L'amour inconditionnel de Dieu

[Nicolas]

Certain Chrétiens parlent de l'amour inconditionnel de Dieu, qu'il aimerait toutes ses créatures quoi quelles fassent, (comme des parents qui continueraient d'aimer leur enfant malgré que celui-ci se comporte mal ou les à renié etc.. )

Mais dans les évangiles on peut lire ça par exemple :

<< Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui. >> 
Bible Louis segond, Jean 14:21


Par là je comprend que celui qui n'aime Pas le fils (celui qui ne respecte pas ses commandements) ne sera pas aimer du père .

Sinon il n'y avait pas besoin de préciser que " Celui qui m'aime sera aimé de mon père"

Ou alors il aurait fallu qu'il soit écrit : Celui qui m'aime sera aimé de mon père comme celui qui ne m'aime pas (sauf que l'un ira en enfer et l'autre dans le royaume de Dieu )

[Libremax]

Je pense que le chrétien, au cours de sa découverte de l'Evangile, est invité à approfondir les paroles du Christ.

Ce que vous lisez dans cette phrase correspond, (pardonnez-moi) à un niveau "premier" de compréhension. Je veux dire par là, que c'est ce qu'on peut comprendre si on découvre la phrase sans avoir pris connaissance de l'Evangile et de ce qu'il implique dans toute sa globalité. Si vous voulez, l'enfant au catéchisme peut en effet comprendre la phrase ainsi : si tu n'aimes pas le Fils, eh bien le Père ne t'aimera pas.

Mais, formulé comme ceci, on s'aperçoit tout de suite que la phrase ne fait aucun sens avec tout ce que Jésus enseigne sur l'amour des ennemis, sur le pardon sans cesse renouvelé, etc : Jésus nous demanderait un amour que Dieu Lui-même ne serait pas capable de donner ? C'est absurde.

Notre compréhension est perturbée parce que nous, nous voulons toujours rajouter du conditionnel, nous voulons voir un "si" dans cette phrase, alors que celle-ci ne fait que répéter le verbe aimer. Et nous oublions l'inconditionnalité de l'amour du Père. Jésus nous enseigne que c'est en l'aimant, lui, et en gardant ses commandements, que le chrétien découvre à quel point Dieu l'aime.

[cinci]

... ouais ... le brouillage vient peut-être de ce que l'on entend premièrement le mot "amour" et que l'on ne peut s'empêcher aussitôt d'y accoler des notions toutes sentimentales, comme de l'affection humaine, une chaleur effusive, etc.

Ainsi, imaginer que le pervers narcissique qui viole un enfant pourrait continuer d'être "aimé du Père", en le sens ici que ce dernier ferait semblant de rien, tel de n'avoir pas vu le crime et pour continuer de traiter l'un ici exactement de la même façon que les autres : ce serait naturellement absurde.

Le seul moyen de s'en sortir consiste possiblement à imaginer que Dieu est Amour en le sens ou il est la vie, c.-à-d. la source de la vie qui ne se refuserait pas à nourrir de nouveau même celui-là ayant pu sombrer dans l'erreur, dans le mal et tout. Oui, mais pour peu que ce dernier ferait retour à la raison, un retour à la vie. En somme, une façon de dire que Dieu est la source du pardon (= la vie). Amour = la vie.

Attention :

Le tout n'a rien à voir avec un être personnalisé qui ferait semblant, ne faisant pas lui-même la distinction entre bourreaux et victimes, qui récompenserait le mal au même titre que le bien. Il n'y aurait qu'injustice en pareille occurence.

[Nicolas]

Ce que vous lisez dans cette phrase correspond, (pardonnez-moi) à un niveau "premier" de compréhension

Ca fait longtemps que je crois, mais c'est vrais que c'est seulement depuis pas si longtemps que mon "niveau de compréhension" augmente vraiment,

mais ce sujet par contre j'avais du quand-même l'ouvrir un peu sur un coup de tête... car je me rappel qu'a ta réponse je m'étais dis que j'aurais pu y répondre moi-même ...

Mais, formulé comme ceci, on s'aperçoit tout de suite que la phrase ne fait aucun sens avec tout ce que Jésus enseigne sur l'amour des ennemis, sur le pardon sans cesse renouvelé, etc : Jésus nous demanderait un amour que Dieu Lui-même ne serait pas capable de donner ? C'est absurde.

Oui tout à fait .

[Contenu sponsorisé]