur de Lhassa, le barkhor faisait le tour du temple de Jokhang.
Il existe aussi des circumambulations autour de montagnes considérées comme sacrées, comme le mont Kailash ou l'Amnye Machen au Tibet.
Islam
Tawaf (aṭ-ṭawâf, en arabe: الطَواف), la circumambulation, désigne les sept tours effectués par les musulmans autour de la Kaaba, lors du pèlerinage (hajj) à La Mecque : ceux-ci sont indispensables et se font sept fois dans le sens antisolaire (sens inverse des aiguilles d'une montre), ce qui est rare dans les traditions ésotériques.
La circumbulation doit débuter à l'angle Sud-Est de la Ka′ba, où se trouve la Pierre noire (au sol, une bande de marbre noir indique la position de l'angle). À chaque tour, le pèlerin doit théoriquement toucher de la main droite ou embrasser la Pierre noire, en prononçant le takbîr (« Allah akbar »). Cependant en raison de la grande affluence, il est souvent impossible pour une majorité d'entre eux de s'approcher de la Ka'ba, ceux-ci doivent alors se contenter de tendre la main droite vers la pierre, tout en prononçant la formule du takbîr. Il est également conseillé pour les hommes d'effectuer les trois premiers tours d'un pas rapide, et de faire les quatre derniers à un rythme normal.
Après la circumambulation, le pèlerin doit se diriger à la « station d'Abraham » et prier une prière de deux unités, avant d'effectuer le rite du saʿīy entre les collines de Safâ et Marwah.
On conseille aussi aux pèlerins d'effectuer le tawaf deux fois plutôt qu'une : la première, dans le cadre normal du hajj, et la seconde, à titre personnel avant de quitter La Mecque.
Hindouisme
Les temples hindous comportent souvent un couloir circulaire appelé pradakshina qui permet de tourner autour de la statue de la divinité principale .
Ce couloir est utilisé par les fidèles pour une circumambulation du même nom. En effet, la structure des temples hindous reflète le passage de transition entre la vie quotidienne et la perfection spirituelle via un trajet avec des étapes. Une fois l'entrée du temple franchie, les fidèles tournent autour du sanctuaire le long de ce couloir. Puis ils s'approchent de ce sanctuaire où la divinité est conservée.
Ce couloir est aussi utilisé dans la démarche du parikrama qui consiste à tourner autour de la divinité principale, ou d'un groupe de temples après la cérémonie de culte de la puja.
Christianisme
Dans l'Église orthodoxe, le jour de Pâques, les icônes et les croix de procession sont portées autour de l'église.
Dans l'Église catholique, toutes les églises abritant dans leur chœur le tombeau d'un saint ou des reliques renommées étaient construites avec un déambulatoire autour du chœur. Les pèlerins entraient dans l'édifice par la porte sud de la façade ouest, située à droite du portail principal quand on le regarde de l'extérieur. Ils avançaient dans le bas-côté sud puis parcouraient le déambulatoire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, et ressortaient par le bas-côté nord et la porte nord de la façade principale.
De même l'encensement de l'autel dans le rite catholique se fait en tournant autour dans le sens des aiguilles d'une montre. En cas d'impossibilité, le prêtre commence par aller vers la droite, avant de revenir à gauche.
Certaines processions sont des circumambulations, tels que les tours ou les troménies.
Judaïsme
Lors de la fête de Souccot, les fidèles tournent une fois lors de l'office du matin autour de l'estrade de lecture de la Torah avec leur loulav (palme de dattier), en déclamant des poèmes liturgiques et sept fois le jour de Hoshanna Rabba, septième et dernier jour de la fête de Souccot.
Religions de l'Europe antique
Grèce antique
La circumambulation est un rite qui existait dans la religion grecque. Dans le rituel de la fête familiale des Amphidromies – dont le nom exprime l'idée de « tourner autour » –, fête qui célébrait à Athènes l'intégration du nouveau-né dans la famille, le moment essentiel était la course du nouveau-né autour du foyer familial, probablement porté par le père. Il semble bien que cette circumambulation autour du foyer était précédée, ou accompagnée, du dépôt de l'enfant à terre près du foyer et d'une autre circumambulation autour de l'enfant lui-même : « Les Amphidromies sont célébrées le dixième jour après la naissance, lorsqu'on impose aux enfants leur nom, tout en courant autour d'eux, déposés à terre. »
La circumambulation se manifestait aussi sous la forme des astydromies (tours de ville), dont le rôle était de constituer un encerclement magique et protecteur contre les ennemis extérieurs. Un bel exemple se trouve dans le récit légendaire du lion de Mélès, roi de Sardes, raconté par Hérodote.
Rome antique
La pratique de la circumambulation se rencontre dans la religion romaine. On peut citer la procession des Ambarvales, ce qui veut dire « [fête] autour des champs » ; cette cérémonie était un rite de purification des champs qui avait lieu au mois de mai, sous la conduite des Frères Arvales. La procession de l'Amburbium (ou Amburbalia, « [fête] autour de la Ville » ) faisait le tour de l'enceinte de Rome et avait pour fonction, comme chez les Grecs, de protéger la cité contre les agressions extérieures.
Ombriens
Le rituel ombrien des Tables eugubines mentionne une circumambulation.
Celtes
La circumambulation était connue des druides.
Dernière édition par Madhyamaka le Dim 17 Sep - 8:52, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La circumambulation : un vieille tradition trans-religieuse [ce n'est pas un débat]
Interessant , merci pour le partage .
NB : une pensée au coureur du 400,800 et 2000m
NB : une pensée au coureur du 400,800 et 2000m
Thedjezeyri14- Messages : 233
Réputation : 0
Date d'inscription : 05/04/2017
Invité- Invité
Re: La circumambulation : un vieille tradition trans-religieuse [ce n'est pas un débat]
j'ai participé à une seule circumambulation en groupe.
autour de mausolée du Bab, lors du jour anniversaire de sa déclaration.
autour de mausolée du Bab, lors du jour anniversaire de sa déclaration.
indian- Messages : 2844
Réputation : 1
Date d'inscription : 10/10/2014
Re: La circumambulation : un vieille tradition trans-religieuse [ce n'est pas un débat]
Dans la tradition bouddhique que je pratique quand nous nous rencontrons nous pratiquons, entre autre, la méditation marchée en groupe les uns derrière les autres mais pas en tournant autour d'un objet, par contre nous récitons mentalement des mantras ou gatas, c'est la pratique de "kinh an", qui est une version zen vietnamienne proche de la pratique de kinhin, propre au bouddhisme zen nippon.
C'est une méditation marchée lente, attentive, entre les périodes de méditation assise. Cela nécessite d'être ici, maintenant, attentif à ses pas, à ses mouvements pour rester coordonné avec la personnes devant vous et ne pas la heurter, d'être patient car à 10 ou 15 personnes dans un salle pas forcément immense le rythme de marche est irrégulier, il faut donc s'adapter constamment, rester calme. On peut ou non réciter des mantras ou gatas mentalement ou simplement, se concentrer sur les sensations du corps. Evidemment faire aussi attention à la respiration.
PS : danc certaines traditions bouddhiques tout comme dans l'Islam, il y a des prosternations régulières, qui peuvent avoir le sens de gestes d'humilité. Je suppose que pour l'Islam c'est face à la puissance d'Allah, dans le bouddhisme a ce que j'ai compris cela peut être pour affaiblir le "moi" (ou "ego" si vous voulez), ou éventuellement en signe de respect pour le ou les bouddhas devant lesquels on se prosterne. Mais ce n'est pas à proprement parler de l’idolâtrie car les bouddhas ne sont pas des dieux. Toutefois dans le cas de l'école de la Terre Pure, qui est un bouddhisme votif, basé sur la foi, il y a des prières constantes en direction du Bouddha Amitabha sous la forme de la récitation de son nom, mais j'ignore si il y a des pratiques de prosternation, c'est surtout de la récitation attentive du nom du Bouddha Amitabha.
J'ai aussi appris récemment que, tout comme dans l'Islam ou l'on ne doit pas chercher à représenter Allah et ou certain courant interdisent de représenter le visage de Muhammad, le Bouddha Shakyamuni de son vivant (notre Bouddha historique) refusa qu'on fasse des représentation de lui car il ne voulait pas que ses fidèles tombent dans l’idolâtrie (vu qu'il n'est pas un dieu). Toutefois cela ne fut respecté qu'environ pendant 2 ou 3 siècle après sa mort. (voir l'excellent documentaire sur youtube : Gandhara : l'envol du bouddhisme).
C'est une méditation marchée lente, attentive, entre les périodes de méditation assise. Cela nécessite d'être ici, maintenant, attentif à ses pas, à ses mouvements pour rester coordonné avec la personnes devant vous et ne pas la heurter, d'être patient car à 10 ou 15 personnes dans un salle pas forcément immense le rythme de marche est irrégulier, il faut donc s'adapter constamment, rester calme. On peut ou non réciter des mantras ou gatas mentalement ou simplement, se concentrer sur les sensations du corps. Evidemment faire aussi attention à la respiration.
PS : danc certaines traditions bouddhiques tout comme dans l'Islam, il y a des prosternations régulières, qui peuvent avoir le sens de gestes d'humilité. Je suppose que pour l'Islam c'est face à la puissance d'Allah, dans le bouddhisme a ce que j'ai compris cela peut être pour affaiblir le "moi" (ou "ego" si vous voulez), ou éventuellement en signe de respect pour le ou les bouddhas devant lesquels on se prosterne. Mais ce n'est pas à proprement parler de l’idolâtrie car les bouddhas ne sont pas des dieux. Toutefois dans le cas de l'école de la Terre Pure, qui est un bouddhisme votif, basé sur la foi, il y a des prières constantes en direction du Bouddha Amitabha sous la forme de la récitation de son nom, mais j'ignore si il y a des pratiques de prosternation, c'est surtout de la récitation attentive du nom du Bouddha Amitabha.
J'ai aussi appris récemment que, tout comme dans l'Islam ou l'on ne doit pas chercher à représenter Allah et ou certain courant interdisent de représenter le visage de Muhammad, le Bouddha Shakyamuni de son vivant (notre Bouddha historique) refusa qu'on fasse des représentation de lui car il ne voulait pas que ses fidèles tombent dans l’idolâtrie (vu qu'il n'est pas un dieu). Toutefois cela ne fut respecté qu'environ pendant 2 ou 3 siècle après sa mort. (voir l'excellent documentaire sur youtube : Gandhara : l'envol du bouddhisme).
Invité- Invité
Re: La circumambulation : un vieille tradition trans-religieuse [ce n'est pas un débat]
Madhyamaka a écrit:Dans la tradition bouddhique que je pratique quand nous nous rencontrons nous pratiquons, entre autre, la méditation marchée en groupe les uns derrière les autres mais pas en tournant autour d'un objet, par contre nous récitons mentalement des mantras ou gatas, c'est la pratique de "kinh an", qui est une version zen vietnamienne proche de la pratique de kinhin, propre au bouddhisme zen nippon.
C'est une méditation marchée lente, attentive, entre les périodes de méditation assise. Cela nécessite d'être ici, maintenant, attentif à ses pas, à ses mouvements pour rester coordonné avec la personnes devant vous et ne pas la heurter, d'être patient car à 10 ou 15 personnes dans un salle pas forcément immense le rythme de marche est irrégulier, il faut donc s'adapter constamment, rester calme. On peut ou non réciter des mantras ou gatas mentalement ou simplement, se concentrer sur les sensations du corps. Evidemment faire aussi attention à la respiration.
PS : danc certaines traditions bouddhiques tout comme dans l'Islam, il y a des prosternations régulières, qui peuvent avoir le sens de gestes d'humilité. Je suppose que pour l'Islam c'est face à la puissance d'Allah, dans le bouddhisme a ce que j'ai compris cela peut être pour affaiblir le "moi" (ou "ego" si vous voulez), ou éventuellement en signe de respect pour le ou les bouddhas devant lesquels on se prosterne. Mais ce n'est pas à proprement parler de l’idolâtrie car les bouddhas ne sont pas des dieux. Toutefois dans le cas de l'école de la Terre Pure, qui est un bouddhisme votif, basé sur la foi, il y a des prières constantes en direction du Bouddha Amitabha sous la forme de la récitation de son nom, mais j'ignore si il y a des pratiques de prosternation, c'est surtout de la récitation attentive du nom du Bouddha Amitabha.
J'ai aussi appris récemment que, tout comme dans l'Islam ou l'on ne doit pas chercher à représenter Allah et ou certain courant interdisent de représenter le visage de Muhammad, le Bouddha Shakyamuni de son vivant (notre Bouddha historique) refusa qu'on fasse des représentation de lui car il ne voulait pas que ses fidèles tombent dans l’idolâtrie (vu qu'il n'est pas un dieu). Toutefois cela ne fut respecté qu'environ pendant 2 ou 3 siècle après sa mort. (voir l'excellent documentaire sur youtube : Gandhara : l'envol du bouddhisme).
tres tres similaire pour ce qui est de la foi baha'ie.
nous etions plusieurs centaines de personnes... à mediter, prendre conscience , se souvenir, rendre grace, simplement, ensemble, dans la nuit, éclairée, ...
magique
indian- Messages : 2844
Réputation : 1
Date d'inscription : 10/10/2014
Re: La circumambulation : un vieille tradition trans-religieuse [ce n'est pas un débat]
Je n'ai participé qu'à de minuscules troménies dans le cadre d'un pardon breton, mais faudrait que je fasse un jour celle-ci : http://www.pelerin.com/Pelerinages/Locronan-la-grande-et-la-petite-tromenieCertaines processions sont des circumambulations, tels que les tours ou les troménies.
_________________
...S'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante (1 Cor XIII, 1)
>> Mon blog change d'adresse pour fuir la pub : https://blogrenblog.wordpress.com/ <<
Sujets similaires
» Le pape reçoit des représentants de l'église Vieille Catholique
» Jérusalem: Une boucle d'oreille vieille de 2.200 ans découverte en octobre dévoilée par des archéologues
» La méditation fait-elle partie de la tradition chrétienne ?
» Caractéristiques de la tradition judéo-chrétienne occidentale?
» [Blog] Quand la tradition prend le pas sur la religion.
» Jérusalem: Une boucle d'oreille vieille de 2.200 ans découverte en octobre dévoilée par des archéologues
» La méditation fait-elle partie de la tradition chrétienne ?
» Caractéristiques de la tradition judéo-chrétienne occidentale?
» [Blog] Quand la tradition prend le pas sur la religion.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum