L'Histoire de l'Islam
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L'Histoire de l'Islam
Bonjour,
La description de l'histoire de l'Islam esquissée par l'orthodoxie sunnite est une histoire enjolivée et mythifiée qui nous présente l'image d'un Prophète triomphant et de ses batailles "majestueuses" contre les idôlatres, les mécréants etc.
Mais, pour celui ou celle qui s'intéresse un tant soit peu à l'histoire des religions, la réalité est bien sûr toute autre :
Le Prophète lui-même, Ses Compagnons et la communauté ont dû endurer maintes attaques, tortures, insultes, calomnies, humiliations pour être fidèle à leur mission et préserver la Vérité (la Révélation). L'installation de l'Islam ne s'est évidemment pas faite sans heurts et résistance. C'est une constante de l'histoire des prophètes. Les Prophètes sont attaqués, calomniés, insultés, ridiculisés. Le Prophète de l'Islam n'y échappe évidemment pas, contrairement à ce que veut nous faire croire l'orthodoxie sunnite, qui nous dessine les traits d'un Prophète Triomphant sans peine. C'est en fait la position de l'orthodoxie sunnite : un Prophète ne peut pas être humilié, puisqu'il est l’Élu. La réalité est donc déformée, enjolivée, idéalisée, conforme à la vision orthodoxe. Mais au début de l'Islam, Muhammad n'a rien d'un prophète triomphant. Il est ridiculisé, attaqué, calomnié. En lisant l'histoire des religions, on se rend compte de toute la cruauté de l'être humain....
Voici deux liens intéressants sur l'histoire de l'Islam :
De tout temps, les messages sacrés ont connu de multiples interprétations et engendré autant de rites. D'après l'une de ces interprétations, courante dans le cadre de l'Islam, ces messages sacrés décrivent l'homme dans l'état le plus élevé, c'est-à-dire manifestant en lui les attributs divins sans que la nature humaine ne puisse le souiller. De cette interprétation sont nés deux courants de pensée l'un, l'orthodoxie, considère que la réalisation de cet état ne s'est produite que lors de la transmission du message sacré, au temps des prophètes, et qu'à ce titre elle appartient au passé, à l'histoire, se soucie exclusivement de l’aspect extérieur et formel du rite, pensant que cet aspect puisse mener à la lumière intérieure, le Vrai. Cette recherche de conformité (imitation) amène à la projection d'un contexte passé dans le présent, et fait abstraction de l’état présent, la Réalité, le Vrai Haqq, Allah.
L'autre, l'hétérodoxie, reconnaît cette réalisation historique, mais en recherche également une autre dans le temps présent. Cette voie, qui amène ceux qui la pratiquent à actualiser le message sacré, est celle du soufisme. Chaque ayet du Kur'an (Coran), chaque verset de l’Évangile ou de la Thora possède pour le soufi une signification actuelle aussi bien qu'historique. Pour lui, les messages sacrés se renouvellent par l'entremise d'hommes qui s'effacent, à l'image des prophètes, devant l'inspiration de Dieu. Il les considère comme des maîtres car ce n'est que par eux qu'il peut rendre son actualité au message sacré. Ils perpétuent la teneur du message divin.
De tels hommes constituent la source d'un enseignement et leurs successeurs, en transmettant leur pratique, donnent naissance aux confréries ("tarikat"). Le but majeur de cet enseignement est d'apprendre à ses adeptes à être toujours prêt à reconnaître l'Homme. Car refuser, ou simplement ignorer l'Homme, constitue un acte diabolique contre lequel les confréries s'efforcent de lutter.
Bien évidemment, outre leur portée spirituelle, les messages prophétiques ont souvent exercé une influence politique.
Après la mort du Prophète, la communauté islamique se divisa. Les Sunnites refusèrent la légiti- mité de succession de la Famille du Prophète (Ahl-u Bayt) et se rattachèrent à Muawiyya (Omeyyade) et ses successeurs omeyyades et abbassides. Les Chiites (Alevi) considérèrent cha- que descendant d'Ali comme l'Imam de l'Islam, c'est-à-dire comme guide de la communauté. Il y eut ainsi douze Imams (a.s):
Imam Ali (599-661) Imam Hassan (624-670) Imam Hussein (625-680) Imam Zeyn-el Abidin (659-719) Imam Bakir (677-733) Imam Djafer Sâdik (699-765) Imam Moussa Kazim (745-799) Imam Riza (765 -818) Imam Taki (811-835) Imam Naki (829-868) Imam Hassan el Askeri (846- 874) Imam Mehdi (870-878)
***
Ces douze Imams n'étaient pas l'objet de l'admiration des seuls Chiites, mais aussi des adeptes d'un autre courant, nommé Alevi issu du chiisme. Les adeptes de ce courant estimaient descendre des soldats d'Ali, ce qui fait que ce courant resta toujours propre à une lignée. Il était très proche des Chiites, à tel point que ses adeptes étaient surnommés Kizil Bach (coiffe
rouge), par allusion à la coiffe des soldats d'Ali. Les Kizil Bach étaient en outre des soldats turkmen recrutés par Shâh Ismail, à la tête du premier état qui se proclame officiellement de confession chiite (duodécimain).
***
Après la mort du Prophète de l’Islam en 632 après J.C, les musulmans se divisèrent. Les conflits autour de la succession du prophète (à propos du Califat) ont conduit à l'apparition de divers courants de confessions sunnisme, chiisme et alevisme.
Les partisans sunnites soutenaient l’influent Abû Bakr au califat, tandis que les alevi et les chiites nommaient Ali comme le successeur légitime du Prophète. Ali était le cousin, le fils adoptifs et le gendre du Prophète Mohammed. Le clan Ommeyade auquel Abû Bakr appartenait, imposa sa prédominance dans l’Islam. Les alevi (descendants de la famille du Prophète) et les chiites étaient alors pourchassés et tués. La famille du Prophète (Ahl-u Bayt) était poursuivie et ses membres tués un a un brutalement pour affaiblir leur position. L’apogée du meurtre perpétré par les sunnites était le massacre de Kerbela (Irak), l’Imam Huseyin (fils d’Ali) y compris sa famille et ses amis mouraient.
Ainsi les sunnites décidaient des parties des documents religieux valables (le Saint Kur'an...), laissés par le Prophète et de leur interprétation.
http://www.scribd.com/doc/38076736/Alevisme
http://www.al-shia.org/html/fre/histori/18.htm
Bonne lecture.
La description de l'histoire de l'Islam esquissée par l'orthodoxie sunnite est une histoire enjolivée et mythifiée qui nous présente l'image d'un Prophète triomphant et de ses batailles "majestueuses" contre les idôlatres, les mécréants etc.
Mais, pour celui ou celle qui s'intéresse un tant soit peu à l'histoire des religions, la réalité est bien sûr toute autre :
Le Prophète lui-même, Ses Compagnons et la communauté ont dû endurer maintes attaques, tortures, insultes, calomnies, humiliations pour être fidèle à leur mission et préserver la Vérité (la Révélation). L'installation de l'Islam ne s'est évidemment pas faite sans heurts et résistance. C'est une constante de l'histoire des prophètes. Les Prophètes sont attaqués, calomniés, insultés, ridiculisés. Le Prophète de l'Islam n'y échappe évidemment pas, contrairement à ce que veut nous faire croire l'orthodoxie sunnite, qui nous dessine les traits d'un Prophète Triomphant sans peine. C'est en fait la position de l'orthodoxie sunnite : un Prophète ne peut pas être humilié, puisqu'il est l’Élu. La réalité est donc déformée, enjolivée, idéalisée, conforme à la vision orthodoxe. Mais au début de l'Islam, Muhammad n'a rien d'un prophète triomphant. Il est ridiculisé, attaqué, calomnié. En lisant l'histoire des religions, on se rend compte de toute la cruauté de l'être humain....
Voici deux liens intéressants sur l'histoire de l'Islam :
De tout temps, les messages sacrés ont connu de multiples interprétations et engendré autant de rites. D'après l'une de ces interprétations, courante dans le cadre de l'Islam, ces messages sacrés décrivent l'homme dans l'état le plus élevé, c'est-à-dire manifestant en lui les attributs divins sans que la nature humaine ne puisse le souiller. De cette interprétation sont nés deux courants de pensée l'un, l'orthodoxie, considère que la réalisation de cet état ne s'est produite que lors de la transmission du message sacré, au temps des prophètes, et qu'à ce titre elle appartient au passé, à l'histoire, se soucie exclusivement de l’aspect extérieur et formel du rite, pensant que cet aspect puisse mener à la lumière intérieure, le Vrai. Cette recherche de conformité (imitation) amène à la projection d'un contexte passé dans le présent, et fait abstraction de l’état présent, la Réalité, le Vrai Haqq, Allah.
L'autre, l'hétérodoxie, reconnaît cette réalisation historique, mais en recherche également une autre dans le temps présent. Cette voie, qui amène ceux qui la pratiquent à actualiser le message sacré, est celle du soufisme. Chaque ayet du Kur'an (Coran), chaque verset de l’Évangile ou de la Thora possède pour le soufi une signification actuelle aussi bien qu'historique. Pour lui, les messages sacrés se renouvellent par l'entremise d'hommes qui s'effacent, à l'image des prophètes, devant l'inspiration de Dieu. Il les considère comme des maîtres car ce n'est que par eux qu'il peut rendre son actualité au message sacré. Ils perpétuent la teneur du message divin.
De tels hommes constituent la source d'un enseignement et leurs successeurs, en transmettant leur pratique, donnent naissance aux confréries ("tarikat"). Le but majeur de cet enseignement est d'apprendre à ses adeptes à être toujours prêt à reconnaître l'Homme. Car refuser, ou simplement ignorer l'Homme, constitue un acte diabolique contre lequel les confréries s'efforcent de lutter.
Bien évidemment, outre leur portée spirituelle, les messages prophétiques ont souvent exercé une influence politique.
Après la mort du Prophète, la communauté islamique se divisa. Les Sunnites refusèrent la légiti- mité de succession de la Famille du Prophète (Ahl-u Bayt) et se rattachèrent à Muawiyya (Omeyyade) et ses successeurs omeyyades et abbassides. Les Chiites (Alevi) considérèrent cha- que descendant d'Ali comme l'Imam de l'Islam, c'est-à-dire comme guide de la communauté. Il y eut ainsi douze Imams (a.s):
Imam Ali (599-661) Imam Hassan (624-670) Imam Hussein (625-680) Imam Zeyn-el Abidin (659-719) Imam Bakir (677-733) Imam Djafer Sâdik (699-765) Imam Moussa Kazim (745-799) Imam Riza (765 -818) Imam Taki (811-835) Imam Naki (829-868) Imam Hassan el Askeri (846- 874) Imam Mehdi (870-878)
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Ces douze Imams n'étaient pas l'objet de l'admiration des seuls Chiites, mais aussi des adeptes d'un autre courant, nommé Alevi issu du chiisme. Les adeptes de ce courant estimaient descendre des soldats d'Ali, ce qui fait que ce courant resta toujours propre à une lignée. Il était très proche des Chiites, à tel point que ses adeptes étaient surnommés Kizil Bach (coiffe
rouge), par allusion à la coiffe des soldats d'Ali. Les Kizil Bach étaient en outre des soldats turkmen recrutés par Shâh Ismail, à la tête du premier état qui se proclame officiellement de confession chiite (duodécimain).
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Après la mort du Prophète de l’Islam en 632 après J.C, les musulmans se divisèrent. Les conflits autour de la succession du prophète (à propos du Califat) ont conduit à l'apparition de divers courants de confessions sunnisme, chiisme et alevisme.
Les partisans sunnites soutenaient l’influent Abû Bakr au califat, tandis que les alevi et les chiites nommaient Ali comme le successeur légitime du Prophète. Ali était le cousin, le fils adoptifs et le gendre du Prophète Mohammed. Le clan Ommeyade auquel Abû Bakr appartenait, imposa sa prédominance dans l’Islam. Les alevi (descendants de la famille du Prophète) et les chiites étaient alors pourchassés et tués. La famille du Prophète (Ahl-u Bayt) était poursuivie et ses membres tués un a un brutalement pour affaiblir leur position. L’apogée du meurtre perpétré par les sunnites était le massacre de Kerbela (Irak), l’Imam Huseyin (fils d’Ali) y compris sa famille et ses amis mouraient.
Ainsi les sunnites décidaient des parties des documents religieux valables (le Saint Kur'an...), laissés par le Prophète et de leur interprétation.
http://www.scribd.com/doc/38076736/Alevisme
http://www.al-shia.org/html/fre/histori/18.htm
Bonne lecture.
Dernière édition par Dkils le Dim 8 Mai - 21:44, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'Histoire de l'Islam
Il y 'a une différence entre le fait dire : Le prophète était triomphant, et de dire qu'il ne connaissait que les victoires. Vous semblez confondre entre les deux. Même l'orthodoxie sunnite ne prétend pas que le prophète n'a connu que des victoires, il a connu des moments difficiles, mais a triomphé sur ses ennemis la fin.
Quand aux divisions après sa mort, ça n'a aucun rapport avec la religion islamique, ça étaient des conflits politiques qui ont instrumentalisé la religion.
Quand aux divisions après sa mort, ça n'a aucun rapport avec la religion islamique, ça étaient des conflits politiques qui ont instrumentalisé la religion.
Safae- Messages : 96
Réputation : 0
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Localisation : Morocco
Re: L'Histoire de l'Islam
Dkils a écrit:Bonjour,
La description de l'histoire de l'Islam esquissée par l'orthodoxie sunnite est une histoire enjolivée et mythifiée qui nous présente l'image d'un Prophète triomphant et de ses batailles "majestueuses" contre les idôlatres, les mécréants etc.
Mais, pour celui ou celle qui s'intéresse un tant soit peu à l'histoire des religions, la réalité est bien sûr toute autre :
Le Prophète lui-même, Ses Compagnons et la communauté ont dû endurer maintes attaques, tortures, insultes, calomnies, humiliations pour être fidèle à leur mission et préserver la Vérité (la Révélation). L'installation de l'Islam ne s'est évidemment pas faite sans heurts et résistance. C'est une constante de l'histoire des prophètes. Les Prophètes sont attaqués, calomniés, insultés, ridiculisés. Le Prophète de l'Islam n'y échappe évidemment pas, contrairement à ce que veut nous faire croire l'orthodoxie sunnite, qui nous dessine les traits d'un Prophète Triomphant sans peine. C'est en fait la position de l'orthodoxie sunnite : un Prophète ne peut pas être humilié, puisqu'il est l’Élu. La réalité est donc déformée, enjolivée, idéalisée, conforme à la vision orthodoxe. Mais au début de l'Islam, Muhammad n'a rien d'un prophète triomphant. Il est ridiculisé, attaqué, calomnié. En lisant l'histoire des religions, on se rend compte de toute la cruauté de l'être humain....
Voici deux liens intéressants sur l'histoire de l'Islam :
De tout temps, les messages sacrés ont connu de multiples interprétations et engendré autant de rites. D'après l'une de ces interprétations, courante dans le cadre de l'Islam, ces messages sacrés décrivent l'homme dans l'état le plus élevé, c'est-à-dire manifestant en lui les attributs divins sans que la nature humaine ne puisse le souiller. De cette interprétation sont nés deux courants de pensée l'un, l'orthodoxie, considère que la réalisation de cet état ne s'est produite que lors de la transmission du message sacré, au temps des prophètes, et qu'à ce titre elle appartient au passé, à l'histoire, se soucie exclusivement de l’aspect extérieur et formel du rite, pensant que cet aspect puisse mener à la lumière intérieure, le Vrai. Cette recherche de conformité (imitation) amène à la projection d'un contexte passé dans le présent, et fait abstraction de l’état présent, la Réalité, le Vrai Haqq, Allah.
L'autre, l'hétérodoxie, reconnaît cette réalisation historique, mais en recherche également une autre dans le temps présent. Cette voie, qui amène ceux qui la pratiquent à actualiser le message sacré, est celle du soufisme. Chaque ayet du Kur'an (Coran), chaque verset de l’Évangile ou de la Thora possède pour le soufi une signification actuelle aussi bien qu'historique. Pour lui, les messages sacrés se renouvellent par l'entremise d'hommes qui s'effacent, à l'image des prophètes, devant l'inspiration de Dieu. Il les considère comme des maîtres car ce n'est que par eux qu'il peut rendre son actualité au message sacré. Ils perpétuent la teneur du message divin.
De tels hommes constituent la source d'un enseignement et leurs successeurs, en transmettant leur pratique, donnent naissance aux confréries ("tarikat"). Le but majeur de cet enseignement est d'apprendre à ses adeptes à être toujours prêt à reconnaître l'Homme. Car refuser, ou simplement ignorer l'Homme, constitue un acte diabolique contre lequel les confréries s'efforcent de lutter.
Bien évidemment, outre leur portée spirituelle, les messages prophétiques ont souvent exercé une influence politique.
Après la mort du Prophète, la communauté islamique se divisa. Les Sunnites refusèrent la légiti- mité de succession de la Famille du Prophète (Ahl-u Bayt) et se rattachèrent à Muawiyya (Omeyyade) et ses successeurs omeyyades et abbassides. Les Chiites (Alevi) considérèrent cha- que descendant d'Ali comme l'Imam de l'Islam, c'est-à-dire comme guide de la communauté. Il y eut ainsi douze Imams (a.s):
Imam Ali (599-661) Imam Hassan (624-670) Imam Hussein (625-680) Imam Zeyn-el Abidin (659-719) Imam Bakir (677-733) Imam Djafer Sâdik (699-765) Imam Moussa Kazim (745-799) Imam Riza (765 -818) Imam Taki (811-835) Imam Naki (829-868) Imam Hassan el Askeri (846- 874) Imam Mehdi (870-878)
***
Ces douze Imams n'étaient pas l'objet de l'admiration des seuls Chiites, mais aussi des adeptes d'un autre courant, nommé Alevi issu du chiisme. Les adeptes de ce courant estimaient descendre des soldats d'Ali, ce qui fait que ce courant resta toujours propre à une lignée. Il était très proche des Chiites, à tel point que ses adeptes étaient surnommés Kizil Bach (coiffe
rouge), par allusion à la coiffe des soldats d'Ali. Les Kizil Bach étaient en outre des soldats turkmen recrutés par Shâh Ismail, à la tête du premier état qui se proclame officiellement de confession chiite (duodécimain).
***
Après la mort du Prophète de l’Islam en 632 après J.C, les musulmans se divisèrent. Les conflits autour de la succession du prophète (à propos du Califat) ont conduit à l'apparition de divers courants de confessions sunnisme, chiisme et alevisme.
Les partisans sunnites soutenaient l’influent Abû Bakr au califat, tandis que les alevi et les chiites nommaient Ali comme le successeur légitime du Prophète. Ali était le cousin, le fils adoptifs et le gendre du Prophète Mohammed. Le clan Ommeyade auquel Abû Bakr appartenait, imposa sa prédominance dans l’Islam. Les alevi (descendants de la famille du Prophète) et les chiites étaient alors pourchassés et tués. La famille du Prophète (Ahl-u Bayt) était poursuivie et ses membres tués un a un brutalement pour affaiblir leur position. L’apogée du meurtre perpétré par les sunnites était le massacre de Kerbela (Irak), l’Imam Huseyin (fils d’Ali) y compris sa famille et ses amis mouraient.
Ainsi les sunnites décidaient des parties des documents religieux valables (le Saint Kur'an...), laissés par le Prophète et de leur interprétation.
http://www.scribd.com/doc/38076736/Alevisme
http://www.al-shia.org/html/fre/histori/18.htm
Bonne lecture.
Je ne vais pas m'inviter au dialogue sur l'islam.
Pour le reste, TOUT ce qui vient de Dieu est VIVANT: Sa Parole aussi .
Ainsi, ce qui caractérise un Prophète, c'est de transmettre aux hommes La Parole Vivante de Dieu.
Mais, quand les Hommes font de ces Enseignements une religion, ils retirent La Vie à La parole la transformant en dogmes figés.
Ces Hommes sont comme la chenille qui se fige en chrysalide: pour que naisse le papillon, il faut que la chrysalide "éclate".
Là encore je m'approprie ces Paroles qu'on retrouve sous différentes formes "un peu partout" (à qui cherche...):
- - - « Le petit oiseau jette hors du nid l'œuf pourri.
Sans regret, car il le chaufferait inutilement.
L'HOMME, AUJOURD'HUI,
EST ASSIS SUR SON OEUF SANS GERME.
IL LE CHAUFFE ENCORE ET ENCORE.
L'OEUF POURRI SE PUTREFIE DEJA SOUS LUI,
MAIS IL LE CHAUFFE TOUJOURS.
IL PROTEGE L'OEUF POURRI,
D'OÙ LE NOUVEAU NE SORTIRA JAMAIS.
Tant que l'oiseau couve,
il ne pond pas d'autres œufs, Sache-le ! ».
Ces Paroles le disent bien: tant qu'on s'accroche à ses "vieilles" certitudes, rien de neuf, de NOUVEAU ne peut survenir; or, l'homme se doit de faire naître " l' Homme nouveau" en lui .
.
GILBERT-MICHEL- Messages : 1088
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Date d'inscription : 13/02/2011
Localisation : FRANCE
Re: L'Histoire de l'Islam
Pour information, j'ai modifié la première lettre du titre de ce sujet...
Sur ce forum, il est bon d'éviter de se poser en détenteur de LA vérité
Merci de votre compréhension
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_________________
...S'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante (1 Cor XIII, 1)
>> Mon blog change d'adresse pour fuir la pub : https://blogrenblog.wordpress.com/ <<
Re: L'Histoire de l'Islam
Safae a écrit:Il y 'a une différence entre le fait dire : Le prophète était triomphant, et de dire qu'il ne connaissait que les victoires. Vous semblez confondre entre les deux. Même l'orthodoxie sunnite ne prétend pas que le prophète n'a connu que des victoires, il a connu des moments difficiles, mais a triomphé sur ses ennemis la fin.
Quand aux divisions après sa mort, ça n'a aucun rapport avec la religion islamique, ça étaient des conflits politiques qui ont instrumentalisé la religion.
Je parlais de la biographie populaire du Prophète, la biographie telle qu'elle est dépeinte par les musulmans (sunnites), très idéalisée. Je ne parlais pas de la Sîra officielle.
Invité- Invité
Re: L'Histoire de l'Islam
Pourrions-nous avoir quelques sources, pour juger par nous-même de cette vision populaire ?Dkils a écrit:Je parlais de la biographie populaire du Prophète
_________________
...S'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante (1 Cor XIII, 1)
>> Mon blog change d'adresse pour fuir la pub : https://blogrenblog.wordpress.com/ <<
Re: L'Histoire de l'Islam
-Ren- a écrit:Pourrions-nous avoir quelques sources, pour juger par nous-même de cette vision populaire ?Dkils a écrit:Je parlais de la biographie populaire du Prophète
http://www.leprophetemohammad.com/
Invité- Invité
Re: L'Histoire de l'Islam
Le triomphe énoncé par l'orthodoxie musulmane , et où places tu la bataille d'ouhoud et la lapidation de taif ?
Mais peut être que l'orthodoxie sunnite le cache , elle le cache très mal alors .
red1- Messages : 831
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