Attentat de New York
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Attentat de New York
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/11/01/ce-qu-il-faut-retenir-de-l-enquete-sur-l-attentat-de-new-york_5208896_3222.htmlL’attaque qui a fait au moins huit morts mardi à New York était planifiée « depuis plusieurs semaines », selon John Miller, le chef adjoint de la police de New York.
Le suspect, un Ouzbek de 29 ans, a « commis cette attaque au nom de [l’organisation djihadiste] Etat islamique », a ajouté M. Miller. Il est poursuivi pour terrorisme.
Le FBI a annoncé avoir localisé un deuxième homme, originaire d’Ouzbékistan (...)
Sayfullo Saipov aurait d’abord vécu dans l’Ohio, Etat industriel de l’est du pays. A Cincinnati, une famille originaire comme lui d’Ouzbékistan l’aurait alors accueilli. Le chef adjoint de la police, John Miller, a annoncé mercredi, au cours d’une conférence de presse, que le suspect avait préparé son attaque depuis « plusieurs semaines », mais que le FBI n’avait jamais enquêté sur lui. Une note manuscrite citant l’organisation djihadiste Etat islamique a été retrouvée dans le véhicule de Sayfullo Saipov (...)
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Re: Attentat de New York
J'ai failli ouvrir un fil sur le sujet, on raccrochant sur la problématique du fanatisme religieux, qui est une problématique qui transcende toutes les religions.
J'ai trouvé cet article qui définit le fanatisme religieux, cela peut être intéressant :
J'ai trouvé cet article qui définit le fanatisme religieux, cela peut être intéressant :
Définition
Quand on dit fanatisme, on évoque obstination, entêtement, croyance aveugle et acharnement sans limite. Le fanatisme nous rend sourd et compacte ce qui ne nous met dans une situation de renfermement par rapport à l’extérieur et surtout vis-à-vis aux avis, idées ou remarques. La vérité devient abstraite car seule la notre reste vrai.
Etre fanatique ne peut être ni démocrate, ni ouvert, ni visionnaire et ni même admettant toute évolution.
Victor Hugo avait dit : « Rien n’égale la puissance de surdité volontaire des fanatismes. »
Le fanatisme et la foi mélangés tendent vers la folie, le soutien d’une pareille cause donne des acquis aux fanatiques, tels meurtres et suicides.
La religion par le fanatisme
Les religions sont divines et respectables, elles ne manifestent guère de haine envers quoi que ce soit, Dieu à travers ses religions judaïsme, christianisme et islam n’encouragent pas les agressions. Mieux encore, les religions divines sont parvenues aux peuples à travers la parole sainte, motivante et encourageante pour que l’être, nécessiteux de vénérations, puisse vénérer Dieu et non des objets ou animaux. L’homme imagina et créa le fanatisme qui rend bêtes et méchants mêmes les êtres les plus intelligents si on arrive à savoir bien les manipuler.
Le justificatif du fanatisme
Il fût un temps, où les êtres étaient crédules de par leur ignorance et le manque d’éducation qui était presque réservée à l’élite sociale. Pour des raisons d’enrichissements, entre autres, la populace était orientée vers des guerres saintes sous prétexte de défendre leurs acquis spirituels, pillaient, volaient et violaient au nom de Dieu dans une insouciance totale.
Mais depuis, le monde a changé, a évolué et l’éducation s’est généralisée. L’être humain est devenu plus ouvert et cherche à découvrir les réalités qu’il lui semble cachées. Et c’est devenu courant que des gens s’orientent vers des religions qui n’ont rien à voir avec celles de leurs naissances.
Le fanatisme religieux contemporain
On pensait avoir tourner la page des guerres saintes et même celui des guerres de puissances telles les première et deuxième guerre mondiales, mais voilà qu’on découvre qu’on est resté préhistorique en terme d’ouvertures et de dialogues.
Les fanatiques religieux se répandent à vue d’œil, juifs, chrétiens et musulmans, croyants tous avoir raison en défendant certaines convictions au nom de Dieu, pourtant le pauvre n’avait jamais demandé qu’on persécute et exécute ceux qui croient en un autre prophète divin.
Les problèmes de partage de richesse aidant, le fanatisme religieux se fraie un chemin doré, certains ont le fer, d’autres l’or, d’autres des diamants, d’autres du pétrole, d’autres du thé ou du café ou tout autre chose qu’un homme croit devoir avoir car il ne l’a pas. Et la machine se met en route, celle du fanatisme sous couverture religieuse, pour induire les plus vulnérables et crédules dans l’erreur irréversible que celle de défendre ses croyances.
Et le monde se met à ressembler à une grande scène de marionnettes, jeu favori des manipulateurs et des psychopathes férus de scènes sanglantes.
Les risques encourus
L’obstination, l’entêtement, l’acharnement et le fanatisme mènent droit aux conflits religieux, politiques, raciaux et ethniques ce qui peut enflammer les foules vulnérables en manque de sérénité suite à des crises de tout ordre. L’instabilité qui s’en suit peut engendrer des batailles rangées auxquelles les participants se font entraîner sans conviction aucune mais finissent par enclencher des guerres civiles comme en Afrique ou en Europe de l’est ou en Amérique latine. Ces guerres qui ne sont génératrices que de génocides injustifiés suite à l’entêtement d’un fanatique qui se veut seul détenteur d’une certaine vérité.
Conclusion
Aucune religion divine n’encourage à l’effusion de sang, à la haine et à l’isolement mais plutôt se veut ouverte à tout monde extérieur car Dieu, si on y croit, nous créa différent certainement pour qu’on se découvre et qu’on apprenne les uns des autres.
Les manuels scolaires devraient inclure certaines leçons qui expliquent certaines évidences pour que nos enfants ne tombent pas dans le panneau des semeurs de fanatismes religieux.
Quand on dit fanatisme, on évoque obstination, entêtement, croyance aveugle et acharnement sans limite. Le fanatisme nous rend sourd et compacte ce qui ne nous met dans une situation de renfermement par rapport à l’extérieur et surtout vis-à-vis aux avis, idées ou remarques. La vérité devient abstraite car seule la notre reste vrai.
Etre fanatique ne peut être ni démocrate, ni ouvert, ni visionnaire et ni même admettant toute évolution.
Victor Hugo avait dit : « Rien n’égale la puissance de surdité volontaire des fanatismes. »
Le fanatisme et la foi mélangés tendent vers la folie, le soutien d’une pareille cause donne des acquis aux fanatiques, tels meurtres et suicides.
La religion par le fanatisme
Les religions sont divines et respectables, elles ne manifestent guère de haine envers quoi que ce soit, Dieu à travers ses religions judaïsme, christianisme et islam n’encouragent pas les agressions. Mieux encore, les religions divines sont parvenues aux peuples à travers la parole sainte, motivante et encourageante pour que l’être, nécessiteux de vénérations, puisse vénérer Dieu et non des objets ou animaux. L’homme imagina et créa le fanatisme qui rend bêtes et méchants mêmes les êtres les plus intelligents si on arrive à savoir bien les manipuler.
Le justificatif du fanatisme
Il fût un temps, où les êtres étaient crédules de par leur ignorance et le manque d’éducation qui était presque réservée à l’élite sociale. Pour des raisons d’enrichissements, entre autres, la populace était orientée vers des guerres saintes sous prétexte de défendre leurs acquis spirituels, pillaient, volaient et violaient au nom de Dieu dans une insouciance totale.
Mais depuis, le monde a changé, a évolué et l’éducation s’est généralisée. L’être humain est devenu plus ouvert et cherche à découvrir les réalités qu’il lui semble cachées. Et c’est devenu courant que des gens s’orientent vers des religions qui n’ont rien à voir avec celles de leurs naissances.
Le fanatisme religieux contemporain
On pensait avoir tourner la page des guerres saintes et même celui des guerres de puissances telles les première et deuxième guerre mondiales, mais voilà qu’on découvre qu’on est resté préhistorique en terme d’ouvertures et de dialogues.
Les fanatiques religieux se répandent à vue d’œil, juifs, chrétiens et musulmans, croyants tous avoir raison en défendant certaines convictions au nom de Dieu, pourtant le pauvre n’avait jamais demandé qu’on persécute et exécute ceux qui croient en un autre prophète divin.
Les problèmes de partage de richesse aidant, le fanatisme religieux se fraie un chemin doré, certains ont le fer, d’autres l’or, d’autres des diamants, d’autres du pétrole, d’autres du thé ou du café ou tout autre chose qu’un homme croit devoir avoir car il ne l’a pas. Et la machine se met en route, celle du fanatisme sous couverture religieuse, pour induire les plus vulnérables et crédules dans l’erreur irréversible que celle de défendre ses croyances.
Et le monde se met à ressembler à une grande scène de marionnettes, jeu favori des manipulateurs et des psychopathes férus de scènes sanglantes.
Les risques encourus
L’obstination, l’entêtement, l’acharnement et le fanatisme mènent droit aux conflits religieux, politiques, raciaux et ethniques ce qui peut enflammer les foules vulnérables en manque de sérénité suite à des crises de tout ordre. L’instabilité qui s’en suit peut engendrer des batailles rangées auxquelles les participants se font entraîner sans conviction aucune mais finissent par enclencher des guerres civiles comme en Afrique ou en Europe de l’est ou en Amérique latine. Ces guerres qui ne sont génératrices que de génocides injustifiés suite à l’entêtement d’un fanatique qui se veut seul détenteur d’une certaine vérité.
Conclusion
Aucune religion divine n’encourage à l’effusion de sang, à la haine et à l’isolement mais plutôt se veut ouverte à tout monde extérieur car Dieu, si on y croit, nous créa différent certainement pour qu’on se découvre et qu’on apprenne les uns des autres.
Les manuels scolaires devraient inclure certaines leçons qui expliquent certaines évidences pour que nos enfants ne tombent pas dans le panneau des semeurs de fanatismes religieux.
L'article de wikipédia consacré au fanatisme est aussi intéressant :
Caractéristiques
Le fanatisme peut être défini par la conjonction de quatre caractéristiques essentielles. Mais, prises isolément, elles ne sont que gênantes et ne ressortissent que des variations de la personnalité ; c’est leur réunion, leur étayage réciproque qui en décuple le caractère dangereux pour la-les société(s) et pas seulement pour la personne qui en est le siège et qui s’autodétruit lentement :
Clivage : barrière étanche que met l’individu entre ce à quoi il se réfère (par exemple. « Au nom du dieu miséricordieux ») et l’acte : tuer. Ou entre ce qu’il déclare « libération-bonheur de l’humanité » et ce qu’il met en œuvre « dictature du prolétariat », goulags, etc. Le clivage ou schize se retrouve pareillement dans les distinctions qu’opère le militant entre lui et l’extérieur (ex : l’aryen et le non-aryen, le fidèle et l’infidèle, etc.)
Négation : Nier un type d’individus considérés comme « déviants » (par rapport aux normes religieuses, sexuelles, ethniques, du fanatique.), une catégorie sociale (ex : les capitalistes) ou une population (les arméniens, juifs, arabes, noirs, etc.) dote le fanatique d’un ennemi dans une dynamique de bouc émissaire. Cet « être contre » cimente le groupe en désignant un négatif commode. Le clivage allié à la négation permet d’aller facilement jusqu’au génocide comme l’histoire l’a montré abondamment.
Hyper-référent : le fanatisme se crée un corpus idéologique qui vient légitimer ses négations en actes. On peut faire l’hypothèse que cette propension provient d’une éducation qui a été violente au plan symbolique et souvent au plan physique également (comme l’était l’éducation à la prussienne pour les nazis) ; elle pousse l’ancien enfant ayant subi cette contention mentale, à la justifier (identification à l’agresseur) et à la reproduire en la généralisant à tout membre de la société, afin qu’il n’y ait pas d’en-dehors de cette souffrance. Avec l’espoir que si tout le monde est dans le même cas, elle ne serait plus intolérable puisque tolérée-subie par tout le monde. D’où le côté forcément prosélyte et totalitaire de tout fanatisme. Ce corpus idéologique-moral se cristallise sur la figure d’un personnage historique ou actuel. Celui-ci, par son charisme propre (souvent sa propre pathologie) légitime et génère en écho la dérive fanatique du groupe. Il est magnifié soit par l’Histoire, soit par la simple dévotion du groupe, dévotion d’autant plus automatique que les actes commis rendent impossible tout retour en arrière dans la « normalité » sociale courante dont se sont affranchis les fanatiques par leurs actes. Bien sûr, le-les Dieu(x) sont des cibles de choix à cette fonction d’hyper-référent puisqu’ils sont fort discrets et que l’homme a toujours su trouver les moyens de les faire parler.
Croyance : la croyance n’est pas une adhésion rationnelle à un corpus d’idées métaphysiques ou idéologiques en tant que telles mais l'exaltation d’une idée, motivation, image ou corpus imaginaire auquel s'identifie l'individu ou s'agrège le groupe. Elle valorise un ego (pas forcément le sien propre) étendu, aux capacités décuplées et reconnues universellement. La croyance colmate l’angoisse de mort et permet de ne plus se poser de questions. L’amour, ou investissement affectif intense, auquel on[Qui ?] se voue (ou se contraint) donne une « existence » quasi réelle ou plus que réelle (religieuse) à l’« image » ainsi constituée : idéologique (« communisme-avenir de l’homme »,capitalisme-libéralisme seul régime viable, où la croissance est infinie malgré les limites physiques de la Terre), ou sportive (OM/PSG, coupe du monde de football, etc.), d’un personnage (X libérateur de l’humanité, Génie des Carpathes, Guide-lumière du monde, etc.), ou extrapolation mythique de soi (Prolétaire-nouveau genre humain,capitaliste créateur de progrès), etc.
Apparaît ce qui pourrait être appelé un « fanum habitus » schéma mental de sacralisation qui caractérise la croyance en tant que phénomène psychologique, indépendant de l’existence des dieux, puisqu’on l’a vu à l’œuvre dans les processus fanatiques nazis et communistes. La croyance (quel qu’en soit l’objet) crée au sein de l’individu une sorte sinon de chimère, du moins de figure composite à l’aide de trois des principaux soubassements étayant la personnalité :
Une idée (corpus doctrinal, référent parental, groupal, sentiment d’appartenance), une entité hiérarchique (niveau supérieur de l’organisation, sorte d’ectoplasme mixte de rationnel et d’imaginaire doté d’une sorte d’existence en soi, Le Parti, i.e. le communisme, l’Église-Corps du Christ, etc.), se concrétisant par une identité (le militant, le nouveau baptisé, le supporter, prennent noms, rites, couleurs de leur affiliation totémique). Au confluent de ces trois strates de la dynamique d’affiliation, le fanatique doté de ce qui pourrait être appelée une « identité » devient effectivement un autre homme, formaté, malléable, obéissant, ayant abandonné tout libre-arbitre, n’étant plus soumis au principe de non-contradiction rationnelle. Cet aboutissement parfait d’emprise sur l’homme est également celui auquel on uniformise les soldats pour ce qui peut être appelé un fanatisme maîtrisé dans ses aires d’application, canalisé dans ses buts et actions, et limité dans le temps.
Caractéristiques
Le fanatisme peut être défini par la conjonction de quatre caractéristiques essentielles. Mais, prises isolément, elles ne sont que gênantes et ne ressortissent que des variations de la personnalité ; c’est leur réunion, leur étayage réciproque qui en décuple le caractère dangereux pour la-les société(s) et pas seulement pour la personne qui en est le siège et qui s’autodétruit lentement :
Clivage : barrière étanche que met l’individu entre ce à quoi il se réfère (par exemple. « Au nom du dieu miséricordieux ») et l’acte : tuer. Ou entre ce qu’il déclare « libération-bonheur de l’humanité » et ce qu’il met en œuvre « dictature du prolétariat », goulags, etc. Le clivage ou schize se retrouve pareillement dans les distinctions qu’opère le militant entre lui et l’extérieur (ex : l’aryen et le non-aryen, le fidèle et l’infidèle, etc.)
Négation : Nier un type d’individus considérés comme « déviants » (par rapport aux normes religieuses, sexuelles, ethniques, du fanatique.), une catégorie sociale (ex : les capitalistes) ou une population (les arméniens, juifs, arabes, noirs, etc.) dote le fanatique d’un ennemi dans une dynamique de bouc émissaire. Cet « être contre » cimente le groupe en désignant un négatif commode. Le clivage allié à la négation permet d’aller facilement jusqu’au génocide comme l’histoire l’a montré abondamment.
Hyper-référent : le fanatisme se crée un corpus idéologique qui vient légitimer ses négations en actes. On peut faire l’hypothèse que cette propension provient d’une éducation qui a été violente au plan symbolique et souvent au plan physique également (comme l’était l’éducation à la prussienne pour les nazis) ; elle pousse l’ancien enfant ayant subi cette contention mentale, à la justifier (identification à l’agresseur) et à la reproduire en la généralisant à tout membre de la société, afin qu’il n’y ait pas d’en-dehors de cette souffrance. Avec l’espoir que si tout le monde est dans le même cas, elle ne serait plus intolérable puisque tolérée-subie par tout le monde. D’où le côté forcément prosélyte et totalitaire de tout fanatisme. Ce corpus idéologique-moral se cristallise sur la figure d’un personnage historique ou actuel. Celui-ci, par son charisme propre (souvent sa propre pathologie) légitime et génère en écho la dérive fanatique du groupe. Il est magnifié soit par l’Histoire, soit par la simple dévotion du groupe, dévotion d’autant plus automatique que les actes commis rendent impossible tout retour en arrière dans la « normalité » sociale courante dont se sont affranchis les fanatiques par leurs actes. Bien sûr, le-les Dieu(x) sont des cibles de choix à cette fonction d’hyper-référent puisqu’ils sont fort discrets et que l’homme a toujours su trouver les moyens de les faire parler.
Croyance : la croyance n’est pas une adhésion rationnelle à un corpus d’idées métaphysiques ou idéologiques en tant que telles mais l'exaltation d’une idée, motivation, image ou corpus imaginaire auquel s'identifie l'individu ou s'agrège le groupe. Elle valorise un ego (pas forcément le sien propre) étendu, aux capacités décuplées et reconnues universellement. La croyance colmate l’angoisse de mort et permet de ne plus se poser de questions. L’amour, ou investissement affectif intense, auquel on[Qui ?] se voue (ou se contraint) donne une « existence » quasi réelle ou plus que réelle (religieuse) à l’« image » ainsi constituée : idéologique (« communisme-avenir de l’homme »,capitalisme-libéralisme seul régime viable, où la croissance est infinie malgré les limites physiques de la Terre), ou sportive (OM/PSG, coupe du monde de football, etc.), d’un personnage (X libérateur de l’humanité, Génie des Carpathes, Guide-lumière du monde, etc.), ou extrapolation mythique de soi (Prolétaire-nouveau genre humain,capitaliste créateur de progrès), etc.
Apparaît ce qui pourrait être appelé un « fanum habitus » schéma mental de sacralisation qui caractérise la croyance en tant que phénomène psychologique, indépendant de l’existence des dieux, puisqu’on l’a vu à l’œuvre dans les processus fanatiques nazis et communistes. La croyance (quel qu’en soit l’objet) crée au sein de l’individu une sorte sinon de chimère, du moins de figure composite à l’aide de trois des principaux soubassements étayant la personnalité :
Une idée (corpus doctrinal, référent parental, groupal, sentiment d’appartenance), une entité hiérarchique (niveau supérieur de l’organisation, sorte d’ectoplasme mixte de rationnel et d’imaginaire doté d’une sorte d’existence en soi, Le Parti, i.e. le communisme, l’Église-Corps du Christ, etc.), se concrétisant par une identité (le militant, le nouveau baptisé, le supporter, prennent noms, rites, couleurs de leur affiliation totémique). Au confluent de ces trois strates de la dynamique d’affiliation, le fanatique doté de ce qui pourrait être appelée une « identité » devient effectivement un autre homme, formaté, malléable, obéissant, ayant abandonné tout libre-arbitre, n’étant plus soumis au principe de non-contradiction rationnelle. Cet aboutissement parfait d’emprise sur l’homme est également celui auquel on uniformise les soldats pour ce qui peut être appelé un fanatisme maîtrisé dans ses aires d’application, canalisé dans ses buts et actions, et limité dans le temps.
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