De l'amour
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De l'amour
1- Il ne peut y avoir d’amour altruiste, car du fait de la solitude définitive du sujet, tout revient toujours à l’UN. Ou, si l’on préfère, il ne pourrait y avoir d’altruisme que s’il y avait un autre. Or il n’y a pas d’autre, l’aspect , la forme, les expérience sont différents d’une personne à l’autre, mais au cœur de la personne il y a “je”. Comme dit le poète, “ô insensé qui croît que je ne suis pas toi”.
Cette affirmation provoque souvent des réactions épidermiques car elle va à l’encontre du sens commun. Pour celui-ci , il est évident que les autres existent qu’ils sont vivants et qu’ils sont bien autres. Que les autres existent, en tant que phénomènes visuels, sonores, odorants et éventuellement tactiles, c’est évident. Mais qu’ils soient vivants n’est pas évident, du moins au sens de l’évidence logique. Je veux dire par là que c’est indémontrable. Pour que la structure qui écrit ces mots puisse affirmer que le voisin est vivant il faudrait que dans le voisin, ça se souvienne de moi tout en vivant les expériences du voisin. Mais alors le voisin ne serait plus tout à fait
2- Dans la langue française, l’amour se déploie entre le zéro et l’infini, l’amour du chocolat et l’amour universel. Le premier est à l’instar du désir sexuel parfaitement égoïste et ne vise qu’à se donner du plaisir. Il est en quelque sorte centripète. L’amour universel, parce qu’il englobe tout l’univers, comme son nom l’indique, n’attend rien de “l’extérieur”. Il part d’un centre et rayonne, il est centrifuge. Pour ceux qui le connaissent, il n’y a en quelque sorte plus d’”extérieur”. En rencontrant l’UN au centre d’eux mêmes ils ont tout reçu. Ces heureux porteurs peuvent aimer les pires crapules simplement parce qu’ils aiment la vie, toute la vie. Ces grands éveillés, au contact de Dieu sont comblés et ne souffrent plus, ils ne souffrent même plus de la souffrance des autres ( Jourdain) ou bien, s’ils en souffrent, cette souffrance est encore une joie, une joie de vivre, une joie divine, c’est donc une souffrance qu’ils ne cherchent pas à fuir. Peut-on dire de cet amour que décrivent les grands inspirés, Osho, RD Walsch, qu’il est altruiste ? Ces êtres sont capables de donner sans rien attendre en retour, ce qui est bien une définition de l’altruisme. Mais que donnent-ils? On dit que par leur seule présence, ils donnent une certaine paix, soit, mais encore ?
Cette affirmation provoque souvent des réactions épidermiques car elle va à l’encontre du sens commun. Pour celui-ci , il est évident que les autres existent qu’ils sont vivants et qu’ils sont bien autres. Que les autres existent, en tant que phénomènes visuels, sonores, odorants et éventuellement tactiles, c’est évident. Mais qu’ils soient vivants n’est pas évident, du moins au sens de l’évidence logique. Je veux dire par là que c’est indémontrable. Pour que la structure qui écrit ces mots puisse affirmer que le voisin est vivant il faudrait que dans le voisin, ça se souvienne de moi tout en vivant les expériences du voisin. Mais alors le voisin ne serait plus tout à fait
2- Dans la langue française, l’amour se déploie entre le zéro et l’infini, l’amour du chocolat et l’amour universel. Le premier est à l’instar du désir sexuel parfaitement égoïste et ne vise qu’à se donner du plaisir. Il est en quelque sorte centripète. L’amour universel, parce qu’il englobe tout l’univers, comme son nom l’indique, n’attend rien de “l’extérieur”. Il part d’un centre et rayonne, il est centrifuge. Pour ceux qui le connaissent, il n’y a en quelque sorte plus d’”extérieur”. En rencontrant l’UN au centre d’eux mêmes ils ont tout reçu. Ces heureux porteurs peuvent aimer les pires crapules simplement parce qu’ils aiment la vie, toute la vie. Ces grands éveillés, au contact de Dieu sont comblés et ne souffrent plus, ils ne souffrent même plus de la souffrance des autres ( Jourdain) ou bien, s’ils en souffrent, cette souffrance est encore une joie, une joie de vivre, une joie divine, c’est donc une souffrance qu’ils ne cherchent pas à fuir. Peut-on dire de cet amour que décrivent les grands inspirés, Osho, RD Walsch, qu’il est altruiste ? Ces êtres sont capables de donner sans rien attendre en retour, ce qui est bien une définition de l’altruisme. Mais que donnent-ils? On dit que par leur seule présence, ils donnent une certaine paix, soit, mais encore ?
gad- Messages : 993
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Re: De l'amour
gad a écrit:1- Il ne peut y avoir d’amour altruiste, car du fait de la solitude définitive du sujet, tout revient toujours à l’UN. Ou, si l’on préfère, il ne pourrait y avoir d’altruisme que s’il y avait un autre. Or il n’y a pas d’autre, l’aspect , la forme, les expérience sont différents d’une personne à l’autre, mais au cœur de la personne il y a “je”. Comme dit le poète, “ô insensé qui croît que je ne suis pas toi”.
Cette affirmation provoque souvent des réactions épidermiques car elle va à l’encontre du sens commun. Pour celui-ci , il est évident que les autres existent qu’ils sont vivants et qu’ils sont bien autres. Que les autres existent, en tant que phénomènes visuels, sonores, odorants et éventuellement tactiles, c’est évident. Mais qu’ils soient vivants n’est pas évident, du moins au sens de l’évidence logique. Je veux dire par là que c’est indémontrable. Pour que la structure qui écrit ces mots puisse affirmer que le voisin est vivant il faudrait que dans le voisin, ça se souvienne de moi tout en vivant les expériences du voisin. Mais alors le voisin ne serait plus tout à fait
2- Dans la langue française, l’amour se déploie entre le zéro et l’infini, l’amour du chocolat et l’amour universel. Le premier est à l’instar du désir sexuel parfaitement égoïste et ne vise qu’à se donner du plaisir. Il est en quelque sorte centripète. L’amour universel, parce qu’il englobe tout l’univers, comme son nom l’indique, n’attend rien de “l’extérieur”. Il part d’un centre et rayonne, il est centrifuge. Pour ceux qui le connaissent, il n’y a en quelque sorte plus d’”extérieur”. En rencontrant l’UN au centre d’eux mêmes ils ont tout reçu. Ces heureux porteurs peuvent aimer les pires crapules simplement parce qu’ils aiment la vie, toute la vie. Ces grands éveillés, au contact de Dieu sont comblés et ne souffrent plus, ils ne souffrent même plus de la souffrance des autres ( Jourdain) ou bien, s’ils en souffrent, cette souffrance est encore une joie, une joie de vivre, une joie divine, c’est donc une souffrance qu’ils ne cherchent pas à fuir. Peut-on dire de cet amour que décrivent les grands inspirés, Osho, RD Walsch, qu’il est altruiste ? Ces êtres sont capables de donner sans rien attendre en retour, ce qui est bien une définition de l’altruisme. Mais que donnent-ils? On dit que par leur seule présence, ils donnent une certaine paix, soit, mais encore ?
et pourtant l'altruisme est tout de ce qui a de plus naturel.
Vous devriez peut être lire le livre de Mathieu Ricard à ce sujet, de tres nombreuses etudes en neurosciences démontrent que l'altruisme et l'amour, sont tout à fait humains.
indian- Messages : 2844
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Re: De l'amour
Bonjour Gad,
Cela doit dépendre du niveau de conscience de chacun.
Il est vrai que l'on peut détruire, souiller, ravager tout ce qui nous entoure en songeant que cela ne concerne que nous et que c'est un excellent défouloir dont personne ne pourra nous blâmer puisque il n'y a personne pour nous blâmer.
Dès lors, on peut faire tout ce qu'on veut… On peut voler, extorquer, escroquer... peut-être même que l'on peut tuer.
Néanmoins, il y a une chose qui ne nous revient jamais : le temps.
Le temps que nous passons au gaspillage comme le temps que nous consacrons à aider le faux-autrui, ces temps-là sont définitivement perdus.
Le gros défaut de l'altruisme pour les gens qui n'ont pas votre niveau de conscience c'est que le "généreux" peut toujours être soupçonné d'arrière-pensées, grâce à votre solipsisme l'altruisme peut retrouver toute sa pureté.
Très cordialement,
votre sœur
pauline
gad a écrit:1- Il ne peut y avoir d’amour altruiste, car du fait de la solitude définitive du sujet, tout revient toujours à l’UN.
Cela doit dépendre du niveau de conscience de chacun.
Il est vrai que l'on peut détruire, souiller, ravager tout ce qui nous entoure en songeant que cela ne concerne que nous et que c'est un excellent défouloir dont personne ne pourra nous blâmer puisque il n'y a personne pour nous blâmer.
Dès lors, on peut faire tout ce qu'on veut… On peut voler, extorquer, escroquer... peut-être même que l'on peut tuer.
Néanmoins, il y a une chose qui ne nous revient jamais : le temps.
Le temps que nous passons au gaspillage comme le temps que nous consacrons à aider le faux-autrui, ces temps-là sont définitivement perdus.
Mais justement le véritable altruisme ne consiste-t-il pas en une générosité inutile, sans objet, sans intérêt, et par conséquent parfaitement futile et sans aucune arrière-pensée puisqu'il n'y a a rien à attendre d'un autrui qui n'existe pas ?gad a écrit:Ou, si l’on préfère, il ne pourrait y avoir d’altruisme que s’il y avait un autre.
Le gros défaut de l'altruisme pour les gens qui n'ont pas votre niveau de conscience c'est que le "généreux" peut toujours être soupçonné d'arrière-pensées, grâce à votre solipsisme l'altruisme peut retrouver toute sa pureté.
Très cordialement,
votre sœur
pauline
Invité- Invité
Re: De l'amour
pauline.px a écrit:
Il est vrai que l'on peut détruire, souiller, ravager tout ce qui nous entoure en songeant que cela ne concerne que nous et que c'est un excellent défouloir dont personne ne pourra nous blâmer puisque il n'y a personne pour nous blâmer.
Dès lors, on peut faire tout ce qu'on veut… On peut voler, extorquer, escroquer... peut-être même que l'on peut tuer.
Je ne suis pas solipsiste, en tant que Gad, je crois, je dis bien" je crois" car je n'en ai aucune certitude, que ceux que je nomme les autres ne sont pas seulement des images 3D, sonores, tactiles, odorantes, mais des sujets qui éprouvent et pensent.
Dans cette hypothèse, si je vole, tue, etc, je crée de la souffrance et cela, je ne le veux pas.
En écrivant le faux-autrui, vous faites sans doute allusion au sollipsisme, selon lequel il n'y a pas d'autrui ?Néanmoins, il y a une chose qui ne nous revient jamais : le temps.
Le temps que nous passons au gaspillage comme le temps que nous consacrons à aider le faux-autrui, ces temps-là sont définitivement perdus.
? Que les autres existent ou non en tant que sujets éprouvant ne change rien à l'affaire. Si je fais du mal à une des images 3D, je peux m'attendre à des retours désagréables, c'est comme cela que le cerveau fonctionne. A fortiori si l'image abrite un sujet.Mais justement le véritable altruisme ne consiste-t-il pas en une générosité inutile, sans objet, sans intérêt, et par conséquent parfaitement futile et sans aucune arrière-pensée puisqu'il n'y a rien à attendre d'un autrui qui n'existe pasgad a écrit:Ou, si l’on préfère, il ne pourrait y avoir d’altruisme que s’il y avait un autre.
Non, voir ci-dessus.Le gros défaut de l'altruisme pour les gens qui n'ont pas votre niveau de conscience c'est que le "généreux" peut toujours être soupçonné d'arrière-pensées, grâce à votre solipsisme l'altruisme peut retrouver toute sa pureté.
gad- Messages : 993
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Re: De l'amour
Ces heureux porteurs peuvent aimer les pires crapules simplement parce qu’ils aiment la vie, toute la vie. Ces grands éveillés, au contact de Dieu sont comblés et ne souffrent plus, ils ne souffrent même plus de la souffrance des autres ( Jourdain) ou bien, s’ils en souffrent, cette souffrance est encore une joie, une joie de vivre, une joie divine, c’est donc une souffrance qu’ils ne cherchent pas à fuir.
Cet énoncé me rend perplexe voire même sceptique, très sceptique. Sont-ce ce qu'on appelle des masochistes, des sadiques, des stoïques ou même un melting pot des trois types ?
Peut-on dire de cet amour que décrivent les grands inspirés, Osho, RD Walsch, qu’il est altruiste ? Ces êtres sont capables de donner sans rien attendre en retour, ce qui est bien une définition de l’altruisme. Mais que donnent-ils? On dit que par leur seule présence, ils donnent une certaine paix, soit, mais encore ?
L'altruisme que tu définis n'est pas ma façon d'en saisir le sens, bien que je sache que cette définition est d'usage courant. Je dirais plutôt que c'est un état d'être qui transcende. À ce stade nous sommes dans un monde de félicité; là ou la raison est inexistante. Nous devenons amour; en amour avec l'amour (une forme d'extase) si je puis m'exprimer ainsi.
Les personnages auxquels tu nous réfères sont des intellectuels voire même des érudits. Ils peuvent certes être en équilibre ou en paix avec eux-mêmes. Sont-ils altruistes pour autant ? Je me permets d'en douter, n'en ayant témoigné personnellement.
Dernière édition par Incognito le Dim 5 Aoû - 21:55, édité 2 fois
Incognito- Messages : 145
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Re: De l'amour
Petite erreur, Incognito, les citations que tu fais ne sont pas de moi.
gad- Messages : 993
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Re: De l'amour
Salut gad,
Et qui a écrit le texte que je corrige ?
Et qui a écrit le texte que je corrige ?
Incognito- Messages : 145
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Re: De l'amour
Euh, ce doit être un texte que j'ai emprunté, car je n'y reconnais pas mon style, mais ça fait longtemps et je ne me souviens plus. Toutes mes excuses!
gad- Messages : 993
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Re: De l'amour
Bonjour Gad,
Dans cette hypothèse, si je donne, si j’aide, si je chéris, etc., je contribue à créer du bien-être.
Le mot magique est "créer", autrement dit, il y a moyen de "créer" ou non. Et notamment du bien-être ou du mal-être.
L’altruiste est celui qui contribue à crée du bien-être autour de lui.
Si vous faites le mal comme un sot, vous pouvez craindre un retour de bâton, mais si vous savez bien calculer il n’y a aucune raison que votre méchante activité vous nuise de près ou de loin.
Très cordialement
Votre sœur
pauline
gad a écrit:Dans cette hypothèse, si je vole, tue, etc, je crée de la souffrance et cela, je ne le veux pas.
Dans cette hypothèse, si je donne, si j’aide, si je chéris, etc., je contribue à créer du bien-être.
Le mot magique est "créer", autrement dit, il y a moyen de "créer" ou non. Et notamment du bien-être ou du mal-être.
L’altruiste est celui qui contribue à crée du bien-être autour de lui.
gad a écrit:Si je fais du mal à une des images 3D, je peux m'attendre à des retours désagréables, c'est comme cela que le cerveau fonctionne.
Si vous faites le mal comme un sot, vous pouvez craindre un retour de bâton, mais si vous savez bien calculer il n’y a aucune raison que votre méchante activité vous nuise de près ou de loin.
Très cordialement
Votre sœur
pauline
Invité- Invité
Re: De l'amour
gad a écrit:Euh, ce doit être un texte que j'ai emprunté, car je n'y reconnais pas mon style, mais ça fait longtemps et je ne me souviens plus. Toutes mes excuses!
D'accord, c'est noté. Merci.
Incognito- Messages : 145
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Re: De l'amour
Et si, car comme je l'ai expliqué dans je ne sais quel autre message, dès que je perds conscience dans le corps qui écrit ces mots, je revis dans une autre créature, et si je contribue à faire de ce monde un enfer, j'y souffrirai.pauline.px a écrit:
Si vous faites le mal comme un sot, vous pouvez craindre un retour de bâton, mais si vous savez bien calculer il n’y a aucune raison que votre méchante activité vous nuise de près ou de loin.
gad- Messages : 993
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Re: De l'amour
Bonjour Gad,
Il me semble que vous manquez d'audace à vous réfugier ainsi derrière des éventualités.
Si vous tuez quelqu'un pour lui voler son argent, vous ne risquez pas de revivre dans cette créature morte. Et si la justice s'abat sur le coupable vous serez peut-être déjà parti dans une autre créature.
Très cordialement,
Votre sœur
pauline
gad a écrit:Et si, car comme je l'ai expliqué dans je ne sais quel autre message, dès que je perds conscience dans le corps qui écrit ces mots, je revis dans une autre créature, et si je contribue à faire de ce monde un enfer, j'y souffrirai.P a écrit:
Si vous faites le mal comme un sot, vous pouvez craindre un retour de bâton, mais si vous savez bien calculer il n’y a aucune raison que votre méchante activité vous nuise de près ou de loin.
Il me semble que vous manquez d'audace à vous réfugier ainsi derrière des éventualités.
Si vous tuez quelqu'un pour lui voler son argent, vous ne risquez pas de revivre dans cette créature morte. Et si la justice s'abat sur le coupable vous serez peut-être déjà parti dans une autre créature.
Très cordialement,
Votre sœur
pauline
Invité- Invité
Re: De l'amour
Rien compris à votre dernier message, Pauline.
gad- Messages : 993
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