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Message  amandine Lun 3 Avr - 14:29

Bonjour,

J'essaie d'écrire une histoire dans laquelle se trouvent beaucoup de dialogues. Je ne suis pas certaine que ma ponctuation soit juste. Pouvez-vous m'aider à la corriger. Et si vous trouvez d'autres fautes, j'apprécierais également que vous me les signaliez pour améliorer mon texte. En vous remerciant d'avance pour votre aide.

Chapitre 1 : Huit ans.

« Tu sais mon frère Gaëtan, il a flingué un mec.

- Il a un flingue ton frère ?

- Non, c’est une façon de parler. Mais il a vraiment tué sa prof, madame Perrot. C’est passé à la télé. Donc tu vois, tu ne dois pas avoir peur. T’es mon pote, donc toi, il ne peut rien t’arriver. Un pote, c’est comme un frère, on peut mourir pour son frère. »

Le soleil de mai ne filtre plus à travers les rideaux de la chambre des garçons. Il fait noir maintenant. Cette longue journée s’achève enfin. C’est long une première journée au foyer quand on a huit ans. Un filet de lumière se glisse sous la porte, Jasmine, l’éducatrice a allumé le couloir. A pas feutrés, elle approche de leur chambre, ouvre délicatement leur porte. « Il faut dormir les garçons, il est tard et demain il y a école ».

Aucun bruit, aucun mouvement. Beaux comme des anges, immobiles, ils feignent un profond sommeil. Jasmine regarde Kobe. Quel sera son caractère quand il aura dépassé la timidité du premier jour ? Jasmine regarde Dylan. Quel comédien, pas un battement de cil, figé comme une statue. Tête brulée qui ne craint ni Dieu ni Maitre, son caractère elle le connait. « Je ne veux plus vous entendre bavarder. Je laisse la porte ouverte ». Ses pas feutrés s’éloignent.

« Mon frère, il n’a pas flingué sa prof, reprend Dylan à vois basse, mais il a sûrement un flingue. Caché chez ma mère, il y a plein de trucs. Quand j’aurai droit à mes retours en famille, je chercherai. Parce que mon frère, pour l’instant il est en IPPJ, donc…

- C’est quoi l’IPPJ ? demande Kobe doucement.

- C’est la prison pour mineur, mais t’inquiète, il sort comme il veut. »

« Dylan ! Je ne veux plus t’entendre bavarder ! » L’éducatrice surgit dans l’entrebâillement de la porte. « Je ne parlais pas !  s’offusque Dylan avec un tel air de sincérité qu’on en douterait de nos propres oreilles. Et j’espère que vous avez acheté des Chocapics pour le p’tit dèj de demain matin.

- Dylan, Kobe a besoin de sommeil, demain il va découvrir sa nouvelle école. Et toi aussi tu as besoin de dormir.

- Pourquoi vous n’achetez pas de Chocapics !

-  Tu le sais très bien Dylan, c’est parce que tu as volé deux fois le paquet, interrompt Jasmine.

- Ce n’est pas moi, c’est grave d’accuser sans preuve. »

Jasmine s’assoie au bord du lit de Dylan. « Allez, rentre tes bras, je vais remettre ton drap correctement » Quand elle passe au-dessus de lui, elle caresse ses cheveux. Alors les petits bras de Dylan se referment sur son cou. Parce que Dylan a huit ans. Parce qu’à huit ans on a besoin d’un câlin et parce qu’il ne sait pas demander, mais il sait se servir. Elle lui murmure « Bonne nuit… » et il relâche son étreinte. Jasmine borde ensuite Mathieu dans son lit avec distance car elle n’est qu’une étrangère pour lui, un élément nouveau et perturbant de plus dans sa petite vie chaotique. Le garçon la regarde étonné, elle lui parle un peu de l’école, de l’organisation du lendemain. Puis Jasmine quitte la chambre, elle n’y reviendra plus.

« Quand on t’accuse d’un truc, il faut toujours nier si c’est toi qui l’as fait. Mais si c’est pas toi, il faut dire que oui, comme ça tu protèges le mec qu’il l’a vraiment fait. Et contre toi, ils ne pourront jamais trouver de preuve parce que tu ne l’as pas fait. T’as compris ? Tu vois, c’est ça des potes, c’est comme des frères. Mais des fois, il y a des traitres, c’est des faux-frères, je t’expliquerai demain. Je suis certain que demain, il y aura des Chocapics. Jasmine, c’est ma meuf, elle est trop amoureuse de moi. C’est sûr, j’aurai des chocapics. »

Kobe ne répond pas, il s’est endormi. On s’endort vite, quand on a huit ans.
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