Re: Interdiction des abayas à l'école

Jans Lun 11 Sep - 17:46

Les interdits n'ont servi à rien ? C'est parce qu'on n'a pas matraqué ceux et celles qui ne les respectaient pas.

Il est donc devenu presque normal que non seulement les enseignants mais aussi les enseignements soient contestés (ex. Darwin...)

contestés par des ignares musulmans fanatiques qu'il faut expulser définitivement des écoles.
Enseignants contestés ? oui, par ceux qui ignorent ce qu'est un professeur certifié ou agrégé (mon cas) et ne savent même pas écrire le français.

Thedjezeyri14 Mar 12 Sep - 3:11

Jans a écrit:Les interdits n'ont servi à rien ? C'est parce qu'on n'a pas matraqué ceux et celles qui ne les respectaient pas.
Il est donc devenu presque normal que non seulement les enseignants mais aussi les enseignements soient contestés (ex. Darwin...)
contestés par des ignares musulmans fanatiques qu'il faut expulser définitivement des écoles.
Enseignants contestés ? oui, par ceux qui ignorent ce qu'est un professeur certifié ou agrégé (mon cas) et ne savent même pas écrire le français.

Si on te donnait l'opportunité d'agir, que ferais-tu en plus d'interdire le voile et l'abaya pour lutter contre ces musulmans extrémistes ? Je comprends que tu commencerais par les exclure des écoles, mais comment les identifierais-tu et où les expulserais-tu ?

**-Ren-** Mar 12 Sep - 7:05

Jans a écrit:contestés par des ignares musulmans fanatiques qu'il faut expulser définitivement des écoles

Contestés par l'institution elle-même.
Mon collègue décédé avait été obligé par l'institution à s'excuser devant la famille, alors que depuis il s'est avéré que la jeune fille à l'origine du drame n'avait même pas assisté au cours.

Jans Mar 12 Sep - 9:29

comment les identifierais-tu et où les expulserais-tu ?

On identifie ceux qui se rendent visibles par leur conduite ou leur vêtements. par exemple, ceux qui ont refusé la minute de silence pour Samuel Paty. Et on les envoie sur le marché du travail : on manque d'apprentis.

tamar35 Mar 12 Sep - 14:51

La paix sur vous,

Jans a écrit:
comment les identifierais-tu et où les expulserais-tu ?
On identifie ceux qui se rendent visibles par leur conduite ou leur vêtements. par exemple, ceux qui ont refusé la minute de silence pour Samuel Paty. Et on les envoie sur le marché du travail : on manque d'apprentis.

Faudrait encore connaître les motifs de l'élève. On peut refuser de s'associer à une initiative hypocrite de l'E.N. au motif qu'elle n'a pas protégé ni même soutenu M. Samuel Paty.

À par les premiers chrétiens qui couraient au martyre, les fidèles sont en général capables de dissimulation et souvent leur magistère autorise le profil bas pour motif sérieux.
On le voit par exemple avec les filles qui se dévoilent en entrant et se revoilent en sortant...
Il faudrait donc établir un contrôle très serré de ce qui se fait et se dit à l'École et demander aux professeurs de dénoncer la moindre attitude suspecte.
Il faudrait de nouvelles lois pour chasser quelqu'un du système éducatif pour de tels motifs.

D'une manière générale, la répression n'est pas un facteur de réconciliation.
Tant que le combat idéologique sera négligé je crains que l'on ne convainque pas grand monde dans les milieux influencés par les islamistes radicaux.

Jans Mar 12 Sep - 14:57

D'une manière générale, la répression n'est pas un facteur de réconciliation.

Mais quelle réconciliation est possible, quand on est rejeté et attaqué par une minorité fanatique ? Je ne parle pas de la très grande majorité des musulmans vivant pacifiquement en France, on a bien compris.

Jans Mar 12 Sep - 15:00

Faudrait encore connaître les motifs de l'élève. On peut refuser de s'associer à une initiative hypocrite de l'E.N. au motif qu'elle n'a pas protégé ni même soutenu M. Samuel Paty.

Cela, c'est d'une hypocrisie incroyable ! les enseignants (j'en ai fait partie) qui ont en classe de jeunes musulmans qui contestent leur enseignement au nom de l'islam doivent être exclus et aller sur le marché du travail, c'est très simple. Le métier est déjà assez difficile ! (je ne parle pas pour moi, j'enseignais en Classes préparatoires).

Spin Mar 12 Sep - 15:33

Jans a écrit:Mais quelle réconciliation est possible, quand on est rejeté et attaqué par une minorité fanatique ? Je ne parle pas de la très grande majorité des musulmans vivant pacifiquement en France, on a bien compris.

L'islamisme, en tant que projet politique, mise aussi sur la persuasion. Le problème est d'y répondre au même niveau.

**-Ren-** Mar 12 Sep - 19:13

tamar35 a écrit:Tant que le combat idéologique sera négligé je crains que l'on ne convainque pas grand monde dans les milieux influencés par les islamistes radicaux.

...Et quand la République passe son temps à fouler aux pieds les principes qu'elle prétend défendre, on ne fait que renforcer le discours des islamistes radicaux.
Là, avec cette discrimination au faciès, on est en plein dedans (sic.)

Jans Mar 12 Sep - 20:30

Là, avec cette discrimination au faciès, on est en plein dedans

on est bien d'accord : c'est d'une rare stupidité !

Thedjezeyri14 Mer 13 Sep - 2:18

Jans a écrit:
Là, avec cette discrimination au faciès, on est en plein dedans
on est bien d'accord : c'est d'une rare stupidité !

J'avoue que je suis unpeu perdu , vous n'etiez pas d'accord avec l'interdiction de l'abbaya ?

**Idriss** Mer 13 Sep - 19:13

Jans a écrit:Les interdits n'ont servi à rien ? C'est parce qu'on n'a pas matraqué ceux et celles qui ne les respectaient pas.
Il est donc devenu presque normal que non seulement les enseignants mais aussi les enseignements soient contestés (ex. Darwin...)
contestés par des ignares musulmans fanatiques qu'il faut expulser définitivement des écoles.
Enseignants contestés ? oui, par ceux qui ignorent ce qu'est un professeur certifié ou agrégé (mon cas) et ne savent même pas écrire le français.

Tu veux les voir créer des écoles hors contrat ? Ou c'est juste un privilège qui doit être réservé aux catho intégristes ou aux juifs fondamentalistes ?
Des établissement comme celui-là il en existe 80 en France

Jans Mer 13 Sep - 19:23

Pourquoi pas ? c'est un droit en démocratie. Mais les laisser pourrir le cours d'un collègue d'histoire, NON !

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