Dieu est-il bon et miséricordieux

[gad]

A première vu, et s'il existe un dieu, je ne trouve pas qu'il soit bon, il n'est qu'à observer le monde, hier, je voyais un documentaire sur les fourmis légionnaires. C'est à la fois beau, horrible et terrifiant.
On m'objectera qu'après tout le mort n'est pas si terrible que ça, et que si ça se trouve, elle est même agréable ( Cf. S&V n° 1211 d'août 2018). Oui, bon, dans ce cas pourquoi les proies se débattent-elles entre les dents, le bec ou les mandibules de leurs prédateurs. Sans parler des victimes de tortionnaires humains.
On m'objectera la remarque d'Alan Watts dans son livre «  Être Dieu  »  : «  Il est pourtant évident que la vie, considérée comme un système d'organismes s' auto-détruisant en se nourrissant de lui-même, " veut" la souffrance tout autant qu'elle veut le plaisir. Il s'ensuit que maîtriser sa vie revient à admettre, à rendre consciente la secrète préoccupation que l'on a pour l'extase à travers la douleur. (p.128 )  ». On raconte que Blaise Pascal s'est écrié «  Joie, joie, joie  » en mourant.
De plus, certains humains témoignent d'avoir vécu un sentiment cosmique d'unité avec le monde, de paix et d'amour.
Peut-être après tout, le problème est de faire confiance à Dieu, et que tout va s'arranger.

Ouais, en attendant, que d'horreurs  !!

[Roque]

A première vu, et s'il existe un dieu, je ne trouve pas qu'il soit bon,

Une bonne raison de ne pas y croire, en effet ! Mais là encore, vous vous répétez un peu ... je vous le signalais encore tout récemment !

[gad]

A première vu, et s'il existe un dieu, je ne trouve pas qu'il soit bon,

Une bonne raison de ne pas y croire, en effet ! Mais là encore, vous vous répétez un peu ... je vous le signalais encore très récemment !

 Ce verbe est moins agressif que radoter. La répétition est pédagogique.
Par ailleurs, vous réagissez à un phrase de mon texte, sans tenir compte de la suite, on dirait que ça appuie là où ça vous fait mal.
Si, je crois en l'Esprit, mais je crois qu'il jouit et souffre en chacun d'entre nous et pas qu'il trône dans le ciel ni, comme Zeus qui, sous forme de cygne, féconda une femelle humaine pour avoir un fils. Ceci dit, il paraît des publications de plus en plus nombreuses qui disent qu'une attitude positive crée du positif, et comme je le dis dans mon post " croyance et foi", quand on fait confiance en la vie, elle vous le rend bien.  Mais que de souffrances il a fallu traverser pour que cette conscience émerge.

[Invité]

Les religions du Livre ont dressé un portrait robot de leur "Dieu", avec un nom, des attributs, un but. Tous au fond complètement humains si l'on y réfléchis. A quelques exceptions chez certains mystiques dans les 3 grandes traditions qui passent outre ce portrait robots.


Et ce "Dieu" ayant un aspect très humain il y a de tout en lui comme chez n'importe quel être humain, selon le référentiel de la moralité humaine (ce qui est "bon" et ce qui est "mauvais").


Si on y réfléchis un peu, un tel "être" qui serait concepteur dans l'univers sous tous ces aspects, peut-il être décrit avec éléments de références propres à notre niveau d’intelligence et d'émotion, liés à notre intellect de primate sorti de l'animalité depuis très peu de temps à l'échelle chronologique de l'univers ?


Plotin (néoplatonicien ) : l'ineffabilité de l'Un s'explique par le fait qu'il transcende toute chose.


En Islam : « quoi que l'être humain puisse imaginer, Dieu sera différent ».


Dans le Judaïsme : le tétragramme sacré qui exprime Dieu sans qu'on puisse le prononcer est dit ineffable « non parce que ce nom ne peut être prononcé, mais parce qu'en aucune façon il ne peut être épuisé ni par le sens ni par l'intellect humain, raison pour laquelle, puisque de lui (Dieu) rien ne peut être dignement dit, il est ineffable »


Dans le christianisme : Jean Scot Erigène, un philosophe chrétien du IXe siècle : "Dieu ignore quelle chose il est, car il n’est pas quelque chose. » Jean-Claude Foussard (cité par Emmanuel Falque) commente : « poser la question « qu'est-ce que» (quid) [...] c'est demander une définition de l'objet. Mais définir, c'est déterminer un être, c'est-à-dire le poser d'emblée dans une multiplicité qui l'englobe, en faire un être parmi les autres êtres, avec lesquels il fait nombre [...]. Ce n'est donc pas par défaillance que Dieu ignore ce qu'il est, c'est tout simplement parce qu'il n'est rien de défini.  »

Est ce que cela a du sens de se demander si "Dieu" est "bon" ou "mauvais" ? Est ce qu'il a un quelconque rapport avec ce que nous humains mettons derrière ces mots et ces concepts ? Un, multiple, éternel ou fini, quel rapport avec lui ou elle, ou ça ?

Dans son livre sur le Coeur des Enseignements du Bouddha, le Vénérable Thich Nhat Hanh dit ceci :

Le Nirvana signifie l'extinction, principalement l’extinction des idées - les idées de naissance et de mort, d'être et de non-être, d'aller et venir, de soi et d'autrui, d'identique et de différent. Toutes ces idées nous font souffrir.

Si l'on pense que "Dieu" est "bon" il y a des éléments dans la Bible qui contestent ce point de vue. Si on pense qu'il est "mauvais" il y a d'autres éléments qui s'inscrivent en faux contre cette vues. Si l'on pense que le dieu de l'Ancien Testament et celui du nouveau n'est pas le même, que le premier et mauvais et le second bon, cela pose aussi des problèmes pénibles, si l'on pense que Dieu est tout puissant, omniscient et infiniment bon, on entre dans des problèmes de logique ou les termes ne peuvent coexister dans un même être. Quand on s'enferme dans une certaine définition de Dieu on risque de verser dans le fanatisme en rejetant les autres, regardez comment chrétiens et musulmans ne sont pas d'accord sur l'unicité de Dieu.
Si on spécule l'existence du Diable comme ennemi de l'homme et de Dieu c'est aussi problématique car c'est aussi une créature de Dieu initialement et si Dieu est omniscient il sait que son ange le plus parfait va chuté et il ne fait rien pour changer cela. Etc...

[indian]

A première vu, et s'il existe un dieu..

science et logique en démontrent l'existence

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