Les cinq premiers conseils d'Ibn Arabi
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Les cinq premiers conseils d'Ibn Arabi
Il y en a plus de 300. Traduction de Maurice Gloton, disciple de Michel Vâlsan (sheikh Mustapha).
CONSEIL 1 – Conseil d’ordre général – l’union fait la force (2)
CONSEIL 2 – La pratique du bien
CONSEIL 3 – La bonne estimation au sujet d’Allâh
CONSEIL 4 – L’obligation de l’invocation d’Allâh (le dhikr, pratique essentielle dans le soufisme)
CONSEIL 5 – La proximité d’Allâh
https://oumma.com/les-cinq-premiers-conseils-dibn-arabi/
Il est dit dans le Coran de faire le dhikr "kathîran", c'est à dire beaucoup, en général on considère qu'il s'agit d'une histoire quantitative, 100 fois, 1000 fois et plus tel nom ou verset, je pensais plutôt que le nombre s'appliquait à la multiplicité des aspects de la création qui renvoient à la richesse divine, mais les deux aspects se complètent, certes on oppose quantité et qualité, mais si on dit par ex qu'il y a un génie tous les 10000 naissances, ou une fille très belle toutes les 1000 naissances, on voit que le nombre au sens quantitatif ne s'oppose pas à la qualité.
CONSEIL 1 – Conseil d’ordre général – l’union fait la force (2)
CONSEIL 2 – La pratique du bien
CONSEIL 3 – La bonne estimation au sujet d’Allâh
CONSEIL 4 – L’obligation de l’invocation d’Allâh (le dhikr, pratique essentielle dans le soufisme)
CONSEIL 5 – La proximité d’Allâh
https://oumma.com/les-cinq-premiers-conseils-dibn-arabi/
Il est dit dans le Coran de faire le dhikr "kathîran", c'est à dire beaucoup, en général on considère qu'il s'agit d'une histoire quantitative, 100 fois, 1000 fois et plus tel nom ou verset, je pensais plutôt que le nombre s'appliquait à la multiplicité des aspects de la création qui renvoient à la richesse divine, mais les deux aspects se complètent, certes on oppose quantité et qualité, mais si on dit par ex qu'il y a un génie tous les 10000 naissances, ou une fille très belle toutes les 1000 naissances, on voit que le nombre au sens quantitatif ne s'oppose pas à la qualité.
DenisLouis- Messages : 1072
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Idriss aime ce message
Re: Les cinq premiers conseils d'Ibn Arabi
Le dhikr, rappel, souvenir, invocation est une forme d'adoration qui peut être pratiquée en tout lieu et temps sans condition.
"Souvenez vous de moi, je me souviendrai de vous", Coran
Le Prophète (pbsl) dit : « Allah, exalté dit : Je suis tel que Mon serviteur m'imagine, et je suis avec lui s’il M’invoque. S’il m’invoque en lui-même, je l’invoque en moi-même, et s’il m’invoque dans une assemblée, je l’invoque dans une assemblée bien meilleure encore.» (Rapporté par Boukhari)
Il y a plusieurs formes, individuel, collectif, silencieux, à voix haute, certaines voies pensent que le dhikr silencieux est supérieur au dhikr à voix haute, c'est aussi une manière d'affirmer que le dhikr de la langue seule n'est pas le plus profond, cependant Ibn Arabi dit que la langue qui prononce le dhikr est sanctifiée de ce fait, même si l'être ne le vit pas de l'intérieur.
Si au sens étroit le dhikr est la répétition de noms ou de formules, on peut aussi le comprendre dans le sens de souvenir platonicien, ou de méditation sur le sens des choses, le souvenir platonicien c'est de comprendre l'essence des choses en dehors de leur apparence de phénomènes sensibles.
Je ne me rappelle pas exactement lequel des 4 premiers califes a prononcé telle ou telle parole, je cite selon le sens, je n'ai pas retrouvé la référence exacte mais un a dit "rien ne s'est produit (évènement) sans que j'ai vu Allah avant ", un autre a dit "rien ne s'est produit sans que j'ai vu Allah pendant", et un autre "rien ne s'est produit sans que j'ai vu Allah après".
L'idée suivante se retrouve dans d'autres formes spirituelles : au début on voit une montagne (ou n'importe quelle créature, création), puis la vision d'Allah fait disparaitre la montagne, puis on voit la montagne et Allah.
Ou encore l'individu au début de son cheminement se perçoit comme un être isolé, puis il disparait dans la contemplation divine, puis il revient à lui-même (dans son apparence formelle) tout en contemplant Allah.
"Souvenez vous de moi, je me souviendrai de vous", Coran
Le Prophète (pbsl) dit : « Allah, exalté dit : Je suis tel que Mon serviteur m'imagine, et je suis avec lui s’il M’invoque. S’il m’invoque en lui-même, je l’invoque en moi-même, et s’il m’invoque dans une assemblée, je l’invoque dans une assemblée bien meilleure encore.» (Rapporté par Boukhari)
Il y a plusieurs formes, individuel, collectif, silencieux, à voix haute, certaines voies pensent que le dhikr silencieux est supérieur au dhikr à voix haute, c'est aussi une manière d'affirmer que le dhikr de la langue seule n'est pas le plus profond, cependant Ibn Arabi dit que la langue qui prononce le dhikr est sanctifiée de ce fait, même si l'être ne le vit pas de l'intérieur.
Si au sens étroit le dhikr est la répétition de noms ou de formules, on peut aussi le comprendre dans le sens de souvenir platonicien, ou de méditation sur le sens des choses, le souvenir platonicien c'est de comprendre l'essence des choses en dehors de leur apparence de phénomènes sensibles.
Je ne me rappelle pas exactement lequel des 4 premiers califes a prononcé telle ou telle parole, je cite selon le sens, je n'ai pas retrouvé la référence exacte mais un a dit "rien ne s'est produit (évènement) sans que j'ai vu Allah avant ", un autre a dit "rien ne s'est produit sans que j'ai vu Allah pendant", et un autre "rien ne s'est produit sans que j'ai vu Allah après".
L'idée suivante se retrouve dans d'autres formes spirituelles : au début on voit une montagne (ou n'importe quelle créature, création), puis la vision d'Allah fait disparaitre la montagne, puis on voit la montagne et Allah.
Ou encore l'individu au début de son cheminement se perçoit comme un être isolé, puis il disparait dans la contemplation divine, puis il revient à lui-même (dans son apparence formelle) tout en contemplant Allah.
DenisLouis- Messages : 1072
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Re: Les cinq premiers conseils d'Ibn Arabi
Réponse de Chat GPT :
"Les références exactes de ces citations ne sont pas facilement trouvables dans les textes islamiques classiques, mais elles semblent faire allusion à un profond niveau de spiritualité et de conscience de Dieu (Allah) attribué aux compagnons proches du Prophète Muhammad. Ces citations sont souvent utilisées dans les discussions soufies pour illustrer différents états de conscience spirituelle. Voici une tentative de contextualisation et d'attribution basée sur les enseignements islamiques et soufis :
-"Je n'ai jamais rien vu sans que j'aie vu Allah avant", cette phrase est souvent attribuée à Abu Bakr as-Siddiq, le premier calife de l'islam et le compagnon le plus proche du Prophète Muhammad. Elle exprime une conscience préexistante de Dieu avant tout acte ou perception, indiquant un état de préparation spirituelle constante.
-"Je n'ai jamais rien vu sans que j'aie vu Allah pendant (l'évènement)", cette phrase est souvent attribuée à Umar ibn al-Khattab, le deuxième calife de l'islam. Elle décrit une conscience continue de Dieu dans chaque action et événement, reflétant un état de dhikr (souvenir de Dieu) permanent.
-"Je n'ai jamais rien vu sans que j'aie vu Allah après", cette phrase est souvent attribuée à Uthman ibn Affan, le troisième calife de l'islam. Elle souligne une réflexion et une reconnaissance de la présence de Dieu après que l'événement s'est produit, indiquant un état de contemplation et de gratitude.
Contexte Soufi : ces déclarations illustrent différentes étapes ou états dans le cheminement spirituel selon la tradition soufie :
- Avant l'événement (Mushahadah - Vision spirituelle préexistante) : Cette phase indique une préparation spirituelle où l'individu voit Dieu dans tout ce qui est sur le point d'arriver.
- Pendant l'événement (Hudur - Présence divine continue) : Cette phase montre une immersion totale dans la conscience divine, où l'individu est constamment en présence de Dieu dans chaque action et moment de la vie.
-Après l'événement (Tafakkur - Réflexion et gratitude) : Cette phase représente une réflexion post-événement où l'individu reconnaît et contemple la présence et l'influence de Dieu après que les événements se sont déroulés.
Conclusion :
Ces trois états de conscience représentent un idéal spirituel élevé dans l'islam, particulièrement dans la mystique soufie. Ils illustrent un engagement profond à maintenir une connexion constante avec Dieu, avant, pendant et après chaque événement de la vie. Ces états ne sont pas seulement théoriques, mais sont des objectifs pratiques que les musulmans dévots cherchent à atteindre dans leur vie quotidienne pour renforcer leur foi et leur relation avec Allah.
"Les références exactes de ces citations ne sont pas facilement trouvables dans les textes islamiques classiques, mais elles semblent faire allusion à un profond niveau de spiritualité et de conscience de Dieu (Allah) attribué aux compagnons proches du Prophète Muhammad. Ces citations sont souvent utilisées dans les discussions soufies pour illustrer différents états de conscience spirituelle. Voici une tentative de contextualisation et d'attribution basée sur les enseignements islamiques et soufis :
-"Je n'ai jamais rien vu sans que j'aie vu Allah avant", cette phrase est souvent attribuée à Abu Bakr as-Siddiq, le premier calife de l'islam et le compagnon le plus proche du Prophète Muhammad. Elle exprime une conscience préexistante de Dieu avant tout acte ou perception, indiquant un état de préparation spirituelle constante.
-"Je n'ai jamais rien vu sans que j'aie vu Allah pendant (l'évènement)", cette phrase est souvent attribuée à Umar ibn al-Khattab, le deuxième calife de l'islam. Elle décrit une conscience continue de Dieu dans chaque action et événement, reflétant un état de dhikr (souvenir de Dieu) permanent.
-"Je n'ai jamais rien vu sans que j'aie vu Allah après", cette phrase est souvent attribuée à Uthman ibn Affan, le troisième calife de l'islam. Elle souligne une réflexion et une reconnaissance de la présence de Dieu après que l'événement s'est produit, indiquant un état de contemplation et de gratitude.
Contexte Soufi : ces déclarations illustrent différentes étapes ou états dans le cheminement spirituel selon la tradition soufie :
- Avant l'événement (Mushahadah - Vision spirituelle préexistante) : Cette phase indique une préparation spirituelle où l'individu voit Dieu dans tout ce qui est sur le point d'arriver.
- Pendant l'événement (Hudur - Présence divine continue) : Cette phase montre une immersion totale dans la conscience divine, où l'individu est constamment en présence de Dieu dans chaque action et moment de la vie.
-Après l'événement (Tafakkur - Réflexion et gratitude) : Cette phase représente une réflexion post-événement où l'individu reconnaît et contemple la présence et l'influence de Dieu après que les événements se sont déroulés.
Conclusion :
Ces trois états de conscience représentent un idéal spirituel élevé dans l'islam, particulièrement dans la mystique soufie. Ils illustrent un engagement profond à maintenir une connexion constante avec Dieu, avant, pendant et après chaque événement de la vie. Ces états ne sont pas seulement théoriques, mais sont des objectifs pratiques que les musulmans dévots cherchent à atteindre dans leur vie quotidienne pour renforcer leur foi et leur relation avec Allah.
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