AVENT 2020

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Quelle est la signification de l’Avent?

Le temps de l’Avent (du latin adventus, « venue, avènement »). s’ouvre le 4e dimanche précédant Noël.

L’Avent est la période durant laquelle les fidèles se préparent intérieurement à célébrer Noël, événement inouï, et décisif pour l’humanité, puisque Dieu s’est fait homme parmi les hommes : de sa naissance à sa mort sur la Croix, il a partagé en tout la condition humaine, à l’exception du péché.

Chacun est appelé à la vigilance et au changement de vie. La parole des Prophètes, qui retentit en chaque liturgie dominicale de l’Avent, redit la nécessité de la conversion et de la préparation du cœur, comme le rappellent également les autres lectures de la messe.

Le début de l’Avent marque aussi l’entrée dans une nouvelle année liturgique : celle-ci commence chaque année avec ce temps de préparation à Noël, pour s’achever une année plus tard à la même période.

L’Avent, comme l’ensemble du calendrier liturgique catholique, aide les fidèles à revivre les grands événements de la vie et de l’enseignement du Christ, en particulier de sa naissance (Noël) à sa Résurrection (Pâques). L’Église relit et revit donc « tous ces grands événements de l’histoire du salut dans  » l’aujourd’hui » de sa liturgie » .

Quelle est la signification de l'Avent? - Église catholique en France

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[-Ren-]

Sur notre table, première bougie pour commencer l'ascension jusqu'à Noël

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Et la couronne de l’Avent ?

Par Marie Nathanaël Gagelin - psse

 
 

Il faut savoir que cette tradition est une tradition populaire et qu'elle n’a pas sa place dans l’espace de célébration. Cette tradition est décrite dans le "Directoire sur la piété populaire et la liturgie" aux numéros 97 et 98 :

 
 

« L'Avent donne lieu à des expressions variées de la piété populaire, qui soutiennent la foi du peuple et transmettent de génération en génération un certain nombre de valeurs qui font partie de ce temps liturgique. La disposition de quatre cierges sur une couronne constituée de rameaux toujours verts, qui est en usage spécialement dans les pays germaniques et en Amérique du Nord, est devenue le symbole de l'Avent dans les maisons des chrétiens. La couronne de l'Avent, qui consiste à allumer successivement, d'un dimanche à l'autre, les quatre cierges, jusqu'à Noël, contribue à raviver la mémoire des différentes étapes de l'histoire du salut antérieure au Christ, et elle symbolise la lumière des prophéties qui, tout au long de l'histoire, illuminèrent la nuit de l'attente du peuple de Dieu, jusqu'à l'apparition du soleil de justice (cf. Michée 3, 20 ; Luc 1, 78).»

 

La couronne de l'Avent - Service de Pastorale Liturgique et sacramentelle -Quimper et Léon (liturgie29.com)

[-Ren-]

Chez moi, chaque bougie correspond à un thème tiré de la messe du dimanche.
Et pour cette première semaine, le mot gravé sur la bougie est bien évidemment "Veiller"

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Chez moi, chaque bougie correspond à un thème tiré de la messe du dimanche.
Et pour cette première semaine, le mot gravé sur la bougie est bien évidemment "Veiller"

je n'ai jamais vu cela : c'est une coutume qui vient d'où ?

[-Ren-]

je n'ai jamais vu cela : c'est une coutume qui vient d'où ?

C'est la façon dont nous vivons la couronne de l'Avent - je tiens ça de mon enfance, en lien avec le mouvement Focolari.
Là, cette année, on innove avec cette disposition "verticale" car notre table est trop étroite, mais ça reste, dans le principe, une couronne de l'Avent

[Alice]

Chez moi, chaque bougie correspond à un thème tiré de la messe du dimanche.
Et pour cette première semaine, le mot gravé sur la bougie est bien évidemment "Veiller"

je n'ai jamais vu cela : c'est une coutume qui vient d'où ?

Elle est générale en Allemagne en tout cas, tout le monde fait sa couronne de l'Avent et il s'agit d'être strict: Le premier dimanche une seule bougie est allumée, on allume la deuxième au second dimanche de l'Avent et ainsi de suite jusqu'à ce que les 4 soient allumées quelques jours avant Noël.
Elle symbolise l'attente.
Nous ne connaissons absolument pas cette coutume en Provence où nous avons d'autres coutumes

[titinette]

Dans le Nord, je n'ai jamais connu cela... nous étions plus pour la préparation de la venue de St Nicolas et Noël se passait avec le sapin, la crèche et c'est tout.

En Bretagne, je vois parfois des couronnes sur les portes des maisons mais je n'ai jamais eu la signification.

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AUJOURD'HUI, DEUXIÈME DIMANCHE DE L'AVENT, J'ALLUME LA DEUXIÈME BOUGIE DE MA COURONNE

2e dimanche de l’Avent 2020 (calendrier de l’Avent) | Prions en Église (prionseneglise.fr)

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2e dimanche de l’Avent : le temps de la confiance

LA CONFIANCE - Dimanche 6 décembre 2020
Aujourd’hui débute la deuxième semaine de l’Avent. Avec l’attente vient la confiance  : 

confiance de Marie qui dit oui à Gabriel, de Joseph qui se laisse guider par ses songes... Notre propre confiance aussi, en Dieu, en l’avenir, en l’humanité. 

Commençons par contempler Les premiers pas de Vincent Van Gogh, avec l’historien de l’art Venceslas Deblock.

Voici un petit miracle, que nous avons tous vécu  : les premiers pas d’un enfant. Trois paires de bras tendus, ceux de la mère qui lâche son petit, de l’enfant qui s’élance vers son père, du père qui appelle, encourage et relève aussi, si nécessaire. Van Gogh, qui aime donner à ses sujets les plus modestes une dimension quasi-religieuse, nous montre ici combien, pour tenir debout, il nous faut de la confiance, confiance en soi, confiance en les autres, confiance en Dieu.





[url=https://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/2e-dimanche-lAvent-temps-confiance-2020-11-19-1701125458?utm_medium=email&utm_source=newsletter&utm_campaign=cro edito avent 2020]2e dimanche de l’Avent : le temps de la confiance (la-croix.com)[/url]

[-Ren-]

Pour ma part, dans la foulée des lectures de ce dimanche et de l'homélie de mon curé, la semaine qui s'ouvre sera centrée sur le pardon :

[titinette]

Une prière pour apprendre à attendre Noël


“Noël : Apprends-nous à attendre”, de Jean Debruynne


Dieu,


Tu as choisi de te faire attendre tout le temps d’un Avent. 


Moi je n’aime pas attendre


dans les files d’attente.


Je n’aime pas attendre mon tour.


Je n’aime pas attendre le train.


Je n’aime pas attendre pour juger


Je n’aime pas attendre le moment.


Je n’aime pas attendre un autre jour.


Je n’aime pas attendre


parce que je n’ai pas le temps


et que je ne vis que dans l’instant.


Tu le sais bien d’ailleurs,


tout est fait pour m’éviter l’attente :


les cartes bleues et les libre services,


les ventes à crédit 


et les distributeurs automatiques,


les coups de téléphone


et les photos à développement instantané,


les télex et les terminaux d’ordinateur,


la télévision et les flashes à la radio…


Je n’ai pas besoin d’attendre les nouvelles : 


elles me précèdent.


Mais Toi Dieu


tu as choisi de te faire attendre


le temps de tout un Avent.


Parce que tu as fait de l’attente


l’espace de la conversion,


le face à face avec ce qui est caché,


l’usure qui ne s’use pas.


L’attente, seulement l’attente,


l’attente de l’attente,


l’intimité avec l’attente qui est en nous


parce que seule l’attente


réveille l’attention


et que seule l’attention


est capable d’aimer.


Tout est déjà donné dans l’attente,


et pour Toi, Dieu,


attendre


se conjugue Prier.



[size=17]Extrait de Écoute Seigneur ma prière, Jean Debruynne, Prier/DDB

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[titinette]

[titinette]

C'EST LE TROISIÈME DIMANCHE, LE TEMPS D'ALLUMER VOTRE TROISIÈME BOUGIE

CE QUE NOUS DIT LE PAPE FRANÇOIS

« Si la musique de l’Évangile cesse de vibrer dans nos entrailles, nous aurons perdu la joie qui jaillit de la compassion, la tendresse qui naît de la confiance, la capacité de la réconciliation qui trouve sa source dans le fait de se savoir toujours pardonnés et envoyés » Fratelli tutti §277

MÉDITONS ENSEMBLE LA PAROLE DU PAPE

Par P. Sébastien Antoni, a.a.

La joie de l’Évangile n’est pas euphorie, elle est enthousiasme ! En grec ce mot signifie : « être inspiré, habité par Dieu ». La joie vient donc de Dieu et fait sa demeure en celui qui l’accueille. Elle n’est pas l’absence de peines ni de tristesses mais cette force intérieure qui me pousse à avancer au rythme de la petite musique de l’Évangile qui, tout en m’attirant m’ouvre un avenir.

Quelles sont les sources où toujours puiser l’enthousiasme ?

[Invité]

Bonjour à toutes et à tous,

Permettez-moi de signaler que le Carême de la Nativité commence le 15 novembre dans la plupart des Églises de tradition orientale.
Il est l'occasion d'un jeûne beaucoup moins rigoureux que le Grand Carême, les Traditions divergent à son sujet.

Très cordialement
votre soeur
pauline

[titinette]

Bonjour à toutes et à tous,

Permettez-moi de signaler que le Carême de la Nativité commence le 15 novembre dans la plupart des Églises de tradition orientale.
Il est l'occasion d'un jeûne beaucoup moins rigoureux que le Grand Carême, les Traditions divergent à son sujet.

Très cordialement
votre soeur
pauline

Bonjour Pauline
En fait, ce que nous, catholiques, appelons "l'Avent" : pour vous c'est "le Carême de la Nativité"
Peut-être pourriez-vous nous en dire plus ? je n'ai jamais entendu parler ce cela.
Bonne soirée.

[titinette]

Le troisième dimanche de l'Avent, appelé "Gaudete", est le dimanche de la joie. L'Eglise invite les fidèles à entrer dans l’attente joyeuse de la célébration de Noël. Pour y parvenir, voici huit pensées lumineuses des papes Jean Paul II, Benoît XVI et François.

« Savoir que Dieu est proche, attentif et plein de compassion, (…), qu’il est un père miséricordieux qui s’intéresse à nous dans le respect de notre liberté, est motif d’une joie profonde. » C’est avec ces paroles que Jean Paul II résumait parfaitement le sens de Gaudete, ce troisième dimanche de l’Avent qui invite chaque fidèle a être pleinement dans la joie de Noël.
Une joie à laquelle exhortent les papes Jean Paul II, Benoît XVI et François dans ces quelques textes lumineux :  Quand Jean Paul II, Benoît XVI et le pape François évoquent la joie de l'Avent (aleteia.org)

[-Ren-]

On grimpe !

...cette semaine, la Joie, évidemment

[Invité]

Bonjour Titinette,

Merci pour votre attention.

En fait, ce que nous, catholiques, appelons "l'Avent" : pour vous c'est "le Carême de la Nativité". Peut-être pourriez-vous nous en dire plus ? je n'ai jamais entendu parler ce cela.

Les Églises orientales ont tenté de garder vivantes de vénérables traditions de jeûnes hebdomadaires (mercredi et vendredi) ou annuels (Grand Carême, Carême de la Nativité, des Apôtres, de la Dormition) où sont proscrits certains types d'aliments (selon les cas : viande ; produits laitiers ; poisson ; alcool ; huile ).
Ils incluent parfois la continence sexuelle notamment pour le jeûne eucharistique (à partir de minuit).

Je n'ai pas fait le compte mais ces jours de "restriction" sont nombreux, presque la moitié de l'année sans doute.

Ces jeûnes d'origine monachique souffrent considérablement avec la modernité puisqu'ils ne sont plus imposés de façon autoritaire et que la sécularisation enseigne que c'est idiot, voire impie, de se contraindre pour un motif religieux

Ils n'étaient pas pesants quand tout le monde était en phase, à présent c'est devenu compliqué, même s'ils ne sont pas beaucoup plus sévères qu'un régime Végan.

Et il y a quelques journées où les Églises recommandent même le jeûne total, ce qui pourrait revenir à la mode...

Désormais malgré les fêtes dont ils sont l'occasion, ils paraissent très contraignants, ne serait-ce que parce que les recettes de cuisine se perdent et que les fidèles ne sont plus portées par la collectivité.

La dimension ascétique est incontestable, il ne s'agit ni de se punir ni de briller aux yeux de D.ieu, béni soit-Il.
L'enjeu primordial est de mettre en juste perspective la Parole de D.ieu, béni soit-Il, la vie en Christ et la consommation.
Un peu dans l'idée qu'on ne peut servir deux maîtres et que l'humain(e) ne vit pas uniquement de pain.

Personnellement, je ne suis pas née dans le Christianisme, je suis la seule chrétienne dans ma famille et mon entourage, alors j'arrive parfois à m'adapter d'une certaine façon au Grand Carême et je respecte scrupuleusement le jeûne eucharistique, c'est tout.
À mes yeux, mon ascèse personnelle ne peut pas entretenir le conflit avec mes proches.

Très cordialement
votre soeur
pauline

[titinette]

Un grand merci Pauline pour votre explication que je ne connaissais pas.

[titinette]

[titinette]

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