[SD] Tariqa Alawiya
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HANNAT
-Ren-
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[SD] Tariqa Alawiya
J'en connais beaucoup en France, tu sais ? (plutôt liés à la tariqa Alawiya')HANNAT a écrit:moi j'aurais vu les Soufis plus au Moyen Orient
Dernière édition par -Ren- le Ven 6 Jan - 18:09, édité 1 fois
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Re: [SD] Tariqa Alawiya
Les Alaouites, c'est ça ? Ils ne sont pas Turcs en majorité ?
HANNAT- Messages : 1103
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Date d'inscription : 21/10/2011
Localisation : Sud-Ouest
Re: [SD] Tariqa Alawiya
Non, justement. La alawiya est une confrérie soufie plutôt algérienne. Mais ta confusion est logique, j'ai fait la même au débutHANNAT a écrit:Les Alaouites, c'est ça ?
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Re: [SD] Tariqa Alawiya
-Ren- a écrit:Non, justement. La alawiya est une confrérie soufie plutôt algérienne. Mais ta confusion est logique, j'ai fait la même au débutHANNAT a écrit:Les Alaouites, c'est ça ?
non mon cher ren ils ne sont pas specifiquement algeriens , leur racine est marocaine , et "alaoui" veut dire descendant de la lignée de ali ibn abi talib et la fille du prophete radia allahou aalayhim
oumaazedine- Messages : 38
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Re: [SD] Tariqa Alawiya
Merci pour cette rectification. J'ai été influencé par l'importance qu'a pour eux Mostaganemoumaazedine a écrit:non mon cher ren ils ne sont pas specifiquement algeriens , leur racine est marocaine
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Re: [SD] Tariqa Alawiya
Le soufisme est bien présent au Maghreb aussi. L'encouragement du soufisme serait une façon de contrer le salafisme.
http://aisa-net.com/la_voie_soufie_alawiyya/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Derkaoua
Si j'ai bien compris, il parait que les origines remontent au Maroc mais la tariq Alawiya aurait été fondée en Algérie.
J'avais assisté à une lecture/signature de livres du cheikh Bentounès, actuel maitre de la tariqa Alawiya. Son approche des textes est intéressante.
Au début du siècle dernier, la tarîqa Shâdhiliyya-Darqâwiyya prit le
nom de Shâdhiliyya-Darqâwiyya-‘Alâwiyya, ce dernier ajout faisant
référence au cheikh al-‘Alâwî, le fondateur éponyme de cette nouvelle
branche.
Le docteur Probst-Biraben précise : « Comme il est permis aux
Chadeliya et aux Darkaoua de créer des branches à peu près
indépendantes, il [le cheikh al-‘Alâwî] fonda non pas comme on le croit
généralement un nouvel ordre, celui des Alaouîa, mais le rameau moderne
des Chadelya-Derkououa, peu avant la grande guerre ».
Cet événement eut lieu à Mostaganem, ville du nord-ouest algérien où
est né le cheikh al-‘Alâwî en 1869 et où il décéda le 14 juillet 1934.
http://aisa-net.com/la_voie_soufie_alawiyya/
À la fin du XVIIIe siècle un chérif Idrisi Moulay Larbi Derkaoui
crée l’ordre des Derkaoua. Son nom complet est Abou Abdallah Mohammed
Larbi Ben Mohammed Ben Hossaïn Ben Saïd Ben Ali Ed Derkaoui. Il est né
en 1760 et originaire de la tribu des Beni Zerroual de Bou Brih (Maroc). Il fut le disciple du grand mystique Moulay Ali Ben Abderrahman El Amrani El Fasi dit Jamal qui avait sa Zaouïa à Fès, au lieu-dit Hummat Er-Remula. La doctrine de Moulay Larbi Derkaoui procède de la tarika Chadhiliyya jazouliya. Il est mort en 1824 dans sa Zaouïa
de Bou Brih où il a été enterré. Il laissa trois fils : Sidi Mohammed,
Moulay Ali et Moulay Tayeb. C’est ce dernier qui prit la succession de
son père. Moulay Larbi Derkaoui
eut de nombreux disciples : Sidi Ahmed El Bedaoui El Fassi, Sidi
Mohammed El Bouzidi, Sidi Mohammed El Harraq, Sidi Abdelouhad Ed Derbarh
El Fassi, Sidi El Hadj Mohammed El Rhomari, Sidi Mohammed El Fassi,
Sidi Malek Ez Zehouni et chérif Idrisi Sidi Bouazza Al Mahaji. Les sept premiers disciples de Moulay Larbi Derkaoui
sont tous Marocains. Ils ont tous fondé des tarikas qui portent leur
nom. Seul chérif Idrisi Sidi Bouazza Al Mahaji est algérien. Il a fondé
la Tarika Derkaouia en Algérie.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Derkaoua
Si j'ai bien compris, il parait que les origines remontent au Maroc mais la tariq Alawiya aurait été fondée en Algérie.
J'avais assisté à une lecture/signature de livres du cheikh Bentounès, actuel maitre de la tariqa Alawiya. Son approche des textes est intéressante.
-Aâya-- Messages : 1418
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Re: [SD] Tariqa Alawiya
Certains membres du Groupe des Foyers Islamo-Chrétiens font partie de cette tariqa
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Re: [SD] Tariqa Alawiya
Aux antipodes du salafisme : le soufisme
Il y est pas mal question de la confrérie Alawiya
A une époque où la presse évoque régulièrement le cas de ces jeunes européens musulmans, partis combattre en Syrie, et souvent attirés par les mots d’ordre religieux les plus radicaux, Interception s’intéresse cette semaine à un courant de l’Islam : le soufisme. Un courant porteur d’une véritable philosophie de la tolérance, et qui est souvent la première cible des tenants d’un Islam radical : on l’a vu au Mali avec la destruction des mausolées de Tombouctou. Mais des cas semblables d’agression ont eu lieu en Tunisie, en Lybie ou au Pakistan.
Il y est pas mal question de la confrérie Alawiya
Idriss- Messages : 7124
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Re: [SD] Tariqa Alawiya
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Dernière édition par Idriss le Mar 31 Mar - 20:42, édité 2 fois (Raison : Complément d'info)
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Re: [SD] Tariqa Alawiya
Cheikh Khaled Bentounès à Lyon - Soirée spirituelle soufie le 23 avril 2015
Ce fut une très belle soirée. L’austérité du temple protestant, la présence de chrétiens ( Le Pére Delorme entre autre), j'ai même vu une personne portant kippa.
Les participants des différentes confréries, homme et femmes de tout age, de toute conditions, de toute origine. Le dhikr , festif et puissant , l'esprit qui animait les participants très fraternel. Cela m' a fait le plus grand bien.
Ce fut une très belle soirée. L’austérité du temple protestant, la présence de chrétiens ( Le Pére Delorme entre autre), j'ai même vu une personne portant kippa.
Les participants des différentes confréries, homme et femmes de tout age, de toute conditions, de toute origine. Le dhikr , festif et puissant , l'esprit qui animait les participants très fraternel. Cela m' a fait le plus grand bien.
Idriss- Messages : 7124
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Re: [SD] Tariqa Alawiya
Il se passe toujours plein de choses bien à Lyon
...j'ai une belle-soeur qui s'y installe, je te préviendrai quand on descendra la voir
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Re: [SD] Tariqa Alawiya
Pour moi ce fut "une rencontre improbable" en février 2014 .
Alors que j'avais laissé de coté le livre que l'un de mes fils m'avait offert en décembre 2013 ("Soufi mon amour"), voilà que je décide de l'emporter dans mes bagages à l'occasion de mon séjour en Algérie à Mostaganem .
Au moment où j'entreprends la lecture de "Soufi mon amour" sur place à Mosta, voilà que l'un de mes beau-frère habitant Mosta, me propose de me faire découvrir un "beau jardin" ...
Et me voici "sous le charme" de cet endroit et le désir ardent de rencontrer quelqu'un , de garder le contact.
C'est ainsi que j'ai été pris en charge par le responsable de l’annexe culturelle de la zaouïa qui est en même temps le centre de la fondation Djanatu al-Arif.
Il m'a fait visiter le jardin et son symbolisme, fait visiter la bibliothèque et exposé l'historique de cette tarîqa Alawiyya - dont la Zaouïa mère se trouves a Tijditt –
Il m'a permis de prendre contact avec la sœur du Cheikh en vue d'une rencontre avec Cheikh Khaled Bentounes.
Depuis je ne cesse d'apprécier le positionnement intelligent - que l'on retrouve dans certaines autres confréries - axé essentiellement sur le "vivre ensemble" de même que sur ce qui nous définit avant toute chose: "une conscience" .
J'aime à dire que je me sens "apparenté" à cette confrérie qui "accorde l'être" à chacun qu'il soit juif, chrétien, bouddhiste, hindouiste, etc., et même athée .
Alors que j'avais laissé de coté le livre que l'un de mes fils m'avait offert en décembre 2013 ("Soufi mon amour"), voilà que je décide de l'emporter dans mes bagages à l'occasion de mon séjour en Algérie à Mostaganem .
Au moment où j'entreprends la lecture de "Soufi mon amour" sur place à Mosta, voilà que l'un de mes beau-frère habitant Mosta, me propose de me faire découvrir un "beau jardin" ...
Et me voici "sous le charme" de cet endroit et le désir ardent de rencontrer quelqu'un , de garder le contact.
C'est ainsi que j'ai été pris en charge par le responsable de l’annexe culturelle de la zaouïa qui est en même temps le centre de la fondation Djanatu al-Arif.
Il m'a fait visiter le jardin et son symbolisme, fait visiter la bibliothèque et exposé l'historique de cette tarîqa Alawiyya - dont la Zaouïa mère se trouves a Tijditt –
Il m'a permis de prendre contact avec la sœur du Cheikh en vue d'une rencontre avec Cheikh Khaled Bentounes.
Depuis je ne cesse d'apprécier le positionnement intelligent - que l'on retrouve dans certaines autres confréries - axé essentiellement sur le "vivre ensemble" de même que sur ce qui nous définit avant toute chose: "une conscience" .
J'aime à dire que je me sens "apparenté" à cette confrérie qui "accorde l'être" à chacun qu'il soit juif, chrétien, bouddhiste, hindouiste, etc., et même athée .
GILBERT-MICHEL- Messages : 1088
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Localisation : FRANCE
Re: [SD] Tariqa Alawiya
CHEIKH AHMED AL-ALÂWÎ Une école pour la tolérance interreligieuse
http://www.lexpressiondz.com/actualite/226239-une-ecole-pour-la-tolerance-interreligieuse.html
A l'occasion de la célébration du centenaire de la fondation de l'Ordre soufi alâwî, la Maison de l'Unesco abrite, depuis hier, deux journées d'études que leurs promoteurs ont intitulées, sous le titre générique de, «L'Islam spirituel et les défis contemporains». Créé en 1914, l'Ordre soufi alâwî a été conçu, par son inspirateur Cheikh Ahmed al-Alâwî, comme une école pour la tolérance et la convivialité interreligieuses. Cette association fera son bonhomme de chemin jusqu'à se faire reconnaître par l'organisation des Nations unies en qualité d'ONG internationale. Ce qui lui vaut de promouvoir la pensée du fondateur de la Tariqa Alâwiyya, Cheikh Ahmed al-Alâwî en l'occurrence, une pensée qui montre comment tenter d'harmoniser et d'embellir le monde pour mieux servir l'humanité.
http://www.lexpressiondz.com/actualite/226239-une-ecole-pour-la-tolerance-interreligieuse.html
A l'occasion de la célébration du centenaire de la fondation de l'Ordre soufi alâwî, la Maison de l'Unesco abrite, depuis hier, deux journées d'études que leurs promoteurs ont intitulées, sous le titre générique de, «L'Islam spirituel et les défis contemporains». Créé en 1914, l'Ordre soufi alâwî a été conçu, par son inspirateur Cheikh Ahmed al-Alâwî, comme une école pour la tolérance et la convivialité interreligieuses. Cette association fera son bonhomme de chemin jusqu'à se faire reconnaître par l'organisation des Nations unies en qualité d'ONG internationale. Ce qui lui vaut de promouvoir la pensée du fondateur de la Tariqa Alâwiyya, Cheikh Ahmed al-Alâwî en l'occurrence, une pensée qui montre comment tenter d'harmoniser et d'embellir le monde pour mieux servir l'humanité.
- suite:
- Apporter à l'homme le confort matériel en adéquation avec la dimension intérieure et sur la base d'un équilibre permanent entre le profane et le sacré. C'est d'ailleurs en conformité avec l'enseignement de leur chef de file que les animateurs de cet ordre invitent «à ne pas rejeter la rationalité au détriment de la spiritualité, à ne pas s'enfermer dans une religiosité frileuse».
Les promoteurs de cette manifestation semblent particulièrement comblés par le fait que la délégation algérienne de l'Unesco parraine cette louable initiative. Ce qui n'est pas sans traduire, de la part de l'organisation onusienne, une certaine reconnaissance tant de l'universalité du soufisme, cette illumination soudaine fondée sur une conception altruiste du bonheur, la quête de la connaissance et la défense des territoires de l'Islam, que de l'enseignement spirituel laissé par Cheikh al-Alâwî.
Sanctifiée par Abû Hamid al-Ghazali, à travers son ouvrage fondamental judicieusement intiluté Ihiya ulum ud-dîn (La revivification des sciences religieuses) dans lequel il concilie la philosophie et la théologie la plus orthodoxe avec le soufisme qu'il considère comme le seul moyen de parvenir à la certitude, la pensée chère à Jalâl ud-Dîn Rûmi et à Mohammed Iqbal allait, surtout à partir du XVe siècle, connaître un essor considérable dans tout l'Occident musulman. C'est Atallah Dhina qui le souligne dans son ouvrage consacré aux royaumes de la région: «Aucune des parties du Maghrib ni Al-Andalus, aucune classe de la société, ni les grands ni le peuple, n'échappèrent à l'emprise du mysticisme et du culte des saints y compris les saints locaux ou hommes pieux, appelés en langage courant les marabouts.»
Cela n'a pas été sans remous, rapportent plusieurs sources: «Si les fuqaha malékites ont autorisé, sous réserve il est vrai, la vénération des marabouts, des uléma rigides n'en ont pas moins suspecté d'hérésie bien des mystiques.» Aux antipodes des jugements assertoriques de l'Association des Ouléma, Cheikh Ahmed al-Alâwî s'en est toujours pris aux jurisconsultes d'esprit desséché leur opposant la vertu du dialogue basé autant sur la foi que la raison et les échanges gnostiques. Cela ne l'empêchait pas pour autant de s'affirmer comme un propagandiste particulièrement zélé, s'il est permis de paraphraser Augustin Berque: «C'est dans cette voie qu'il est resté l'un des plus fermes défenseurs du sunnisme. Il a déployé un zèle fiévreux à dégager l'Islam algérien des végétations parasitaires qui l'ont peu à peu envahi.» Dans son hebdomadaire «El balagh el djazaïri», qu'il préparait minutieusement et dont chaque article était corrigé et complété par ses soins, souligne le fils de Jacques Berque, «ce marabout n'a cessé de combattre les basses superstitions maraboutiques et certains usages qui ont peu à peu enveloppé la foi maghrébine d'une épaisse gangue païenne».
Cependant, l'intolérance scrupuleusement affichée par les intégristes n'allait pas avoir raison d'une dynamique qui allait assurer une islamisation en profondeur de l'Occident musulman. Le système de philosophie religieuse fondé sur l'intuition et l'illumination soudaine allait, après avoir survécu aux Almohades, doter le Maghreb et l'Andalousie d'une idéologie en prise directe sur les préoccupations des humbles et partant, d'un Islam spécifique, mobilisateur à souhait autour de tâches pieuses comme de la défense de l'entité.
Cheikh Ahmed al-Alâwî a été parmi les premiers à prêcher la rénovation et l'enseignement de la langue arabe dont il déplorait la décadence. Il exaltait le retour à l'Islam des Compagnons, l'Islam de la révélation prophétique et non celui des interprétations dogmatiques, outrageusement perverties par le travail théologique postérieur.
Nationaliste et séparatiste, ce soufi l'était assurément pendant que ses accusateurs se voyaient bien enveloppés dans le manteau de l'assimilation et de la naturalisation.
Pour Augustin Berque, il combat de toutes ses forces l'imprégnation occidentale, et pour convaincre, sa prose jaillit impétueuse, bouillonnante, chargée d'images qui s'entrechoquent: «Sa campagne contre la naturalisation des indigènes fut d'un timbre littéraire très aigu.» La naturalisation, écrit le saint homme, porte atteinte à la foi, à nos croyances, à nos coutumes, à notre statut personnel: «Ô peuple, jusqu'à ce jour, fidèle à ta religion; ton attachement à l'Islam t'a placé au premier rang des pays musulmans; tu as hérité d'un passé glorieux, le passé de tes ancêtres qui n'ont jamais trahi le pacte qu'ils ont conclu avec Dieu; tu as toujours respecté ce dépôt sacré. Peux-tu sacrifier ton passé, faire bon marché de tant de vertus, ou permettre à des parvenus, guidés par l'intérêt, de le faire? C'est une imposture, que de clamer au monde entier qu'on représente tout le peuple algérien, et que le peuple serait heureux d'immoler au mythe de la naturalisation, sa nationalité arabo-berbère, ses croyances, son passé, tout ce qui constitue son honneur. O Peuple! Tu as donné à la France des preuves de ton dévouement. Tu mérites une récompense. Cette récompense tu l'obtiendras. Mais elle ne saurait être liée à ta naturalisation.»
Cette position ne l'empêchait pas, cependant, d'avoir un regard bienveillant sur l'Autre. Pour Augustín Berque, Cheikh Ahmed Alâwî nourrissait, à l'égard de toutes les religions, une avide curiosité. Il semblait avoir, des données scripturaires, voire de la tradition patristique, des notions assez étendues: «Il goûtait particulièrement l'Evangile de Jean et les Epîtres pauliniennes. Son sens métaphysique, fort délié, lui permettait de concilier le concept de pluralité avec celui de l'unité des trois «personnes» dans une identité consubstantielle.»
C'est cette tolérance à toute épreuve qui aura pesé dans le choix porté sur ce vénérable érudit qui aura passé l'essentiel de sa vie à combattre les excès, les intégristes et leur lecture rigide des textes sacrés sans oublier toutes ces chapelles qui tentent de chahuter les vertus du dialogue interreligieux.
C'est justement cette sagesse légendaire de cet homme que l'Ordre soufi alâwî entend perpétuer, notamment grâce aux Journées d'études dont la mission première consiste à proposer des éléments de réponse aux questions de savoir: comment Cheikh Ahmed al-Alâwî a-t-il mené son projet de réforme de l'Islam? De quelle manière a-t-il oeuvré dans le sens d'un rapprochement entre Islam et Occident? Que peut enfin apporter sa pensée universelle, et celle du soufisme en général, aux sociétés contemporaines, dans leur difficile quête d'une culture de paix et du vivre-ensemble?
Idriss- Messages : 7124
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Re: [SD] Tariqa Alawiya
Idriss a écrit:Cheikh Khaled Bentounès à Lyon - Soirée spirituelle soufie le 23 avril 2015
Ce fut une très belle soirée. L’austérité du temple protestant, la présence de chrétiens ( Le Pére Delorme entre autre), j'ai même vu une personne portant kippa.
Les participants des différentes confréries, homme et femmes de tout age, de toute conditions, de toute origine. Le dhikr , festif et puissant , l'esprit qui animait les participants très fraternel. Cela m' a fait le plus grand bien.
Idriss- Messages : 7124
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Re: [SD] Tariqa Alawiya
Les Racines du ciel par Leili Anvar
La confrérie des Alawiya 17.01.2016
Avec Eric Geoffroy, islamologue et spécialiste du soufisme, à propos de la tarîqa Alawiya, confrérie soufie fondée en 1909 par le cheikh Ahmed al-Alawi (1869-1934) à Mostaganem.
Identifié par certains comme le “rénovateur du XIVe siècle de l’hégire”, le cheikh Ahmad al-‘Alâwî a exercé une influence spirituelle au Maghreb et au Moyen-Orient à travers la confrérie soufie qu’il fonda en 1914, la ‘Alâwiyya. Mais celle-ci a aussi largement fécondé l’Occident à partir des années 1920…
EXTRAIT: « Le soufi ne peut que répondre présent aux différentes instances du Divin, dans la modalité et le moment où elles s’imposent. C’est ce que réclame de lui l’adage : “Le soufi est le fils de l’Instant”. C’est ainsi le même homme, Ahmad al-‘Alâwî, qui,
dans une abrupte verticalité, profère :
Je suis la lumière des essences,
Je suis tout ce qui est [ … ],
Je ne suis pas un humain,
Ni ne suis un djinn,
Je suis le secret du Miséricordieux,
Je suis le tout qui provient de moi !
Et qui confesse, dans une horizontalité visionnaire car elle dépasse l’horizon conflictuel contemporain : “Je suis une âme nue et une âme a besoin d’un corps [ … ] Si je trouvais un groupe qui soit mon interprète auprès du monde de l’Europe, on serait étonné de voir que rien ne sépare l’Occident de l’Islam.”
http://revue-ultreia.com/rubriques/phares/le-cheikh-ahmad-al-alawi/
La confrérie des Alawiya 17.01.2016
Avec Eric Geoffroy, islamologue et spécialiste du soufisme, à propos de la tarîqa Alawiya, confrérie soufie fondée en 1909 par le cheikh Ahmed al-Alawi (1869-1934) à Mostaganem.
Identifié par certains comme le “rénovateur du XIVe siècle de l’hégire”, le cheikh Ahmad al-‘Alâwî a exercé une influence spirituelle au Maghreb et au Moyen-Orient à travers la confrérie soufie qu’il fonda en 1914, la ‘Alâwiyya. Mais celle-ci a aussi largement fécondé l’Occident à partir des années 1920…
EXTRAIT: « Le soufi ne peut que répondre présent aux différentes instances du Divin, dans la modalité et le moment où elles s’imposent. C’est ce que réclame de lui l’adage : “Le soufi est le fils de l’Instant”. C’est ainsi le même homme, Ahmad al-‘Alâwî, qui,
dans une abrupte verticalité, profère :
Je suis la lumière des essences,
Je suis tout ce qui est [ … ],
Je ne suis pas un humain,
Ni ne suis un djinn,
Je suis le secret du Miséricordieux,
Je suis le tout qui provient de moi !
Et qui confesse, dans une horizontalité visionnaire car elle dépasse l’horizon conflictuel contemporain : “Je suis une âme nue et une âme a besoin d’un corps [ … ] Si je trouvais un groupe qui soit mon interprète auprès du monde de l’Europe, on serait étonné de voir que rien ne sépare l’Occident de l’Islam.”
http://revue-ultreia.com/rubriques/phares/le-cheikh-ahmad-al-alawi/
Idriss- Messages : 7124
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Re: [SD] Tariqa Alawiya
Responsable à Lyon d'une confrérie soufie, Hocine Atrous conjugue le spirituel avec tous les domaines de sa vie, y compris avec son métier de chauffeur de bus.
"C'EST À TRAVERS LE SOUFFLE QUI VIENT DE L'INTÉRIEUR QUE LE MONDE EXTÉRIEUR EST COLORÉ".
Ces mots sont ceux d'Hocine Atrous, responsable à Lyon de la confrérie soufie Alawiyya qui était notamment en relation avec les moines de Tibhirine.
Hocine Atrous a été imam à Constantine en Algérie et à Lyon.
Il aime à dire que "Dieu est amour et qu'il est au cœur de chacun".
Comment vit-il la dimension spirituelle au quotidien ?
"En étant chauffeur de bus, j'essaie d'être à l'écoute de chacun, de rendre service car il y a une parcelle du divin dans chacun."
Le soufisme est la voie mystique de l'Islam, certain disent "l'Islam du coeur". La confrérie Alawiyya propose notamment à Lyon des rencontres interreligieuses pour favoriser le dialogue entre les religions er la connaissance mutuelle, remparts contre l'intégrisme.
Idriss- Messages : 7124
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Re: [SD] Tariqa Alawiya
Lettre du Cheikh Bentounès au Haut représentant de l’ONU-AC, après son refus de collaborer avec un ordre soufi
Par Mourad Arbani | 03/10/2016
Tout auréolé du Premier Prix Emir Abdelkader, remis par son association à Mostaganem le 21 septembre à des personnalités de dimension internationale (Lakhdar Brahimi, Fédérico Mayor et Raymond Chrétien), Cheikh Khaled Bentounès, en pèlerin du vivre ensemble, s’est rendu à New York, à la fin du mois de septembre. But de sa mission : avoir le soutien de l’ONU à son initiative, à savoir la promotion de la Journée mondiale du vivre ensemble (JMVE). Pour cela, il s’est adressé au Haut représentant des Nations-Unies pour l’Alliance des Civilisations (ONU-AC), M. Nassir Abdelaziz Al-Nasser, de nationalité Qatarie.
Rejet des ordres soufis
Ce dernier a fait recevoir Cheikh Bentounès par son chef de cabinet et porte-parole Madame Nihal Saâd. La surprise de Cheikh Bentounès fut grande de s’entendre dire par Mme Nihal Saâd que l’ONUAC « n’accorde aucun soutien aux mouvements soufis » (Sic). Cette réponse, qui témoigne tout à la fois de l’ignorance et de l’amalgame que fait visiblement madame Nihal Saâd entre un mouvement spirituel et une démarche civilisationnelle plus globale, à savoir la promotion du « vivre ensemble », a conduit Cheikh Bentounès à lui écrire un lettre pour l’inviter à réviser sa position.
http://www.algerie1.com/actualite/lettre-du-cheikh-bentounes-au-haut-representant-de-lonu-ac-apres-son-refus-de-collaborer-avec-un-ordre-soufi/
Par Mourad Arbani | 03/10/2016
Tout auréolé du Premier Prix Emir Abdelkader, remis par son association à Mostaganem le 21 septembre à des personnalités de dimension internationale (Lakhdar Brahimi, Fédérico Mayor et Raymond Chrétien), Cheikh Khaled Bentounès, en pèlerin du vivre ensemble, s’est rendu à New York, à la fin du mois de septembre. But de sa mission : avoir le soutien de l’ONU à son initiative, à savoir la promotion de la Journée mondiale du vivre ensemble (JMVE). Pour cela, il s’est adressé au Haut représentant des Nations-Unies pour l’Alliance des Civilisations (ONU-AC), M. Nassir Abdelaziz Al-Nasser, de nationalité Qatarie.
Rejet des ordres soufis
Ce dernier a fait recevoir Cheikh Bentounès par son chef de cabinet et porte-parole Madame Nihal Saâd. La surprise de Cheikh Bentounès fut grande de s’entendre dire par Mme Nihal Saâd que l’ONUAC « n’accorde aucun soutien aux mouvements soufis » (Sic). Cette réponse, qui témoigne tout à la fois de l’ignorance et de l’amalgame que fait visiblement madame Nihal Saâd entre un mouvement spirituel et une démarche civilisationnelle plus globale, à savoir la promotion du « vivre ensemble », a conduit Cheikh Bentounès à lui écrire un lettre pour l’inviter à réviser sa position.
- Spoiler:
« J’espère que vous aurez le temps d’étudier le dossier des actions entreprises par AISA ONG Internationale, pour vous faire une idée exacte du message que nous essayons de promouvoir, pour la paix, le dialogue des cultures et le vivre ensemble » commence t-il par écrire.
Ensuite, revenant sur l’échange de propos au moment de l’audience, Cheikh Bentounès explique à son interlocutrice que « nos engagements émis lors du premier sommet humanitaire à Istanbul au mois de mai dernier, vont dans le sens des actions de votre organisme ». C’est pourquoi, il a de nouveau exprimé dans sa lettre l’espoir de voir l’instance onusienne apporter son soutien « pour la promotion de la journée mondiale du vivre ensemble (JMVE) », marqué cette année par la remise du Premier Prix Emir Abdelkader.
Cheikh Bentounès fera observer que la cérémonie de remise de ce prix était présidée par Madame Fadila Laanan Secrétaire d’État à la région de Bruxelles et Ministre-Président du Gouvernement, et de son Excellence Monsieur Idriss Jazairi Ambassadeur, Rapporteur spécial du conseil des droits de l’homme de l’ONU, directeur exécutif du centre de Genève pour la promotion des Droits de l’homme et le dialogue global. Pas moins de 3.000 personnes, y compris 9 ambassadeurs et consuls généraux de différents pays ont assisté à la cérémonie.
S’agissant des actions en faveur de la jeunesse, l’ONG AISA a créé « depuis 25 ans la branche des scouts musulmans de France (SMF) en France, Allemagne, Belgique, Hollande, Espagne reconnu par l’OMMS organisme international qui regroupe le scoutisme dans le monde. Et le Cheikh d’indiquer encore dans sa lettre que « Nous sommes également partenaire de l’Union du scoutisme musulman (IUSM), dans le secrétariat général est à Djeddah, et également membre fondateur du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) depuis 2003. »
Il soulignera en outre les « relations excellentes » qui existent entre son ONG et des grandes institutions religieuses de par le monde comme El-Azhar en Égypte, la Zitouna en Tunisie, la Karaouiine au Maroc, et le Haut conseil islamique en Algérie ainsi que la Rabita des Ouléma du Sahel. « D’autres part, nous organisons des expositions itinérantes à travers le monde notamment celle de l’Emir Abdelkader qui a fait plusieurs pays dans le monde et l’exposition +Voilement et Dévoilement+ (cette exposition sera à l’université de New York à partir de la première semaine d’octobre, elle concerne l’historique de la femme et du port du voile, nous avons aussi d’autres expositions ».
Cheikh Bentounès évoquera également la création en 2007 de la Fondation Djanatu el-Arif (Jardin des connaissants) à Mostaganem « qui milite et éduque à la sensibilisation au développement durable et sur le réchauffement climatique auprès des écoles avec la formation d’éducateurs, et qui a participé à la COP 21 en France en 2015. »
« Notre affiliation à l’école de la pensée soufie n’est pas un handicap »
En brossant un aussi large tableau, Cheikh Bentounès rappelle à la destinatrice de sa lettre l’obligation pour son organisme d’appuyer la démarche du vivre-ensemble, puisque il fait partie de l’ONU. S’agissant de l’obédience de l’ONG, qui semble nourrir, l’appréhension de Mme Nihal Saâd, Cheikh Bentounès explique que « Notre affiliation à l’école de la pensée soufie fondée par le Cheikh Ahmed Mustapha el-Alawi, au début du 20ème siècle, auquel l’UNESCO a rendu hommage en le reconnaissant comme un grand penseur du 20ème siècle, est loin d’être un handicap à un moment où le monde musulman vie des moments graves et l’image de l’Islam ne cesse de se dégrader ».
Cette explication étant apportée, le Cheikh Bentounès, invite une nouvelle fois dans sa lettre la porte parole et chef de cabinet de M. Massir Abdelaziz Al Nasser à revoir son opinion et « de voir que les actions que nous menons vont dans le sens de la promotion d’un Islam d’ouverture, de liberté et qu’il est de votre responsabilité et de votre devoir en tant qu’organisme international de coopérer et d’aider les idéaux qui contribuent à donner la place à cet Islam de tolérance et de fraternité pour réconcilier la famille humaine dans sa diversité ». Pour Cheikh Bentounès, président de AISA ONG Internationale, qui a un statut spécial auprès du Conseil économique et social des Nations-Unies (ECOSOC), il était à ses yeux de la plus haute importance de faire ces clarifications.
http://www.algerie1.com/actualite/lettre-du-cheikh-bentounes-au-haut-representant-de-lonu-ac-apres-son-refus-de-collaborer-avec-un-ordre-soufi/
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Re: [SD] Tariqa Alawiya
- Faut pas croire - les Vœux: Cheikh Bentounes, l'esprit soufi:
Faut pas croire - les Vœux: Cheikh Bentounes, l'esprit soufi
Guide spirituel de la confrérie soufie Alâwiyya, le Cheikh Khaled Bentounes parcourt le monde pour promouvoir la paix, le dialogue interreligieux, l’égalité homme-femme et la protection de l’environnement. Khaled Bentounes est né en 1949 à Mostaganem en Algérie dans une grande famille dont les aïeuls paternels dirigent la confrérie depuis trois générations. Le jeune garçon est témoin des horreurs de la guerre d’Indépendance, une expérience fondatrice dans son futur combat pour la paix. En 1968, alors que la répression socialiste s’abat sur la confrérie, Khaled Bentounes part en exil à Paris. Il développe des commerces de vêtements, se marie à une catholique dont il aura un enfant et se construit une vie "à l’occidentale" qui exclut tout retour dans son pays natal. Mais en avril 1975, son père le Cheikh al-Mahdi Bentounes meurt brutalement. Il rentre d’urgence en Algérie. Juste après l’inhumation, le Conseil des sages de la confrérie le désigne pour prendre la succession du défunt. Après plusieurs refus et il accepte finalement cette responsabilité et devient le 46ème maître spirituel de la confrérie Alâwiyya. Il a tout juste 26 ans. A travers un reportage à Mostaganem sur les lieux de son enfance et un entretien au siège suisse de sa confrérie, "Faut pas croire" vous propose une rencontre avec un homme qui puise son énergie et ses convictions dans un islam ouvert, profondément spirituel et radicalement différent de celui qui fait régulièrement la Une des médias.
Ces vœux du Cheikh Bentounes ont été diffusé par une chaine catholique de la télévision Suisse.
De trés belles images de l'Algérie. On y voit notamment une femme diriger la prière dans la Zaouïa...et le Cheikh prier derrière elle ! Il parle aussi de son mariage et de sa femme catholique , qui ne c'est jamais convertie...
Beau reportage , beau témoignage , à voir !
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Re: [SD] Tariqa Alawiya
Chèr(e)s ami(e)s,
Vous êtes fraternellement invité(e) à notre prochaine rencontre AISA Rhône Alpes
Samedi 29 avril 2017 - 14h 18h - Anniversaire de l'investiture de Cheikh Khaled Bentounès
Programme :
- projection du film "Vers une spiritualité de Paix"
- échanges : le maître et ses disciples dans la spiritualité soufie.
PAF 5€
Par ailleurs,
Nous serons à Taizé les 6 et 7 mai 2017 dans le cadre de l'amitié entre chrétiens musulmans.
Les informations pratiques sur le site de Taizé :
Inscriptions directement sur le site de Taizé ( 1 repas = 1/2 journée / 2 repas = 1 journée avec couchage compris).
Réunion spirituelle avec nos frères chrétiens le samedi 6 en soirée.
http://www.taize.fr/fr_article21342.html
Vous êtes fraternellement invité(e) à notre prochaine rencontre AISA Rhône Alpes
Samedi 29 avril 2017 - 14h 18h - Anniversaire de l'investiture de Cheikh Khaled Bentounès
Programme :
- projection du film "Vers une spiritualité de Paix"
- échanges : le maître et ses disciples dans la spiritualité soufie.
PAF 5€
Par ailleurs,
Nous serons à Taizé les 6 et 7 mai 2017 dans le cadre de l'amitié entre chrétiens musulmans.
Les informations pratiques sur le site de Taizé :
Inscriptions directement sur le site de Taizé ( 1 repas = 1/2 journée / 2 repas = 1 journée avec couchage compris).
Réunion spirituelle avec nos frères chrétiens le samedi 6 en soirée.
http://www.taize.fr/fr_article21342.html
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Re: [SD] Tariqa Alawiya
Salam
J'étais à la rencontre du 29 avril ! Ambiance trés fraternelle et ouverte comme d'habitude...La simplicité, la spontanéité et la fraicheur de la séance de Dhikr mon fait le plus grand bien...C'est ouvert à tous musulmans et non musulmans...
Wa salam
Rappel , la semaine prochaine le groupe de Lyon organise une rencontre islamo-chrétienne à Taizé
J'étais à la rencontre du 29 avril ! Ambiance trés fraternelle et ouverte comme d'habitude...La simplicité, la spontanéité et la fraicheur de la séance de Dhikr mon fait le plus grand bien...C'est ouvert à tous musulmans et non musulmans...
Wa salam
Rappel , la semaine prochaine le groupe de Lyon organise une rencontre islamo-chrétienne à Taizé
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Re: [SD] Tariqa Alawiya
Sama en entier lors du moussem annuel de la confrérie alawyya a moulay abdelsalam ...
Dans la première partie on peu entendre le Wird de la tariqa devant la tombe de Abdeslam Ben Mchich Alami en présence du cheikh Bentounes
- Abdeslam Ben Mchich Alami:
- Moulay Abdeslam Ben Mchich Alami (en arabe : عبد السلام بن مشيش العلمي ; 1163 - 1228 soit 559-626 de l'hégire) est un saint soufi marocain d'ascendance chérifienne idrisside . Du XIIe jusqu'au XIIIe siècle, il se retira au jebel Alam au sud de Tanger où est situé actuellement son mausolée.
Au début de chaque juillet de chaque année les chorfas Alamiyine commencent à célébrer le moussem de ce saint surnommé « le sultan des Jbalas », le protecteur de la vallée.
Il fut aussi l'initiateur de Abou Hassan al-Chadhili au soufisme.
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