Barack Obama veut éviter la surenchère dans la guerre au terrorisme
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Barack Obama veut éviter la surenchère dans la guerre au terrorisme
Barack Obama veut éviter la surenchère dans la guerre au terrorisme
Dans un discours d’une heure jeudi 23 mai, le président américain a mis en garde contre une « guerre perpétuelle » des États-Unis contre les extrémistes.
http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Barack-Obama-veut-eviter-la-surenchere-dans-la-guerre-au-terrorisme-2013-05-24-964247
Dans un discours d’une heure jeudi 23 mai, le président américain a mis en garde contre une « guerre perpétuelle » des États-Unis contre les extrémistes.
http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Barack-Obama-veut-eviter-la-surenchere-dans-la-guerre-au-terrorisme-2013-05-24-964247
- Spoiler:
- « Nous ne pouvons pas avoir recours à la force partout où s’enracine une idéologie radicale. Et en l’absence d’une stratégie qui réduirait l’extrémisme à la source, une guerre perpétuelle – via des drones, des commandos ou des déploiements militaires – serait perdue d’avance. » Barack Obama a usé de prudence, jeudi 23 mai au soir, pour définir la nouvelle stratégie de guerre des États-Unis contre le terrorisme mondial.
Dans un discours d’une heure mettant à jour la stratégie antiterroriste américaine, le président a révélé qu’il avait signé un nouveau mémorandum énonçant les circonstances dans lesquelles son pays pouvait avoir recours à des frappes d’aéronefs sans pilotes (les drones) à l’étranger. Ce texte précise que les personnes visées par ces bombardements doivent représenter une menace « imminente » contre les Américains. « Les États-Unis n’utilisent pas de frappes lorsque nous avons la possibilité de capturer des terroristes, notre préférence est toujours de les capturer, de les interroger et de les poursuivre en justice », a assuré le président.
Ne pas protéger les ennemis de l’Amérique
Barack Obama est par ailleurs revenu sur le cas d’Anwar Al-Aulaqi, au lendemain de l’aveu par son gouvernement qu’il était responsable de la mort de cet imam radical américano-yéménite dans un bombardement de drone au Yémen en septembre 2011, dénoncée par certains groupes comme contraire à la Constitution. « Mais lorsqu’un Américain part à l’étranger pour mener la guerre contre les États-Unis, et que ni les États-Unis, ni nos partenaires ne sont en position de le capturer avant qu’il ne mène à bien un complot, sa nationalité ne devrait pas le protéger, pas plus qu’un tireur isolé en train de faire feu sur la foule ne devrait être protégé d’un commando de la police », a argumenté le président.
Réussir à fermer Guantanamo
Le président américain a aussi annoncé qu’il allait lever le moratoire sur le transfèrement vers le Yémen de détenus de la prison militaire de Guantanamo à Cuba, tout en prévenant que les dossiers de ces prisonniers feraient l’objet d’un examen « au cas par cas ». Le gouvernement de Sanaa a salué cette initiative. Alors que 103 des 166 détenus restant à Guantanamo sont en grève de la faim, Barack Obama a répété son intention de fermer à terme la prison, une vieille promesse de campagne jusqu’ici non concrétisée.
Il a également indiqué qu’il allait nommer un nouvel envoyé spécial pour superviser les transfèrements de prisonniers, et appelé le Pentagone à désigner un site sur le sol américain où seraient organisés les procès militaires d’exception pour les détenus restant inculpés.
Il a sollicité l’aide du Congrès, dont les élus ont inscrit dans la loi dès décembre 2010 l’interdiction de facto de tout transfèrement de détenus de Guantanamo sur le sol américain.
Les pacifistes expulsés, les républicains sévères
« Mais l’histoire sera sévère sur cet aspect de notre lutte contre le terrorisme, et sur ceux qui n’auront pas réussi à y mettre fin », a prévenu le président, dont le discours a été interrompu plusieurs fois par une manifestante liée au groupe pacifiste « Code Pink », finalement expulsée de la salle.
Les adversaires républicains de Barack Obama ont réagi fraîchement à cet appel, le président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre, Ed Royce, estimant que « le président continu (ait) à sous-estimer la grave menace qu’Al-Qaida et ses terroristes affiliés représentent ».
NATHALIE LACUBE (avec AFP)
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Re: Barack Obama veut éviter la surenchère dans la guerre au terrorisme
Qui finance le terrorisme ?
Quelques éléments de réponse à propos d'Al-Quaida et de Daech.
Hillary Clinton rappelle que les USA ont financé Al-Quaida
La traduction est sujet à controverse, elle dit "funded" (financé) et non "founded" (fondé).
"Souvenons-nous que les gens contre qui nous nous battons aujourd'hui (Al-Quaida), nous les avons financé il y a 20 ans..."
Hilary Clinton (extrait de la vidéo ci-dessus)
Selon la version officielle de l'histoire, l'aide de la CIA aux Afghans a débuté courant 1980, c'est à dire après l'intervention soviétique du 24 décembre 1979. Mais la réalité gardée secrète jusqu'à présent est tout autre (...) c'est le 3 juillet 1979 que le président Carter a signé la première directive sur l'assistance clandestine aux opposants du régime pro-soviétique de Kaboul. Et ce jour là, j'ai écrit une note au président pour lui expliquer qu'à mon avis cette aide allait entraîner une intervention militaire des soviétiques.
Zbigniew Brzezinski (Conseiller à la sécurité nationale du président des États-Unis Jimmy Carter, de 1977 à 1981).
Source : RFI (2001)
Quelques éléments de réponse à propos d'Al-Quaida et de Daech.
Hillary Clinton rappelle que les USA ont financé Al-Quaida
La traduction est sujet à controverse, elle dit "funded" (financé) et non "founded" (fondé).
"Souvenons-nous que les gens contre qui nous nous battons aujourd'hui (Al-Quaida), nous les avons financé il y a 20 ans..."
Hilary Clinton (extrait de la vidéo ci-dessus)
Selon la version officielle de l'histoire, l'aide de la CIA aux Afghans a débuté courant 1980, c'est à dire après l'intervention soviétique du 24 décembre 1979. Mais la réalité gardée secrète jusqu'à présent est tout autre (...) c'est le 3 juillet 1979 que le président Carter a signé la première directive sur l'assistance clandestine aux opposants du régime pro-soviétique de Kaboul. Et ce jour là, j'ai écrit une note au président pour lui expliquer qu'à mon avis cette aide allait entraîner une intervention militaire des soviétiques.
Zbigniew Brzezinski (Conseiller à la sécurité nationale du président des États-Unis Jimmy Carter, de 1977 à 1981).
Source : RFI (2001)
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